[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.1/Pistage funeste

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Crépuscule
Mathusalem
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[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.1/Pistage funeste

Message : # 66411Message Crépuscule
14 août 2018, 08:45

Quelques heures plus tôt, en ce jour du 10 Brauzeit
Alors que Robert, accompagné de l’elfe, se rendaient chez le lettré, Pav’ alla ramener les chevaux à l’écurie. La présence d’un non mourant si près du village ne lui plaisait pas et l’incertitude de sa provenance la travaillait alors qu’elle dessellait le cheval de Robert.

Il fallait savoir ce qui les attendait… Il était encore tôt, elle pouvait avec Comète partir rapidement en éclaireur
.

Cela m’avait pris comme cela. En trois secondes, j’avais enfourché Comète et j’avais quitté le village en toute discrétion…. Cela me trottait dans la tête depuis bien trop longtemps… Un non vivant, seul, isolé… des bandits… Trop de doutes… trop de coïncidences… et pas assez de temps pour réfléchir, pour palabrer…
Après tout c’était bien la première leçon que l’on t’apprenait.
“Quand il y a un doute, c’est qu’il n’y a pas de doute. “

En tous cas, on ne pouvait se permettre de laisser planer ce doute. Il fallait conserver la main coute que coute… Sinon, c’était foutu… Autant se saborder tout de suite.
Conserver la main, conserver le terrain et l’information…

Alors pendant qu’ils discutaient sur ce que pouvait nous apprendres les livres, je décidais d’aller voir ce que pouvait nous apprendre les circonstance…

Je n’avais prévenu personne… je travaille seule et je travaille mieux comme cela. Inutile de les affoler ou de perdre du temps en palabre inutile. Ils se pensaient en sécurité et c’étaient le mieux à faire pour l’instant.

Cap sur le lieux de la rencontre… J’ai pas de temps à perdre, je ne voudrais pas être prise par la nuit…

Cométe fila et Pavlina retrouva rapidement le non-mourant solitaire qu’avait abattu Ulfang, récupérant ses flèches au passage. C’était de jolis tirs qu’il avait réussi à cette distance.

Vu son allure et sa stature, l’homme grisonnant devait être un garde ou un garde du corps en fin de carrière. Il portait une veste en cuir, une épée et portait un coup-de-poing à sa main droite, ce qui faisait plutôt pencher pour un garde du corps… voir peut être un racketteur ou autre voyou. Sa bourse contenait 3 co.

Enfin. Comme ils l’avaient deviné à distance, son bras gauche n’était retenu à son épaule que par quelques ligaments et un muscle ayant visiblement résistés à un coup de lame pas assez puissant.

Remonter la piste ne fut pas très difficile, entre le passage marqué par les herbes hautes écrasées et les traces de sang de plus en plus nombreuses au fur et à mesure qu’elle avançait.

Après l’avoir suivi à pied quelque temps elle tenta d’accélérer en remontant sur Comète. La piste était assez instinctive, le non-mourant semblait simplement avoir avancé en déviant simplement face à des obstacles. En moins d’une heure, Pavlina trouva un campement de cinq tentes et de chariots au sein d’une prairie située dans une vallée encaissée entre deux collines, abrité du vent d’est par un bois s’enfonçant dans la vallée.

Il y avait eu un carnage ici, et des combats. Des tentes étaient tachées de sang, certaines brisées. Des armes jonchaient le sol, ainsi que des mares de sang et des morceaux qu’elle ne préféra pas identifier. Le feu de camp était froid mais ne semblait pas avoir plus d’un jour ou deux. Il semblait qu’au moment où les choses avaient mal tournées, un repas avec plusieurs lapins et des ragodins au menu allait avoir lieu. Ils étaient soit déjà sur broche, soit en cours d’écorchage, mais il semblait que les non-mourants n’avaient pas eu la patience d’attendre la cuisson vu les marques sur ce qu’il en restait… Et probablement que les cuistots avaient fait un bon accompagnement.
Mais à présent le campement était désert…

“J’en ai marre d’avoir toujours raison...” quoique en ce moment ca fait du bien de savoir que mon instinct n’est pas totalement défaillant.

