[OdE] 13.4.Ténèbres sur Kalvernach - Chez Nold

[NailsEater]

Aslinn ne savait plus où été passé le papier aussi laissa-t-elle les autres négocier l'entrée pendant qu'elle le cherchait. Depuis quand laissait-on les gens dehors, les empechant de rentrer ... dans une auberge !

Heureusement, Caules réussit à les faire entrer en proposant des soins à un des locataires de l'immeuble. C'est en passant la porte qu'Aslinn remit la main sur le papier tant recherché et tant inutile du coup ...

- Vous êtes pas trop nombreux, ça va pour ce soir, mais faudra pas voir à vous éterniser !

Mais de quoi il se mêle ! Aslinn commençait doucement à perdre patience. Cette journée interminable aura été horrible du début à la fin.

Excusez-moi Monsieur "Jobback" ? Jabbock ? Qu'elle que soit votre nom. Nous avons tous les droits d'être ici. Et empêcher d’honnête gens de se réchauffer avec le temps qu'il fait dehors n'est pas très aimable.

Elle n'avait pas employer un ton aggressif mais la fatigue et la tension se faisait sentir. Elle n'aimait pas être là avec des inconnu agressif et peu sympatique.

- Installez-vous, mettez vos vêtements à sécher. Je suis Alda, damathair du village. Vous n'avez... Vous n'avez pas vu Kolka ? C'est ma sœur.

Enfin quelqu'un d'aimable !

Désolé nous n'avons pas croisé beaucoup de monde. Mais je pense qu'elle n'a pas de problème. La ville est assez surveillé par les temps qui cours.

[Fafi06]

Elhine suit tout le monde à l'intérieur et passant devant les personnes à l'intérieur avec un petit sourire de politesse :
- Bonsoir messieurs-dames, merci pour l'hospitalité. Elhine adresse un sourire encore plus forcé au fameux Jabbock qui tient la porte.

Se penchant vers Caules:
- De toute façon, il y a bien votre ami qui loue déjà une pièce ici il me semble. Jolinar si je me souviens bien. Vu la place disponible ici, il serait peut-être mieux que nous nous établissions chez lui non ? Vous avez déjà vu son logement ? Y rentrerions-nous ?

[Hadriake]

-Installez-vous, mettez vos vêtements à sécher. Je suis Alda, damathair du village. Vous n'avez... Vous n'avez pas vu Kolka ? C'est ma sœur.

"Enfin une personne aimable !" se dit Caules. Après l'avoir salué, il s'approche d'elle. C'est sa voix qu'il a entendu plus tôt, entrecoupée de toux. Il pose sa sacoche à terre avant de demander :

-Votre toux a commencé il y a longtemps ?

Tout en parlant, il commence à sortir ses affaires. Néanmoins, quelque chose lui titille le cerveau... Mais quoi ?

Excusez-moi Monsieur "Jobback" ? Jabbock ? Qu'elle que soit votre nom. Nous avons tous les droits d'être ici. Et empêcher d’honnête gens de se réchauffer avec le temps qu'il fait dehors n'est pas très aimable.

Caules laisse échapper un sourire. C'est bien Aslinn, ça. Elle se tourne d'ailleurs vers Alda :

Désolé nous n'avons pas croisé beaucoup de monde. Mais je pense qu'elle n'a pas de problème. La ville est assez surveillé par les temps qui cours.

Ah oui, Kolka, la sœur...
C'est à ce moment-là que ça le frappe. Leur garde, Quintean... Il n'avait pas dit quelque chose à propos d'une fille ?

-Quand je pense à la jeune fille de ce matin, ça me fait encore de la peine... Elle circulait en compagnie d'un type plutôt louche...

Est-ce que c'était la même ? Peut-être une simple coïncidence, mais... Néanmoins, Caules se garde bien de dire ce qu'il pense. Stresser un malade est la dernière chose à faire. A la place, il demande doucement :

-Vous êtes allé voir les gardes ? Ils patrouillent à l'extérieur, ils l'ont probablement vu, eux.

"D'ailleurs, s'ils l'ont vu en compagnie d'un homme louche, c'est à se demander pourquoi ils ne l'ont pas interpellée..." ajoute-t-il en son for intérieur.

La voix d'Elhine se fait plus proche :

- De toute façon, il y a bien votre ami qui loue déjà une pièce ici il me semble. Jolinar si je me souviens bien. Vu la place disponible ici, il serait peut-être mieux que nous nous établissions chez lui non ? Vous avez déjà vu son logement ? Y rentrerions-nous ?

Caules hoche la tête :

-C'est vrai, ça ! Jolinar est bien ici ?

