[OdE] 13.4.Ténèbres sur Kalvernach - Chez Nold

[Hadriake]

-Qu'est-ce que c'est que ce bazar ?

Caules essaie de déchiffrer l'écrit de son ami.
La première ligne indique, au vu de sa position, que l'écrit date du mois de Damhar, donc de ce mois-ci. C'est tout récent; moins de trois semaines.
La deuxième ligne disait probablement "[...]compte-rendu à l’Université mais ils ne comprennent pas[...]" ou quelque chose du genre. Mais maîtresse Banntach n'avait-elle pas dit que Jolinar n'avait pas fait de compte-rendu d''expérience depuis un moment ?
La troisième ligne... Jolinar ne semblait pas comprendre quelque chose, probablement en rapport avec son expérience ou son compte-rendu. En relisant la première ligne, Caules se demande si le compte-rendu du jeune homme n'avait pas été rejeté par l'Université et que son ami n'en comprenait pas les raisons.
La ligne suivante... "n'est pas vivant mais pourrait avoir des"... "des propriétés", sûrement... Des propriétés de quoi ?
"Inquiétant, du bruit chez les autres locataires, je crois", rien de très intéressant... A part le mot inquiétant. Mais bon, dans une demeure comme celle-ci, tout craquement de plancher doit devenir une source de frayeur.
La suite ne semble pas très utile. Jolinar semble avoir été dérangé par le bruit, se note de racheter du flux et se plaindre d'un manque de sommeil ou quelque chose du genre...
La question est : que retirer de tout ça ?

La voix d'Elhine résonne tout à coup :

- Bien. On jouera au rébus au calme un peu plus tard. Méfiance tout de même, il semblerait qu'il ait attribué des bruits aux voisins, mais ce n'était peut-être pas des voisins. Je doute que les bestioles dont nous avons aperçu les ombres tout à l'heure soient des chiens du coin.
- Caules et Kolka, essayez de trouver d'autres bouts des écrits de Jolinar dans le coin. On aura peut-être plus d'explications.

Caules acquiesce. Elle a raison sur un point, ce n'est pas le moment de cogiter. L'étudiant s'accroupit et tâtonne au sol, autour de l'endroit où il a trouvé la feuille. N'empêche, il aimerait bien avoir une arme pour se défendre au cas où, lui aussi. Il essaie de trouver du regard quelque chose qui pourrait lui servir pour se défendre. Un morceau de meuble, un scalpel, n'importe quoi.

- Champ de bataille.

Caules lève les yeux. Nold a le nez en l'air, l'air alerte. Le jeune homme l'imite. On dirait plus une salle de cours de médecine, à son avis. Mais Nold semble sûr de lui. Est-ce que Jolinar s'est battu dans sa chambre ? Raison de plus pour trouver une arme.

[Cialf]

Roan commence à ronfler paisiblement lorsqu'une main sur son épaule le réveille. Une voix polie mais ferme l'arrache à la seconde vie promise par certains sages :

- Monsieur Roland, excusez-moi de vous déranger, mais nous aurions besoin de votre aide.

[Le joueur d'Aslinn étant peu disponible, elle passe PNJ pour les actions de base]

..............

Champ de bataille ? Elhine ne sait pas trop à quoi Nold fait allusion... Mais elle atteint le mur opposé, fermé par une épaisse grille de bois. Elle passe sa dague par un orifice, avec prudence, et ne rencontre que le vide. L'odeur qui passe par la grille est plus accentuée que dans la chambre mais ne lui évoque rien de particulier.

Kolka continue d'éclairer Caules. Celui-ci tâtonne à la recherche d'un objet contondant. Une bouteille pleine pourrait convenir... Que dit l'étiquette ? "Acide nitrique"... hum...

[Kenny]

Roan se réveille en sursaut,il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était endormi, puis la sensation de l'épaule lui arrive et de là le bras d'Aslinn et finalement son visage.
"Euh... oui ! Qu'est-ce qui se passe ?" Roan, après qu'Aslinn dut répéter sa demande, se lève et se dirige vers la pièce de Jolinar. Dans l'encadrement de la porte, il constate l'état de la pièce et n'en revient pas. "Qu'est ce qui s'est passer ici ?"

[Cialf]

Aslinn s'incline devant Alda :

- Pouvons-nous prendre une autre lampe, s'il vous plaît ?

- Euh... Bien sûr.

Aslinn repart à la suite de Roan en tenant la lanterne. Uriell fait mine de se lever... Mais peut-être que la fatigue de la journée, excessive pour sa faible carrure, l'envoie rejoindre cette autre vie dont elle rêve. Les femmes la couvrent d'une couverture.
.....

Caules continue sa fouille. Il trouve quelques feuillets épars, peut-être des brouillons, mais rien qui ressemble à un compte-rendu. Il n'y a pas de meuble cassé, à part l'encrier, mais les tiroirs et placards sont tous ouverts et semblent vidés d'une grande partie de leur contenu, sans que la logique de tri soit évidente.
........

Nold se plante en travers de la porte qu'il remplit presque avec sa masse : il est plus petit que Roan, mais très carré. Il regarde le demorthèn d'un œil méfiant :

- Ah, vous voilà, vous ?