Les questions à résoudre maintenant étaient les suivantes :
  • Combien étaient-ils? pour savoir combien de mort vivant se balade dans les bois…
  • Question à cent point… Évaluer quelle force avait vaincre ces étrangers qui visiblement n’étaient pas des réfugiés… Afin de savoir quelle menace potentiel le village allait devoir affronter incessamment sous peu… Étudier la possibilité d’une dispute qui aurait mal finie et attirer les morts vivants.
  • Question bonus, que diable faisaient-ils ici et est ce que les hommes patibulaires que nous avions vu dans la matinée pouvait être de leur troupe...
L’arme au claire, je me mettais en quête de réponse à ces questions, aussi alerte que Comète...
Je regardais éventuellement s’il y avait des choses à récupérer pour le village… mais ce n’était pas la priorité.

A part le sang et un ou deux mâts brisés qui pourraient être remplacés, les tentes étaient récupérables, tout comme les divers ustensiles des voyageurs, sac, couverts, couvertures et autres qui avaient été abandonnés, sans oublier le petit coffre fermé à clef qui tintait admirablement, mais qui était doté d’une réticente serrure, sans clef en vue . Tout cela pourrait être utile si le village devait être abandonné. Les chariots aussi étaient viables, et pourraient servir à amener le matériel… Mais inéluctablement Pavlina s’interrogea sur la disparition des chevaux…

D’après les sacs, il devait y avoir une quinzaine de personnes dans ce camp, et contrairement à ce qui lui avait semblait au premier abord, ils semblaient bien provenir de Nuln, d’après la pancarte sculptée qui était dans l’un des chariots, qui devait être celle d’un restaurant “Le Bourre-Panse de Nuln”. Et vu les vêtements qu’ils transportaient, soit c’était des enfants dodus, soit, et cela semblait plus probable, la majorité des disparus étaient des halflings.

Il y avait deux non-mourants qui avaient eu le crâne fracassé pour l’un, transpercé par une broche pour l’autre, qui se trouvaient près de l’endroit où les bêtes étaient en train d’être dépecées après avoir été saignées à blanc.

Un bruit dans les bois, un craquement, Comète réagit, pivotant les oreilles, mais n’a pas l’air affolée, et Pavlina ne tarde pas à repérer un cheval entre les silhouettes des arbres.


Encore une fois quelque choses clochait… mais cette fois ci je restait un peu plus sec… sur les explications. Ils semblait que je n’étais pas la première à venir ici… cependant dans le cas d’un pillage post mortem,... il me semblait qu’il y avait trop de choses qui restait pour que cela soit crédible.

A la vue du cheval, je m’approchais prudemment et doucement de la bête… me demandant si ce n’était pas l'arbre qui cachait la forêt ou si un cheval non vivant cela pouvait exister.

Si je ne trouvais aucun signe de danger ni du cheval ni à l’extérieur, je lui tendis un vieu reste de poste pour voir un peu ses réactions et voir si je pouvais le ramener… récupérer les chariot même si ce n’était pas la priorité ça pouvait toujours être une idée

Le cheval était inquiet, et à son approche, il s’éloigna, la seconde tentative ne fut pas plus efficace, et l’animal s’écarta en quelques enjambées plus loin vers l’une des pentes abruptes et boisée de la vallée. Pavlina remarqua en revanche qu’elle se trouvait à présent proche de la fin du bois ou d’une clairière car elle distinguait clairement le jour à travers les branches et les troncs.

Laissant le cheval s’accoutumer à notre présence, je repris mon exploration du camps de la région, des environs, explorant la lisière… cherchant des pistes indiquant l’origine de l’attaque et la fuite des gens...

A l’approche de la lisière, Pavlina vit que ce n’était pas que l’orée, mais le bord d’une pente. Elle approcha prudemment, choisissant avec vigilance où mettre les pieds et les mains.

