[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Iris]

Jill, en mode "récupération d'infos" :

" Ah ! Mais je pensais que les Hommes-Bêtes n'avaient... qu'une bête à la fois ! ... Ceux de la remise étaient plutôt composites... enfin, plus que les précédents que j'ai eu à affronter je trouve... ce n'est pas très important. "

" Tu parles de ton Seigneur des Possibilités. Qu'est-ce qui t'as amené à le découvrir et te vouer à lui ? ... Et pourquoi ce dieu là, plutôt qu'un autre du Chaos ? D'ailleurs, quels sont-ils et en quoi seraient-ils plus vrais que ceux de l'Empire ? "


... et sans doute qu'après ces dernières amabilités, il sera temps de laisser Sigurd s'occuper de l'exécution...

... et oui, Jill a un peu de mal avec la géographie, et le tracé de la route...

[Thalgrim]

"Il y a deux grands types d'hommes-bêtes..... ceux qui naissent ainsi, et ceux qui naissent humain et le deviennent ensuite à force de bénédictions ou de malédictions divines. Les premiers méprisent les seconds, je suppose d'ailleurs que c'est pour ça que Xyshrenth nous a confié ces deux là."

"Le Seigneur des possibilités a répondu à mes prières tout simplement. Alors que je traversai une période très difficile de ma vie, il m'a montré la voix à suivre. Grâce à lui, j'ai compris que les gens n'étaient que des pions et des outils qu'il fallait manipuler pour atteindre ses objectifs. J'ai appris qu'il ne fallait jamais révéler ses véritables motivations, et toujours enrober ses paroles pour que les gens entendent exactement ce qu'ils veulent. Jamais aucun autre dieu, que ce soit Sigmar, Ranald ou Shallya, ne s'étaient préoccupé de moi, ce qui justifie largement à mes yeux le fait qu'ils n'ont aucun pouvoir."

[Iris]

Jill était un peu déçue : le cultiste ne connaissait pas grand-chose au fond, c'était un gars qui avait appris sur le tas, plus ou moins... enfin, au moins elle comprenait maintenant qu'il y avait une hiérarchie chez les Hommes Bêtes... aucune idée de l'intérêt de l'information... peut-être qu'un jour ça servirait...

" En quoi ça consiste en fait d'être guerrier du Chaos comme votre chef Xyshrenth ? ... C'est un titre honorifique ou ça correspond vraiment à quelque chose de concret ? "

" Eh bien je suppose qu'effectivement, être écouté d'un dieu, ça changer de l'habitude d'être un parmi des milliers, ce qui est un peu le lot commun de l'humanité. "

... et puis si les sujets de conversation étaient épuisés :

" Merci d'avoir enrobé tes paroles de miel et caché tes objectifs en nous répondant fort courtoisement. Tu sais à quoi t'attendre de Sigurd. "

... Car Jill suppose que Sigurd a tellement rongé son frein qu'il va se faire un plaisir d'exécuter le cultiste. Cela dit, Jill reste en soutien, prête à lancer un sort si le fourbe cultiste avait plus d'un tour dans sa manche.

[Avrock]

Cleagan s'était peu à peu calmé. Néanmoins, un peu de violence gratuite ne lui aurait pas déplu, surtout si l'homme en question fraie avec le Chaos.

Lorsque Alexia s'occupe de sa blessure, le mercenaire sert les dents, sans broncher ou parler. Après tout, la douleur n'est qu'une information. Une fois terminé, il la remercie d'un large sourire et enchaine :
"- Une grande beauté et des talents insoupçonnés... Ma foi, je commence à croire que venir te chercher au fond des geôles fut la meilleurs des choses que j'ai faite !"


Ayant écouté de loin les dires de Jill, le spadassin a du mal à comprendre cette morale si loin de la réalité. Il oublie rapidement ces niaiseries doucereuses. Après tout, la raison du plus fort est toujours la meilleure...

[Iris]

Arf... Si jamais Jill savait qu'elle avait avec Cleagan une graine du Chaos sous le nez qui tombait amoureux de l'ensorcelante sorcière Alexia... elle aurait matière à s'inquiéter...

... mais elle était assez occupée avec avec Hans...


A noter tout de même que Cleagan croit entendre de la niaiserie (des remerciements et bons sentiments) alors qu'il y a une vague touche de cynisme / ironie à l'égard de M. Paroles de Miel. Après tout, il leur expliquait qu'il devait mentir en permanence et déballait pas mal de choses, alors à moins d'en cacher encore un paquet, il disait le contraire de ses principes... Au final ça ressemblait surtout à une affirmation de principe qui était devenue plutôt vaine... Sans compter qu'il avait été si bon menteur qu'il avait rapidement nourri les soupçons de Jill... bref... elle nourrissait un certain scepticisme à l'égard de l'idée de pouvoir sans cesse manipuler... ces subtilités échappaient à Cleagan... en même temps, il aurait sans doute mangé sa soupe empoisonnée ! ... tout comme Romen... bref... elle les avait sauvé ! Un peu de reconnaissance ferait du bien à son ego, elle se sentirait appréciée à sa juste valeur !...


... mais depuis sa jeunesse elle avait appris une chose : une sorcière ne sera jamais appréciée... (jusqu'à preuve ponctuelle et exceptionnelle du contraire)...

[Maëlys]

Après la fin de leur entrevue, Romen était revenu en compagnie de Jill. A peine quelques secondes après leur retour, Hans le faux patrouilleur s'était décidé pour la voie offerte par Jill. Un choix judicieux qui convenait au jeune noble, au moins il n'allait pas se laisser mourir avec ses secrets.

