Je fus assez prompte à réagir...
Dès les premiers signes d'inquiétudes d'Ulfang, je retournais pour évaluer la menace... Qui fut rapidement identifiée... Avantage du nombre néant. Avantage pour eux : Un arc, probablement une certaine expérience du combat. Avantage pour nous : Nous étions monté et nous disposition encore de l'effet de surprise... Désavantage : l'un d'entre nous ne devait pas être un guerrier... Conserver l'effet de surprise et l'initiative sera dans un premier temps l'essentiel... Du moins temps que nous n'avions pas formellement établis la nature belliciste ou pacifique... - je suis naïve- des gens.
Entre mes dents... "Des charognards..."
Casaïr a écrit :"Restons sur nos gardes, on ne sait pas à qui on a affaire. Si nous les avons vu, ils ne manqueront bientôt pas d'en faire de même pour nous. Essayons de nous éclipser tant qu'on le peut. Autant éviter les mauvaises surprises."
J'approuvais d'un signe de tête.
Rapidement, je saisi la bride de Comète, et du cheval de Robert le cas échéant, pour les mettre hors de vue...
C'est à ce moment là que je vis le regard insistant d'elfe...
Quoique je pouvais lire dans ses yeux, je n'en eu cure... C'est pas le moment.
D'un sourire et d'un signe de tête apaisant, je signifiais quelque chose du style
"Tu peux partir en éclaireur, je m'occupe de l'arrière"...
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Crépuscule a écrit :
Dieder s'observa inquiet avant de répondre, en plus de la saleté, ses vêtements présentaient des taches sombres.
"Non non, ils m'ont pas eu, ça, c'est pas mon sang.
Quand on est arrivé, il y avait pas mal de réfugiés qui avaient fuit Nuln. On avait raison, la cité est infesté, les non-mourrants errent dans les rues. Des troupes luttes mais ils ne peuvent être partout. La population a paniquée et a fui par les routes. Une partie est donc arrivée à Flensburg. Les plus aisés se sont logés dans les auberges qui étaient du coup bondées, les plus pauvres ont campés autour de la ville.
On a essayé d'expliquer ce que Robert nous avait dit au prévôt mais il était surchargé avec l'arrivée des réfugiés et ne pouvait nous recevoir que le lendemain. Gustav m'a demandé d'essayer de le trouver tandis qu'il allait parler au capitaine de la garde.
J'ai bien essayé, mais il était planqué chez lui, j'ai pas réussi à l'approcher. Heureusement, Gustav a eu plus de succès avec la garde qui savaient à peu près quoi faire face à ces choses, et heureusement, parce que durant la nuit, il y a eu quelques unes de ces créatures qui se sont approchées du village mais le capitaine avait mis des vigies et ils les ont stoppés.
Le lendemain matin, on aurait dû voir le prévôt, mais on a vu que son adjoint. On lui a expliqué qu'il fallait renforcer les défenses de la ville, et faire contrôler les arrivants. Au début il nous a dit qu'ils faisaient déjà le nécessaire, sur la défensive, mais des gardes sont venus l'informer des non-mourant arrêtés dans la nuit, et il a fini par nous écouter attentivement. Sa première réaction fut de faire fermer les portes des palissades qui entourent la ville. Puis il a ordonné d'imposer à toute personne résident en ville un contrôle sanitaire. Il fallait quérir auprès des divers soigneurs leur participation.
On s'est rendu demandé de l'aide au temple de Shallya pour qu'ils nous aidenft avec une prêtresse ou une initiée, mais il était déjà trop tard, tout a viré au cauchemar alors qu'on parlait avec la prêtresse à l'entrée du temple qui nous disait être surchargée avec tout les réfugiés blessés qui étaient arrivés. Il y a eu des cris, puis des hurlements, et... je suis parti chercher de l'aide à la garde, mais on a pas pu sauver les shaléens et leurs patients. Puis il y a eu l'auberge, puis la panique dans le campement des réfugiés, un incendie... C'était l'horreur de tout côté... "
Gunter avait rejoint Gladys auprès de Dieder et ses propos firent apparaître quelque chose dans son regard, l'aubergiste n'aurait su identifier s'il s'agissait de colère, de détermination ou d'inquiétude. Quand Dieder eu fini, il dit qu'il devait le suivre pour aller voir le baron.
Quand Gladys revint auprès de Léonie, d'Irina, de Joliesse et de Moritz, elle leur exposa son point de vue.
Iris a écrit :"
L'ancienne aubergiste réfléchissait tandis qu'elle revenait vers ses compagnons au village. Elle parlait d'une voix forte et claire :
" Les affreux sont allés dans la rivière Talab de Talabheim à Altdorf."
" En même temps, ils sont allés dans le Reik, de Nuln à Worlitz."
" Flensburg n'est pas directement à côté de la rivière Aver, et n'est touché que maintenant : il n'y a donc sûrement pas de monstres qui flottent dans le cours de l'Aver. En allant vers l'Est, et en évitant les plus grands axes, il y a moyen d'échapper aux hordes. Autant on peut bousiller de petits groupes, autant les hordes, il n'y a rien d'autre que la fuite."
" En partant tôt, il y a moyen d'avoir des chariots de vivres et des moutons. Sinon ce sera le chacun pour soi avec juste ce que vous avez sur le dos, et l'hiver approche. "
" Dans toute cette histoire, il y a une chose vraiment étrange : le non-mourant nain tué par Thogrim et le vieux George : tous les deux ont été frappés par un mal qui était dans les Stirrhügel et qui est peut-être le même que celui à l'origine des monstres dans le Talab et le Reik. En tous cas les dates concordent."
