OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Avrock]

Garn avait passé une courte nuit, et même s'il était fatigué, il allait devoir faire son devoir et aller à la garde.
Il espérait honnêtement encore une journée d’entrainement où il pourrait travailler "calmement".

D'autre part, il est un peu préoccupé de ne pas avoir trouvé la relique. Elwin l'a t il toujours ou l'a t il caché quelque part? Il faudra qu'il entre en contact avec lui. Peut être ce soir ou pendant la pose déjeuné.

[Maëlys]

Tout au long de la journée, Maëlys s'épuisa au travail. La tension se faisait de plus en plus forte au sein de la ville, dès que l'on tendait un peu l'oreille on pouvait entendre la population voir même certains jeunes soldats s'inquiéter de l'avenir, qui s'enquéraient de l'avancer des troupes ennemies... et pour elle, le travail était un des seuls échappatoires à cette peur.
Elle avait espéré quelques instants que lors de ses différentes affectations pour préparer des barricades, elle remarquerait une porte moins gardée, ou même des échafaudages permettant de quitter la ville sous le couvert de la nuit mais non, rien.

C'était à croire qu'elle allait être enfermée dans cette ville sans rien pouvoir faire. Cela lui faisait du mal de le dire mais... il était probable que ce Dwyfaël leur permette éventuellement de quitter la ville, bien qu'elle préférait largement essayer d'autres alternatives avant d'arriver à celle-ci.

Au cours de la journée, elle profite de certains instants pour parler avec des gardes de faction les plus enclins à parler :
"Bonjour ! Dites-moi, vous auriez pas quelques informations sur ce qu'il se passe en dehors des murailles ? J'ai entendu parler de missions de reconnaissance, mais aucune nouvelle depuis ? Ils devraient arriver d'ici combien de temps?"


.....


Le soir arriva bien assez tôt, et avec lui la certitude de retrouver le Bouquiniste, et sûrement l'une de ses expéditions nocturnes. Au moins, elle ne devait plus le supporter toute la journée, et heureusement qu'il ne dormait pas dans la même chambre...
Une fois rentrée, elle chercha Garn. Avec tout ce qui s'était passé, elle n'avait même pas prit le temps de parler avec lui de différents sujets, comme Elwin.. Que comptait-il faire au juste comme cela semblait être lui le Porteur, il n'allait quand même pas le délivrer ?

[Iris]

Pas assez de temps à la pause déjeuner pour Garn...

... Du coup... il se retrouve le soir à se poser des questions sur Elwin... au moment où Maëlys s'approche pour lui en poser aussi...

Je vous laisse dialoguer, j'avance ensuite sur vos jets de fouilles ou "Marcheur des Limbes"

[Maëlys]

Le soir venu, Maëlys retrouva enfin Garn, chargée de ses questions. Pour une fois, Dwyfaël n'était pas là, ce qui ravit la jeune femme au plus haut point dès qu'elle s'installa à table.
Elle se mit à côté du Sigire puis lui dit :

"Alors Garn, comment s'est passé ta journée ? "

Puis elle continua d'une voix plus faible :

"Si tu as un peu de temps, il serait possible de parler un petit peu tout les deux d'un de nos ... amis ?"

Elle hésita quelques instants sur le dernier mot, ses relations avaient toujours été très... tendues, incertaines, conflictuelles avec Elwin, mais de le savoir désormais en prison, cela lui donnait une toute autre vision.

[keborn]

La nuit avait été éreintante, et, de son point de vue, assez faible en avancée déterminante concernant la Bibliothèque. Les portes cadenassées lui avait laissé un goût plutôt amère dans la bouche. A moins que ce ne soit l'odeur âcre et pestilentielle des sous-sols de la ville qui s'accrochait comme du lierre au fond de sa gorge.
Toujours est-il qu'ils avaient malgré tout progressé.
Garn possédait maintenant deux armes passe-partout. Ils avaient pénétrés dans la Bibliothèque, et Dwyfaêl espérait maintenant que son travail de ce soir serait remarqué et qu'il serait appelé pour reprendre d'un des postes vacants des bibliothécaires. Il avait laissé, dans ce but, près du registre fraîchement rempli des nouvelles acquisitions, un morceau de parchemin avec son nom et ses attributions actuels, afin qu'on puisse le contacter. Ca pouvait être à double tranchant, mais le désir de pénétrer plus avant dans cette gigantesque mine de savoirs ne pouvait le laisser de marbre.
D'ailleurs, la frustration d'avoir été bloqué face aux portes closes lui avait rappelé qu'il connaissait bien un herboriste, médecin sur les bords, mais surtout filou et cambrioleur à ses heures perdues dans cette cité. Il lui faudrait demain, faire un détour par sa boutique pour lui proposer quelque emploi.

Les pérégrinations dans le "ventre tortueux et infect" de de'Had lui avait permis de se familiariser avec ces boyaux sordides et angoissants et commencer à en percer les rouages pour se repérer et se déplacer plus aisément lors de voyages nocturnes ultérieurs.

