[PEC] - BOTTTOS Chap IV - Sur les traces de la vérité

[Kenny]

LE joueur dit qu'il ne "voit" pas du tout quoi faire...

[Crépuscule]

Tu peux éventuellement aller à la porte du rêve de ton usurpateur pour récupérer ton corps ... mais ce n'est qu'une suggestion
Mais tu peux aussi ne pas être en mode 'battant' et baisser les bras, faut juste me le dire

Je veux surtout savoir dans quel état d'esprit tu es en allant dans le rêve de l'usurpateur.
Par exemple tu peux :
a) être revigoré par la dernière victoire et la perspective de la fin de ce cauchemar, de l'issue prochaine > Aller page 473
b) te sentir fatigué mais être encore combattif, puisant ta force dans l'espoir de retrouver ton corps, dans la colère, la vengeance ... > Aller page 23
c) te sentir trop faible et y aller sans espoir de vaincre, mais préférant disparaître que de ne rien tenter > Aller page 98
d) te sentir épuisé et ne pas même essayer de te battre > Aller page 863
e) rester car au final, tu apprécie le monde onirique et ses infinis possibilités > Aller page 3
f) te dire que ta vie était bien mais que tu en as assez vu et accepter la perte de ton corps, être prêt à aller voir ce qu'il y a au delà, à rejoindre le Tout et abandonner ton unité, en attendant de revenir différemment
...

Sinon, Elis ne semble pas dispo en ce moment, on va dire qu'Eloïse a communiqué sur les portes qu'elle maintient vers les rêves des autres présences car elle n'a pas pu les faire venir dans le sien.

[Kenny]

Grayson réalisa alors que c'était pour virer son voleur/violeur de corps, autant dire que d'un coup son attitude changea d'une extrême à l'autre. Auparavant las de se battre, et ensuite mue par une volonté tranchante et une colère furieuse. Avant dans une tenue un peu terne, après drapé de lumière, la crinière/cheveux au vent...

[Ellis]

Sinon, Elis ne semble pas dispo en ce moment, on va dire qu'Eloïse a communiqué sur les portes qu'elle maintient vers les rêves des autres présences car elle n'a pas pu les faire venir dans le sien.

Tout a fait !

HRP : je suis de retour

[Crépuscule]

Maintenant c' est moi qui ne suis pas trop dispo. J'ai commencé le post mais faut que je le termine

[Crépuscule]

Eloïse put indiquer à chacun quelle direction prendre pour atteindre leur porte et chacun partit à travers la banquise tandis qu'Eloïse restait au palais de glace. Il fallait qu'elle concentre toute sa volonté sur toutes ces sphères oniriques en même temps, c'était épuisant, mais elle devait tenir jusqu'à ce que le dernier de ses compagnons ait quitter sa banquise.


***

Lucrèce découvrit la porte au milieu de la banquise, ce ne pouvait être que cela, une odeur nauséabonde s'échappait d'un petit groupe d'arbres morts perdus là au milieu de ce décor de glace. Juste autour, la glace semble fondue, marécageuse. Derrière ce petit bosquet lugubre et partout à l'horizon le ciel était d'un bleu uni, mais entre les arbres, la lumière semblait absorbée par la brume.

La buse n'en ce soucia guère du paysage, sa proie était là, et elle la trouverai. Elle s'engouffra entre les arbres, brisant les branches mortes sur son passage, slalomant entre les troncs grisâtre, s'appuyant parfois contre pour passer entre deux troncs trop serrés. Mais les branches se croisaient dans tous les sens, comme des doigts crochus tentant de l'attraper, de la lacérer, et l'air devenait plus que nauséabond, vraiment irrespirable, il fallait qu'elle prenne de l'altitude. Elle s'arracha alors de cette forêt lugubre pour tenter de repérer où pouvait se cacher son ennemi. Le ciel était sombre, une nuit dont la lueur de la pleine lune peinait à traverser les nuages.

Au delà du bois maudit, s'étendait ce qui semblait être un village abandonné, et derrière, l'unique route ondulait sur une butte au sommet de laquelle un château de style gothique trônait. De chaque côté du chemin bordé par des grilles en fer forgé, de multiples croix et cryptes étaient parsemées sur la butte. La brume s'étendait depuis le bois et flottait à raz du sol sur tout le paysage.

***

Grayson marcha dans la direction qui lui avait été indiquée, jusqu'à ce que devant lui, il lui sembla voir une tempête de neige. Sans hésiter, il marcha vers la tempête. Il se rendit compte que ce n'était pas de la neige mais du sable, une tempête de sable au milieu de l’arctique, sa porte était là. Il se recouvrit le nez et la bouche d'un foulard et sortit de sa poche une paire de lunette d'aviateur oldschool.

