[PEC] - BOTTTOS Chap V - Jusqu'au commencement

[Iris]

"Je vais vous accompagner, retrouvons nous ici demain, en attendant nous allons faire le nécessaire pour cela.
Nous ferons un rapport complet qu'à la suite de ces recherches, ainsi, cela nous laissera le temps d'un apprendre plus."

" C'est bon pour moi."

...

Evidemment que Zoréo se plaignait, c'était son activité principale ! ... Si on lui en laissait le temps, elle prendrait bien la souris-korrigane pour la caresser et lui faire un gros bisou presque baveux pour lui dire que tout allait bien... mais...

... Armis ? Déjà ? ...

Elle le fit bien sûr entrer : " Armis, eh bien... les présentations... Zoréo le korrigan adepte du secret, et Armis, l'atlante adepte du secret... quelque chose me dit que vous êtes faits pour vous entendre."

Et de songer que les gars de la CIA étaient également adeptes du secret... comme Luther... et les 3/4 des gens qui se trouvaient sur le bateau... décidément... c'était une manie répandue !

" Zoréo, Armis voudrait discuter avec toi de la manière dont il serait possible de sauver le monde... Et rappelle toi que nous amis sont saints et saufs grâce aux Atlantes... nous avons une dette envers eux."

En fait, Lucrèce se fichait éperdument des dettes morales, mais elle espérait que ça pourrait calmer un peu Zoréo et le mettre dans de moins mauvaises dispositions. D'ici peu, elle serait la méchante gourde : elle avait tout dit à la CIA et comptait aller regarder les cours du temps avec un agent secret, un atlante et un korrigan. Logique.

1. Norton & Fight Club : bon, en même temps, là, c'est un nom de famille ...

2. Ross : on en trouve partout des "Ross"

3. Je laisse les deux faire connaissance, donc tu peux faire une cinématique de PNJ si tu veux... Lucrèce peut même aller chercher à boire & à manger pour tous

[Crépuscule]

Ross .. comme le docteur Ross ... c'est pas tout jeune... (Urgence)

"J'aime pas les gens qui cache leur tête sous un casque, moi aussi je peux me cacher." Grogna Zoréo en se rendant invisible

En effet, un motard avec son casque à l'intérieur d'un bâtiment, c'était bizarre. Armis tira les rideaux et retira son casque.
Il avait des cheveux brun et raide descendant du haut de son crâne jusqu'à sa nuque. L'implantation était différente ce celle d'un humain, il n'avait pas de cheveux sur les côtés du crâne, et l'implantation démarrait en V depuis le haut du front.
Maintenant qu'elle le voyait à visage complétement découvert, Lucrèce constatait que la forme de son crâne était effectivement légèrement plus longue et effilés qu'un humain, cela lui donnait des traits fins, cela lui rappellait un peu l'image des grand elfes comme il sont décrit dans certains ouvrages. D'ailleurs, il avait des oreilles partant vers l'oreille en pointe.

"Voilà Zoréo, je me montre à vous, je suis vraiment enchanté de rencontrer quelqu'un comme vous. Vous pouvez avoir confiance en moi, je garderai le secret de votre peuple, tout comme je sais que vous ferez de même."Réapparaissant : "Ouais bah faut dire ça à la triple buse qui a proposé à l'agent américain de nous servir d'escorte ... le blond au yeux bleu qui parle français .. mais c'est sûr que ça n'a rien à voir avec les hormones et que c'est dû à une longue réflexion ..."

Armis l'observa quelques secondes avant de réagir
"L'américain va vous accompagner en Angleterre ? Moi qui voulait vous accompagner ..."

Il jeta un rapide coup d'oeil vers Lucrèce, elle put voir qu'il avoir vraiment l'air déçu, pas par elle, deçu de la situation, de ne pas pouvoir les accompagner.
"Eh bien , je veilerai sur vous de loin, ça je sais bien faire, rester dans l'ombre..."

"Non mais c'est pas une excursion touristique! Et puis mince, faites comme vous voulez tous, de toute manière, si on doit rejoindre un Havre, vous resterez à la porte, faut pas vous faire d'illusion, la magie qui les protège ne laisse pas passer n'importe qui."

[Iris]

Concernant le physique d'Armis, Lucrèce évita de trop le dévisager (pas poli !) et songea à quel point ça devait être pénible de sans arrêt se cacher...