De là où elle était, elle vit comme une large cuvette remplie de boue qui occupait tout la largeur de la petite vallée encaissée. Les flans des collines avaient visiblement subies des glissements de terrain et une coulée de boue. Il y avait également plusieurs arbres déracinés, l’un deux avait la cîme plongée dans la boue, laissant deviner qu’il y avait au moins un bon mètre de profondeur, voir plus. Elle distinguait aussi un autre tronc plutôt massif qui lui avait était complètement submergé dans la boue sauf un partie formant un angle qui dépassait et formait comme un petit pont au centre de la grande mare boueuse. Il avait encore quelques branchages.

Plus proche, elle vit autre chose dans la boue dépasser de la surface… qu’elle reconnut être une patte de cheval et une partie de son flanc. C’est alors qu’elle sentit le sol se dérober sous ses pieds. Un pan entier du rebord où elle se trouvait se détacha et elle fut entraîné dans sa chute malgré ses efforts, rien à sa portée où elle put s’agripper n’offrant un secours suffisant. Elle pénétra avec force dans le sol visqueux qui l’engloutit entièrement. Elle parvint néanmoins à ressortir la tête hors de la boue.


Image

Insérer Ici tous les gros mots de Kislev… Rester positive… Je suis vivante? oui… Je ne me suis rien casser? visiblement non… J’ai toujours mon arme?

S’il y a âmes qui vivent, ou pas d'ailleurs, je devrais pas tarder à recevoir de la visite… Avec le barouf que je viens de faire.

Mais je suis couverte de boue et trempée. La barbe. Ca ressemble à un glissement de terrain… Rien d’étonnant avec ce qu’il a flotté ces dernier temps… A priori cela fait déjà quelque temps. cela a l’air antérieur à l'attaque.
J’observe autour de moi, Si rien ne me choque, je vais remonter vers le camps… je n’aime pas l’idée que Comète s’approche de cet endroit

Malheureusement, là où elle se tenait un peu plus tôt, il n’y avait qu’une paroi abrupte et terreuse, il allait falloir grimper en s’aidant des racines, pour peu qu’elle tiennent, rejoindre le camp par là allait être ardu…

Mais alors que son regard était tourné vers les arbres en haut de la paroi, Pavlina sentit quelque chose lui frôler la cuisse juste avant qu’une main lui saisisse le mollet de l’autre jambe, serrant de ses doigts douloureusement son muscle, et la tractant vers le fond ou tentant de se hisser vers la surface peut être…

Là c’est la merde… Ne pas me faire toucher… pas de traces de morsures, pas de traces de combat sinon au village ca va être le drame… Il n’y a pas à hésiter, il faut sortir de l’eau.
Comme un coup en aveugle ne donnerait probablement rien, usant de tout mon poid et de toute ma rage, je tentais de me dégager et de filer le plus vite possible vers la rive.
Libérant sa jambe, Pavlina réussi à s’écarter un peu, mais c’était une mare de boue épaisse. Elle ne voyait pas au travers et y bougeait difficilement. Elle sentit d’autres choses dans cette mixture, ça s’agitait. Face à elle, plusieurs choses sortaient de la boue, des mains, des cheveux pleins de boue…
Maintenant dégagé, j'avais quelques disponibilités pour évaluer la situation… Et j’étais pas du genre à baliser pour rien… mais là, je commençais à douter de la bonne idée que j’avais eu…
un deux trois quatre cinq six sept menace potentiel, interdiction de se faire toucher… la boue… sans mauvais jeu de mot ça sent la bouse…

Pas cinquante solution foncer dans le tas, perforer les lignes et grimper la pente abrupte… battre en arrière vers la berge… et fuir ou réélavuler la situation de manière à les affronter un par un. Sans cette boue, j’aurais probablement tenter la première solution… Mais là cela me paru trop risqué…

Même mort, ces bestioles devaient probablement avoir plus ou moins les même difficulté que moi à se déplacer dans la boue, donc la solution de la retraite me permettrait paradoxalement de conserver la main.
A posteriori, je remerci encore un fois mon entraînement… Il ne m’avait pas fallu plus d’un quart de seconde pour analyser et prendre ma décision.
Tout en essayant de garder les “trucs en vue j’essayais de rejoindre la berge

Pavlina constata avec une pointe d’appréhension qu’il était dur de se déplacer dans cette mélasse, et éreintant. Au bout d’une minute à se tortiller et à s’agiter quasiment en vain dans la boue, elle avait presque atteint… le tronc. La fatigue gagnait chacun de ses muscles et elle passa la minute suivante à tenter de s’approcher suffisamment pour saisir une branche, mais elle vit qu’elles restaient hors d’atteinte.