En tous cas, Gladys allait se préparer à avoir un paquetage et son étude intensive des cartes lui donnait désormais des objectifs : le triangle de pierres levées et si rien, l'est, parce que marcher valait mieux que se faire boulotter.
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Moritz fut le premier à réagir.
"Partir ? Alors que nous avons transformer notre village en camp militaire ? N'est ce pas plus risqué d'errer dans la nature sans autres protections que notre vigilance et nos bras pour nous battre ? En avançant sans savoir où aller ? Ici nous avons des défenses, des murs solides, et si les dieux le veulent, bientôt une palissade...
Je ne dis pas qu'il ne faut pas y réfléchir, mais n'est ce pas prématuré ? Il faut au moins le préparer, savoir où aller et pourquoi. Et il y a des gens ici qui sont très attachés à la terre de leur ancêtre, vous voulez qu'on les abandonnent ici ?“
Joliesse réfléchissait de son côté :
"Vers l'est... Si je me rappelle bien ce que j'ai lu dans les livres de maître Robert, au delà des Stirhügel, il y a les prairies de l'est du Stirland, dont cette terre riche qui a été offerte aux halflings, le Moot. Mais après cela, c'est la Sylvanie, des terres maudites si on croit ce qui en est dit, on raconte tellement d'horreur sur ce comté... Mais allez savoir la vérité sur tout ça, les sylvaniens sont réputés pour être très superstitieux mais dans les livres il n'y a rien qui prouve l'existence de ces fantômes et de ces créatures de la nuit... Enfin, il n'y a rien non plus sur notre problème actuel vois me direz.
Pour revenir sur votre réflexion, si les fleuves propagent ce mal, s'en éloigner et se diriger vers leur source est peut être l'option la plus sûre... Nous pourrions aller étudier les cartes et les ouvrages géographiques chez maître Robert"
Alors que le trio d'observateurs se retiraient, Ulfang, le dernier encore en place remarqua que l'homme au chapeau avait tournait quelques instants la tête dans leur direction, mais il ne s'était pas arrêté et n'avait pas réagi, il avait continué jusqu'au ruisseau.
Là les trois hommes s'étaient mis à remplir leurs gourdes, c'est la dernière chose que vit l'elfe avant de s'éloigner.
Ulfang rechercha une position dans des feuillages pour voir et ne pas être vu... Il ne voulait pas se laisser surprendre par ces 3 brutes... idéalement il aurait bien aimé voir les 2 groupes, il avait vu la direction qu'avait prise Pavlina, mais le terrain vallonné ne le permettait pas...
Surtout s'ils allaient vers le village... il fallait les suivre juste au cas où...
Joueur : [Artland] Eulalie | [Oikouménè] Lame rouge et Démétrios | [Mekton] Théon | [Warhammer] Ulfang et Unien Ulgarys
Irina écoutait Gladys parler et si elle ne disait mot, son regard était assez éloquent : elle avait peur. Son grand frère était parti le matin-même en la rassurant le plus possible sur son rapide retour mais l'angoisse la tenaillait depuis. Elle acquiesça d'un signe de tête vigoureux aux propos de Moritz. Pourquoi partir alors que l'on faisait tout pour protéger le village ? Instinctivement elle se rapprocha de Joliesse et de Léonie comme si leur présence pouvait l'empêcher de partir d'ici.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
Crépuscule a écrit :
Moritz fut le premier à réagir.
"Partir ? Alors que nous avons transformer notre village en camp militaire ? N'est ce pas plus risqué d'errer dans la nature sans autres protections que notre vigilance et nos bras pour nous battre ? En avançant sans savoir où aller ? Ici nous avons des défenses, des murs solides, et si les dieux le veulent, bientôt une palissade...
Je ne dis pas qu'il ne faut pas y réfléchir, mais n'est ce pas prématuré ? Il faut au moins le préparer, savoir où aller et pourquoi. Et il y a des gens ici qui sont très attachés à la terre de leur ancêtre, vous voulez qu'on les abandonnent ici ?“
Joliesse réfléchissait de son côté :
"Vers l'est... Si je me rappelle bien ce que j'ai lu dans les livres de maître Robert, au delà des Stirhügel, il y a les prairies de l'est du Stirland, dont cette terre riche qui a été offerte aux halflings, le Moot. Mais après cela, c'est la Sylvanie, des terres maudites si on croit ce qui en est dit, on raconte tellement d'horreur sur ce comté... Mais allez savoir la vérité sur tout ça, les sylvaniens sont réputés pour être très superstitieux mais dans les livres il n'y a rien qui prouve l'existence de ces fantômes et de ces créatures de la nuit... Enfin, il n'y a rien non plus sur notre problème actuel vois me direz.
Pour revenir sur votre réflexion, si les fleuves propagent ce mal, s'en éloigner et se diriger vers leur source est peut être l'option la plus sûre... Nous pourrions aller étudier les cartes et les ouvrages géographiques chez maître Robert"
Gladys était assez pessimiste : "Les fortifications ne tiendront que si les attaques sont éparses, mais pas en cas de horde. Or Flensburg est débordé. Quand ils seront morts, ils rôderont aux alentours, au hasard, et ils finiront par tomber sur Zaya. Si vraiment vous voulez défendre le village, il ne faudra pas se contenter de rester à l'intérieur, il faudra des éclaireurs pour voir les problèmes venir, et des gens pour abattre les petits groupes de monstres tant qu'ils sont isolés et gérables."
