[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Derniers
-
- Mathusalem
- Messages : 5921
- Inscription : 17 févr. 2011, 17:16
Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier
Après avoir fait suffisamment courir Léonis pour qu'elles soient hors de vue, elle s'arrêta et rétorqua excellent mais avec calme :
"Si vous voulez être utile, aider mes sœurs à enterrer dignement notre père. Il n'y a plus rien ici pour moi. Je restais pour lui. Et puis j'ai pas envie d'entendre l'autre à lunette me faire la morale. J'ai fait ce que me semblait nécessaire. Voilà tout. Si je dois partir, c'est maintenant, après tout le village voudra m'en empêcher. "
Elle regardait du côté de la rivière, vers l'embarcadère et la petite maison en bois qui se trouvait non loin. Elle se remit en route, en marchant, sans attendre de réponse.
"Si vous voulez être utile, aider mes sœurs à enterrer dignement notre père. Il n'y a plus rien ici pour moi. Je restais pour lui. Et puis j'ai pas envie d'entendre l'autre à lunette me faire la morale. J'ai fait ce que me semblait nécessaire. Voilà tout. Si je dois partir, c'est maintenant, après tout le village voudra m'en empêcher. "
Elle regardait du côté de la rivière, vers l'embarcadère et la petite maison en bois qui se trouvait non loin. Elle se remit en route, en marchant, sans attendre de réponse.
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier
Robert ne pensait pas si bien dire quant à sa maladresse puisqu'il lui fallut deux tentatives pour parvenir à saisir correctement la dépouille de Georges ; à sa décharge, c'était aussi la première fois qu'il soulevait un corps humain inerte et il fut surpris de le trouver aussi lourd. L'expression "poids mort" prit d'un seul coup un tout autre sens dans l'esprit du lettré. Une fois le corps dans la charrette, il s'épongea le front, s'apprêta à la tirer quand Paula s'enfuit. Il n'avait eu le temps de rien dire mais fort heureusement Léonie courut immédiatement à sa suite.
Ne voulant pas faire de promesse impossible à tenir, il se contenta de soupirer.
"Laissons Léonie gérer cela et occupons-nous de votre père."
Ne voulant pas faire de promesse impossible à tenir, il se contenta de soupirer.
"Laissons Léonie gérer cela et occupons-nous de votre père."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
-
- Mathusalem
- Messages : 5921
- Inscription : 17 févr. 2011, 17:16
Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier
A l'évocation du pouvoir que pouvait avoir un village sur une personne, Léonie repensa à son propre départ, les flammes, puis eu comme un souvenir de bâtiments en feu, de cris... des souvenirs qui ne lui semblaient pas vraiment d'elle. Quand elle réalisa qu'elle était restée sur place, Paula avait disparut, et elle même se sentait épuisée.
Robert aida à ramener le corps et à le faire reposer pour l'heure, fenêtres ouvertes, dans sa chambre, le temps qu'on aille chercher un prêtre de Morr à Flensburg pour accomplir les rituels pour l'enterrement. Il fallait entre 3 et 4h pour se rendre à pied au bourg, moins d'une heure à cheval. Robert et Moritz avaient des chevaux, de même que le Dunkel ou Gustav son neveu. Dick et Norbert avaient également des chevaux de trait.
Il avait parlé aux deux sœurs restantes, Laura était attentive et de bonne volonté, Claudia se montrait plus fermée.
Tous eurent encore une heure attendant la réunion du village à l'auberge.
Vint l'heure de s'y rendre, et Joliesse avait bien fait passer le village car tout le monde était là.
Magda et Licht se tenait derrière le bar, le Gros Ben était assis de l'autre côté du bar. Les tables avaient été déplacées pour laisser un espace libre devant la cheminée, où Robert allait pouvoir conduire la réunion.
