Fortuna Imperatrix Mundi

"Je suis repassé par les ruines mais, je ne l'ai pas vu... Mais les autres étaient là, ces ombres opressantes et geignardes, je n'ai pas traîné.

Pour tes blessures, j'ai dit ce qu'il en était, que tu as héroïquement abattu seul un immonde troll grand comme une montagne qu'on avait vu rôder dans les parages.

Ils faisaient des têtes... mais pas tellement à cause de la présence du troll, mais plutôt sur le fait qu'on soient entrés dans les marais.

J'ai fini par apprendre par Norbert et Dick que les marais sont maudits, le Mal s'y est installé et le baron a interdit à quiconque d'y aller. La seule exception a été quand on ils ont fait la battue pour rechercher la mère de Sepp, et ce sont Gunter et ses hommes qui se sont enfoncés vraiment au cœur des marais... Il y en a un qui n'est jamais ressorti, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont arrêté les recherches."

"Chopper... Tu l'as bien venger, merci."

L'halfling garda un peu le silence, puis finit par reprendre

"Si ça peut te rassurer, il vivait peut être pas seul, c'était peut être le petit dernier d'une grande famille !

Bon quoi qu'il en soit, tu vas rentrer avec moi te faire soigner ou je t'y traîne par les tresses ! Ah, j'oubliais tiens, reprends ça, je l'avais mis en sécurité pour être sûr de ne pas le perdre. "

Thorgrim remercia Silk pour le médaillon qu'il se passa autour du cou histoire de pas le perdre de vu.
Dans son état actuel le nain ne servirait pas à grand-chose au village, aussi décidât-il de suivre les conseils du Halfling pour le moment. Il tenta d'aider comme il pouvait les bucherons .
Quand il rentrerait au village il envisageait d'aller voir le gamin pour voir s'il avait revu sa mère et si ce médaillon lui disait quelque chose.

Alors que les troncs étaient en train d'être attachés, Silk repéra deux non-mourrant détrempés, marchant dans leur direction en longeant la rivière depuis le nord. Ils n'eurent pas de mal à les éliminer mais cette vision d'horreur (l'un d'eux avait un crabe lui sortant par l'orbite oculaire), fit voir la réalité en face à ceux qui étaient encore sceptiques. Cela sonna également le départ pour le retour vers le village.