Fortuna Imperatrix Mundi

- Hein ? Je ne suis pas un varignal, je... Excusez-moi, j'ai dû digérer quelque chose de travers.

Anzor se lève, laissant là son matériel d'écriture, et se dirige précipitamment vers une petite porte à côté des cuisines...

Elhine se retourne vers Tindur à voix basse, désignant la porte par laquelle vient de s'effacer Anzor:
- Ce sont les toilettes là-bas ?
- Il a dit ne pas être varigal, qu'est-il donc vous qui semblez le connaître ?

Comme Tindur a dû s'en rendre compte, les latrines sont bien de ce côté, dans la cour à côté de l'écurie. Comme les varigaux vont généralement à pied, c'est une petite écurie et Tindur ne sait pas si elle est occupée en ce moment.

Tindur, ne faisant pas attention à Anzor, est étonné par ce changement de ton si soudain de la part d'Elhine. Mais la fuite soudaine de l'homme semble lui donner raison...

Fafi06 a écrit :Elhine se retourne vers Tindur à voix basse, désignant la porte par laquelle vient de s'effacer Anzor:
- Ce sont les toilettes là-bas ?

- Il a dit ne pas être varigal, qu'est-il donc vous qui semblez le connaître ?

- Euh...oui...oui ce sont les latrines.., hésite le varigal en tentant de se rappeler où mène cette porte. Je ne le connais pas vraiment mais il n'a pas l'air d'un varigal. En plus, les varigaux sont rarement des copistes...

Si Elhine part à la suite de l'homme, Tindur les suit jusqu'à la porte. La dame pourra le renseigner sur cet objet que possédait Jalfred, il ne compte pas la laisser partir sans avoir pu lui poser la question.

Elhine, voyant que Tindur semble vissé sur son tabouret, d'un air légèrement agacée:
- Je ne voudrais pas vous commander, mais vu son état de frayeur, y'a fort à parier qu'il tente de s'éclipser. Allez, bougez-vous, il va vous échapper, et il a visiblement de quoi nous raconter ! Je ne vais tout de même pas aller poursuivre un homme aux latrines

Tindur commence à se perdre dans ses réflexions... Cet homme n'est sûrement pas un varigal mais dans le peu qu'il a dit, il y avait quelque chose de bizarre qu'il n'arrive pas à identifier...

- Je ne voudrais pas vous commander, mais vu son état de frayeur, y'a fort à parier qu'il tente de s'éclipser. Allez, bougez-vous, il va vous échapper, et il a visiblement de quoi nous raconter ! Je ne vais tout de même pas aller poursuivre un homme aux latrines

La remarque (légèrement) agacée d'Elhine le tire de ses pensées. Il se dirige vers la petite porte.

Dans la cour, il ne met pas longtemps à se rendre compte que les latrines sont vides. L'écurie aussi, d'ailleurs. Le portail qui donne sur la rue est ouvert et la barre qui le fermait de l'intérieur traîne par terre.

Le chemin mène, à gauche, vers le château des chevaliers ronces, et à droite, vers le fleuve, là où il s'était rendu la veille. Pas d'Anzor en vue mais des passants qu'on peut éventuellement questionner.

L'homme au chapeau semble avoir quelque chose à se reprocher... Aussitôt sorti dans la rue, Tindur regarde à droite et à gauche, cherchant une silhouette fuyante, mais rien ! Il attrape le bras de la première personne venue :

- Avez-vous vu un homme s'enfuir ?

Si la réponse de la personne tarde, Tindur se dirigera vers la suivante jusqu'à obtenir l'information tant recherchée.

La première personne rencontrée est un paysan qui va au travail, sa houe sur l'épaule. Il semble étonné de l'insistance de Tindur.

- Hein ? Un type qui s'est enfui ? Oui, il courait vers la rivière comme s'il avait un feond à ses trousses... Il vous a volé quelque chose ?

Et il ajoute, d'un air malin :

- Vous n'aurez pas de mal à le rattraper, c'est un mauvais coureur. J'ai vu tout de suite que ce n'était pas un vrai varigal.

Pendant ce temps, Elhine ne voit pas revenir Tindur, ce qui peut lui sembler louche.

Tindur est soulagé d'avoir retrouvé sa piste aussi vite. Il se remet aussi vite que possible à sa poursuite, ne lâchant à l'homme qu'un rapide :

- Merci !

Une fois Anzor rattrapé, le varigal procède avec prudence, ne l'approchant que si celui-ci apparaît seul...

Elhine, ne voyant revenir aucun des deux, s'intéresse au reste de l'auberge. Il est étonnant que ni Kolka ni l'autre serveuse ne soit présente dans la salle.
Elle se rapproche donc du comptoir et cherche à voir si elle peut apercevoir l'une ou l'autre par l'entremise de la porte de la cuisine, légèrement entrouverte.