La transaction chez son "ami commerçant" avait été agrémenté de quelques palabres sur la situation de la ville, mais il n'y eut rien de bien intéressant à se mettre sous la dent comme nouvelle information. Dwyfaêl avait tout de même réussit à refourguer ses deux bougeoirs argentés contre quelques menues piécettes.

Enfin, il avait pu s'effondrer dans son lit, non sans s'être lavé, frotté et parfumé pour ôter cette sordide odeur d'égoût.

Le jour parut. Bien, bien trop tôt. fatigué, éreinté, le bouquiniste s'arracha durement de son lit, pour aller ensuite prendre son office, après avoir déjeuner copieusement. Il espérait qu'on le libère de ses caves et qu'on l'appelle pour vaquer à des occupations plus littéraires.

Si Dwyfaêl devait rester à son poste habituel, il reproduira le même schéma que la veille [entassement de livres, repérages d'argenterie et de pièces facilement transportable et monneyable, et travail minutieux et irréprochable]
Il tentera à nouveau de se faire donner la permission de ramener d'autres ouvrages à la bibliothèque le soir
Il fera un crochet avant de souper par son ami herboriste (Djé ? Si son perso est prêt et si le concept reste sur ce profil d'herboriste/cambrioleur)
Il rentrera à l'auberge pour souper]

[Avrock]

Maelys mange avec Garn et commence à lui poser des questions:
"Alors Garn, comment s'est passé ta journée ? "

Au vu des cernes sous les yeux du jeune homme on peut y devinez de la fatigue, mais la réponse qu'il donne ne va pas dans le sens là.
"- Plutôt bonne. Encore une journée d'entrainement, calme et sans mauvaise surprise. Et de ton côté?"

Lorsqu'elle continue d'une voix plus faible : "Si tu as un peu de temps, il serait possible de parler un petit peu tout les deux d'un de nos ... amis ?", le sigire écarquille les yeux surpris par la question et le ton employé.
"- Que... Oui. Où veux tu en venir, que veux-tu savoir ?"

[Iris]

1. Maëlys

Tout au long de la journée, Maëlys s'épuisa au travail. La tension se faisait de plus en plus forte au sein de la ville, dès que l'on tendait un peu l'oreille on pouvait entendre la population voir même certains jeunes soldats s'inquiéter de l'avenir, qui s'enquéraient de l'avancer des troupes ennemies... et pour elle, le travail était un des seuls échappatoires à cette peur.
Elle avait espéré quelques instants que lors de ses différentes affectations pour préparer des barricades, elle remarquerait une porte moins gardée, ou même des échafaudages permettant de quitter la ville sous le couvert de la nuit mais non, rien.

C'était à croire qu'elle allait être enfermée dans cette ville sans rien pouvoir faire. Cela lui faisait du mal de le dire mais... il était probable que ce Dwyfaël leur permette éventuellement de quitter la ville, bien qu'elle préférait largement essayer d'autres alternatives avant d'arriver à celle-ci.

Au cours de la journée, elle profite de certains instants pour parler avec des gardes de faction les plus enclins à parler :
"Bonjour ! Dites-moi, vous auriez pas quelques informations sur ce qu'il se passe en dehors des murailles ? J'ai entendu parler de missions de reconnaissance, mais aucune nouvelle depuis ? Ils devraient arriver d'ici combien de temps?"

Si vraiment Maëlys voulait fuir la ville par les murailles, il faudrait être discrète et sportive. Cela impliquait de se faufiler sans se faire repérer par les patrouilles, puis sur les murs, d'accrocher une corde pour descendre, et faire ça assez vite pour n'attirer l'attention d'aucune sentinelle, sinon il fallait les neutralise, car elles bossaient par binôme. En haut des murs, c'étaient des archers. Ils avaient ordre de tirer sur quiconque approchait et ne se présentait pas à leur sommation, et de tirer sans vergogne sur les fuyards, tout en donnant l'alerte... ce qui impliquait de fuir dans la nuit en échappant à des cavaliers de mauvaise humeur. Pour l'artisane, c'était tout de même un sacré défi !

A ses questions sur les missions de reconnaissances : " On devine les armées des Lames à la longue vue. Leur avant-garde sera là demain ou après-demain, ça dépend s'ils forcent ou pas l'allure. On n'a aucune nouvelle des Corvusiens. Ils devraient déjà être en vue... On en sait pas plus. Ce sont les huiles qui ont les détails, avec les pigeons voyageurs, ce genre de choses. "


Maëlys & Garn

Les deux avaient une connaissance commune : Elwin... et savaient qu'ils portaient un truc important... Alors soit Elwin avait pu le cacher... soit le truc... avait été confisqué par un officier... et dans ce cas, en remontant la hiérarchie, ça se retrouvait maintenant sur le bureau d'un puissant, voire carrément du chef de la faction qui avait pris le pouvoir. Que pouvait la relique entre les mains d'un ambitieux vengeur implacable ? ...


