[OdE]13.1.Ténèbres sur Kalvernach - Crise à l'Université

[NailsEater]

L’interruption d’Unna et la réflexion d’Hendryk permirent au groupe de choisir une destination. Qui plus est, si Hendryk est là, elle réussirait vraiment à éviter Eximus. Hochant la tête, Aslinn se retourna vers les deux inconnus. L'étudiant venait de forcer la fille à s'asseoir et pris le temps de l'ausculter. Une idée vint alors en tête de la rouquine:

- Un médecin sera utile s’il y a des personnes coincées. Est-ce que l’un de vous au moins consentirai à nous accompagner ?

Ses yeux fixaient tour à tour le jeune homme puis la fille, attendant une réponse.

[Cialf]

Les botanistes sont en train de poser les mâts et de lever la bâche : "Oh, hisse". Un des étudiants a eu le réflexe d'emmener sa trousse de soins avec un peu de matériel. Hansa Banntach, l'économe, qui était partie vers les autres bâtiments, revient :

- Bon, j'ai enfin pu faire ouvrir l'infirmerie. Amenez là-bas les deux ou trois cas les plus graves. J'ai aussi fait ouvrir le réfectoire, mais pas question d'allumer du feu pour le moment, pas tant qu'on ne sait pas s'il peut y avoir une nouvelle secousse. Alors, les géologues, ça avance ?

Elle lève les yeux vers Caules, toujours accroché à la cuisse d'Uriell, et lance d'un ton réprobateur :

- Ah, je vois qu'il y en a qui ne s'ennuient pas.

La blessure d'Uriell aurait besoin de quelques points de suture, mais il y en a pour deux minutes.

[Hadriake]

- Ah, je vois qu'il y en a qui ne s'ennuient pas.

De nouveau, Caules rougit violemment et se met à balbutier. Pourquoi est-ce que ce genre de choses n'arrivent qu'à lui ?

-Ce n'est pas du tout ce que... finit-il par arriver à prononcer.

Malheureusement, il n'arrive pas à en dire plus sans que sa voix ne se casse. Il finit par soupirer et se retourne vers la rouquine qui demandait de l'aide, tantôt :

-Je vous suis, marmonne-t-il, mais il me faut au moins poser les points de suture d'Uriell...

L'étudiant s'empare de sa sacoche et furette à l'intérieur. Il en ressort son matériel, dont un fil et une aiguille. Passer le fil dans le chas de l'aiguille est le plus facile, reste maintenant à recoudre la blessure. En espérant qu'Uriell se tienne tranquille...

[Cialf]

Uriell se tient très tranquille et regarde Caules procéder avec une attention de bonne élève. Caules, malgré sa gêne, opère avec aisance et rapidité. Le résultat est tout à fait satisfaisant et il ne devrait pas rester de cicatrice. Uriell a même une ombre de sourire :

- C'est bien. Maintenant, je viens avec vous. C'est ma sœur.

[NailsEater]

-Je vous suis, marmonne-t-il, mais il me faut au moins poser les points de suture d'Uriell...

Aslinn hocha la tête. Elle observa le jeune homme faire ses points et apprécia le sang-froid dont il fit preuve et la précision avec laquelle il travaillait. Au premier abord, son air un peu « timide » et sa manière de rougir l’avait dérangé mais finalement il remontait dans son estime.

- C'est bien. Maintenant, je viens avec vous. C'est ma sœur.

-Bien. Mettons-nous en route. Elle prit naturellement la tête du groupe sans vraiment prendre garde au reste du groupe. Les dirigeants vers le lieu désigné plus tôt.

[Cialf]

Hannsa Banntach, avec son trousseau de clés, les accompagne tout en grommelant contre le concierge qui doit être encore en train d'écluser sa cuite de la veille. Elle va leur ouvrir une cabane à outils où ils prennent une hache, trois pelles et une barre à mine. Unna met une pelle dans les mains de Caules, même si, d'après son expression méfiante, elle n'est pas très convaincue qu'il sache s'en servir.

Le logement de fonction de Jefa se trouve de l'autre côté du bâtiment, dans une section où on range du matériel de laboratoire. Cette partie est à demi enterrée, pour éviter les gros écarts de température. Les murs sont en pierre de taille, mais Unna lâche un juron en voyant qu'ils se sont affaissés d'une dizaine de centimètres et que la paroi des étages supérieurs penche dangereusement vers eux.

