Fortuna Imperatrix Mundi

La maison étant ouverte, il n'y avait pas besoin de faire le mur façon Dalton, avec des cordes en draps noués.

Mais c'était bien son seul motif de réconfort.
Avec le vent et la pluie, elle n'y voyait pas à 5 m devant elle. L'eau ruisselait sur son visage et elle n'avait pas fait cinq pas que déjà elle était trempé jusqu'au os.

A la maigre lueur de sa lanterne, elle n'arrivait quasiment pas à se repérer. Et il ne fallait pas compter sur l'ouie pour s'orienter.
Les vagues se fracassant dans les rochers formaient des déflagrations à faire palir un canon de 75 qui avait traumatisé tant de soldat.

Elle pouvait se sentir seule et peut-être vulnérable.

Néanmoins, grâce à la végétation qui bordait les allées, elle put au bout d'un moment trouver l'escalier.

Louise emportait la lampe avec elle mais elle ne l'allumera qu'une fois qu'elle en aura vraiment besoin, de préférence qu'à proximité de l'escalier.

La lumière de la lune ou peut être d'éclairs lointain étaient-ils suffisant pour repérer le chemin et les arbres tordus à proximité de l'escalier ?

Quelle était la météo ?

La jeune britannique avait oublié son chapeau à l'intérieur, et en chemin, elle se dit que de toute manière elle aurait eu du mal à ne pas le perdre, tandis pour sa coiffure, elle avait bien d'autres inquiétudes en tête et de préoccupations, et elle se concentra pour avancer pas à pas, jusqu'à l'escalier.

Elle entama la descente, restant quand cela était possible du côté de la paroi, toujours une main agrippée à la grosse corde de chanvre assurant la main courante. Elle y alla marche par marche pour assurer chacun de ses pas.

La lueur de la lampe disparu de la vue de la vigie à la fenêtre de l'étage de la bâtisse.

Avant de s'engager dans l'escalier, Louise eut un frisson qui la parcouru dans tous le corps.
L'espace d'un instant elle avait cru voir une ombre se déplacer derrière elle. L'espace d'un instant, elle avait cru être observé.
Mais par un temps pareil comment être sûre de ses sens.