Vers le fond, à la table sous des trophées de chasse, se trouvait un jeune homme qui attirait l'attention des personnes autour de lui, Robert put informer les voyageurs qu'il s'agissait de Gustav Schonste le neveu du baron Dunkel.

Autour se trouvaient son ami Dieder Verrückte ainsi Roger et Ringo les bergers. Laura était aussi assise avec eux et Claudia se tenait debout contre le mur, attendant d'un air sinistre.
Au bout de cette table, un peu à l'écart, se trouvait le vieil homme qui n'était autre que le baron Dunkel, entouré de deux hommes de main à forte carrure.

A la table la plus proche du bar se trouvait Moritz, Joliesse et deux de ses frères, ainsi que ses deux sœurs, qui se comportaient comme deux pestes, ça se voyait en quelques secondes.
Sur les dernières tables, celles longeant l'entrée et le fenêtres du Renard Blanc, s'étaient installés à l'une d'elle les fermiers, Norbert, le frère de Roger, Dick, dont la femme était enceinte et Tommy. Sur la suivante enfin, étaient assis, Jeanne l'herboriste, le vieux Jan et Mme Teekessel, qui semblait inquiète, Sepp n'étant pas encore revenu de la transhumance.
Jeanne

Mme Teekessel

Robert aida à ramener le corps et à le faire reposer pour l'heure, fenêtres ouvertes, dans sa chambre, le temps qu'on aille chercher un prêtre de Morr à Flensburg pour accomplir les rituels pour l'enterrement. Il fallait entre 3 et 4h pour se rendre à pied au bourg, moins d'une heure à cheval. Robert et Moritz avaient des chevaux, de même que le Dunkel ou Gustav son neveu. Dick et Norbert avaient également des chevaux de trait.
Il avait parlé aux deux sœurs restantes, Laura était attentive et de bonne volonté, Claudia se montrait plus fermée.
Tous eurent encore une heure attendant la réunion du village à l'auberge.
Vint l'heure de s'y rendre, et Joliesse avait bien fait passer le village car tout le monde était là.
Magda et Licht se tenait derrière le bar, le Gros Ben était assis de l'autre côté du bar. Les tables avaient été déplacées pour laisser un espace libre devant la cheminée, où Robert allait pouvoir conduire la réunion.
Vers le fond, à la table sous des trophées de chasse, se trouvait un jeune homme qui attirait l'attention des personnes autour de lui, Robert put informer les voyageurs qu'il s'agissait de Gustav Schonste le neveu du baron Dunkel.

Autour se trouvaient son ami Dieder Verrückte ainsi Roger et Ringo les bergers. Laura était aussi assise avec eux et Claudia se tenait debout contre le mur, attendant d'un air sinistre.
Au bout de cette table, un peu à l'écart, se trouvait le vieil homme qui n'était autre que le baron Dunkel, entouré de deux hommes de main à forte carrure.

A la table la plus proche du bar se trouvait Moritz, Joliesse et deux de ses frères, ainsi que ses deux sœurs, qui se comportaient comme deux pestes, ça se voyait en quelques secondes.
Sur les dernières tables, celles longeant l'entrée et le fenêtres du Renard Blanc, s'étaient installés à l'une d'elle les fermiers, Norbert, le frère de Roger, Dick, dont la femme était enceinte et Tommy. Sur la suivante enfin, étaient assis, Jeanne l'herboriste, le vieux Jan et Mme Teekessel, qui semblait inquiète, Sepp n'étant pas encore revenu de la transhumance.
Jeanne

Mme Teekessel

MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Je regarde de loin
L'hostilité de "Maître Robert" à son égard étant patente, et étant par ailleurs une simple vagabonde qui pouvait être chassée à tout moment, Gladys resta à distance prudente durant la réunion. Elle pourrait connaître la teneur des débats, mais n'imposait pas sa présence aux habitants. Pas envie de servir de bouc émissaire.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
J'ai une mauvaise et une mauvaise nouvelle...