Quant aux gens attachés à leur terre, Gladys ne releva pas. Elle aussi aurait préféré rester chez elle, mais ce n'était pas possible.
" Joliesse, tu sais lire ? Parce que ça pourrait valoir le coup de chercher dans les livres du frère d'Irina. Le non-mort que Thorgrim a détruit, tout porte à croire qu'il était un des tout premier, pendant qu'il y avait deux sources du mal à Nuln et Talabein. Alors je me demande si une source du mal n'est pas dans les Stirrhügel : à la source, là où George faisait paître ses moutons, ou bien un peu plus loin. Il paraît qu'il y avait des pierres levées : je n'y connais rien, mais en l'état tout ce qui est bizarre vaut la peine d'être examiné."
Regardant Joliesse, Léonie et Irina : "Allez les filles, bibliothèque ? " proposa Gladys en essayant de mettre un peu d'entrain.
Irina regardait Gladys avec une certaine admiration et dut admettre qu'elle avait raison : il fallait absolument tout prévoir pour survivre. Et la proposition de farfouiller dans la bibliothèque de son frère n'était pas sans lui faire plaisir. Elle prit donc Joliesse et Léonie par la main pour les entrainer jusque chez eux. Elle en profiterait pour sortir de quoi grignoter et se désaltérer car ce genre de recherche avait tendance à vous faire perdre la notion du temps.
Robert
Voyant que l'elfe souhaitait rester en arrière, il arrêta sa monture, le temps de lui lancer :
"Ne vous inquiétez pas, nous vous attendrons un peu plus loin sur la route que nous avons prise à l'aller. En cas de problème, n'hésitez pas à nous appeler, nous viendrons immédiatement. Cela vous convient, Pavlina ?"
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
L'idée de nous séparer complètement, ne me plaisait pas plus que cela.
A un contre trois, même un elfe comme Ulfrang pouvait avoir des problèmes d'autant que ce n'était qu'une supposition qu'il était doué pour la bastion.
Lorsque j'avais pris les chevaux, l'idée était juste de les emmener à un endroit, ou ils ne trahirait notre présence, pendant que l'efle, s'occuperait de guetter l'évolution de la situation.
On pouvait ainsi intervenir facilement
Il faut qu'on puisse l'aider réellement, si besoin... Je suis plus d'avis qu'on continue a observer et que l'on envisage toute les options.
Comme les posts ont pas l'air d'être super harmonisé comme à chaque fois sur le forum ^^, je ne suis pas sur de la suite à donné à mon post.
Si l'on a réellement perdu le contact visuel avec Ulfrang, Pav laissera la bride à robert, et ira se positionner (planqué de manière à avoir Ulfrang et robert dans le champ de vision et pourvoir transmettre les infos au moins par signes.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Joliesse savait effectivement lire, et précisa qu’elle aimait beaucoup les romans, ce qui n’était pas le genre de lecture qu’on trouvait dans les villages, du coup elle lisait souvent les mêmes, mais heureusement, Robert avait de quoi étancher sa soif. Elle pouvait donc orienter où chercher dans les livres auxquels elle avait accès pour ne pas perdre trop de temps.
Dans la bibliothèque, l’ambiance était studieuse et les recherches prirent pas mal de temps malgré tout à Gladys et Joliesse pour trouver des ouvrages traitant des sujets qui les intéressaient, assistée par la discrète Irina et la rêveuse, voir taciturne ce jour là, Léonie.
Nombreux ouvrages étaient en classique, la langue des érudits, ce qui n’aidait pas, mais les cartes des ouvrages géographiques étaient compréhensible à défaut de comprendre les légendes, et les illustrations permettait de repérer les ouvrages qu’il faudrait peut être étudier avec Robert.
Pour préciser, le classique, c’est à peu près l’équivalent de notre latin.
Pour ce qui est des cartes, vous avez ce qu’il faut dans la présentation du monde, donc vous pouvez vous servir des cartes détaillées pour vos recherches, notamment celle-ci
En dehors des cartes de l’Empire, elles trouvèrent également une carte de l’Estalie tachée par quelques gouttes de sang.
Dans un porte document en cuir, elles trouvèrent une autre carte assez ancienne, accompagnée d’une note traduite avec une lettre faisant référence à ce document provenant de la lointaine contrée de Cathay.
LES CONSTELLATIONS ET LES SIGNES ASTRAUX
Certains pensent que dans les cieux sont écrits les récits du passé, du présent et de l’avenir. Depuis des générations, l’homme observe le firmament dans le but de comprendre son rôle et sa place, adressant des prières aux dieux sourds qui jouent parmi les lueurs incandescentes. Les marins se guident à l’aide des étoiles, ce qui leur permet de sillonner les flots inexplorés de la mer des Griffes, pendant que les philosophes arabiens observent le ciel nocturne pour y découvrir les secrets du monde, une pratique qu’ont rapportée les croisés au sein de l’Empire, tout comme les sages de Cathay comme l’a découvert ce formidable explorateur qui a rapporté cette pierre sur laquelle est gravée un carte stellaire dont je vous joins une copie.
Au fil des siècles, certains amas stellaires ont reçu un nom, des caractéristiques et une signification surnaturelle présumée. Beaucoup pensent qu’à la naissance, la place qu’occupe un amas en dit long sur le nourrisson, que cela va façonner sa personnalité, ses opinions, espoirs et rêves pour le reste de son existence. Que ces propos soient pris au sérieux ou relégué au rang de superstitions de paysans, devins et charlatans, nul ne peut nier les coïncidences qui lient l’homme aux agencements stellaires.
Dates : 8/1 - 27/1
Signe astral : La Grande Croix
Nom classique : Azurios
Qualificatif : Le Divisé
Interprétation : Signe de Clairvoyance
Dates : 28/1 - 15/2
Signe astral : Le Trait du Peintre
Nom classique : Verros
Qualificatif : L’enlumineur
Interprétation : Signe de Précision et de Perfection
Dates : 16/2 - 1/3
Signe astral : Gnuthus le Buffle
Nom classique : Nuthios
Qualificatif : Le Buffle
Interprétation : Signe du Dévouement et de la Loyauté
Dates : 2/3 - 21/3
Signe astral : Dragomas le Dragon
Nom classique : Drakonos
Qualificatif : Le Dragon
Interprétation : Signe de Bravoure
Dates : 22/3 – 8/4
Signe astral : Le Crépuscule
Nom classique : Tartotes
Qualificatif : Le crépuscule
Interprétation : Signe d’Illusion et de Mystère
Dates : 9/4 – 28/4
Signe astral : Le Fourreau de Grungni
Nom classique : Gileon
Qualificatif : La ceinture
Interprétation : Signe des Armes et de la Guerre
Dates : 29/4 -15/5
Signe astral : Mammit le Sage
Nom classique : Mammius
Qualificatif : Le Savant
Interprétation : Signe de Sagesse
Dates : 16/5 -1/6
Signe astral : Mummit le Fou
Nom classique : Mammios
Qualificatif : Le Fou
Interprétation : Signe d’Intuition
Dates : 2/6 – 21/6
Signe astral : Les Deux Bœufs
Nom classique : Hashoor
Qualificatif : Les Bœufs
Interprétation : Signe de la Terre et de la Belle Ouvrage
Dates : 22/6 – 7/7
Signe astral : Le Danseur
Nom classique : Adamnos
Qualificatif : Le Danseur
Interprétation : Signe de Séduction et d’Amour
Dates : 8/7 – 27/7
Signe astral : Le Tambour
Nom classique : Lupios
Qualificatif : Le Guerrier
Interprétation : Signe du Plaisir et des Excès
Dates : 28/7 – 15/8
Signe astral : Le Flûtiste
Nom classique : Sangist
Qualificatif : Le Flûtiste
Interprétation : Signe du Roublard
Dates : 16/8 – 1/9
Signe astral : Vobist le Pâle
Nom classique : Vobist
Qualificatif : Le Pâle
Interprétation : Signe de Doute et d’Incertitude
Dates : 2/9 - 21/9
Signe astral : La Charrette Brisée
Nom classique : Kharnos
Qualificatif : Le Jeté
Interprétation : Signe de l'Orgueil
Dates : 22/9 - 8/10
Signe astral : La Chèvre Sauvage
Nom classique : Talios
Qualificatif : La Chèvre
Interprétation : Signe de Passions Interdites
Dates : 9/10 - 28/10
Signe astral : Le Chaudron de Rhya
Nom classique : Rionyes
Qualificatif : Le Chaudron
Interprétation : Signe de Miséricorde, Mort et Création
Dates : 29/10 - 15/11
Signe astral : Cackelfax le Coq
Nom classique : Kakeros
Qualificatif : Le Coq
Interprétation : Signe de Richesse et de Négoce
Dates : 16/11 - 1/12
Signe astral : Le Grimoire
Nom classique : Alyoi
Qualificatif : Le Guérisseur
Interprétation : Signe de Compétence et d’Étude
Dates : 2/12 - 21/12
Signe astral : L’Étoile du Sorcier
Nom classique : Solkios
Qualificatif : L’Étoile
Interprétation : Signe de Magie
NdScribe : Curieusement, ce que la VF appelle "Le grimoire" est plutôt "La Scie à os" ("Bonesaw" en VO).
Le livre d’à côté se nommait “L’Harmonie des Sphères". Il s’agissait visiblement d’un ouvrage réalisé par un astromancien (un mage du collège Céleste), écrit en classique. Néanmoins, Joliesse qui l’avait déjà feuilleté par le passé montra une lettre dans les annexes et le dessin qui l’accompagnait.
Ils vinrent dans leurs vaisseaux d'argent. Impossiblement puissants. Mystérieux.
Alors notre monde était glacé, immense et vide. La vie était simple, barbare, sans langue, savoir ou civilisation. Ils nous changèrent. Ils changèrent tout. Nous ne les connaissons que sous le nom d'Anciens.
Ils avaient le pouvoir de déplacer des mondes, de les rapprocher ou de les éloigner de la chaleur éternelle du soleil. C'est ce qu'ils firent, ramenant notre globe froid à la vie. Mais cela déséquilibra les autres mondes, car tout est connecté. Alors ils les bougèrent également, formant une harmonie impossible parmi les sphères, une perfection qui peut encore être vue de nos jours en observant les cieux.
Voyez les cinq enfants d'Asuryan : Charyb, la plus proche du soleil, ne met que 80 jours à en faire le tour; alors que Deiamol prend 133 et un tiers de jours; Tigris, 200; notre monde, 400; et Verdra, 800. Comparez cela aux cinq Conseillers : Lokratia prend 1.600 jours, quatre de nos années; Isharna, 10 ans; Loekia, 30 ans; Voelia, 150 ans; et enfin, Obscuria prend 300 ans. La beauté et la complexité de ces orbites, toutes liées à notre monde – le site béni par les Anciens – est un spectacle impressionant, même après tant de millénaires.
- Le Livre des Jours, Finreir de Saphery
Il y avait également plusieurs recueils de l’érudit Hieronymous de Nuln, dont le premier, "Les secrets des Galgals", où Irina indiqua du doigt la référence au Stirhügel qui y était fait
LE PEUPLE DES TERTRES
Ce peuple aux rites funéraires complexes (en tout cas, c'est tout ce qui en reste) était localisé notamment autour de la forêt d'Athel Loren.
Cela dit, il est bien possible qu'on trouve des tertres dans tout le Vieux Monde. Il y en a aussi dans les Principautés Frontalières ou encore en Sylvanie.
Il y a de nombreux cairns, monolithes et tumulus dispersés dans les landes entourant la forêt de Loren. Certains ont été dressés par les elfes sylvains comme pierres frontalières, bornes ou tombes pour les chefs des clans. D'autres indiquent le lieu de repos de chefs barbares ancêtres des bretonniens. On retrouve les mêmes rites dans diverses autres vestiges des sépultures des chefs barbares d’autres tribus. Les vastes tombes dans les Stirhügels sont un autre exemple qui présente de nombreuses similitudes.
Chaque complexe funéraire était conçu pour abriter un seul roi et son entourage. Les plus importants des souverains d'antan étaient ensevelis avec leurs serviteurs et leurs guerriers, afin qu'ils ne manque de rien dans l'autre monde. La plupart se sont décomposé au fil des millénaires, entourés des ossements des leurs et des offrandes de leur peuple.
La tradition voulait que lorsqu'un roi des peuples anciens mourait, ses vassaux les plus loyaux l'escortent dans l'éternité. Des hommes issus de toutes extractions suivaient ainsi leur suzerain dans la mort, depuis des esclaves qui n'en demandaient pas tant, jusqu'aux plus loyaux de ses gardes du corps. Les plus communs étaient cependant les guerriers qui formaient le gros de la tribu. Dans certains cas, des esclaves étaient sacrifiés par crémation "de sorte que leur essence continue d'assister leur roi dans le territoire des ombres" et on connaît aussi des "formes primitives de momification" pour les serviteurs les plus dévoués.
Les druides, derniers des enfants des Belthani, conseillaient les rois sur la meilleure façon de composer avec les caprices de nombreux esprits de la nature et ils s'entendaient à révéler l'avenir en lisant dans les étoiles. Ils étaient aussi les architectes des complexes funéraires et présidaient aux rituels accompagnant le roi dans sa prochaine vie. A la différence de la plupart des autres serviteurs du roi, le druide ne rejoignait pas son maître dans le trépas, mais continuait à servir le successeur de ce dernier et ce jusqu'à ce qu'il sente sa fin proche. Il absorbait alors un poison magique, qui s'il causait une mort affreusement douloureuse, permettait à son esprit de perdurer pour veiller à jamais sur les galgals.
Trois dieux sont cités de ce peuple : Goederan (la mère des dieux, qui parcourt le monde dans un char volant), Medhe (dieu des tempêtes et des éléments) et Naiedhe (la "déesse Trompeuse" qui conseille les druides et s'occupe de magie)
Le second livre de Hieronymous de Nuln, s’intitulait "Une brève histoire des cultes de l'Empire", qui était rédigé à l’attention de l’Empereur. Il s’agissait d’une copie proprement reliée.
LES DIEUX CLASSIQUES
Il n'est guère facile de se procurer des informations fiables sur les ères qui ont précédé notre glorieux Empire. Les nains de cette époque n'éprouvaient pas beaucoup d'intérêt pour les belliqueuses tribus peuplant la région du Reik. En outre, ils étaient toujours engagés dans leur guerre séculaire contre les peaux-vertes et subissaient défaite sur défaite. De plus, ces tribus humaines n'ont pas laissé grand-chose à étudier aux spécialistes de l'antiquité car elles étaient constamment en mouvement. Elles restaient rarement en place durant un laps de temps significatif.
Néanmoins, nous avons tout de même pu retrouver quelques éléments, bien que ceux-ci soient sujets à caution. Si les tribus du nord du Vieux Monde étaient illettrées, celles du sud, en revanche, ne l'étaient pas. Selon une notion généralement contestée dans l'Empire, les Tiléens modernes prétendent avoir été les tout premiers civilisateurs du Vieux Monde. Ils affirment non seulement avoir répandu l'usage de l'alphabet, mais également le concept de religion organisée et le culte des dieux que j'appellerai ici "dieux classiques" ; plus important encore, ils prétendent posséder des archives qui le prouvent.
En ce qui concerne la Tilée
Tout le monde sait que la fondation de notre glorieux Empire fut le point de départ du développement de la civilisation humaine dans le Vieux Monde. Pourtant, les érudits des cité-états tiléennes, tous aussi suffisants et entêtés les uns que les autres, s'obstinent à propager leurs revendications imaginaires et à affirmer que ce sont leurs ancêtres qui furent les véritables civilisateurs. Il est malheureusement pratiquement impossible de démontrer la fausseté de leurs allégations car ces Tiléens malhonnêtes détiennent des parchemins et des archives qui, à les en croire, remonteraient à ce lointain passé.
Ces savants d'une sincérité plus que douteuse prétendent que, tout comme le fertile bassin du Reik au nord, les terres plus sèches du sud étaient également peuplées de tribus humaines. Cependant, à la différence des tribus du nord, composées d'envahisseurs venus de territoires étrangers, ces tiléens ont l'incroyable audace de prétendre que leurs ancêtres habitaient ces terres depuis très longtemps et, pour preuve, ils citent d'invraisemblables mythes parlant de grandes cités tiléennes supposément fondées durant l'ère où les elfes occupaient le Vieux Monde ce sont des affirmations qui, je le pense, ne s'appuient sur aucune base historique.
Selon ces tendancieux Tiléens, l'héritage que nous aurait laissé cette civilisation mythique serait l'écriture qui, selon leurs anciens textes, leur aurait été offerte par Verena, déesse de la Sagesse. Quelles que soient les origines de cet antique langage écrit, nous l'appelons à présent le "classique" et son équivalent moderne est toujours utilisé partout dans le Vieux Monde ; c'est le principal langage écrit des études académiques et la langue de communication commune à tous les érudits des nations du Vieux Monde.
Ces gens prétendent donc que, bien longtemps avant l'apparition des grandes cités-états de Tilée, il existait dans le sud du Vieux Monde une élite intellectuelle qui savait lire et écrire. En outre (comme si cela ne suffisait pas déjà amplement !), ces arrogants Tiléens n'hésitent pas à aller encore plus loin. Comme la plupart de leurs toutes premières communautés furent bâties sur ou autour de ruines abandonnées il y a des millénaires par les elfes, ils soutiennent également que leurs ancêtres ont certainement traduit les runes incroyablement complexes de cette race ! De ces traductions, les Tiléens se glorifient d'avoir appris les principes fondateurs de la philosophie moderne, de la médecine, de la théologie, de l'astronomie et, surtout, ils croient avoir découvert de nombreux nouveaux dieux.
Quelle que soit la vérité, les Tiléens, si ce sont des tricheurs et des menteurs, étaient également un peuple aussi curieux qu'aventureux et ils se lancèrent rapidement dans l'exploration des territoires voisins du leur. Lorsqu'ils entrèrent en contact avec les tribus du nord, ils leur transmirent la connaissance de leur langage écrit et celle de leurs dieux ; on peut dire qu'ils eurent une profonde influence sur nos ancêtres.
Les dieux classiques
Afin d'éclairer Votre Majesté Impériale dans sa réflexion, je nommerai ici "dieux classiques" les dieux qui furent introduits par les Tiléens dans la civilisation de nos ancêtres tribaux, d'après le langage apporté par ces gens du sud à nos aïeux.
Alors que les dieux qui étaient déjà adorés dans les terres de l'Empire étaient à l'image des rudes conditions de vie qui régnaient dans le nord du Vieux Monde, les dieux classiques représentaient des concepts plus raffinés, tels que la compassion (Shallya) et la sagesse (Verena). Shallya et Verena sont les deux divinités classiques les plus souvent citées, car elles ont, aujourd'hui encore, une immense influence sur notre glorieux Empire. Pourtant, il faut inclure d'autres dieux moins bien connus dans cette liste : Khaine, le Seigneur du Meurtre ; Margileo, le gardien de l'Honneur (qui pourrait être Myrmidia, exception faite de son sexe) ; Scripsisti, le saint patron des scribes, entre autres. Certains érudits placent même Ranald parmi ces dieux classiques bien que certains ranaldains protestent bruyamment contre cette idée, convaincus qu'ils sont que leur dieu fut d'abord un mortel et qu'il n'était pas né à cette époque.
En même temps que les marchands tiléens répandaient la parole de leurs dieux, ils furent à leur tour influencés par nos ancêtres et s'en retournèrent vers leur patrie en y rapportant de nouveaux mythes et légendes dont certains furent intégrés aux traditions qui existaient déjà. C'est la raison pour laquelle un bon nombre des plus anciens manuscrits tiléens qui nous sont parvenus mentionnent les dieux sous leurs noms nordiques plutôt que tiléens. Morr est un nom originaire du sud (les noms nordiques du dieu de la Mort se sont perdus au fil des siècles), mais les Tiléens connaissaient Manann, Taal et Rhya sous d'autres dénominations (Mathann, Karnos et Ishea) et n'avaient aucun équivalent pour Ulric (bien que certains théologiens courageux aient osé établir des parallèles entre Ulric et Khaine). Les textes qui subsistent de cette époque contiennent un grand nombre de mythes mettant en scène la rencontre de deux dieux, le plus souvent un dieu classique rencontrant l'un des anciens dieux, reflétant ainsi les contacts qui eurent lieu entre les différentes tribus du Vieux Monde.
S'il faut en croire les Tiléens, bien qu'à mon avis cela ne soit guère judicieux, une autre importante importation du sud serait le prêtre. Là où les tribus du nord se reposaient sur leurs dirigeants séculiers (leurs chefs et leurs rois) pour prendre soin de leur bonne santé spirituelle, les Tiléens aiment à dire que les tribus du sud avaient à la fois des chefs temporels et spirituels.
Quoi qu'il en soit, on considère généralement que le clergé est apparu et s'est répandu dans le Vieux Monde à peu près à l'époque où les populations du sud y ont introduit leurs dieux classiques
Un autre livre attira l’attention de Gladys. “Le voyage de Gaesar” qui, si le nom de Gaesar ne lui évoquait rien, vit le nom d’Albion. Elle avait comme de nombreuses personnes entendu parler de l’apparition de l’île quelques années plus tôt dans le Grand Océan, et des Oracles et des Emissaires noirs, de puissants mages que les gens du peuple prenaient pour des druides des anciens temps, qui avaient parcourus ensuite le Vieux Monde pour s’allier aux différents puissances et inévitablement de la grande guerre qui avait suivi sur cette île. La rumeur courait que cette guerre avait causé d’une manière ou d’une autre la Tempête du Chaos qui avait débuté quelques temps après et avait dévasté le nord de l’Empire l'année précédente .
Joliesse expliqua que cet ouvrage était une pièce de théâtre, une tragédie antique tiléenne, racontant la grande conquête de cet homme, jusqu’à sa mort. Elle leur montra les derniers actes qui évoquait Albion.
Résumé des derniers actes
Puis vint le jour où le fameux général Tiléen Gaesar, premier citoyen de Remas, débarqua sur Albion à la tête de son armée. À cette époque, il cherchait à affermir sa position politique à Remas, et le meilleur moyen lui avait semblé de conquérir Albion qui, selon la légende, regorgeait d’or et de joyaux et abritait les trésors du légendaire Triton lui-même. Alors que les galères Tiléennes accostaient sur la plage rocailleuse, Bologs et Cachtorr (de puissants géants) apparurent au sommet de la falaise et commencèrent à précipiter d’énormes blocs de pierre sur les arrivants. Terrifiés, les hommes de Gaesar remontèrent à bord de leurs embarcations et commencèrent à s’éloigner du rivage. Ulcéré, le général se saisit alors du coffre contenant la paye de ses hommes et le lança par-dessus bord. Voyant les pièces d’or s’éparpiller dans les vagues, les Tiléens sautèrent à l’eau et, finalement, toute l’armée se retrouva sur la plage. La soif de l’or avait été plus forte que la peur des Géants !
Les Géants jouèrent un rôle décisif
Ignorant les rochers qui tombaient de part et d’autre, Gaesar et ses hommes se dirigèrent vers l’intérieur des terres. Bientôt, ils furent confrontés aux autochtones primitifs, à de nombreux autres Géants et aux Druides déchaînés, sans compter qu’il s’était mis à pleuvoir ! Même en voyant ses hommes au bord de la mutinerie, Gaesar refusait de faire marche arrière. Il retournerait à Remas en conquérant, sous les hourras de la foule, ou ne rentrerait pas du tout. Mais il fallait ruser.
Réfrénant sa colère, il s’avança vers les ligues adverses et clama : « Oh barbares sans cervelle ! Je vous offre tous les avantages de la civilisation : des routes, l’eau courante, l’argent, l’urbanisation et la poésie Tiléenne ! Soumettez-vous, et tout ceci sera à vous ! »
Perplexes, les tribus d’Albion se regardèrent les unes les autres. C’est alors qu’un seul mot retentit derrière lui, semblant sortir de la pluie et du brouillard, « BOLOGS ! » Reprenant le cri de guerre de leur Géant, tous les hommes des cavernes se mirent à frapper leurs armes de pierre contre leurs boucliers et leurs chars primitifs, criant en choeur « Bologs ! Bologs ! Bologs ! »
Dépité, Gaesar ordonna la charge. La bataille qui s’ensuivit fut sanglante et indécise, jusqu’à ce que les deux camps, exténués, se replient chacun de leur côté. Gaesar fit alors une ultime tentative de médiation, car même s’il devait fuir Albion, il devait en ramener quelque chose pour avoir droit à son triomphe à Remas.
« Donnez-moi les Géants en otages, » hurla-t-il, « et je me retirerai ! »
Les Druides, connaissant les Tiléens de réputation, considérèrent son offre. Même s’ils étaient sûrs de battre Gaesar aujourd’hui, ils savaient qu’à la longue, leur île ne résisterait pas au flot des envahisseurs. Que pouvaient des haches de pierre contre les épées et les canons de milliers de guerriers déterminés ? Finalement, le vieux Druide Hengus accepta et alla choisir deux Géants parmi les plus petits.
Alors qu’ils s’avançaient vers les lignes Tiléennes, Gaesar s’écria « Pas ceux-là ! Moi, je veux les gros ! », en pointant Cachtorr et Bologs du doigt. Et c’est ainsi qu’en dépit des protestations des sauvages qui voyaient leurs Dieux faits prisonniers, les Druides donnèrent leur accord, espérant ainsi éviter à leur peuple la décadence de la civilisation.
Après avoir remis ses galères à flot, Gaesar fit voile vers Remas, les deux Géants entravés par des chaînes d’ancres pataugeant derrière lui. Mais la nouvelle de son retour l’avait précédée et ses opposants politiques avaient pris leurs dispositions. Se mêlant à la foule, ils prirent part aux acclamations et accueillirent le conquérant à bras ouverts pour endormir sa méfiance. Mais au moment opportun, une douzaine de dagues jaillirent de sous les capes et, alors même que Gaesar posait le pied sur le quai, il fut assassiné par les conspirateurs.
« Gaesar est mort ! Vive la République ! » crièrent-ils.
Cédant à la panique, les hommes de Gaesar chargèrent la foule avant d’être massacré à leur tour. Plus par rancoeur envers la cité que par pitié envers les captifs, l’un d’entre eux libéra Hengus et ses Géants de leurs chaînes. Totalement désorientés, Bologs et Cachtorr causèrent des ravages dans les rues de Remas, jusqu’à ce qu’ils finissent enfin par en atteindre les faubourgs et s’enfoncent dans la campagne, Hengus à leurs trousses.
Depuis, les deux Géants et le Druide arpentent le pays, complètement perdus, à la recherche d’un peu d’ombre pour se protéger du soleil Tiléen, rêvant du jour où ils pourront regagner la lointaine Albion.
Irina les rejoignit alors, avec un ensemble de documents et de notes rassemblées dans une reliure en cuir portant l’inscription “Commentaires sur la Foi Antique”, sans référence sur son auteur. Cette dernière trouvaille s’avéra très riche d’information au sujet des menhirs et autres pierres sacrées, et de la foi Antique en général.
L’Ancienne Foi est la religion que cultivent les ovates et les druides. Ses origines se perdent dans les mystères de la préhistoire ; elle est considérablement plus vieille que le Panthéon Occidental. L'Ancienne Foi est très fortement liée à la nature et aux forces naturelles. Elle est étroitement associée à des sites antiques (tertres, cercles de pierres) dont la signification a été, depuis longtemps, oubliée par les autres. Il n'y a pas de Dieux majeur dans l'Ancienne Foi. Toutefois, certains fervents se réfèrent parfois à une déesse qu'ils nomment La Mère et qui symbolise la Terre et la Fertilité de la Nature. Généralement, ils s'intéressent aux forces de la nature sur une plus petite échelle, aux énergies qui circulent au sein du monde naturel. Le concept de "Mère" ne semble pas devoir représenter une divinité au sens conventionnel du terme, mais plutôt une abstraction du monde naturel et des énergies manipulées par les druides.
[...] Les cercles de pierres sont également des sites sacrés de l'Ancienne Foi. Ce sont des reliques de l'ère dans laquelle la Foi puise ses origines.
[...] Se faisant parfois appeler druides, les prêtres de l’Ancienne Foi ont pour office la protection de la terre et n’ont pas de présence séculaire, mais se réunissent dans des clairières isolées ou d’étranges cercles de pierre. Il est rare que les druides se laissent observer, encore plus qu’ils cèdent à la colère, mais il a été fait état de leur maîtrise de forces élémentales, bien plus dangereuse que les invocations d’autres ecclésiastiques. Sans doute est-ce pour cette raison qu’on prétend que les sorciers du Collège de Jade entretiennent des liens étroits avec l’Ancienne Foi et qu’ils en sont peut-être le noyau. Un certain nombre de croyances semble être en effet partagées par les deux ordres et récemment, les émissaires de l’île reculée d’Albion, les Oracles, sont apparus comme très similaires dans leurs façons aux prêtres de l’Ancienne Foi, ce qui n’a fait que renforcer le mystère entourant cette croyance.
[…] la Terre humide, Mère de toute vie [deux symboles obscurs] Dryades, Naïades, Nymphes [une suite de symboles inconnus] Dieux [deux lignes noircies] dévastation [fissure dans la pierre] venus d’au-delà des [la moitié d’une ligne effacée] vaisseaux d’argent [sept symboles inconnus] les eaux profondes, fertiles et [trois lignes effacées] La vénérer [deux symboles inconnus] prendre soin de Sa terre et [une ligne effacée] nous sommes Ses enfants, nous sommes les Belthani…
- Extrait traduit des Bas-Reliefs de Talastein, à présent conservés à l’Académie Royale du Talabecland, suivant la transcription de Teclis d’Ulthuan
La Déesse Mère
La Déesse Mère aurait parlé directement à ses enfants durant les Premiers Jours, mais s'est tue par la suite. Les hommes primitifs vivaient dans diverses régions du monde, surtout dans les terres appelées maintenant Lustrie, les Terres du Sud, et Cathay. On pense que les Druides maintiennent une tradition orale de cette période, mais cela ne peut pas être confirmé, on pense aussi que de nombreuses légendes de l'époque préhistorique viennent de ces sources orales.
[....] On raconte qu’ils menaient des rituels tribaux dans leurs bosquets d’arbres sacrés ou, plus souvent, au coeur de grands cercles de pierres probablement érigés par leurs soins.
S’il est possible que ces premiers druides ne soient pas que des mythes, on ne peut penser qu’ils posèrent eux-mêmes tous les cromlechs et mégalithes éparpillés à travers le Vieux Monde, dont une partie serait l’oeuvre des Anciens et des elfes.
[...] La Déesse Mère fut le premier dieu, et le seul dieu, jusqu'à l'arrivée des Anciens. Durant les Premiers Jours, les hommes primitifs ont sans doute vénéré différents aspects de la Déesse Mère, ou divers esprits indépendants qu'elle créa, mais l'être divin principal est universellement supposé être la Déesse Mère. Les intermédiaires entre la Déesse Mère et ses enfants mortels étaient les Premiers Druides. La Déesse Mère donna à ces Druides la première magie divine et leur promit la Vie Eternelle de l'Esprit.
[...] Les premiers peuples vivants dans le bassin du Reik et du Talabec, supposément considérés comme les Belthani, vénéraient la Déesse Mère. Quand les barbares de l'Est arrivèrent dans le Vieux Monde, la plupart des fidèles de la Foi Antique se retirèrent dans la nature, mais certaines tribus cherchèrent à résister aux envahisseurs. Ils furent submergés et presque exterminés..
Dernière modification par Crépuscule le 19 mai 2018, 12:39, modifié 3 fois.