Elle avait de la boue plein la tête et lui collant par moment les yeux, luttant pour garder le visage à la surface. Elle réussit à regarder en arrière et constata que les non-mourants n’avaient quasiment pas avancés non plus. Mais ils semblaient plus nombreux, une dizaine, peut être plus, elle ne voyaient que des sommets de crânes ou des mains. La plupart étaient derrière, mais il y avait celui dont elle s’était dégagé qui devait être proche, peut être d’autre enfouis, elle avait d’ailleurs senti quelque chose juste avant de réussir sa dernière avancée… un autre était proche aussi sur sa droite… Elle devait atteindre ce tronc, sinon, elle le savait, elle n’aurait pas la force d’atteindre la berge, et finirait engloutie dans cette maudite mare.


Encore un dernier effort, sur le tronc j’aurais des appuis solides, je pourrais faire fasse à ses trucs avec un avantage non négligeable. Enfin libre de mes mouvements alors qu’eux seront encore empêtré dans cette maudite boue… Je savais qu’un jour je passerais les limites, mais je ne veux pas crever dans la boue.
La main lui saisit la botte et malgré ses mouvements, Pavlina ne réussit pas s’en libéré. La chose l’attirait à elle vers le fond et l’exploratrice intrépide eu bientôt la tête submergée dans la boue, ce n’était pas comme ça qu’elle aurait dû quitter ce monde, mais engloutie dans la boue, elle vit sa fin venir….

Ses mains qui cherchaient désespérément quelques secondes plus tôt une branche à laquelle s’accrocher étaient encore à la surface et elle sentit quelque chose la toucher, des feuilles, puis plus dur, une branche… Elle la saisit fermement, bien décidée à se battre pour vivre. Elle sentit alors que quelque chose essayait de la tirer vers la surface… Mais la pression de la boue et la prise du non-mourant au fond de la mare semblait trop important, quand soudain sa botte lui glissa du pied la libérant du mort et par la même occasion de la fatalité. Doucement mais sans faiblir, on la tractait, sa tête sortit enfin à la surface mais trop de boue la couvrait pour qu'elle y voit quelque chose. Après avoir été approchée du tronc, la traction cessa et une voix féminine lui dit :

“Prend ma main ! “

La boue glissant progressivement, elle vit une hafling penchée au dessus de la mare, debout sur le tronc, se retenant d’une main à une branche et lui tendant l’autre. Une fois saisit, elle parvint après quelques efforts à l’amener jusqu’au tronc où elle l’aida à se hisser.

Je m’appelle Faldia. Bienvenue au club des échouées de la mare maudite…

En reprenant mon souffle à moitié affalée contre le tronc…

Pavlina” “Enchantée de faire ta connaissance et devant la grande sorcière, redevable”

Crachant un peu de boue.
Franchement ravie de faire partie de votre club, mais soit dit entre nous, votre épreuve de bizutage est un peu hardcore.”

Reprenant mes forces, j’observais le marais… Etions nous vraiment à l’abri pour l’instant?

Faldia esquissa un sourire à la réaction de Pavlina, en dépit de la fatigue indéniable qui se lisait sur son visage.

A l’abri, oui, mais hors d’atteinte également de la moindre branche salvatrice qui leur aurait permis de regagner la berge. Son regard chercha ce qui pouvait les aider mais à première vue, il n’y avait rien qui lui sautait aux yeux. Sans aide extérieur, il allait leur falloir trouver comment traverser la boue avec les moyens du bord
.

Cherche pas, ça fait presque une journée que je suis là et j’ai pas trouver la moindre idée. Ce tronc bouge pas, pas moyen d’en faire une barque, eux ne dorment pas, et même si ça à l’air moins agité par là, ils y en a quelques uns aussi vers la berge. Mais peut être qu’à deux, quand tu auras récupéré, on arrivera à traverser ce merdier en s’aidant à rester mutuellement à la surface et en repoussant c’est choses.”

