Robert s'exécuta. L'homme --pardon, l'oracle-- semblait de suffisamment bonne foi pour qu'il lui fasse confiance. De toutes façons, ça ne pouvait clairement pas être pire. Il lui résuma alors qui ils étaient, d'où ils venaient tous, l'origine des rôdeurs qui désormais parcouraient la terre et la raison qui les avaient poussés à croire qu'ils trouveraient leur salut dans le rituel qu'ils accomplirent pour casser le sortilège qui protégeait les pierres gardiennes.
"Au final, soupira-t-il après avoir étanché sa soif, nous aurons peut-être causé plus de torts que de bien. Je ne sais pas si je suis le plus sage ou quoi que ce soit, je m'efforce simplement de conserver une part de raison dans ce monde de fou. Je ne sais pas si je suis sage, mais une chose est sûre : je ne disposais pas du savoir nécessaire, autrement nous n'aurions pas détruit votre protection."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
Mot après mot, phrase après phrase, Pavlina prenait conscience de la futilité de son monde et des lacunes des connaissances.
Elle qui avait fait de l'information une condition de survie sinéquanone à son existante, se sentait devant ses révélations comme une gamine prise en flagrant délis de piquer des sucreries.
Elle mesurait enfin l'ampleur de son erreur et comprenait enfin la réaction de Thorgrim.... L'ignorance n'était pas une excuse, encore moins une absolution... Comment lui lui faire comprendre qu'elle avait compris.
Les mots de Robert ne faisait que la frapper encore plus et la renvoyer à ses propres fautes...
Ce que vous me rapportez semble un problème d'envergure... Et je doute que vous soyez parvenus jusqu'à moi seuls, je sens l'influence de Grands Esprits autour de vous, il faut que je comprenne pourquoi...
Je crois que nous somme dans le même bateau... Je n'ai pas forcement compris ce tout ce qui se passe ici.... Mais si part mes connaissances, ma vies, ou autres, je peux stopper tout cela, vous pouvez compter sur moi.
Ce n'était pas dans la nature profonde de Pav d'accorder sa confiance... mais la situation l'exigeais.
006.
Je ne sais pas comment tu veux articuler la suite, mais tu peux considérer que Pav lui raconte ce qu'il veut... (SI c'est en conflit avec son allégence au Kislev, merci de me consulter avant)
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Hengus écouta avec attention Robert puis tour â tour, Pavlina, Ulfang et Léonie.
"Merci pour votre franchise. Je me demande si des émissaires noires peuvent être derrière tout ça, il faut que j'y réfléchisse.
Robert, un sage n'a pas la sagesse ultime, il n'est pas omniscient. Mais il guide les siens sur le chemin qu'il juge le plus bénéfique pour leur bien-être. C'est ce que vous avez fait.
La brume et le sortilège protégeait ce lieu en le cachant au monde, mais il nous cachait aussi le monde. Si vous êtes arrivés à moi, c'est peut être qu'il est encore temps d'agir.
Reposez-vous à présent, reposez vous bien, demain nous chercherons des réponses et j'ai la sensation qu'elles nous emmèneront plus loin que vous ne l'imaginez... "
Hengus indiqua à ses invités l'étage au dessus de la salle où ils pouvaient s'installer. Il aida les éveillés à transporter les endormis.
Au petit matin, les plus résistants au réveil furent tirés de leurs songes par des bruits de fracas et des tremblements. De leur fenêtre, ils purent apercevoir Bolog écraser des choses à proximité du château. Cela ne dura pas longtemps.
Tous purent se retrouver dans la Grande Salle où du pain, du fromage et du lait d'auroch et du miel emplissent l'air de douces effluves. Il ne manquait qu'Hengus.
Morgan est habitué à vivre dans des endroits dangereux.
Les gros bruits ont tendance à le réveiller.
Les gros dormeurs, avec le sommeil lourd ne survivent pas longtemps dans ce monde.
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
Contrairement à Morgan, Pav avait décrété que ce soir, elle était en sécurité. Aussi, elle avait passé sa première nuit à dormir à poing fermé.
Elle ne savait pas quand elle pourrait se repayer un luxe pareil et en avait clairement profité et abusé.
C'est donc avec la marque de l'oreiller et un peu moins tirée à quatre épingle et stricte, qu'elle se transporta dans la salle à manger pour essayer de prendre un petit dej.