[Kenny]

Roan un peu interloqué : " Eh oui on me demande, j'arrive ! ... Quand je vous disais que ce n'était pas normal qu'il ne sorte pas de cette pièce, vous auriez pu prêter un peu d'importance à ce que je vous disais..." Ce n'était pas sur un ton de reproche mais plutôt comme emprunt de chagrin, c'est vrai que Roan percevait des signes mais il était des fois trop tard pour agir...

[Fafi06]

Elhine se focalise sur la grille et explore le pourtour pour trouver un serrure, un cadenas, un système d'ouverture pour vérifier si elle est fermée ou ouverte.
- Il y a une grille sur ce bout de la pièce. Monsieur Nold, était-elle déjà là lorsque vous lui avez loué cette chambre ? Vous savez où cela conduit ?

[Hadriake]

Armé de sa bouteille, Caules se sent légèrement mieux. Oui, ce n'est pas grand chose, mais c'est mieux que rien. Et puis de l'acide... Ça peut être utile. Caules tente de se rappeler ses cours à l'Université. Qu'est-ce que l'acide nitrique peut dissoudre, déjà ? L'argent, ça c'est sûr. Il avait vu une de ses camarades se plaindre après qu'elle ait fait tomber sa boucle d'oreille dans un bol où elle faisait une expérience. Le cuivre aussi, non ? Enfin bref, pas mal de métaux courants.
Mais bon, à priori, Caules ne risque pas de devoir faire fondre quoi que ce soit.

Même éclairé par Kolka, le jeune homme fait peu de découvertes. Des feuilles volantes, surtout. Le fait qu'une partie des affaires de Jolinar aient disparues et l'état des lieux le laisse croire qu'il est parti précipitamment. Mais sans se faire voir de Nold ou des autres ? Difficile à croire.

- Il y a une grille sur ce bout de la pièce. Monsieur Nold, était-elle déjà là lorsque vous lui avez loué cette chambre ? Vous savez où cela conduit ?

Une grille ? Caules lève les yeux vers Elhine. Effectivement, il y a une grosse grille en bois. Caules se penche vers Kolka :

-Tu sais si Nold garde un pied de biche quelque part ? On en aura sûrement besoin.

[Cialf]

" Eh oui on me demande, j'arrive ! ... Quand je vous disais que ce n'était pas normal qu'il ne sorte pas de cette pièce, vous auriez pu prêter un peu d'importance à ce que je vous disais..."

Nold prend mal le reproche (ou ce qu'il comprend ainsi) :

- Vous voulez m'apprendre mon métier, peut-être ? Le locataire s'est tiré et personne de chez vous n'a rien vu ?

L'interruption d'Elhine coupe court à une discussion qui risquait de mal tourner :

- Il y a une grille sur ce bout de la pièce. Monsieur Nold, était-elle déjà là lorsque vous lui avez loué cette chambre ? Vous savez où cela conduit ?

Entre-temps, Caules se penche vers Kolka :

-Tu sais si Nold garde un pied de biche quelque part ? On en aura sûrement besoin.

Kolka lève les yeux vers Nold, intimidée... Mais celui-ci a l'oreille fine dès qu'on touche à ses intérêts. Il gronde à destination de Caules :

- Un pied-de-biche ? Pour démolir mes chambres ? Non mais, vous êtes malade ou quoi ?

Aslinn fait un geste pour intervenir... mais sa voix se change en quinte de toux.

[Hadriake]

- Un pied-de-biche ? Pour démolir mes chambres ? Non mais, vous êtes malade ou quoi ?

Caules semble tout à coup se ratatiner. La voix imposante du propriétaire ajoutée à l'ambiance pesante font que le jeune homme a l'impression de se faire gronder dessus par un grizzly dans sa grotte.

-Je, euh, je... Je ne faisais que... Euh... Cette grille est donc d'origine ? Je pensais que... que Jolinar l'avait rajoutée après coup... ou kekchose comme ça...

C'est pas bon, ça, il se sent perdre pied.

-Mais si vous savez comment l'ouvrir, pas de soucis... on vous laisse faire... Me mangez pas, siouplaît...

Heureusement pour Caules, sa dernière supplication est rendue inaudible par le manque d'air dans ses poumons, ses lèvres seules s'agitant. L'étudiant inspire un grand coup et essaie d'échapper au regard de l'ogre, bien conscient d'être ridicule.

[Kenny]

Roan observe pendant ce temps la pièce, puisque personne ne lui précise ce qu'ils ont découvert. La pièce est vide et en désordre, pas de trace de Jolinar, et ses affaires ont l'air d'avoir disparu avec lui...Il est donc parti précipitamment..."Quelqu'un peut-il me dire qui était Jolinar et sur quoi il travaillait ? Si ces ressources provenaient de l'Université ou bien il avait un mécène ? ....Enfin ça ne sert à rien à tâtonner dans le noir comme vous le faites au mieux vous ne voyez pas les indices au pire vous êtes en train de les piétiner. Allons manger et discuter des suites à donner."