Finalement, Robert n'avait pas eu le temps de demander des comptes à Gladys, le temps de ramener Georges et de l'installer avant d'apprendre le départ de Paula lui avait coûté le peu de temps restant avant la réunion. Gladys s'étant -encore, c'était décidément une manie chez elle- mise à l'écart de tous alors que la salle se remplissait, Robert avait demandé à Léonie et Silk de s'installer sur le côté, au premier rang, de façon à pouvoir le rejoindre si nécessaire et pour que tout le monde puisse les voir.
Il salua tout le monde, serra des mains, fit l'accolade à ceux dont il était le plus proche. Comme à l'accoutumée, sa petite sœur se tenait non loin, soutien silencieux mais bienveillant comme à chaque fois qu'il devait prendre la parole lors des réunions, avant qu'il ne finisse par les présider. Il ne se rappelait même plus comment le changement avait pu s'effectuer aussi vite, si ce n'est qu'il s'était fait naturellement, tout en douceur.
"Mes amis, votre seigneurie, je vous remercie d'être venus ce soir pour assister à cette réunion extraordinaire. Vous me connaissez maintenant suffisamment pour savoir que je ne suis pas d'un naturel alarmiste, cependant je crains que notre village ne court un grand danger."
Il laissa passer les premiers remous que sa tirade sans préambule ne manqua pas de déclencher avant de reprendre en demandant le silence.
"Trois étrangers sont arrivés aujourd'hui, et les nouvelles qu'ils apportent de l'extérieur ne sont pas bonnes. Quelque chose se répand au dehors, appelez cela comme vous le voulez, maladie, malédiction, sorcellerie, je crains que nous n'en ayons jamais vraiment la réponse. Toutefois ces personnes en ont vu les effets : les gens meurent et... se relèvent. Cependant ils n'ont plus rien d'humain lorsqu'ils reviennent, ce ne sont plus que des machines à tuer ceux qui les entourent. Et comme si cela ne suffisait pas, leur morsure semble propager le mal qui les ronge, la situation ne peut donc qu'aller de mal en pire si nous n'y prenons pas garde."
"Je pourrais vous dire que je ne souhaite pas vous effrayer, que nous avons le temps de nous préparer contre ce qui se répand mais la vérité est que je ne sais pas de combien de temps nous disposons. Mais je ne pense pas que nous en ayons beaucoup." Il prit une profonde inspiration, ferma les yeux une seconde. Il se sentit soudain terriblement fatigué. Quand il les rouvrit, il chercha le regard de sa sœur, présentement aussi inquiète que les autres et il regretta de ne pas avoir pu la prévenir avant. "Je dois également vous annoncer le décès de Georges, le père des triplées Paula, Claudia et Laura. Si je vous en parle c'est justement parce qu'il est le premier du village à s'être relevé comme ces choses. Avec l'aide des étrangers nous avons pu lui accorder le repos éternel avant qu'il ne blesse une de ses propres filles. Je ne sais toutefois pas encore comment il a pu être contaminé."
"C'est pour cela que nous devons veiller les uns sur les autres, plus que jamais, tout en nous protégeant de l'extérieur car ces monstres pourraient venir jusque chez nous dans les jours ou les semaines à venir. Si nous ne sommes pas prêts, nous disparaîtrons. C'est aussi simple que ça. Je sais que les sentiments se mélangent dans vos esprits, de la peur, de l'incompréhension, de la colère peut-être voire de l'incrédulité devant ce que je vous rapporte. Cependant je vous rappelle que nous sommes ici pour discuter de notre avenir. Je ne tolérerais aucun conflit, aussi vous demanderais-je de demander la parole comme à l'accoutumée et de vous lever afin que tout le monde puisse vous voir. Nous tâcherons de répondre à vos questions."