Le moral est une arme de guerre… C’est la première chose qu’ils t’apprennent… Ils m’ont appris beaucoup de choses en premier… Mais j’étais une élève studieuse et attentive.
Donc tant que j’arrivais à lui tirer un sourire et que j’arrivais encore à plaisanter de la situation c’était bon signe.

Je m'allongeais de tout mon long pour m’égoutter de cette boue… et regardais un peu le soleil… Contente d’être encore là.

Puis je revenais sur ma nouvelle petite compagne d’infortune.

Radical pour les poux, et très bon pour la peau. Oui, je vais reprendre un peu des forces. Si tu me racontais ce qui t’ait arrivé et comment tu t’es retrouvée membre de ce club, un trop fermé à mon goût”

Tout en l'écoutant, j'examinais notre situation et les ressources qui se trouvait à notre portée… Genre des branches pour faire des rames ou des perches, même si je m'étais plus d’espoir sur la création de raquettes sommaires à partir d’écorce et de morceau d’habits.

Je rêvais même à une bonne grosse liane cachée quelques parts… On sait jamais. Aide toi et le ciel t’aidera.

J'examinerais également le temps qu’il nous restait avant la nuit…

Le soleil indiquait le milieu de la journée à peu près, il avait commencé à descendre de son zénith. C’était l’automne, il restait donc encore quelques heures avant l’arrivée du crépuscule…

Faldia ne se le fit pas dire deux fois quand Pavlina l’invita à raconter ses mésaventures, ses longues heures seules avaient dues être dure pour cette bavarde..


Si tu veux tout savoir, tout ça a commencé au Bourre-Panse de Nuln, c’est la taverne de ma cousine issue de germain au 3ème degré, Bulca, elle sort de l’université Halfling. Elle fait… enfin faisait… la meilleure potée de tout le comté… Maintenant elle ne fait plus que des potées de boue. Je travaillais là bas le temps de mettre assez de côté pour ouvrir ma propre affaire ailleurs.
Et alors qu’on se remettait à peine de la fête de l’équinoxe où on avait fêté comme il se devait l’arrivée du mois des Brasseurs, on a commencé à entendre parler des agressions répétées qui avaient lieu dans les ruelles des Taudis, le quartier qui longe le Reik. Ça n’a pas empêché les étudiants de continuer à fêter Brauzeit le soir suivant. Faut dire, la taverne est en bordure de l’Universität, le quartier étudiant. En pleine soirée, on a vu nos premiers enragés, il y en a eu trois qui se sont invités à la fête, et qui s’en sont pris à plusieurs jeunes. Léonard a fini par les assomer pour les foutre dehors mais ils ne s’en sont pas relever.
Plus tard, dans la matinée, on a appris qu’il y avait eu d’autres attaques dans toute la Neuestadt, et il y en avait encore et des corps ont commencé à être vus flottant dans le Reik. La garde a commencé à intervenir en masse mais elle a été débordé, il y avait de plus en plus d’attaques, partout en ville, j’ai même entendu dire par un garde que ça commençait aussi de l’autre côté de la muraille, dans l’Altestadt. Mais on a pas eu le temps de recueillir tous les commérages, ma cousine avait pas l’intention de fermer, et on avait la grande tante Tilda qui était pas venue. La garde a ordonné le couvre feu, du coup… Forcément, la moitié des étudiants ont fait le mur. Les gens oublient vite et se croient en sécurité dans les villes… mais on a tous eu tort, cette soirée a été horrible, c’est tous le quartier des Taudis qui était devenu des enragés, et ils se sont déversés dans toute la ville, ce qui restait de la garde s’est replié derrière la muraille nous laissant face à notre destin.
Alors, chacun s’est défendu ou caché comme il a pu, des quartiers étaient en feu, en plus des enragés des pilleurs profitaient du chaos. Avant de nous retrouver bloqués par une invasion d’enragés, on a décidé de partir, comme de nombreux habitants.