Par acquis de conscience elle essaya de déterminer ce qu'était les choses qui finirent en compote... Histoire de savoir si elle devait se dépêcher de démarrer.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Gladys s'éveilla en sursaut au bruit, cherchant ses armes, puis s'arrêta une seconde en se demandant où elle était, se rappelant confusément les événements, avant de s'habiller précipitamment et aller aux fenêtres puis aux remparts pour évaluer la situation.
Ce n'est qu'une fois assurée que la situation était absolument, et sans le moindre doute possible, sous contrôle, qu'elle alla à la table du petit déjeuner.
Une fois la surprise passé, Morgan se rend compte qu'il est nu, hache brandi, seul dans la chambre. Sans aucune menace visible, mais également sans aucun souvenir de son arrivé sur place.
Il s'habille et sort voir ce qui se passe.
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
Robert s'éveilla avec difficulté au matin et avec un mal de tête de tous les diables. Les événements de ces dernières heures avaient été particulièrement éprouvantes et, s'il avait réussi à tenir debout par le plus grand des miracles, il ne parvenait pas à se souvenir de la façon dont il était arrivé dans son lit. D'ailleurs, il constata sans surprise qu'il était toujours habillé. Il s'étira douloureusement, se leva en titubant légèrement et en grimaçant, la journée promettait tout sauf la simplicité. Il prit le temps de se débarbouiller et nota dans son reflet les cernes qui décoraient son visage. Il soupira, se sécha, tenta de se rendre à peu près présentable, ce qui, au vu des circonstances, n'avait rien de facile. Il s'étira une nouvelle fois, comme si ce geste pouvait lui apporter le sursaut d'énergie nécessaire pour sortir de sa chambre. Peine perdue, bien entendu.
Il retourna dans la grande salle par automatisme et retrouva ceux de ses compagnons qui étaient parvenus à se réveiller avant lui et envia les absents. Il s'installa après avoir salué les autres et entreprit de se restaurer malgré un manque flagrant d'appétit. Le maître des lieux brillait par son absence également, mais Robert supposa qu'il montait la garde quelque part, veillant à ce qu'aucun rôdeur ne franchisse les murs de sa demeure.
"Gladys, dit-il à la jeune femme, j'ai cru comprendre que tu as failli passer un mauvais quart d'heure à notre arrivée ? Pas de séquelle quelconque ?"
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
Pavlina la première, en regardant la silhouette du géant (qu'elle voyant pour la première fois dans toute sa hauteur), vit des corps bien plus petits voler en l'air quand il 'en' attrapa visiblement (de ce qu'elle en devinait en ne voyant que le haut du géant au dessus des murailles) une poignée qu'il balança en l'air. Une tête atterrie dans la cour et il n'y avait plus de doute sur ce qu'était les choses que Bolog frappait. La tête en effet continuait de mordre dans le vide.
Gladys et Morgan se croisèrent sur le chemin des remparts. D'en haut, ils virent qu'une vingtaine de rôdeurs avaient finis en bouillie à proximité du château. Il en restait moins d'une dizaine qui visiblement ne pousserait pas une grosse difficulté à Bolog qui prenait du plaisir à des démêle ter ou les envoyer voler à bonne distance. Ils n'en virent pas d'autres visibles.
Thorgrim n’avait pas veillé longtemps. Les premiers mots de leur hôte avaient agi comme un somnifère hyper puissant et le nain s’était écroulé. Il se réveilla plutôt en forme avec le bruit et chercha sa hache du regard, avant de la trouver poser contre le mur à côté du lit. Il ne se souvenait pas être allé se coucher, mais il décida de relayer cette pensée au second plan pour se concentrer sur l’origine du vacarme. Après avoir constaté qu’il s’agissait du géant, le nain se désintéressa de la chose et chercha son chemin jusqu’à la Grande Salle où il mangea avec appétit tout en regrettant l’absence de bière au menu.
Il était d’humeur maussade, la vue du géant lui avait cruellement rappelé qu’une fois de plus son destin lui avait filé entre les pâtes.
Il parcourut du regard la salle pour voir qui était présent et se mit à réfléchir. Le lieu semblait grand et facilement défendable. Une conclusion s’imposa rapidement à lui et il la mentionna à haute voix pour ceux qui étaient là :
