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Artémis - la voix de la crédulité

Publié : 05 mai 2020, 17:01
par Iris
"Dr. Granger, les ciseaux, les scies et les haches sont bel et bien des armes humaines, mais momifier un corps simplement en le saisissant à la cheville est totalement hors des moyens que peuvent mobiliser des criminels, aussi ingénieux fussent-ils."

" Quant à cette nuit, les lumières suggéraient une activité, mais pas forcément du phare. "

" Si jamais nous croisions cette chose dans l'ombre, essayez au moins d'admettre que son toucher est létal." insista Artémis, sensibilisée à l'existence des esprits et des démons depuis son enfance passée dans une famille passionnée de spiritisme et symbolisme.

Re: [AdC] Le sanatorium 1.5

Publié : 05 mai 2020, 21:02
par Crépuscule
Louise ne chercha pas à renchérir, Artémis savait ce qu'elle pensait et le docteur finira bien par y voir clair, elle espérait seulement qu'il saura agir en conséquence le moment venu.

Louise et son bras immobilisé portait le sac (de l'autre bras, le sac à l'épaule) elle pouvait au moins faire ça et ainsi ses compagnons avaient les mains libres en cas de besoin....

Re: [AdC] Le sanatorium 1.5

Publié : 05 mai 2020, 21:55
par Amnèsya
Après quelques efforts, la veille porte métallique rouillée céda dans un grincement lugubre, semblable à un râle d'agonie.
A l'intérieur du phare cela sentait le moisie, le renfermé. Personne n'était venu ici depuis longtemps.

C'était normal c'était abandonné depuis longtemps
Cependant, il lui sembla voir des traces de brûlures dans les joints de la porte, naguère étanche.

On entendait rien... a part, le fracas de la mer sur le roc, le ploc ploc d'un suintement sur la sous face de la voûte

Le rez de chaussée du phare était désert. Jadis il avait du contenir l'atelier, le matériel de pêche et d'accostage. Il ne restait rien qu'au sol une trappe.

Une veille échelle de meunier à moitié rouillée pendant au mur au droit de la trappe qui devait desservir le premier étage.

Artémis - la voix de la crédulité

Publié : 06 mai 2020, 09:25
par Iris
Artémis demeurait dehors et constatant l'encombrement de Louise, proposa de la décharger autant que possible : "Donne, ce n'est pas la peine que tu portes tout ça. "

" Dr. Granger... la chose qui a momifié la femme de la buanderie laisse des traces de brûlure ; elle se cache dans l'ombre ; elle tue tout ce qui vit à proximité. Avez-vous remarqué l'absence d'oiseaux et de crustacés ? Est-ce suffisamment étrange pour envisager que peut-être il faille un plan pour réagir si jamais ce péril s'avérait autre chose que simplement des traces ? Supposez que ce ne soit pas du délire : que se passerait-il pour nous si nous étions assaillis par ... depuis le sous-sol ? "

Pour sa part Artémis se demandait combien de temps il faudrait pour faire l'aller-retour au sanatorium avec des sacs de charbon pour brûler la présumée chose sagement installée dans sa cave de phare...

Re: [AdC] Le sanatorium 1.5

Publié : 06 mai 2020, 09:45
par Caeso Senjak Khan
Eugène se dirigea vers l’échelle pour accéder au premier étage.

-Soit ! Soit ! Tout ceci et étrange je vous le concède, mais ne pas trouver d'explications rationnelles à certaines choses ne signifie pas pour autant qu'elles n'existent pas. Je vais juste m'assurer qu'il n'y a rien d'intéressant la haut et voir si je peux observer les environs plus facilement.

Re: [AdC] Le sanatorium 1.5

Publié : 06 mai 2020, 13:14
par Crépuscule
Ne pouvant ni guère monter ni guère descendre, Louise après avoir inspecter la pièce proposa :
"Je vais aller surveiller à l'extérieur et ouvrir l'œil."

Ce faisant, elle sort et commence à faire le tour du phare, attentive à tout indice au sol pouvant indiquer un passage récent.

Artémis - aucune action

Publié : 06 mai 2020, 13:23
par Iris
" Je resterai donc au rez-de-chaussée pour assurer ... la liaison entre Louise et vous..."

Artémis se cala sur le pas de la porte, se sentant un peu démunie et hésitant :

Est-ce que je délire ? Est-ce que simplement une pollution quelconque aurait pu faire ça ? ... Est-ce possible ? Quelque chose d'aussi extravagant ? ...

Re: [AdC] Le sanatorium 1.5

Publié : 06 mai 2020, 20:52
par Amnèsya
Ce fut probablement l'instint du survivant des tranchées qui parla et qui sauva le docteur.
Au moment où il ouvrit la trappe, il vit la mort.

Mais contrairement à cette été de 1917, elle n'avait pas la forme d'un jeune homme, blond, tout juste la vingtaine, embarqué dans la même galère que lui, sans trop y comprendre.
Ce n’était pas la menace des 4,5 kg d'aciers, de contreplaqué et de poudre d'un Gewehr 98 qui représentait la mort. Ni même la longue type phallique en bois de hêtre cerclée de 170 g de Tnt qui pendait à sa ceinture attendant d'être lancée au dessus des parapets pour tuer le plus de camarade possible.

La mort cette fois ci, n'avait pas de visage. Pas de de forme... Pas d'être...
Tout juste un vague courant d'air, un halo déformant dans la pénombre.

Il n’hésitât pas. Il lacha l''échelle et tomba
.

Mais l'adrénaline hurlait dans le corps du docteur. La chose, surprise, avait raté son attaque et était encore à l'étage, tandis que le docteur au rez-de-chaussé était déjà sur ses jambes.

Artémis - post d'ambiance

Publié : 06 mai 2020, 21:02
par Iris
Voyant le Dr. Granger tomber, Artémis cria de surprise et de peur, lâchant tout ce qu'elle avait dans les mains, prête à se précipiter pour l'aider à sortir.

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Re: [AdC] Le sanatorium 1.5

Publié : 06 mai 2020, 22:04
par Caeso Senjak Khan
Alors qu'il montait avec précaution les barreaux rouillés en direction de la trappe, son corps fut parcouru par un frisson et son poil se hérissa sur sa peau. Il hésita un instant et se retrouva quelque part dans la Somme, au cœur d'une tranchée humide, accroché à cette même échelle rouillée, un soldat français juste au dessus de lui en train de monter pour aller se jeter dans l'enfer de la mitraille. L'homme bougeait au ralentit, se hissa sur le dernier barreau la main au dessus de la tête, semblant pousser quelque chose...Une balle lui transperça le crane de part en part, aspergeant Eugène Granger d'une fumée noire, le faisant s'écrouler sur le jeune officier du service de santé, qui lâcha prise à son tour. La masse noire et brumeuse lui brûla le corps, il sentit son cerveau se déchirer comme si on y enfonçait des doigts charbonneux puis la sensation reflua d'un coup et un choc sourd, suivi d'une douleur lancinante à la jambe le ramena durement sur le plancher du phare.

...

Il était débout et courait vers la lumière de la porte dans laquelle s'encadrait une silhouette féminine.

...

-FUYEZ !

...

...

Il était debout et courait sous les frondaisons, encadré de deux silhouettes qui se déplaçaient au même rythme que lui.

...

...

"mais arrêtez Dr Granger, ça ne sert plus à rien de courir ! écoutez moi !"


...

Il haletait, tentait de reprendre son souffle, adossé contre un arbre. Il ne courrait plus.

...