"Ouais bah faut dire ça à la triple buse qui a proposé à l'agent américain de nous servir d'escorte ... le blond au yeux bleu qui parle français .. mais c'est sûr que ça n'a rien à voir avec les hormones et que c'est dû à une longue réflexion ..."

" Une buse toute simple si on parle de ça, et sans ma tendance piaf, on serait actuellement dans les profondeurs de l'océan..."

" Quand à l'agent blond, tu crois franchement que j'ai la tête à ça ? Le cadavre de Luther est à peine froid que je devrais sauter sur le premier gars qui passe ? Je suis quoi au juste d'après toi ? Une traînée ou juste un cœur d'artichaut décérébré ?"

Notons que même si Lucrèce fait des efforts pour aller de l'avant, lui rappeler la mort de Luther est le meilleur moyen de jouer avec ses nerfs... ramener des larmes dans les yeux et des tremblements dans la voix... En clair, même si elle n'est même pas sûre de l'avoir aimé (trop court, trop intense, trop compliqué), elle aurait vraiment l'impression d'être la dernière des salopes (pardon, mais c'est ça) en sautant sur le premier venu... et cela indépendamment du fait que ce serait bon pour elle d'être consolée & rassurée...

" Et si tu veux savoir, j'ai bien réfléchi. Il y a trop de secrets. Si Luther s'était montré sincère avec moi dès le début, une bonne partie des ennuis, graves, que nous avons dû gérer, et peut-être sa mort, auraient pu être évités ! Je pense que garder des secrets tient pour certains du fétichisme et de l'obsession. Malsain, dangereux, et ça pourrit les relations humains. Je n'aime pas les secrets. Qu'on soit prudent c'est une chose, mais se dire qu'on va tout gérer seul pour être bien sûr de tout garder sous son contrôle, c'est nul."

" En conséquence de quoi, et vu le danger que représentent tant les éthoriens que la confrérie noire, je pense qu'il est grand temps d'ouvrir le dialogue entre les peuples et groupements secrets dotés d'intentions au moins bienveillantes à l'égard de l'humanité, à défaut d'avoir exactement les mêmes visées."

"L'américain va vous accompagner en Angleterre ? Moi qui voulait vous accompagner ..."

Il jeta un rapide coup d'oeil vers Lucrèce, elle put voir qu'il avoir vraiment l'air déçu, pas par elle, deçu de la situation, de ne pas pouvoir les accompagner.

"Eh bien , je veilerai sur vous de loin, ça je sais bien faire, rester dans l'ombre..."

" J'avais dans l'espoir que vous auriez l'occasion de discuter... De toute façon, il est uniquement humain, donc Zoréo peut lui faire perdre la mémoire si vraiment c'est nécessaire..."

"Non mais c'est pas une excursion touristique! Et puis mince, faites comme vous voulez tous, de toute manière, si on doit rejoindre un Havre, vous resterez à la porte, faut pas vous faire d'illusion, la magie qui les protège ne laisse pas passer n'importe qui."

" Dans ce cas je prendrais de quoi faire un pique nique à l'entrée du Havre et nous t'attendrons. Je ne dois pas être spécialement la bienvenue non plus vu que du point de vue des isolationnistes je suis une gourde qui a décidé de vivre comme une idiote parmi les humains et en prime je fais courir des risques à tout le monde en parlant trop."

...

[Crépuscule]

Désolé pour le délai, compliqué en ce moment, et en vacance la semaine dernière sans technologie à portée de main, c'était bien.

"Je peux rien vous promettre, mais je vais y réfléchir. En attendant, faites ce que vous avez à faire, je serais pas loin."

L'instant d'après, il disparut, tandis que la porte s'ouvrit et se referma aussitôt.

Lucrèce pouvait profiter un peu de sa dernière soirée dans les tropiques.
Le lendemain, Norton frappa à la porte, il avait pour Lucrèce, une nouvelle identité et un billet pour l'Angleterre.
Tout était prêt pour quitter le soleil des îles pour la brume britannique. Transfert privé jusqu'à l'aéroport et vol en classe affaire, de quoi lui laisser le temps de faire plus ample connaissance avec l'agent Norton.

Une préférence pour ton nouveau nom ?

[Iris]

Lucrèce s'efforça de se changer les idées, de passer une soirée agréable et tranquille... bon repas, promenade sous les étoiles à rêvasser...

... plus qu'à espérer que Zoréo parviendrait à obtenir des informations rassurantes pour la suite...