L’abandon n’a pas été facile, et l’exode non plus. On s’est retrouvé dans une colonne de personnes sur la route une fois qu’on est parvenu à nous éloigner de la ville. Une partie est partie vers le nord, une autre vers l’est le long de l’Aver, mais nous, on a choisi le Stirland. Bulca voulait attendre que ça se calme pour revenir, elle n’avait pas vraiment abandonné la taverne dans sa tête.

On est arrivés nombreux à Flensburg quelques jours plus tard, mais moins nombreux qu’au début du voyage, et la tempête qui est tombée a rien arrangé.

Les stirlandais, c’est que des cons, les gardes ont dit qu’ils ne voulaient pas d’halflings errants dans leurs rues, ni même aux abords, ils ne nous ont pas laissé nous installer aux pieds de leur palissade comme les autres réfugiés. Alors on a fini par trouver ce coin loin des yeux des stirlandais.

Et l’autre soir, alors qu’on avait fait une bonne chasse et qu’on préparer le dîner, un groupe d’enragés nous est tombé dessus. Ils ont eus Bagadel et Cogbaie, et Léonard a essayé de les repousser, c’était un vieux guerrier, un humain, mais il a été submergé. Alors on a fuit dans les bois et on est tombé là dedans… et les enragés nous ont suivis. Je suis la première arrivée jusqu’à ce tronc… et la dernière jusqu’à toi. Je n’ai pas réussi a en sauver personne.”


Durant l’histoire de l’halfling, les non-mourants s’étaient montrés plus nombreux et s’agitaient, parvenant doucement à se rapprocher du tronc et à l’encercler. Alors que la gospodar inspectait les branches à sa disposition sur le tronc, tout en écoutant la fin du récit de Faldia, elle détecta du mouvement sur la berge. Alors qu’elle relevait le regard, elle vit sortir des sous-bois bordant la berge trois hommes qu’elle reconnut aussitôt, ceux qu’elle avait vu plus tôt.

Alors les filles, ont fait un bain de boue ?
C’était le borgne qui les avait interpellé. L’homme au chapeau large parla à son tour.
Gis, prépare ton arc et tire sur tout ce qui bouge qu’on n’y aurait pas invité.
Kraemer, avec moi.”


Les deux hommes montèrent sur la pente à leur droite, arme à la main, et sur les instructions de l’homme au chapeau, ils s’attaquèrent à un arbre. Après quelques minutes (et deux flèches qui firent mouche sur les non-mourants trop proches de Faldia et Pavlina) l’arbre chuta vers la boue, pas trop loin de leur tronc.

En pensée :
“Les faits s’il te plait, juste les faits, on discuteras plus tard si tu le veux bien”

“Je déteste les impérialistes même quand ils apportent des cadeaux”.

Cependant, on n’était pas en position de faire la fine bouche… Je ne pensais pas nous en sortir par nos propres moyens.

“On était à la recherche d’un coin tranquille, mais bon, visiblement c’est une réussite”.

“Faldia, après toi. “


Faldia ne se le fit pas dire deux fois, elle sauta avec agilité sur l’autre tronc puis remonta vers la rive en se faufillant au travers des branches.

Se retournant une fois sur la terre ferme, elle lança à sa colloc’ de tronc
: “C’est facile! Allez, vas-y ! A toi Pavlina! “
Un oeil sur le tronc, un oeil sur les non vivant, un oeil sur les trois mercenaire, un oeil sur Faldia…
Et mais je suis pas un tyrannoeil moi !!!! ca va pas être simple cette histoire.
Donc avant de faire un bain de boue, j’essaye de faire un tour d’horizon pour évaluer l’urgence de la situation.

S’il n’y a pas d’urgence, je vais prendre mon temps.

Ca me permettra aussi de juger les trois hommes… J’ai décidément un problème avec la notion de confiance. Et comme je n’ai rien à offrir je ne sais pas trop si cela doit m'inquiéter ou me rassurer.

Si rien ne s’est passé…

Merci… C’est ce qui s’appelle tomber à pic !!! Est-ce trop demander que de connaître le nom de nos beaux princes charmant qui parcourt les forêt pour voler au secours des demoiselles en détresse.?”