Il salua tout le monde, serra des mains, fit l'accolade à ceux dont il était le plus proche. Comme à l'accoutumée, sa petite sœur se tenait non loin, soutien silencieux mais bienveillant comme à chaque fois qu'il devait prendre la parole lors des réunions, avant qu'il ne finisse par les présider. Il ne se rappelait même plus comment le changement avait pu s'effectuer aussi vite, si ce n'est qu'il s'était fait naturellement, tout en douceur.
Et voilà qu'aujourd'hui, il allait annoncer une nouvelle terrible tout en sachant que le plus dur serait de convaincre non seulement l'assemblée, mais également le baron. Il ôta ses lunettes pour les essuyer, petit rituel qu'il effectuait chaque fois qu'il devait prendre la parole et qu'il cherchait ses mots. Manifestement, cette fois-ci était plus difficile car il prit plus de temps qu'à l'accoutumée avant de les remettre.
"Mes amis, votre seigneurie, je vous remercie d'être venus ce soir pour assister à cette réunion extraordinaire. Vous me connaissez maintenant suffisamment pour savoir que je ne suis pas d'un naturel alarmiste, cependant je crains que notre village ne court un grand danger."
Il laissa passer les premiers remous que sa tirade sans préambule ne manqua pas de déclencher avant de reprendre en demandant le silence.
"Trois étrangers sont arrivés aujourd'hui, et les nouvelles qu'ils apportent de l'extérieur ne sont pas bonnes. Quelque chose se répand au dehors, appelez cela comme vous le voulez, maladie, malédiction, sorcellerie, je crains que nous n'en ayons jamais vraiment la réponse. Toutefois ces personnes en ont vu les effets : les gens meurent et... se relèvent. Cependant ils n'ont plus rien d'humain lorsqu'ils reviennent, ce ne sont plus que des machines à tuer ceux qui les entourent. Et comme si cela ne suffisait pas, leur morsure semble propager le mal qui les ronge, la situation ne peut donc qu'aller de mal en pire si nous n'y prenons pas garde."
"Je pourrais vous dire que je ne souhaite pas vous effrayer, que nous avons le temps de nous préparer contre ce qui se répand mais la vérité est que je ne sais pas de combien de temps nous disposons. Mais je ne pense pas que nous en ayons beaucoup." Il prit une profonde inspiration, ferma les yeux une seconde. Il se sentit soudain terriblement fatigué. Quand il les rouvrit, il chercha le regard de sa sœur, présentement aussi inquiète que les autres et il regretta de ne pas avoir pu la prévenir avant. "Je dois également vous annoncer le décès de Georges, le père des triplées Paula, Claudia et Laura. Si je vous en parle c'est justement parce qu'il est le premier du village à s'être relevé comme ces choses. Avec l'aide des étrangers nous avons pu lui accorder le repos éternel avant qu'il ne blesse une de ses propres filles. Je ne sais toutefois pas encore comment il a pu être contaminé."
"C'est pour cela que nous devons veiller les uns sur les autres, plus que jamais, tout en nous protégeant de l'extérieur car ces monstres pourraient venir jusque chez nous dans les jours ou les semaines à venir. Si nous ne sommes pas prêts, nous disparaîtrons. C'est aussi simple que ça. Je sais que les sentiments se mélangent dans vos esprits, de la peur, de l'incompréhension, de la colère peut-être voire de l'incrédulité devant ce que je vous rapporte. Cependant je vous rappelle que nous sommes ici pour discuter de notre avenir. Je ne tolérerais aucun conflit, aussi vous demanderais-je de demander la parole comme à l'accoutumée et de vous lever afin que tout le monde puisse vous voir. Nous tâcherons de répondre à vos questions."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
-
- Mathusalem
- Messages : 5921
- Inscription : 17 févr. 2011, 17:16
Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier
Gustav fut le premier à prendre la parole :
"Vous nous demandez de vous faire confiance mais vous ne semblez pas très sûr de grand chose. Comment nous préparer contre quelque chose dont nous ne savons rien, et qu'est ce qui nous prouve que ce ne sont pas ces étrangers qui ont apportés ce mal puisqu'ils sont les seuls à en savoir un peu semble-t-il ? “
"Bien dit Gustav" ponctua Dieder, le petit homme grassouillet à ses côtés, de sa voix nasillarde.