Dwyfaël le bouquiniste zélé

Pas facile de récupérer de la fatigue accumulée, aujourd'hui, Dwyfaël avait avancé un peu au ralenti... mais le bilan, même si moins rapide et bon que prévu, n'en était pas moins prometteur :

• Garn ne risquait plus de voir ses armes reconnues
• Dwyfaël avait gagné 10 dB pour ses objets... à la revente, ce serait plutôt la même chose en dA... mais bon, les commissions... les temps difficiles.. ça restait un bon tarif... correct... à peu près...
• à la fin de l'après-midi on l'avait convoqué pour lui dire qu'il avait été noté qu'il avait laissé une note... et certaines personnes disaient que les livraisons de nuit, c'était zélé, mais on préférait qu'il travaille de jour, il pourrait en faire plus. Demain il aurait un entretien pour travailler à la bibliothèque. On le prévenait : il aurait du pain sur la planche, il serait presque seul !
• contact douteux (Dje m'a signalé une modification d'emploi du temps, il ne peut pas démarrer de suite, il arrive sitôt que possible)

La permission de ramener les livres étaient suspendue à son entretien de demain.

La bonne nouvelle : ce soir le bouquiniste allait pouvoir dormir ! ... et se reposer... pendant que Garn et Maëlys complotaient quelque chose... dans leur chambre... ça semblait sérieux...

[Maëlys]

Maëlys s'assura que personne à proximité n'écoutait avant de continuer :
"C'est au sujet d'Elwin, il me semble qu'il faudrait que l'on en parle."

Puis en reprenant une voix normale :
"Mangeons, nous aurons tout le temps ensuite."

À vrai dire, elle ne savait pas exactement quoi dire et y réfléchi au cours du repas.

Une fois le repas terminé, elle remonte dans la chambre qu'elle partage désormais avec Garn. Dès qu'elle fut à l'intérieur, elle s'assit sur le lit puis parla à Garn :

"Garn ... Désolé de ne pas plus parlé à table mais depuis ce que nous a dit Dwyfaël j'ai un peu plus peur des personnes qui nous entourent, surtout dans le climat actuel.
Je ne sais pas pour toi, mais depuis ce qui s'est passé hier, j'ai de plus en plus peur, penses-tu que l'on réussira à sortir de cette ville sains et saufs ?"

Elle reprend sa respiration quelques instants avant de reprendre :

"Depuis que j'ai appris l'arrestation d'Elwin ainsi que de Louve et Laeven, je me pose de nombreuses questions quant à Elwin. Tu me l'as décrit comme étant le Porteur d'un objet qui pouvait entraîner bien des malheurs. Mais désormais il a été arrêté et emprisonné, mais où est passé cet objet ? Tu en sais quelque chose.
Quand tu m'en avais parlé, tu m'avais dit que cela ne devait pas tomber dans les mains de personnes de pouvoirs ou d'influence.. Crois-tu que cela soit déjà le cas ? Que comptes-tu faire maintenant?"

Elle s'arrêta, elle attendait la réponse de Garn. Étrangement, elle se sentit encore une fois hésitante et incertaine en lui parlant.

[keborn]

Les temps étaient durs. Il fallait bien accepter la déflation des biens volés. Dix Daols de bronze alors qu'ils auraient dûs être d'argent ... mais cela permettait d'envisager 3 jours de nourriture, sans s'être trop violenter pour les acquérir.

La bonne nouvelle du jour était double. Le bouquiniste allait pouvoir nager dans le bonheur des monceaux de Livres de la Bibliothèque de De'Had en plein jour. Il serait pratiquement seul pour cela !!
Ce soir, il pourrait se reposer et récuperer de la virée nocturne de la veille. il ne serait pas obligé de remettre cela ce soir. C'était finalement tant mieux.

Le contrebandier mangea son repas et alla rapidement se coucher. Avant de s'endormir, il feuilleta quelques pages de l'un des deux ouvrages "requisitionnés" réquisitionnés de la veille.
Il sombra rapidement dans un profond et réparateur sommeil.

Il se lèverait de bonne humeur et bien revigoré pour se rendre à "l'entretien"

[Iris]

Sauf erreur... Maëlys & Garn causent en Jour 4 et Dwyfaël mange gaillardement son petit déjeuner en Jour 5

Jour 4

Maëlys & Garn essayaient... tant bien que mal de faire le point...

Jour 5

Dwyfaël était d'excellente humeur, ça faisait au moins une personne dans l'auberge, si ce n'est le quartier ou la ville.

Les rumeurs du jour tenaient à l'avancée des troupes ennemies : les Lames arrivaient par l'Ouest. Cette armée serait là dans un jour sans doute, au rythme où les sentinelles la voyaient avancer. En revanche, aucune nouvelle des Corvusiens. C'était étrange... rien, ni des Corvusiens, ni de la mission de reconnaissance disaient certains... Pourtant ils devaient être aux alentours de Pierres Brisées, un ancien site sacré païen... Fallait-il en tirer des conclusions ? ... On disait aussi qu'une série de pendaisons était prévue pour midi, histoire d'orner les murs de la ville... les prisons étaient bien remplies... qui ferait les frais de ces actes symboliques autant que violents ? ...

... après un brouet acceptable, Dwyfaël verrait peut-être ses camarades inquiets descendre ?..