Il s'enfonça au milieu de la tempête, luttant contre les vents violents, avançant un pied après l'autre, difficilement. Il marcha ce qui lui semblait une éternité, sans idée d'où il était ... idée saugrenue dans un monde onirique. Enfin devant lui, la tempête s'éclaircissait, la lumière du soleil filtrait à travers le nuage de sable jusqu’à ce qu'enfin, il sorte de ce tumulte crissant.

A quelques mètres devant lui, le sol s'achevait, il arrivait au bord d'une falaise. Un soleil écrasant régnait dans le ciel au dessus de cette terre aride, du sable ocre, des cactus, des arbres secs, des massifs rocheux abrupts. En contrebas, un grand chemin serpentait sur le sol terreux, s'enfonçant dans un canyon plus loin. L'endroit semble désert, seul un vent brûlant semble habiter ce lieux. Non loin de lui, Grayson trouva un endroit où la falaise se transformait en pente raide qu'il put emprunter pour descendre, non sans danger. Une fois la pente dévalée, l'artiste se dirigea vers le canyon, persuadé que son hôte indésirable se trouvait là bas.

***

Ils étaient tous partis, Eloïse se retrouvait seule dans son univers onirique, elle pouvait enfin lâcher prise, laisser le rêve s'évaporer et doucement retourner à la réalité.

Elle reprit conscience. Elle était allongée par terre, ligotée et avait quelques contusions.

"On dirait que la Belle au bois dormant se réveille de sa sieste ... tu as intérêt à me dire quelque chose de persuasif si tu veux pas retourner compter les moutons!"



Elle ne voyait pas qui lui parlait, mais la voix lui était familière. Eloïse remettait les choses en ordre dans son esprit, cette voix aiguë, les derniers événements avant le rêve ... elle reconnaissait, c'était ce que Lucrèce avait appelé un 'korrigan' ... elle l'avait appelé .. Zoréo.


***
La buse vola en direction de la plus grande tour du château qu'elle était prête à démolir pierre par pierre pour faire sortir l'intrus. A son approche une trentaine de grandes chauves-souris surgirent de l'édifice et l'assaillirent, mais les bêtes n'étaient pas de taille contre les serres et le bec de la buse qui déchiqueta les premières et après avoir fait une vrille pour distancer les autres, elle leur retomba dessus pour faire un carnage dans leurs rangs. Les chauves-souris finirent par se disperser mais Lucrèce avait le plumage en sang, et ce n'était pas que celui de ses proies.

Une silhouette au visage masqué sous la capuche d'une grande cape noire s'était avancé sur le balcon, Elle s'élança dans les airs tendant des mains osseuses vers Lucrèce. Le spectre était rapide et malgré les manœuvres de la buse, elle parvint à la rattraper. Ses doigts crochus lacèrent l'oiseau qui se saisit alors de l'être encapuchonné entre ses serres. Les deux luttèrent tandis qu'ils chutaient, Lucrèce ne parvenant plus à voler correctement. Elle déchiqueta de son bec la cape et broya ce qui se trouvait à l'intérieur. Le spectre se dispersa en lambeau dans les airs et Lucrèce n'eut pas le temps de reprendre de l'altitude et s'écrasa dans le cimetière à l'arrière du château.


***
Grayson avançait mais il avait l'impression de ne pas se rapprocher de l'entrée du canyon et commençait à se demander si ce n'était pas un mirage. Pourtant derrière lui, une nouvelle tempête approchait. En y regardant bien, la tempête suivant le chemin et criait ... le nuage de poussière qui approchait n'était pas poussé par le vent, c'était de multiples sabots martelant le sol qui le soulevait. Une troupe montait chargeait sur lui. Il lui fallait trouvait la force d'en son esprit de lutter contre cela quand son regard se posa sur un rocher massif lui rappelant quelque chose au fond de sa mémoire. Il s'approche alors et posa ses mains dessus, transmettant sa lumière, son énergie, sa force à cette roche, cette sculpture qui prenait forme, qui prenait vie. Le rocher se redressa pour révéler un majestueux éléphant. Une forme sur son dos se redressa à son tour, la silhouette d'une femme de pierre montait l'animal et tandis sa main à Grayson pour qu'il monte tandis que le pachyderme rocheux posait un genoux au sol pour l'aider.