Laura commença à lui expliquer doucement : "Il était déjà malade depuis le retour de la transhumance, Jeanne peut le confirmer, Ringo et Roger auss.."
*** VLAM *** L'épée de George, la lame encore couverte de son sang séché, atterri bruyamment sur la table devant Gustav.
"C'est ça que tu veux comme preuve, du sang ? Tu peux aussi aller dans la maison voir ce qu'il reste de ce qu'il est devenu ? Vas-y ! Maître Robert dit vrai, j'ai dû lui enfoncer cette épée dans sa tête, si vous douter de ça, alors autant m'arrêter pour le meurtre de mon père. Ce n'était plus lui, nous l'avons cru, mais mon père, même malade n'aurait jamais essayé de nous tuer."
Paula avait monté le ton et défiait du regard quiconque de répondre, Gustav le premier.
Ce dernier, baissa d'abord le regard sur l'épée puis le reporta sur Robert.
" Si... Enfin, comme la situation est aussi grave, il faut en référer aux autorités, mon oncle peut envoyer des coursiers à Flensburg et à Wurtbad, voir si besoin à Nuln et à Averheim. Mon oncle ? “
Le baron Dunkel hocha simplement la tête, avant de répondre calmement :
"Ce sera fait, mais écoutons d'abord ce qu'il y a à savoir, et décidons de notre organisation. Peut être ces étrangers peuvent nous éclairer sur la situation ? “
"Vous nous demandez de vous faire confiance mais vous ne semblez pas très sûr de grand chose. Comment nous préparer contre quelque chose dont nous ne savons rien, et qu'est ce qui nous prouve que ce ne sont pas ces étrangers qui ont apportés ce mal puisqu'ils sont les seuls à en savoir un peu semble-t-il ? “
"Bien dit Gustav" ponctua Dieder, le petit homme grassouillet à ses côtés, de sa voix nasillarde.
Laura commença à lui expliquer doucement : "Il était déjà malade depuis le retour de la transhumance, Jeanne peut le confirmer, Ringo et Roger auss.."
*** VLAM *** L'épée de George, la lame encore couverte de son sang séché, atterri bruyamment sur la table devant Gustav.
"C'est ça que tu veux comme preuve, du sang ? Tu peux aussi aller dans la maison voir ce qu'il reste de ce qu'il est devenu ? Vas-y ! Maître Robert dit vrai, j'ai dû lui enfoncer cette épée dans sa tête, si vous douter de ça, alors autant m'arrêter pour le meurtre de mon père. Ce n'était plus lui, nous l'avons cru, mais mon père, même malade n'aurait jamais essayé de nous tuer."
Paula avait monté le ton et défiait du regard quiconque de répondre, Gustav le premier.
Ce dernier, baissa d'abord le regard sur l'épée puis le reporta sur Robert.
" Si... Enfin, comme la situation est aussi grave, il faut en référer aux autorités, mon oncle peut envoyer des coursiers à Flensburg et à Wurtbad, voir si besoin à Nuln et à Averheim. Mon oncle ? “
Le baron Dunkel hocha simplement la tête, avant de répondre calmement :
"Ce sera fait, mais écoutons d'abord ce qu'il y a à savoir, et décidons de notre organisation. Peut être ces étrangers peuvent nous éclairer sur la situation ? “
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
Bon, ç'aurait pu être pire !
Robert resta impassible devant le comportement des uns et des autres, rassuré que Paula soit celle qui fasse entendre raison à Gustav.
