Fortuna Imperatrix Mundi

Marguerite et Fernand se repose aussi, ce ne fut pas de tout repos.

Lui indiquant la marque qu'il avait au visage 'Flynn' lui demanda : "Qui vous a fait ça ?"

Peut être est dû à la fatigue, aux circonstances particulières, ou encore au traumatisme, il sembla qu'il ne voulait pas répondre et se fondre dans l'ombre. Il faut dire que les impresion étaient trompeuses ce soir. Vêtu d'une tunique de soie sombre et d'un pantalon de lin encore plus noire, Flinn semblait avoir a affaire un représentant typique, ou à défaut tel qu'il croyait type des triades chinoises... ou peut être était-ce couvre chef en cuir qui le perturbait.... En tous cas, il ne semblait pas avoir de tatouage.

"Je ne sais pas... J'animais mes marionnettes lorsque j'ai deux personnes sur les passerelles. Je leur ai signifié qu'il ne fallait pas qu'ils restent là. Je ne sais pas trop ce qu'ils étaient en train de faire mais lorsque je me suis approché... Ca a dégénéré. Tout ce que je peux dire c'est que c'était des asiatiques et qu'ils savent se battre. Celui qui m'a fait cela avait une partie du visage dissimulé par un bandeau noir."

"Vous ne dites pas tout, je le vois bien. Mais on ne peut pas faire confiance à tout le monde, je peux le comprendre.

Je suis agent au bureau central d'Interpol, je m'appelle Flynn O'Conneil. Ce qui s'est passé ce soir va impliquer nos services sous peu, je miserai gros là dessus. Nous avons d'autres affaires similaire dans nos tiroirs.

Si vous craignez pour votre sécurité, nous avons moyen de vous protéger, mais il faut révéler ce que vous savez, sinon, je ne pourrai rien faire pour vous. "

Riu Ru regarda le grand gaillard occidental avec des yeux profonds et inquisiteurs... quoique qu'un peut trouble.

"Je ne suis qu'un simple marionnettiste. Je ne sais pas pourquoi j'ai été agressé... Peut être pour mettre le feu à théatre de M Ying.
Mais je ne sais pas pourquoi on en voudrait à M Ying."

Il semblait à Flinn qu'il était sincères. S'il savait quelque chose, et Flinn ne pouvait totalement l'exclure cette possibilité, il avait l'intuition que Ru n'était qu'un intervenant de très bas étage.

"Il y avait sûrement un accès vers les toits depuis la passerelle ? Vous l'avez déjà empruntée ? Savez-vous par où ils peuvent redescendre"

"Alors ils doivent être loin à présent, mettons nous à l'abri.."

Une vague de chaleur et de fumée acre souligna l'assertion de Flinn.
C'était effectivement le moment de remettre les voiles.

" Suivez moi" dit Riu

***

On passa par des ruelles, sombre, des venelles poisseuses, des passages sombres... On grimpa sur les toits... descendis dans des caves. On fit des vas et des viens.

***

Les Duponts, et Flinn mirent un bout de temps à réaliser qu'en fait, ils tournaient rond autour de l'incendie. Leur guide, probablement sonné par son coup était probablement désorienté.

***

Cependant Riu s'engageait sous un porche avant de descendre un nouvel escalier. Cependant, c'était une impasse et la fumée poussé par le vent envahissait rapidement leur retraite.

Ravi, Riu se retourna.

"Ca y est. Derrière cette porte, c'est le grand boulevard.

" Suivez moi" dit Riu

Ceci dit il ouvre la porte d'un vieux batiment qui semble s'enfoncer dans les sous et les tenêbres.

Fernand regarde derrière Riu, et le suit, néanmoins il attend un peu que sa vue s'adapte à l'obscurité.
Car pour lui le grand boulevard ne se trouve pas au sous sol.

Marguerite scrute autour d'eux pour voir si personne ne les observent puis elle suit Fernand.