[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Gobsama]

Tancrède se gronda intérieurement, les membres de la Flamme Purificatrice étaient d’ardents défenseurs de l'Empire, intègres et incorruptibles, les Maîtres-Purificateurs étaient dévoués à leur cause, appliquant scrupuleusement le dogme établi par les Gardiens de la Parole - qui ne se rendaient bien souvent pas compte de la portée des textes qu'ils rédigeaient depuis les tréfonds de leurs scriptoriums.

Cependant ses dernières paroles étaient sorties toutes seul comme s’il s’était adressé à quelqu’un qu’il voulait protéger.

Et pour cause, si les prêtres-inquisiteurs de l'Ordre de la Flamme Purificatrice étaient sans aucun doute les membres du culte les plus craints, par les mutants et cultistes ils l’étaient tout autant par les habitants de l'Empire, voir les autres prêtres du culte eux-mêmes. Totalement dévoués à leur vocation, les Maîtres-Purificateurs péchaient souvent par excès de zèle, brûlant parfois des villages ou des forêts entières pour les laver de la corruption qu'ils supposaient avoir décelée et Ils n'hésitaient pas à recourir à la torture pour remonter la trace des hérétiques et des cultistes. Des histoires de nobles ou même de membres d'autres cultes ainsi que de magiciens passés sur le bûcher sans aucune preuve réelle de leur corruption faisaient régulièrement le tour de l'Empire, mais en tant qu’initié il ne lui revenait pas de critiquer ses supérieurs de la sorte.

Quoiqu’il en soit cette magicienne le faisait agir étrangement.

C’est donc avec une pointe de soulagement qu’il prit congé de ses futurs compagnons de route leur expliquant qu’il partait en quête du temple de Sigmar local.

Si on ne devait pas se revoir avant le départ rendez-vous ici

[Iris]

Si Jill se doutait des complications psychologiques que se posait Tancrède, elle serait abasourdie. Elle songerait vaguement à évoquer un mystérieux phénomène qu'elle considérait être une légende (urbaine ou pas), le "coup de foudre". Du grand n'importe quoi. Comme si on pouvait tomber amoureux du premier regard de quelqu'un dont on ignore tout, voire pire, qui n'est pas "tout à fait" sur votre ligne éthique ! ... Quant à l'idée qu'on puisse vouloir la protéger, ça lui paraissait tellement incongru qu'elle n'aurait jamais pu l'imaginer... et ne l'imaginait donc pas, et ça ne risquait pas de l'effleurer ou quelque équivalent que ce soit.

... si par hasard elle devinait ... quelque improbable que ce soit... les ressentis de l'idéaliste Tancrède... elle ne saurait même pas quoi faire... et puis un idéaliste maladroit, ... il avait intérêt à avoir un paquet de qualités pour compenser ça ! ... ( ) ... bref, le pauvre Tancrède l'ignorait, mais il allait se compliquer la vie... mais c'est le lot des idéalistes sans doute ! ..


Aussi dans l'ignorance heureuse et absolument totale où elle se trouvait des troubles de Tancrède, elle alla vaquer à ses affaires... et si heure du bain, en profiter pour causer avec Alexia :

" Alors ? Une idée pour ton collège de magie ? ... on a bien encore quelques jours... mais j'aimerais ne pas avoir à choisir pour toi à Altdorf... J'hésite actuellement entre magie grise et verte. L'avantage de la première c'est que ces mages sont réputés pour faire dans l'espionnage, il serait donc facile de faire disparaître toute trace de ton passé... et ça te permettrait une vie plutôt urbaine... par contre, les vents accentuent les traits de personnalité liés.. et le gris, c'est lié à l'illusion... je me doute en outre que l'espionnage rend plutôt cynique... je ne sais pas ce que ça donnerait si tu l'étais encore plus que maintenant... Sinon, la magie verte... des soigneurs, très respecté. Beaucoup travaillent à la campagne avec des pouvoirs liés à la nature en plus de la santé, mais je doute qu'un seigneur rechigne à avoir comme conseiller un mage qui peut le guérir, donc les opportunités sont moins évidentes, tout de même réelles."

...

[Gobsama]

L’air frais fit beaucoup de bien à Tancrède et il en profita pour remettre de l’ordre dans ses idées. La conclusion s’imposa d’elle-même, avoir une conversation avec un membre du sexe opposé dans un cadre détendu n’était vraiment pas son fort. Surtout si la personne en question se montrait gentille souriante et avait les yeux bleus.

Il allait falloir que ça change et vite. Un futur prêtre de Sigmar ne pouvait décemment pas se permettre d’être mal à l’aise dès qu’une jeune femme le regardait gentiment. Il devait donc mettre à profit ce trajet pour apprendre à mieux gérer ce type de situation.

Cependant l’idéaliste Tancrède ne pouvait pas s’empêcher de penser aux assassinats qui sévissaient dans la région et de se voir déjà terrassant l’abominable cultiste responsable de ces horreurs. Il n’était cependant pas suffisamment fou ni aguerrie pour se rendre seul en plein nature traquer le cultiste. Sigismund l’aurait probablement fait lui, mais si Tancrède voulait un jour devenir membre de l’Ordre du Marteau d’Argent pour être en mesure de combattre les horreurs qui menaçaient l’Empire, il allait falloir qu’il vive jusque-là.

Et c’est sur ces pensées raisonnables qu’il se met en quête du Temple de Sigmar.

[Avrock]

Cleagan avait fait profile bas tout le trajet, à la fois perdu dans ses pensées et dans le décolleté d'Alexia.
La belle sorcière planifiait donc une vie pantouflarde... Rien d'éxitant en soi. Peut être que suivre Jill et ses compagnons s'avèrerait alors plus riche en rebondissement.