[Fafi06]

Cialf par intérim:

Jabbock, accroché à la porte, fait montre d'un mauvaise humeur évidente, regardant passer tout ce monde en plus venant s'installer là où il n'y a déjà plus vraiment de place disponible, et ne décroche pas de son air résigné même quand Aslinn passe. Mais la remarque de Caules est visiblement plus qu'il ne peut en supporter dignement et il ne peut se retenir d'ajouter:
- Et en plus, on nous envoie encore ces magientistes...
Il ne finit pas sa phrase mais, personne n'est vraiment dupe de ce silence qui traîne quelques secondes.

Alda, après une quinte de toux plus violente, secourue par une jeune fille qui ploie sous l'effort, se penche et se laisser tomber sur un tabouret de fortune qui a connu des jours meilleurs.
- Ne lui en veuillez pas, mais les rares magientistes que nous avons côtoyés jusque là n'ont pas fait grand cas de nos malheurs.

Pendant que Caules se penche vers la damathair, visiblement atteinte d'une mauvaise toux qui, par les temps humides qui courent, pourrait bien dégénérer, voire se répandre parmi ce groupe de gens confinés, elle relève la tête et cherchant Aslinn du regard:
- S'il vous plait, trouvez ma sœur, elle ne devrait pas être dehors à cette heure, il a du lui arriver quelque chose, s'il vous plait.

Jabbock jusque là silencieux, rajoute:
- Elle est partie un peu plus tôt avec le démorthen prendre des nouvelles. Mais ils auraient dû être de retour bien avant la nuit tombée...
Jabbock, derrière son air revêche, semble assez inquiet aussi. Au vue des personnes dans la pièce, il est évident qu'il est probablement le seul qui pourrait le faire, mais aussi le seul à prendre soin d'eux.

Uriell, transparente jusque-là, se rapproche de la damathair et laisse entendre cette déclaration:
- Ils vont arriver bientôt, la nuit ne les prendra pas, une lumière les accompagne.

[Hadriake]

- Ne lui en veuillez pas, mais les rares magientistes que nous avons côtoyés jusque là n'ont pas fait grand cas de nos malheurs.

Caules hoche la tête. La magience est faite pour aider les gens, malheureusement il est impossible d'aider tout le monde.

-C'est pour cela que l'Université existe, murmure-t-il plus pour lui-même que pour l'assemblée. Plus il y aura de magientistes, plus nous pourrons aider de personnes.

A condition que les ressortissants de l'Université pensent aux autres avant leur enrichissement personnel. Malheureusement, ceux qui en ressortent avec les meilleurs résultats sont souvent ceux qui pensent à eux-même et il changent rarement de comportement après leur sortie. L'image d'un homme que Caules connaît bien lui revient en mémoire. Lui, au moins, agissait d'abord dans l'intérêt des malades.

- S'il vous plait, trouvez ma sœur, elle ne devrait pas être dehors à cette heure, il a du lui arriver quelque chose, s'il vous plait.

- Elle est partie un peu plus tôt avec le démorthen prendre des nouvelles. Mais ils auraient dû être de retour bien avant la nuit tombée...

Le démorthèn ? Est-ce que c'est lui l'homme louche dont parlait le garde ?

- Ils vont arriver bientôt, la nuit ne les prendra pas, une lumière les accompagne.

Encore une fois, Caules s'interroge. Est-ce que la jeune fille voit des choses ? Est-ce qu'elle les traduit volontairement par des énigmes ou est-ce que c'est si flou que c'est tout ce qu'elle peut dire ? Ou bien est-ce qu'elle s'est juste cogné la tête ? Hum... Probablement.

[Fafi06]

Cialf par intérim:

La réalité se fait vite rappeler à Caules quand Alda manque tomber de son tabouret, prise d'une quinte de toux particulièrement violente.
Il se penche sur la damathair, l'ausculte, prend son pouls, sort quelques appareils de mesures étranges pour la plupart des gens présents dans la pièce. Un frisson semble parcourir plusieurs personnes et quelques messes basses se font entendre dans le silence pesant.

Dans le dos de Caules, Jabbock a un geste d'effroi et commence à jeter une main vers le jeune médecin quand Elhine, d'une main ferme sur le bras arrête le geste:
- Il ne lui fera pas de mal, ne vous inquiétez pas.
Jabbock résiste quelques secondes avant de lâcher prise, non sans rester à portée.

Caules, d'un calme olympien, concentré sur son travail, diagnostique rapidement une mauvaise toux souvent persistante, assez fréquente lors d'exposition prolongées à un environnement humide. Rien de bien grave, plus spectaculaire que dangereux.

Spoiler () :

Très bon jet de médecine

Caules fouille dans sa sacoche et en sort une fiole d'un liquide verdâtre au goût plutôt sucré:
- Prenez ceci toutes les 2 heures, cela devrait calmer la tous et vous permettre de récupérer rapidement.

[NailsEater]

Aslinn assiste à la scéne sans avoir grand chose à faire. Elle surveille Jabbock d'un oeil mauvais et fait le tour de la pièce, essayant de comprendre qu'est ce qui arrive à tous ces gens et d'où ils viennent.