...

Une nouvelle identité ? Amusant quand on pense que Lucrèce n'est même pas vraiment son vrai nom... Qu'est-ce qui lui plairait ? ... Il valait mieux un nom un peu francophone, vu qu'elle ne parlait bien que cette langue. Elle se sentait ... d'humeur romantique et mélancolique... les étoiles étaient si belles et pourtant le monde si dangereux... Peut-être un nom en lien avec les fleurs, après tout... vu qu'elle leur parlait... plus ou moins...

Rosalie Griffe ? ... ça résumait un peu tout... le parfum de sa première vie... les plantes... la buse...

...

Un vol en classe affaire ? ... elle avait bien acheté quelques vêtements, mais il faudrait sans doute faire de nouvelles courses à Londres... Quelque part un tailleurs n'allait sûrement pas suffire pour un hiver anglais ! ... Durant le trajet, elle aurait l'occasion d'en toucher deux mots à l'agent Norton (non rien à faire, ça lui faisait penser à une célèbre marque d'antivirus)... ça et puis discuter un peu... comment était-il devenu agent (enfin, elle demande si vraiment il est possible de parler sans être entendu), comment ça se passait... comment allait se passer l'arrivée en Angleterre... si ça allait, qu'il arrivait à supporter l'idée de parler à un potentiel piaf ... Première fois que Lucrèce prend l'avion... après ses mésaventures cauchemardesques en pleine mer, elle n'est pas tout à fait rassurée...

MJ, je te laisse voir ce que tu veux développer comme bavardages & futilités...

[Crépuscule]

Rosalie et William Claw embarquèrent donc sur le vol British Airways en partance pour Londres.

Son faux-époux la rassura sur les transports aériens, il avait plusieurs centaines de vols à son actif sans aucun incident.
Il lui dit de l'appeller Will en public ... et en dehors, elle pouvait l'appeller Ben.

En discutant avec Ben, elle apprit que ce n'était pas l'abréviation de Benjamin, mais de Benoit. Benoit Owen Norton pour être exact.
La mère de Ben était française, serveuse à Biarritz quand son père, un surfeur globe-trotter, la rencontra.
Malgré une jeunesse en mouvement, ses parents finirent par s'installer à L.A. où son père entama une carrière d'écrivain puis de scénariste tandis que Ben y termina ses études avant de s'engager comme officier à la LAPD. Pour la suite, le succès lui avait sourit, promotion, intégration des unités d'enquête. Une affaire résolue aux enjeux particulièrement politique lui ont ensuite ouvert toutes les portes.

Après, il n'imaginait pas le revers de la médaille, les montagnes de paperasse, les surveillances ennuyeuses, l'action n'était pas au rendez-vous tous les jours, mais quand elle est là, quand une enquête palpitante arrive sur son bureau, il oublie toutes ces longues heures de calvaire.

Pour les inquiétudes vestimentaires de "Rosalie", il lui dit de ne pas s'inquiéter, ils passeront au Duty Free Shop à l'aéroport, où elle trouvera son bonheur ... dans le service, ils étaient assez 'souple' sur les notes de frais. Une fois arrivés, ils loueront une voiture et prendront la route pour le Cornouaille.
Il avait réservé une suite dans une auberge traditionnelle (****), Crossways, à la croisée des chemins dans la langue de Molière, près de Glastonbury. Dès le lendemain ils auront atteint Redruth, ville indiquée par Zoréo où il pensait pouvoir prendre contact avec quelques cousins.

Quant à cotoyer une femme-oiseau, c'était inhabituel, mais bien que d'innombrables interrogations fourmillaient dans sa tête, il avait accepté la réalité de la chose, et si ses autres propos étaient véridiques, il prenait à coeur de tout faire pour empêcher ces dangereux ennemis de nuire. De plus, il n'avait aucune envie de laisser une affaire aussi spéciale à d'autre (d'autant que si Lucrèce disait vrai, il pouvait y avoir des verres dans la pomme au sein de leur propre organisation), et espérait en découvrir plus sur les mystères que représentaient "Miss Claw".

Pendant ce temps, dans la réserve de la classe affaire où étaient stockés les repas et les boissons, quelques bruits suspects laissaient supposer où pouvait se trouver Zoréo.
Pas de nouvelle d'Armis en revanche.