Il n’y avait pas de non-mourant suffisamment proche pour être inquiétant au point que Pavlina se précipite. En prenant son temps, elle atteint le deuxième tronc sans sauter, l’atteignant du bout du pied et s’y tractant en parvenant à saisir une branche. Pendant qu’elle remontait le long du tronc en passant entre les branchages, elle vit que l’archer borgne restait attentif, alors que l’homme au chapeau tendait une outre d’eau à l’halfling.

Ayant atteint le sol ferme, Faldia lui tendit l’eau. L’homme au chapeau se présenta.


Je m’appelle Nicodemus Meyer, l’archer, c’est Giselbrecht Vogel et mon deuxième accolyte est Calvin Kraemer. “

Moi c’est Fluet, Faldia Fluet, à votre service. Si je le peux, je vous rendrai celui que vous m’avez rendu. “

Nicodemus reprit
Ce n’est pas vraiment les demoiselles en détresse qu’on cherche dans les bois, on traque plutôt un gibier plus difficile à débusquer. Mais, on vous a vu traquer quelque chose jusqu’ici, alors, notre curiosité nous a mené jusqu’ici.
Saloperie de macchabée, il n’y en a donc pas que dans l’Aver… Ça a l’air d’être un beau bordel
. “

Enchantée, moi, c’est Pavlina. J’ai je suis effectivement tombé sur les traces du campement de Falvia et j’ai cherché à comprendre ce qui c’est passé ici.
Mais j’ai visiblement manqué de prudence. ou de chance…”

(Ce qui devient une fâcheuse habitude… Est ce que j’ai cassé un miroir?)

J’ai pas mal voyagé et je confirme que c’est un beau bordel partout.
“Pardonnez ma curiosité, mais qu’est ce que vous appelez du gibier plus difficile à débusquer?”


Le genre qui a une prime au dessus de sa tête.Rétorqua Gis’

Nicodemus reprit
Messer Vogel et moi même étions sur la trace d’un sinistre personnage qui a comme qui comme qui dirait quelques cadavres dans les placards… qu’il aurait mieux fait de les y laisser. Il parait qu’il a même les inquisiteurs à sa recherche dans le Reikland. Nous, on le soupçonne d’avoir une planque dans ce dédale de collines brumeuses. C’est sa propre famille qui a mis sa tête à prix à Würtbad, où il a été vu il y a quelques mois.

Le sergent Kraemer lui était dans la garde de Würtbad jusqu’à ce qu’une maudite sorcière ait fait cramer la moitié de la ville alors qu’elle avait été mise au bûcher, on l’a croisé alors qu’il la traquait et on a trouvé opportun d’unir nos efforts.”


Si j’la choppe, j’la noie, la raccourcit et ramener sa tête au prince.ajouta Kraemer

Le comte électeur Haupt-Anderssenprécisa Nicodemus, avant de reprendre.
Et vous alors… Pavlina c’est bien ça.. Vous traquer de l’halfling ? J’ai le nez pour ça, celle là doit bien avoir une petite récompense pour sa capture”

Eh Oh ! J’ai rien à me reprocher ! On a fui cette épidémie de macchabhées ambulants qui ont envahis Nuln” (Faldia)

Sérieux ?” (Gis)

Oui c’était une vraie horreur, je sais pas pour l’Altestadt, mais le reste de la grande cité est infestée” (Faldia)

Non, je voulais dire, sérieux tu es irréprochable ? Et moi je suis la grande comtesse” (Gis)

Faldia grimaça ravalant sa colère : T’as de la chance que je te dois la vie, je te tuerai pas pour ce que tu viens de dire, et ça faut qu’on est quitte en ce qui me concerne.”

Ah ! En tout cas on peu pas dire que t’as la langue dans ta poche la demi-portion, ça a donné soif tout ça, il y a pas quelque chose à boire dans le coin ?

Pav n'appréciait que très moyennement la tournure de la conversation et commençait clairement a se demander s’il ne les avaient pas sauver que dans l’espoir de les dépouiller…

Il restait quelques victuailles utilisables dans leur ancien campement en haut de la colline… on peut essayer de contourner cette mare de bout.