A peine était-il hissé qu'il put distinguer que leurs assaillants étaient une vingtaine de centaure vêtus de cuir clouté, avec des pièces d'armures rappelant celles des gladiateurs, tout comme leurs armes, pics, tridents, filets, d'autres avaient des arcs ou des lances. Les premiers tentèrent d'attaquer les pattes de l'animal mais furent piétinés ou projetés par les défenses de pierre. Les autres tirèrent en direction de Grayson qui reçut quelques blessures légères. Grayson absorba les vibrations provoquées par les pas du pachyderme et les concentra sous forme d'énergie qu'il déchargea en un éclair puissant et lumineux atteint l'un des centaures et explosa sur tout un rayon. Les derniers assaillants furent anéantis par l'éléphant.


***
L'épuisement et la douleur pesait et c'est difficilement que Lucrèce se releva ... elle n'avait plus la force de voler, elle se concentra alors pour reprendre sa forme humaine. Face à elle se trouvait une crypte imposante entourée de nombreuses colonnes recouverte de ronces noires. Elle le sentait, une aura forte et malsaine s'en dégageait. Mais autour d'elle le sol commençait à remuer, des tombes sortaient des dizaines de squelettes et de zombis décharnés. Des rats sortaient des cryptes, tant d'assaillants et Lucrèce qui était seule, le bras gauche potentiellement cassé. Son regard se posa alors sur les ronces qui couvrait ça et là les multiples stèles, les croix, les marbres ternis ... elle n'était pas seule.

Elle lança son appel au secours, et les ronces s'animèrent, de partout le cimetière sembla prendre vie, les ronces s'élevèrent et attrapèrent tout ce qui passait à leur portée, ligotant, déchirant, arrachant. A ses pieds, Lucrèce sentit les ronces commencer à l'entourer. Bien qu'inquiète de la possibilité qu'elles soient corrompus dans ce lieu maudit, elle décida de se laisser faire. Elle se retrouva complétement emmailloté de ronces, elles semblèrent planter en elle, c'était douloureux. Mais elle se rendit compte qu'elle était à présent recouverte d'une sorte d'armure, comme une seconde peau faite de ronces entremêlées, la douleur s'atténuait légèrement. Elle commanda alors aux ronces de lui faire une lame dentelée et c'est ainsi armée qu'elle se dirigea vers la grande crypte, au milieu d'un cimetière envahi de ronces nourrit par la rage de Lucrèce.

La crypte sembla alors rugir de colère, le sol trembla, et la crypte explosa.

***
Avançant à présent vers le canyon, ce dernier approchait enfin. Grayson, toujours assit derrière la femme sur l'éléphant de pierre, pénétrait enfin entre les parois du canyon, vigilant. C'est du ciel que vint le danger, des harpies foncèrent vers lui depuis des corniches. Ce coup ci, l'éléphant ne parvenait pas à défendre Grayson, et malgré ses tentatives, Grayson fut attrapé et emporté dans les airs (encore!). L'éléphant barrit et se dressa sur ses pattes arrières pour frapper le sol de ses pattes avant mais il ne parvint pas à les effrayer. Mais l'imagination de Grayson n'avait pas de limite, et même si ce n'était pas son rêve, il transmit son énergie captée grâce aux barrissements de l’éléphant aux cieux pour foudroyer les harpies grâce à des éclairs qui s'abattirent sur elles. L'un d'eux frappa celle qui le tenait et l'électricité le traversa, rechargea à fond ses 'batteries'. Il chutait, mais il relâcha son énergie son forme de vibrations qui le propulsèrent dans les airs. Il traversa à toute vitesse le canyon, se stabilisant grâce aux ondes et déboucha sur une ville en ruine au bord d'un gouffre, des temples à colonnes, amphithéâtre, le style était antique, mais le sable ocre avait envahi les lieux.



***
Un immense dragon squelettique émergea des ruines de la crypte chevauché par un homme au teint pâle vêtu d'une armure sombre et armé d'une épée massive ... un chevalier vampire.

"Je ne t'aurais pas cru capable d'arriver jusque là mais puisque te voilà, je vais avoir le plaisir de t'éliminer moi même, tu as poussé tes forces au delà de ce que tu aurais du, il n'y a plus que le Néant pour t'accueillir à présent."