Hendryk examine la porte :

- Les gonds sont tordus. Ça va être dur pour l'ouvrir.

[Hadriake]

Avec une pelle à la main, Caules doit bien avouer qu'il ne sait trop que faire. A peine avait-il fini de soigner Uriell qu'on lui avait remis l'outil et qu'il avait suivi le petit groupe à la recherche de Jefa. Et les voila devant une porte impossible à ouvrir et sous un plafond qui menace de s'effondrer d'une seconde à l'autre. Pour être franc, le garçon n'en mène pas large.
Néanmoins, pour faire bonne mesure, il observe la porte. S'ils l'ouvrent trop brusquement, le plafond risque peut-être de subir des dégâts importants et de s'effondrer sur eux. L'étudiant ne sait pas si c'est possible - ce n'est pas son domaine de prédilection, après tout - mais il préfère ne pas prendre de risque. Toussotant pour dissiper sa gêne, il demande :

-Est-ce que quelqu'un sait s'il y a une autre entrée ?

[Cialf]

Aslinn, avec sa compétence en architecture, se rend compte qu'il serait dangereux d'ouvrir la porte qui risque de s'effondrer. Mais cette partie se trouve en-dessous du dortoir des femmes et il devrait être relativement facile de percer le plafond en montant à l'étage.

Aslinn : Architecture 6 + 5 + 1 + 10 = 22. Pour le coup, elle commence à réfléchir à la meilleure manière de reconstruire le bâtiment.

[NailsEater]

Elle observa Unna qui tendit une pelle au médecin et ne put s’empêcher de le regarder d’un air dubitatif. L’expression qu’il afficha ensuite lui offrit raison.

-Est-ce que quelqu'un sait s'il y a une autre entrée ?

- Ouvrir la porte provoquerait un effondrement. Je pense qu’il vaudrait mieux rejoindre prudemment le dortoir des femmes et percer le plafond. On évitera ainsi les accidents.

Elle réfléchit un instant et ajouta :

- Peut-être nous faudra-t-il aussi des cordes. Je m’appelle Aslinn au fait. Voici, Unna et Hendryk.

Elle présenta vite le reste du groupe avant de se mettre en route vers le dortoir des filles. Laissant le soin a qui voudrait d’aller chercher des cordes. Elle observait -tout en marchant- le bâtiment. Celui-ci était vieux et peut-être cet effondrement permettrais de construire quelque chose de plus moderne. Elle fit part à Hendryk et Unna de son observation, cherchant qu’elle serait les esthétiques récentes qui colleraient le plus avec l’université.

[Hadriake]

- Ouvrir la porte provoquerait un effondrement. Je pense qu’il vaudrait mieux rejoindre prudemment le dortoir des femmes et percer le plafond. On évitera ainsi les accidents.

Caules hoche la tête. Évidemment. Si la porte principale est inaccessible, il faut en créer une nouvelle. Le garçon sourit. Cette fille est ingénieuse, c'est sûr.

- Peut-être nous faudra-t-il aussi des cordes. Je m’appelle Aslinn au fait. Voici, Unna et Hendryk.

Le changement brutal de sujet désarçonne l'étudiant pendant quelques secondes. Secondes suffisante pour le reste du groupe qui, sans se préoccuper de sa réponse (ou plutôt de son absence de réponse), rebrousse chemin. Lorsqu'il reprend ses esprits, le groupe est déjà plusieurs mètres en avant. Activant ses jambes du mieux qu'il peut, le garçon crie :

-Euh... Moi, c'est Caules ! Au cas où ça intéresserait quelqu'un... ajoute-t-il en grommelant.

Visiblement, Aslinn entraîne le groupe vers les dortoirs des filles. Un court instant, Caules se dit qu'il devrait aller chercher les cordes mentionnées par l'étudiante, pour éviter toute... intrusion non-désirée. Mais bon, il ignore où elles sont rangées, donc... Le garçon se contente donc de suivre le mouvement, sa pelle à la main, sa trousse de secours battant son flanc au rythme de la marche.