[Iris]

Ah ? Ils étaient mariés maintenant ?... Rosalie et William Claw, de retour de lune de miel ?... dans ce cas il faudrait que "Will" songe à souhaiter résoudre le mystère de "Mrs" Claw, et non "Miss" Claw... Ce que lui fera remarquer Lucrèce à voix basse avec un sourire amusé.

Le plan lui convenait, et elle songea un moment que peut-être tout se passerait bien désormais... Quelques jours de calme en bonne compagnie... ça se présentait bien... (hum, comme initialement le voyage en bateau avec Luther...)

" J'ai toujours la carte de crédit de Luther, j'imagine que vous ne tarderez pas à fermer ses comptes..."

La mère de Ben était française, serveuse à Biarritz quand son père, un surfeur globe-trotter, la rencontra.
Malgré une jeunesse en mouvement, ses parents finirent par s'installer à L.A. où son père entama une carrière d'écrivain puis de scénariste tandis que Ben y termina ses études avant de s'engager comme officier à la LAPD. Pour la suite, le succès lui avait sourit, promotion, intégration des unités d'enquête. Une affaire résolue aux enjeux particulièrement politique lui ont ensuite ouvert toutes les portes.

" Tout ça a l'air plutôt intéressant, ça doit faire plein d'histoires à raconter !"

Et probable que son interlocuteur pourrait effectivement parler des différents pays qu'il a visité, de quoi occuper la conversation un moment avec des relances régulières de Lucrèce.

Quant à côtoyer une femme-oiseau, c'était inhabituel, mais bien que d'innombrables interrogations fourmillaient dans sa tête, il avait accepté la réalité de la chose, et si ses autres propos étaient véridiques, il prenait à cœur de tout faire pour empêcher ces dangereux ennemis de nuire. De plus, il n'avait aucune envie de laisser une affaire aussi spéciale à d'autre (d'autant que si Lucrèce disait vrai, il pouvait y avoir des vers dans la pomme au sein de leur propre organisation), et espérait en découvrir plus sur les mystères que représentaient "Miss Claw".

" Hum... je vais peut-être éviter de me transformer encore une fois, surtout ici, pour confirmer la réalité de la chose..." *gloussements*

" Attends, tu n'es sûrement pas au bout de tes surprises, un esprit ouvert paraît une condition essentielle pour aborder la suite... "

" Tu sais en dehors de mes super pouvoirs, je suis tout ce qu'il y a de banal... "

Et de raconter la vie de parfumeuse, le jogging, les cours de ju-jitsus, les études qui s'arrêtent au bac...

" C'est un peu embarrassant, je ne rencontre que des gens qui parlent couramment 3 langues et plus, qui ont des années d'études et des tas de compétences pointues... J'ai souvent l'impression d'être un peu... je ne sais pas... un peu une ravissante idiote peut-être ?... Tout ça me dépasse... Si j'ai l'occasion de ne plus être obligée de fuir, je ne sais pas... soit je reviendrais à une vie tranquille, mais dans ce cas, je crois que je retournerais dans les Caraïbes, parce que ça me plait vraiment ces paysages, cette lumière, ces couleurs... soit... j'essaierais de me cultiver un peu, histoire d'être moins à la ramasse dès qu'un intellectuel parle un peu..."

Bavardages, mais on peut arriver à l'aéroport, faire les courses puis trajet vers le bed & breakfast quand tu veux

[Crépuscule]

Ah ? Ils étaient mariés maintenant ?... Rosalie et William Claw, de retour de lune de miel ?... dans ce cas il faudrait que "Will" songe à souhaiter résoudre le mystère de "Mrs" Claw, et non "Miss" Claw... Ce que lui fera remarquer Lucrèce à voix basse avec un sourire amusé.

"Il va falloir que je m'y fasse chérie, mais pour moi, tu resteras toujours ma demoiselle, celle qui a fait chavirer mon coeur."

" J'ai toujours la carte de crédit de Luther, j'imagine que vous ne tarderez pas à fermer ses comptes..."

"Je ne suis pas des affaires financières, mais je suppose que tant qu'il n'y a pas de déclaration de la disparition de M. Irons, ses comptes resteront ouverts, sous surveillance bien entendu, mais ça fait un moment, du moins, de ceux que l'on connait.

" Tout ça a l'air plutôt intéressant, ça doit faire plein d'histoires à raconter !"