Le vampire et sa monture draconique morte-vivante chargèrent vers Lucrèce. Elle roula sur le côté et disparut au milieu de la forêt de ronces qui recouvrait le cimetière. L'ombre du dragon planait au dessus quand soudain, de multiples ronces foncèrent vers lui et l'agrippèrent. Elles enlacèrent la bête de toute part et l'attirèrent au sol malgré ses rugissements de protestation. Lucrèce s'éleva alors, portée par les ronces jusqu'au cavalier vampire qui tentait de se défaire des ronces. Elle leva son bras et l'abattit avec toute la force de sa volonté, faisant voler la tête de l'intrus qui tomba en poussière avant de toucher le sol. Alors les nuages disparurent et le ciel devint bleu, le soleil inonda de lumière tout le paysage. Une herbe verte recouvrit le sol, les arbres de la forêt retrouvèrent leurs feuilles, les ronces se couvrirent de roses splendides et le château retrouva la splendeur des châteaux des contes de fées. Dans la plus haute salle de la plus haute tour, Lucrèce le savait, un lit majestueux et soyeux l'attendait. Elle s'y allongea et ferma les yeux ... il était temps de se réveiller.




***
Grayson atterrit en haut d'une colonne rompue et observa la cité dévastée, la présence était là, mais il ne voyait rien. Soudain le sol trembla, Grayson dut se tenir pour ne pas tomber. Quelque chose soulevait les pierres des bâtiments démolis un peu plus loin, un bras gigantesque, un dos, un géant immense se redressait. Il faisait au moins 20 mètres de haut, un cyclope. Il attrapa les bâtiments démolis qui étaient prêt de lui et les lança vers Grayson. Ce dernier l'évita de justesse en se jetant dans le vide, mais un second jet d'édifice le percuta de plein fouet. Grayson s'écrasa, violemment percuté et se retrouva enfoui sous les décombres, sonné et blessé. Mais chaque choc, chaque pas du géant avançant vers lui le revigorait. Oubliant la douleur et le sang, Grayson concentra son énergie et la relâcha en une onde tout autour de lui pour expulser les débris qui l'entouraient. Il se dégagea ainsi juste à temps pour voir le pied du cyclope sur le point de l'écraser comme une vulgaire punaise. Il se jeta à l'abri, saisissant au passage lance en or d'une statue brisée. Il courut pour grimper le long d'une colonne tombée contre un bâtiment pour atteindre cette hauteur et de là se positionna pour projeter la lancer vers la tête du cyclope. Il fournit toute son énergie dans la lance qui fonça droit vers sa cible. Le géant opposa sa main pour s'en défendre mais la lance la transperça et poursuivit sa trajectoire pour terminer sa course droit dans l’œil du monstre.

Son ennemi hurla de douleur, se tenant le visage entre les mains. Ce dernier entra dans une fureur terrible et frappa dans tous les sens à l'aveugle. Grayson attira alors le cyclope au bord du gouffre où il finit par chuter, disparaissant dans le vide. Le décor changea alors, l'eau réapparut, des cascades tombait depuis les falaises, la ville redevint intacte, magnifique cité au style helléniste richement décoré, des fruits à portée de main, ce lieu avait tout d'un paradis olympien, d'un palais divin. Il étant temps pour Grayson de se libérer des bras de Morphée.


***

[Iris]

Avec ces interminables rêves, Lucrèce appréhendait un peu l'état dans lequel elle trouverait son corps et le monde physique.

... elle avait dû bien frapper certains de l'équipage pour atteindre l'Orque - Éloïse... dans quel état étaient-ils ? ... était-elle du lot ? ...


...

Elle se réveilla prudemment, s'assurant avant de bouger de n'avoir mal nulle part, et rien d'inquiétant. Ensuite, bouger, s'asseoir, voir si ça allait. Qui était autour d'elle ? ... dans quel état était le bateau ? Où étaient-ils ? ...

" Où sommes nous ? Où est le bateau dans l'Océan ? " furent ses premières paroles. Ses pensées suivantes furent pour la salle de machine et tout ce qui permettait de diriger le bateau.

...

[Crépuscule]

Attente d'Elis car Eloïse se réveille avant vous.

Vous êtes également ligotés et avec quelques bleus, la douleur de ton bras persiste quelques temps.

[Ellis]

Eloise se reveillait et à peine se faisait agresser ! Elle avait la mémoire qui flanchait complétement et ne savait meme plus ou elle était ni qui était ce Zoréo.

"Heu bonjour , je m'apelle Eloise... Vous etes un korrigan non ? Zoréo ? S'il vous plait laissez moi... "

Elle ouvrait les yeux et regardait autour d'elle , apeurée. Tout en essayant de definir ses liens et si possible de s'en defaire.

[Crépuscule]

«Mouais ... Je suis pas encore complètement convaincu.. Voyons voir ... Dis moi quel est le dernier film de Tarantino?»