Il rajusta ses lunettes et fit signe à Silk, Léonie et même à Gladys de le rejoindre. Toutefois, le calme apparent qu'il affichait se teintait de méfiance face à cette dernière. Il n'aimait pas son comportement et bien qu'il se soit toujours refusé de juger les gens sur la première impression laissée, force était de constater qu'il aurait beaucoup de mal à passer outre cette fois.
Il rajusta ses lunettes et fit signe à Silk, Léonie et même à Gladys de le rejoindre. Toutefois, le calme apparent qu'il affichait se teintait de méfiance face à cette dernière. Il n'aimait pas son comportement et bien qu'il se soit toujours refusé de juger les gens sur la première impression laissée, force était de constater qu'il aurait beaucoup de mal à passer outre cette fois.
Dernière modification par Casaïr le 21 févr. 2018, 17:10, modifié 1 fois.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Je suis le mouvement
Gladys suivit le signe, restant tout de même en retrait et sur le côté par rapport à ses compagnons d'infortune.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
-
- Mathusalem
- Messages : 5921
- Inscription : 17 févr. 2011, 17:16
Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier
Les visages à leur droite était plutôt fermés, voire inquisiteur, sauf Laura qui leur fit oui de la tête pour les inciter à se lancer.
Face à eux, Licht fit un rapide sourire à Léonie et Gladys (Magda était trop sous le choc pour sourire) pour les inciter à leur en dire plus, tout comme Joliesse, à leur gauche sourit à Silk.
Les autres affichaient principalement de l'incertitude ou de l'inquiétude. Il y avait quelques personnes qui murmuraient entre eux, mais bientôt les messes basses cessèrent pour les écouter.
Alors que le silence retombait, tous entendirent le son des cloches d'un troupeau.
"Sepp !" Lâcha Mme Teekessel, la dame qui paraissait si inquiète. Elle en fit sursauter plus d'une des personnes présentes qui étaient plongées dans cet atmosphère si lourde. Elle se leva et sortit sur le devant l'auberge. Gueule d'or et Chopper se mirent à aboyer. Le troupeau avançait sur le chemin à l'entrée du village, baigné dans la lumière du soleil couchant. L'enfant ouvrait la marche, accompagné d'un nain portant un crête d'un orange vif... Le chien de berger qui accompagnait le troupeau courut à l'encontre des intrus canins, qui face à face s'inspectèrent mutuellement.
Face à eux, Licht fit un rapide sourire à Léonie et Gladys (Magda était trop sous le choc pour sourire) pour les inciter à leur en dire plus, tout comme Joliesse, à leur gauche sourit à Silk.
Les autres affichaient principalement de l'incertitude ou de l'inquiétude. Il y avait quelques personnes qui murmuraient entre eux, mais bientôt les messes basses cessèrent pour les écouter.
Alors que le silence retombait, tous entendirent le son des cloches d'un troupeau.
"Sepp !" Lâcha Mme Teekessel, la dame qui paraissait si inquiète. Elle en fit sursauter plus d'une des personnes présentes qui étaient plongées dans cet atmosphère si lourde. Elle se leva et sortit sur le devant l'auberge. Gueule d'or et Chopper se mirent à aboyer. Le troupeau avançait sur le chemin à l'entrée du village, baigné dans la lumière du soleil couchant. L'enfant ouvrait la marche, accompagné d'un nain portant un crête d'un orange vif... Le chien de berger qui accompagnait le troupeau courut à l'encontre des intrus canins, qui face à face s'inspectèrent mutuellement.
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier
Gladys se dérida un peu au sourire de Licht, quittant la méfiance pour laisser paraître sa profonde tristesse. L'arrivée du jeune berger était une opportunité qui lui évitait de trop penser. Elle sortit en suivant les villageois, et se posta comme simple témoin de la scène, avec une indéniable perplexité. Qui était ce nain ? Que faisait-il par ici ? Que se passait-il encore ?
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /