[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Derniers

[Iris]

Gladys resta un moment sans réagir, se tourna vers Léonie, constata qu'elle ne réagissait pas non plus et finit par se tourner de nouveau face à la jeune fille pour lui répondre d'un ton calme et las :

" Tu mens."

" Cacher la vérité ne va pas sauver ton père. S'il y a quelque chose à faire pour l'aider, nous le ferons. Quoi que ce soit. Maintenant, laisse-nous entrer et conduis-nous à lui. "

[DukeTogo]

Spoiler () :

A la fin du récit, Maître Robert remercia Silk et se tourna vers Joliesse.
"Il dit vrai... pour l'essentiel... Va dire à Madga de réunir le village au Renard Blanc, il faut agir et prendre des décisions, et sans perdre de temps."

Puis il alla récupérer une carte du Stirland qu'il déroula sur la table.

"Et votre amie que vous avez croisé dans les bois, elle venait d'où ? “

Dire qu'elle était surement née dans un fourneau où dans je ne sais quel manoir à l'intersection de trois royaumes ayant brulé tout et tous sauf ce nouveau-né providentiel n'aiderait surement pas. Dommage, l'idée paraissait séduisante au halfling aussi donna-t'il une réponse imprécise avant de changer de sujet.

"Aah... c'est que je me souviens plus trop bien. Vous savez, par nature, je fais confiance aux gens. Quand on écoute avec son coeur, on sait bien si on doit se défier ou pas d'une personne." Silk jeta un coup d'oeil pour s'assurer que Joliesse était bien partie chez la fameuse Magda avant de reprendre. "Votre fille Joliesse, par exemple. C'est clair que c'est une belle personne, saine et équilibrée." Reniflant un instant. "De vous à moi, j'ai bien compris qu'elle a reçu une éducation qui n'a rien de paysanne. Sans critiques, hein ? Je suis moi-même un fils de la terre. Ma famille est agricole et nous tenons un élevage. Bref, que s'est-il passé pour que vous vous retrouviez dans ce patelin si isolée ?"

Silk n'était pas en train de mener une enquête. Il n'était pas non plus en train de suspecter cet homme de quoi que ce soit. Non, il était juste sincèrement intrigué par l'histoire de cette famille ballotée et encore plus intéressé à mieux connaitre le très joli brin de fille au nom très qualificatif.

[Crépuscule]

La jeune femme à la porte ne bougeait pas, elle semblait terrifiée à l'idée de les laisser entrer.

"Je vous ai dit qu..."
"Qu'est ce qui se passe Laura ?"

Une fille identique à celle se tenant à la porte, si ce n'était par sa robe verte, approcha de l'entrée.

"Elles disent qu'elles sont guérisseuses, qu'elles veulent voir papa, et qu'il y a une maladie dans la région..."
"Entrez" Dit le seconde en écartant sa sœur.
"Mais ! Paula! Jeanne a dit de ne laisser entrer personne ! Que les gens ne... "
"Je n'ai pas confiance en elle, elle n'avait pas l'air de savoir ce qui lui arrivait. Vous, que savez vous de cette maladie ?"


**************

L'absence de précision dérangeait visiblement Maître Robert.

" C'est ennuyeux, il nous faut un maximum d'information pour comprendre la propagation de ce mal et déterminer comment agir face à cela, il faudra que nous lui demandions.

Quand à Joliesse, c'est la fille de Moritz. Nous sommes arrivés ici ensemble. Pour ce qui est de la raison, disons seulement que je les ai écouté avec mon cœur.“

[Iris]

Gladys et Léonie entrèrent :

" Si c'est la maladie que nous connaissons, alors elle commence le plus souvent par une morsure. La plaie est vilaine, ne guérit pas même si le blessé dit qu'il va bien, et il y a progressivement une sorte de lichen ou des vers bleus qui partent dans les veines, et remontent petit à petit jusqu'à la tête, comme si une bête cherchait à dévorer et prendre le contrôle. Pendant ce temps, le malade a beaucoup de fièvre. Il finit par perdre conscience et mourir. Si ça arrive, le corps mort peut transmettre la maladie aux personnes proches."

Les filles se rendraient vite compte si ça les concernaient.

[Crépuscule]

Paula échangea un regard avec Laura, Paula leur indiqua l'escalier :
"C'est là-haut.

Je ne crois pas qu'il est était mordu, nous n'avons rien vu de tel. Il avait de la fièvre, et un forte pneumonie. Il a commencé à cracher du sang. Puis on bien crut que Morr était venu pour lui. Mais il s'est réveillé... sans toute sa tête, il ne parlait plus et essayait de nous agripper.

Nous l'avons enfermé dans la chambre pour aller chercher de l'aide, il n'a pas arrêté de taper contre la porte."

Ils étaient arrivés en haut des marches. En poussant la porte, ils découvrirent le vieil homme, le teint grisâtre, dans son lit, pieds et poings liés au lit. Il avait un bandage rougeâtre sur le front et des yeux d' un blanc laiteux. Près de lui, assise à son chevet, une troisième fille, semblable aux deux autres si ce n'était sa tenue rouge, tentait sans succès de donner de la bouillie d'avoine à son père.

"Ringo et Roger nous on aidés à le maîtriser... et... à l'attacher... pour ne plus qu'il se blesse. Il est comme ça depuis son réveil et reste agité... et ses yeux..."

Paula avait la gorge serrée et les larmes prêtes à couler. Elle les chassa d'un revers de la main et donna quelques explications à sa soeur :
" Claudia, ces femmes sont guérisseuses, elle parle d'une maladie qui sévit dans la région, une maladie contagieuse, laisse-les vérifier si c'est bien ce qu'à papa et si elles peuvent l'aider."

En approchant, elles discernèrent ce dont elles se doutaient, les veines du cou avait la même teinte que celles du père de Gladys à la fin.

[Iris]

Gladys pointa l'indice, la base du terrible diagnostic :

" C'est là, il a été touché par cette maladie."

" A ce stade... il n'y a plus rien à faire. Ce n'est plus lui qui est vivant, c'est la chose en lui. Il restera ainsi, sans âme et violent."

" Il pourrait vous transmettre son mal d'une morsure. Il faut vérifier si ce n'est pas déjà arrivé à l'une de vous, ou aux hommes qui l'ont maîtrisé."

" Et... où était-il quand il a ramené cette fièvre ? Il l'a forcément attrapée quelque part, de quelqu'un. Vraiment aucune morsure ?"

[Crépuscule]

"Allons chercher vos amies, j'aimerai les entendre aussi. Elles sont chez... Oh... Vous croyez que George pourrait être une victime du mal ? Dépêchons nous dans ce cas..."


******

Claudia tira Gladys en arrière pour s'interposer entre elle et le lit.

" Ca ne veut rien dire, qu'est ce qui prouve que vous ne vous trompez pas, il peut guérir, les herbes de Jeanne lui font bien de l'effet, ça le calme. C'est chez un vrai médecin qu'il faut l'emmener, il soignera sa maladie et papa retrouvera l'esprit.

En plus, il n'est pas mordu, j'ai fait sa toilette, il a aucune blessure. Et il n'a mordu personne, ce n'est pas un animal !

Paula, pourquoi tu ne dis rien ? On ne les connait même pas, tu ne peux pas les laisser dire ça ! “

Paula, ferma la porte avant que Laura ne les rejoigne puis se tourna vers Gladys et Léonie, les yeux humides mais le regard droit :
"Que comptez vous faire ?"

[DukeTogo]

"Bien sur, retrouvons-les."

Silk eut un regard pour Joliesse si demandant si il allait lui dire ou pas que son Moritz de père était un voleur qui avait volé les étoiles du ciel pour les mettre dans ses yeux. Il décida que non, les humains ayant souvent tendance à décider que des qu'une chose va mal, tout va mal alors autant ne pas donner à croire qu'un compliment soit un autre manifestation du mal en ce bas monde.

Dès qu'il les auraient trouvés, Silk ferait rapidement les présentations.

Aïe, il semble que le mal soit bien présent dans le hameau, et ça, c'était pas des paroles en l'air.

[Iris]

Gladys répondit à Paula :

" A ce stade, il n'y a plus que la mort, la vraie, celle qui apporte le repos. "

Après une pause :

" J'ai dû ... l'apporter à mon propre père. C'était la seule chose à faire."

[Crépuscule]

Spoiler () :

Joliesse est pas là

Silk et maître Robert se pressèrent jusqu'à la porte de la maison de George

Spoiler () :

Et j'y vais doucement parce que Silk a narré ses aventures pendant quelques minutes alors les filles viennent à peine de monter ...

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Claudia tomba à genoux devant le lit "Non .. Non vous ne pouvez pas ... il n'est pas .." le reste ne sortit pas et elle finit en sanglot.

Paula qui gardait son sang froid s'adressa à Gladys et Léonie.

"Je vois ... Il faut que je parle à mes sœurs, s'il vous plaît, vous pouvez nous attendre en bas ?