Je vous souhaite bien du courage pour votre chasse même si je ne crois pas qu’il reste encore des gens pour vous payer à la fin
.”

D’apres ce que vous dites toutes les deux et de ce qu’on voit ici, je crains que vous n’ayez raison.

Nous avons vu un village plus haut sur la rivière, nous nous y rendions quand on vous a vu, vous en veniez n’est-ce pas ? Nous pouvons faire un bout de chemin ensemble pour y retourner. Ça fait des jours qu’on a pas manger un vrai repas à une bonne table d’auberge. Vous pourrez peut être nous parler un peu de la region.
“ (Nicodemus)

Pour Pav, le savoir c’est le pouvoir et elle n’était que très moyennement disposée à donner les informations dont elle disposait sans savoir à qui elle avait a faire.
Malheureusement, pour elle, elle avait du mal à les ranger dans une case de manière péremptoire.
La manière prédatrice dont ils avaient traitée Faldia, les classait dans la partie non bisounours… Ce qui était plutôt un bon point pour elle… Mais de là, à leur faire confiance… Toute suite, là comme ça… elle la sentait que très moyennement…

Tout wurtbad a brulé? c’était ma destination?

Vlà ce que c’est de pas noyé ces calamités à la naissance, maudite sorcièreKraemer cracha par terre de méprisQuand chui parti, le feu c’était propagé d’puis la Grande Place du quartier du Temple jus’k’au nord de la ville jus’k’à l’Aver. Mais tout l’monde était à la chaîne pour éteindre, et les murailles de la vieille ville ont dûes contenir les flammes, ch’pense pas qu’tout est brûlé, sinon, elle m’le payera celle là ! “

Sur ceux, Calvin Kraemer et Gis’ Vogel se dirigèrent vers le campement de Faldia. En y allant Nicodemus resta à côté de Pavlina.
Désolé pour vous si vous alliez voir de la famille, mais si ça peut vous rassurer, Würtbad a connu d’autres incendie, la population sait y faire face. Où était-ce en ville votre destination ? “

Merci, Je suis originaire du Nord. Ce n’est pas pour moi que je souhaitais me rendre à Wurtbad…
C’est encore pire c’est pour honorer la parole donné à un mort. Lui aussi a succombé à ce bordel ambiant.

Je devais retrouver ses parents…"


Elle lui expliqua ce qu’elle savait des parents de Lukas

Puis pour changer de sujets…
" Il a pas l’air d’aimer les sorcières votre amis… Il y a une raison?"

Gis haussa simplement les épaules en réponse.
C’est les parents d’un certain Lukas que je suis sensé aller voir. Pour leur expliquer que leur fils a été blanchi des accusations qui pesait contre lui. Les fautes qui lui été reproché été le fait d’une bretonnienne uniquement…

Ils rassemblaient les affaires du campement tout en parlant. Faldia gardait le silence , ce qui ne semblait pas être sa nature, mais elle ne perdait pas d’oeil les 3 hommes. Gis’ ressortait des bois avec le cheval survivant quand il entendit parler de Lukas. Lui et Nicodemus échangèrent un regard.

Kraemer rétorqua avec un sourire malsain
Ils sont tous innocents jusqu’à ce qu’on les fasse parler !

Nicodemus reprit :Il semble que vous parlez de notre cible. Mort vous dites ? C’est fâcheux… Enfin pour lui. Son père le voulait mort ou vif, pas sûr que votre quête ne change grand chose pour ce viel acariâtre.”
Mort ou vif… Et si on le ramène mort et vif, Nic’, tu crois que la prime sera doublée ?demanda Gis un petit sourire en coin.
Là n’est pas le sujet Gis. Bon, cela change bien des choses… Mais il devrait n’en être que plus facile à trouver. Pavlina, vous pourrez nous indiquer où repose sa dépouille. Il nous faudra une preuve vous comprenez ? Si vous voulez, nous leur dirons ce que vous nous avez dit. “

Par la suite, il décidèrent d’accompagner Pavlina jusqu’au village, tout comme Faldia. Comète et Salpêtre (le cheval survivant de la famille de Faldia) tirant la charette chargée de l’équipement récupéré.
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish

Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...

Verrouillé