Quand Caules commencent à ausculté la jeune femme, Aslinn est légèrement impressionnée. Lui, qui semblait si peu sur de lui et timide prend les choses en main assez vite et avec assurance. Il fera sûrement un bon médecin.

Cherchant du regard quelqu'un qui serait pourrait lui répondre, Aslinn demande :

-Où se trouve Jolinar s'il vous plait ? J'aimerai faire un point avec lui sur la situation afin de ne pas vous déranger outre mesure.

[Fafi06]

Cialf par intérim vu qu'il se délecte à observer de loin

C'est justement à ce moment là que l'on cogne à la porte. Immédiatement, l'attention de tout le monde se détourne vers la porte, laissant la question sur Jolinar sans réponse, chutant lamentablement dans les tréfonds les plus obscurs des tentatives avortées.

Jabbock se dirige d'un pas rapide vers la porte et d'une voix vive:
- Qui demande à entrer ?

Une jeune voix s'élève assourdie par la porte close:
- C'est nous, Kolka et Roan

Jabbock ne se fait pas prier cette fois et ouvre rapidement la porte en grand.
Kolka, une jeune adolescente se précipite dans la pièce, aperçoit Alda et court se réfugier entre les genoux de cette dernière, manquant renverser Caules en train de ranger son matériel.
Kolka semble visiblement prête à pleurer, de peur ou de soulagement, difficile à dire:
- Ils ont cru que j'étais une voleuse ! Mais ils ont bien vu que ce n'était pas vrai!

Roan, un jeune adulte plus affirmé, quelque peu surpris, passe finalement le seuil, découvrant, outre l'agitation provoquée par Kolka, plusieurs nouvelles personnes dans la pièce.
Jabbock ferme la porte derrière Roan:
- Il était temps mon garçon, tu nous as fichu une sacré trouille ! Vous devriez être rentrés depuis longtemps, et Kolka n'est encore qu'une enfant pour ainsi se promener la nuit venue

[Hadriake]

Ce n'est que lorsqu'il a repris ses esprits que Caules pousse un soupir. Après s'être penché sur Alda, il a eu l'impression d'entrer dans une sorte de transe et s'il se rappelle ce qu'il a fait, il a du mal à comprendre comment il l'a fait.

"Je suis peut-être un génie, en fait", pense-t-il avec un petit sourire.

Enfin, peut importe comment, il a réussi à diagnostiquer sa patiente et sans faillir.
C'est à ce moment que quelque toque à la porte. Caules entend faiblement le nom de Kolka être prononcé. Ah, la sœur revient, alors ? Tant mieux. Caules se demande un court moment à quoi elle ressemble. Si elle est comme Alda, elle doit être d'un calme et d'une tenue exemp...

POUM !

Caules se retrouve le derrière par terre, renversé par un petit boulet de canon. La nouvelle venue est... une gamine ? Le garçon pensait, sans trop savoir pourquoi, qu'elle aurait l'âge d'Alda, mis il semblerait qu'elle n'ait même pas passé son service d'ost. Et elle ne semble pas avoir sa retenue.
Se redressant , l'étudiant aperçoit aussi un jeune homme. Il l'a entendu se présenter derrière la porte comme étant... Roan ? Oui, c'est ça, Roan. Est-ce lui le démorthèn qui accompagnait la gamine ? Caules pensait que tous les démorthèns étaient des vieux types à la barbe grisonnante... Il vient probablement tout juste de terminer son apprentissage de ionthèn.
Voyant que Jabbock ne prend pas la peine de les présenter, Caules toussote :

-Navré de nous imposer ainsi. Je suis Caules, un ami de Jolinar, et voici Aslinn, Elhine et Uriell. Nos dortoirs de l'Université ont été endommagés par les inondations, donc on nous a envoyé ici.

Outre les présentations, le jeune homme espère que la mention de Jolinar va enfin pousser Jabbock à leur dire où il se trouve.

[NailsEater]

Aslinn ne reussit pas avoir la réponse attendu car quelqu'un toqua à la porte. Une fois de plus, Jabbock fit gardien. Apparemment le snouveaux venus étaient attendu car il ouvrit sans attendre.

Une jeune fille traversa la pièce en courant jusuq'à la malade, renversant Caules au passage.

- Ils ont cru que j'étais une voleuse ! Mais ils ont bien vu que ce n'était pas vrai!

Décidement, les choses se corsaient en ville. Elle regarda le pauvre Caules essayant de se relever puis faire des présentations.

-Navré de nous imposer ainsi. Je suis Caules, un ami de Jolinar, et voici Aslinn, Elhine et Uriell. Nos dortoirs de l'Université ont été endommagés par les inondations, donc on nous a envoyé ici.

Manifestement, il parlait avec le jeune homme qui accompagnait ladite Kolka. Aslinn nota la tentative de Caules pour savoir où était ce foutu Jolinar. Afin de ne pas envenimer les choses, elle sourit à Roan, attendant qu'il se présente.