Il écouta avec attention toutes les informations qu'il dévoila au sujet de ce Xyshrenth, ainsi que de la composition de ce groupe ainsi qu'au sujet de son culte. Mais dès qu'il finit de parla des prisonniers, il se leva et partit vers la cave afin de libérer les pauvres personnes.

Il prit au passage une lanterne afin d'éclairer son chemin et bien qu'Hans ai dit qu'il n'y avait personne d'autre il reste à l'affût, la main posée sur sa rapière.
Dès qu'il arrive dans la réserve, il cherche la trappe menant à la cave puis pointe la lanterne dans la direction du trou béant noir.

Puis il demanda :
"Il y a quelqu'un en bas ? Vous pouvez remonter, il n'y a plus de danger ici."

Une fois les différents otages en haut, il reste quelques instants avec eux, tentant de les rassurer et de leur faire comprendre qu'ils n'y a plus aucun danger.
De retour dans la salle principale, il se tourne vers Sigurd puis lui dit :

"Il faudrait trouver des pelles afin d'enterrer les morts avant que les charognards ne fassent leur apparition. Quant aux hommes-bêtes, je crois qu'un bûcher serait le mieux."

[Iris]

Jill entendant Romen, définitivement un idéaliste et un étranger :

" L'hiver est rude, il gèle à pierre fendre depuis des mois et nous n'avons eu que peu de jours de léger redoux. En clair ça veut dire que le sol est dur comme de la pierre. Pour creuser des tombes, il faudrait une pioche et y passer plus d'une journée. Tout dépend si on choisit un sol où il y a des racines et / ou des pierres ou au contraire à peu près cultivé... Vu le nombre de victimes, ça représenterait des jours de travail harassante, à avancer motte de terre glacée par motte de terre glacée. Je ne crois pas que ce soit faisable. A moins de vouloir passer une semaine en travaux de terrassement..."

" Et puis les survivants pourront toujours s'en occuper dès qu'il y aura un début de redoux..."

" Sinon, bûcher, oui... c'est ce qu'ils faisaient à Middenheim après le siège... ça va faire un paquet de bois pour tout ce monde... je crains qu'il ne faille songer à couper un arbre... ou alors les réserves de bois de la ferme sont vraiment importantes..."

En essayant de ne pas trop exprimer la mine de penser "berk, l'odeur de corps qui crament..."

[Maëlys]

A croire que j'ai réellement du mal à me mettre dans le personnage. Mais bon, il faut avouer que la possibilité de laisser des cadavres juste à l'extérieur cela ne dérange que moi, les charognards risqueront d'être attiré. Au niveau de la température, j'avais compris que c'était un début d'hiver, pas encore du -10°C etc. Sachant qu'en plus, il existe de nombreuses méthodes afin de réchauffer un sol.
De plus ! Je viens de relire le prologue du 4.1 et je lis ceci ! "Le redoux qui s'était amorcé quelques jours auparavant" bon certes il refait plus froid depuis mais il faut quand même quelques temps au sol pour avoir un changement de température, il ne réagit jamais brutalement mais toujours de manière progressive.

Romen se retourna vers Jill pour lui répondre d'un air aimable :

"Il fait certes froid, mais je ne laisserai sûrement pas ces trois personnes qui ont connu une fin tragique à la merci des charognards.
Après pour le sol, il existe plusieurs moyens de réchauffer celui-ci afin de pouvoir y creuser plus facilement, je ne comptais clairement pas creuser dans un sol gelé jusqu'à la moelle... De l'eau bouillante versée directement sur le sol peut le rendre plus malléable, de même faire un feu permet de réchauffer le sol, et puis sinon, il est toujours possible de creuser directement dans l'écurie ou la remise qui seront moins exposés au froid et dont le sol est sûrement en terre battue..."

[Iris]

Vu les descriptions du Chapitre 1... on était vers -20°C... alors un redoux... c'est plutôt ... tout ce qui rapproche de 0°C !... la neige ne font pas et le sol ne dégèle pas... ... Ah oui, et on n'est pas ni au début, ni à la fin de l'hiver, mais quelque part au milieu !

Jill rappela au moralisateur :

" Les charognards ne vont et viennent qu'à l'extérieur de la palissade autour de l'auberge... donc les seuls cadavres exposés dans ma proposition sont ceux des envahisseurs."

" Mais si tu veux faire montre d'ingéniosité et que tu tiens absolument à creuser... je ne vais pas t'en empêcher !"

... sous entendu, "compte quand même pas sur moi pour m'échiner à ça !"... Le mentor, les proches et la famille de Jill avaient été bouffés à Winsen et les restes laissés aux charognards, à partir de là, bizarrement, on devient moins sentimental pour des inconnus. D'ailleurs Jill ne voyait même pas l'intérêt de se casser la tête vu qu'il y avait des survivants qui s'occuperaient des dépouilles de leurs proches. Enfin, Romen était chevaleresque et noble jusqu'au bout des ongles, elle le laissait faire.

...

Pour sa part, Jill comptait manger chaud (oui, même avec des cadavres à proximité et après une exécution), éventuellement se faire examiner le dos par Alexia, et dormir tranquille... Dans une chambre, en espérant que les blessures cicatriseraient assez vite pour reprendre la route sans traîner.

[Maëlys]

Romen laissa Jill repartir, il se tourna de nouveau vers Sigurd pour savoir ce qu'il comptait faire.