"Oh oui, je dois connaître la moitié des plages de la planète, mais au final, c'est un peu toujours la même chose, même si j'ai particulièrement apprécié l"Océanie. Mais, ne pas avoir d'attache, être constamment en mouvement, ça a commencer à me peser quand j'ai commencé à mes faire de bons amis que je devais quitter ... et je te parle pas de ma première petite amie ... bref, quand on a posé nos valises à L.A., ça a été une nouvelle vie pour moi."
... et blabla et blabla"

Bavardages, mais on peut arriver à l'aéroport, faire les courses puis trajet vers le bed & breakfast quand tu veux

[/quote]

Arrivés à Londres, dès qu'ils furent dehors, Lucrèce/Rosalie put remarquer que Ben/Will jeta des regards sur les hauteurs des bâtiments de l'aéroport. Il lui fit part qu'il avait l"impression d'être observé. Il a cru voir quelque chose du coin de l'oeil.

Plus tard, sur la route, cela se confirma, il remarqua un motard qui était sur leur trace, même s'il était particulièrement douer au jeu de la filature, mais on ne lui faisait pas à lui.

On a de l'avance, on peut meubler un peu

[Iris]

Dans l'esprit de Lucrèce, tout était très simple : Zoréo entrait dans la grotte, parlait à ses cousins, revenait avec la réponse en bougonnant tandis qu'elle en serait à piqueniquer avec ces deux charmants messieurs qui lui servaient d'escorte officielle et officieuse. Après ça, des vacances au soleil, pourquoi pas avec le surfeur de la CIA ? ... ou toute seule au calme, c'était bien aussi... Et là, démarrer une nouvelle vie... peut-être après une année sabbatique ? ... ça semblait bien... de quoi se remettre de toutes ses émotions, goûter un peu aux plaisirs de l'existence, faire le point... et repartir du bon pied.

"Il va falloir que je m'y fasse chérie, mais pour moi, tu resteras toujours ma demoiselle, celle qui a fait chavirer mon cœur."

Lucrèce cœur d'artichaut ne fut pas loin de rougir avec le sourire pétillant qui va avec : "Chéri, on dirait bien que tu es resté le séducteur qui m'a fait voir les étoiles autrement..." ... Hum... à la réflexion, ça s'appliquait surtout à Luther, ça... et indirectement... même pas en bien... mais bon, ça partait d'une bonne intention, pour dire un truc gentil dans le même ton... avec la maladresse qui va avec le trop plein d'émotions.

Plus tard, sur la route, cela se confirma, il remarqua un motard qui était sur leur trace, même s'il était particulièrement douer au jeu de la filature, mais on ne lui faisait pas à lui.

" Hum... le motard... c'est peut-être celui qui m'a averti que l'équipage et les passagers étaient sains et saufs... Apparemment il tient beaucoup à sa moto, il en avait déjà une en France, quand il a cambriolé Luther, et puis dans les îles... et ici... Enfin, passons... Je sais que c'est bizarre, mais normalement, si c'est bien lui, et ça semble être le cas, tu peux le laisser nous suivre. Pour les explications, il faudra attendre un peu, je lui ai promis de ne pas vous parler de lui... Et si tu est d'accord pour accepter ce mystère, je te propose d'en révéler un peu plus sur moi. Ma relation avec les plantes vertes ? Ou tu préfères l'histoire de l'orichalque ? Un secret à la fois, si ça se trouve j'aurais de nouveau à monnayer pour te convaincre d'accepter un truc bizarre de plus ! ... Et puis je parle trop... mais si tu veux bien laisser glisser... pour cette fois... ? "

Sourire enjôleur, parce que voilà, elle essaie de faire passer la pilule et se doute que Zoréo va encore pester, et tout le monde se plaindra d'elle, qu'elle est trop bavarde et tout...

C'est toi qui voit, chef. A la limite on peut mettre Lucrèce facilement sur la touche : suffit de pas sortir trop de problème sur le chemin ... et comme ça, tu n'auras qu'un sujet à gérer... ce qui ... avec peu de temps libre est toujours plus confortable !

[Crépuscule]

Ben/Will était intéressé par tout ce que pouvait lui raconter Lucrèce/Rosalie sur ses mystères. Il conéda de ne pas poser de question sur le motard en échange d'une petite démontration de son don avec les végétaux une fois qu'ils seraient arrivés à l'hôtel

L'hôtel était charmant, le genre d'endroit idéal pour organiser un mariage. Et ce n'était pas la verdure qui manquait aux alentours.