Lucrèce pesta avec un dégoût qui trahissait son désespoir : " Cet enfant tient plus de la malédiction qu'autre chose ! Je n'en veux pas ! Qu'est-ce que j'aurais à faire au juste d'un enfant qui me tuera après avoir coûté la vie de son père ? "Dialogue a écrit :Breannia s'approcha de Lucrèce.
"Je ne vous ai rien dit car c'était à la Nature de le faire, mais vu la situation, je peux vous confirmer qu'un enfant grandit dans votre ventre."
Zoréo lança un regard désapprobateur à Breannia, puis ajouta :
"Lucrèce, il faut toujours être très méfiant des visions, c'est une chose complexe et incertaine. De plus, cette fille n'a eu qu'une vision partielle."
A Maig (elle l'entend mais ne le voit pas) : "Qu'est ce qui vous permet de décréter qu'elle était morte dans ce que vous avez vu? Qu'est ce que vous avez vu exactement ? Elle était peut être seulement blessé."
Breannia : "De plus la vision peut être dans plusieurs années."
Zoréo : "Oui, surtout que les gens comme toi Lucrèce vieillissent plus lentement, tu ne prendra ta première ride pas avant une vingtaine d'année."
" Quant à savoir si je vais mourir, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'une vision qui implique systématiquement des gens qui meurent va encore le faire ! Zoréo, elle a clairement dit qu'elle voyait les gens mourir, pas juste être en danger dans 20 ans ! Ceux qu'elle a vu sont déjà morts, si ça a lieu dans 9 mois, ce sera en soi énorme comme délai."
Lucrèce, furieuse, avait tout de même dit qu'elle tenterait d'avoir des réponses en Avalon. Elle revint donc sur ses pas avec une mine sinistre. Mourir pouvait se faire dès maintenant ou dans trois heures. Elle avait l'air de quelqu'un qui s'attend à voir ses derniers espoirs être balayés comme les précédents et qui n'attend qu'une dernière confirmation pour se tuer. Pas un mot, et de toute façon, en l'état, elle n'était pas loin d'en vouloir à la Terre entière. Le destin se moquait d'elle à lui donner un enfant qui pour elle était un meurtrier avant même de naître. Non, vraiment, elle n'envisageait pas du tout la grossesse de manière sereine, et restait à la dernière limite ultime avant rupture.Cette dernière avait disparu au mileu des ombres de la nuit, elle n'était pas très loin, mais cachée par la nuit. Elle avait entendu leurs voix, et pouvait constater ce qui se passait si elle se retournait, mais le fera-t-elle. Souhaitait-elle toujours avoir les réponses à ses questions ? Son destin semblait tracé, mais elle en était toujours maîtresse, tentera-t-elle de se moquer de son futur annoncé, de manière expéditive ou en tentant de lutter contre ?