L'arrêt à l'auberge. Ce nouveau voyageur qui souhaite faire partie du voyage. Un prêtre semble-t-il. Le spadassin s'en fout un peu jusqu'au moment ou ses oreilles frémissent à l'évocation d'un tueur en série.
* Si j'avais été seul, peut être serais-je parti en quête de ce tueur... Ce genre de petit jeu peut être intéressant : gloire, or et putains à ses pieds. Que demander de plus !*

Lorsque'il ne reste plus grand monde, qu'il a l'opportunité de parler à Jill et autre idéaliste du groupe, le spadassin s'adresse à eux :
"- Cette histoire de tueur en série fait froid dans le dos, mais ne devraiy-on pas aider ces gens et arrêter le tueur ?"

J'ai lu en diagonal ce qui se passait... Désolé si j'ai manqué quelques détails.

[Thalgrim]

Durant le repas, Sigurd se lança dans une description du siège de Middenheim, tel qu'il lui avait été raconté. À la différence de Jill, qui n'avait pas spécialement demandé de détails sur le sujet au repris de justice qu'elle avait interrogé, le guerrier s'était visiblement pas mal renseigné là dessus. Le Grand Théogoniste avait été fait prisonnier bien avant la bataille, au cours d'un affrontement qui avait eu lieu un ou deux moins auparavant. Sur ce point précis, Sigurd ne connaissait guère de détails. Toujours était-il qu'Archaon, où plutôt Be’lakor, le prince démon menant ses congénères au combat, avait exhibé le chef du culte comme un trophée, allant jusqu'à le crucifier sur l'une de ses bannières impies afin de démoraliser les défenseurs de la cité. Même si le culte de Sigmar n'était pas le plus populaire à Middenheim, montrer le Grand Théogoniste ainsi brisé avait eu son petit effet, ne serait-ce qu'en rappelant à tous que les vaincus pouvaient s'attendre à un sort pire que la mort. Vu que les descriptions des combats et des hauts faits ne passionnaient pas Jill (enfin il me semble), le guerrier s'en tint à un résumé assez concis. Il expliqua que l'armée du Chaos était particulièrement nombreuse, composée d'un mélange d'humains, d'homme bêtes, de démons et de mutants, ainsi que de créatures comme des ogres, des trolls ou des choses tout simplement indéfinissables. Les troupes maléfiques étaient en outre appuyés par de nombreuses machines de guerre, allant de la simple catapulte jusqu'au canon à l'allure franchement démoniaque et en passant par des géants balançant d'énorme rocher ou des tours de sièges remplies de guerriers assoiffées de sang et bardées de pointes. Heureusement, les rumeurs qui circulaient depuis quelques temps au sujet de cette horde chaotique avait conduit à un renforcement des défenses de la cité. En plus de recevoir quelques renforts officiels, Middenheim avait vu affluer des fidèles d'Ulric de tout l'Empire, désireux de se battre pour protéger ce lieu sacré. La forteresse avait aussi accueilli les vestiges des troupes de l'Ostland en déroute, ainsi que des éléments épars de l'armée kislévite désireux d'honorer l'alliance entre les deux nations. D'après ce qu'avait entendu Sigurd, quelques chevaliers bretonniens avaient aussi fait le déplacement, et même si les relations entre l'Empire et la Bretonnie étaient loin d'être au beau fixe, le Graf avaient eu la sagesse de ne refuser aucune aide à cause d'une fierté mal placé. Durant la première semaine de combat, les défenseurs étaient parvenu à maintenir les envahisseurs hors de l'enceinte de la cité en payant un lourd tribut, grâce à une défense acharnée et quelques sorties afin de frapper l'artillerie ennemie. À partir du neuvième jour, les assaillants avaient franchis les murailles, au prix de pertes terribles. Certains mutants notamment, semblaient avoir été spécialement conçus pour ce genre de situation, avec des griffes leur permettant d'escalader avec aisance, et des chaines fixées dans leur propre chair afin de faciliter la tâche de leurs camarades. Même mort, ceux là restaient généralement suspendus aux murailles, et constituaient autant de prise pour le reste de l'ost chaotique. Pendant trois jours, les combats se transformèrent en des successions d'attaques et de contre-attaques, à mesure que certains quartiers et portions de murailles tombaient sous le contrôle de l'une ou l'autre des armées. Dans la fureur de la bataille, il n'était pas rare que les zones les plus disputées changent plusieurs fois de camps durant la même journée. C'est à l'aube du douzième jours que les renforts d'Altdorf firent irruption sur le champ de bataille, poussant devant eux les hommes bête responsable de l'attaque d'Untergard. Une sortie courageuse organisée à la hâte et menée par les Chevaliers Panthères et les Templiers du Loup Blanc avaient permis à ces nouvelles troupes de faire la jonction avec les défenseurs, mais ces renforts providentiels ne permirent pas de faire pencher la balance en faveur de Middenheim, puisque les hommes bêtes s'étaient évidemment regroupés en retrouvant leurs alliés. Le véritable tournant de la bataille eu lieu le lendemain, lorsque les troupes venant de Talabheim et menées par Valten se joignirent au combat. Les défenseurs de la cité se jetèrent au combat avec une ardeur renouvelée, tandis que la horde chaotique attaquaient avec un regain de sauvagerie, tout le monde sentant le dénouement proche. L'ultime confrontation dura pendant deux jours de combats ininterrompus, tandis que chaque camps tentait d'arracher la victoire. C'est durant cette bataille titanesque que Volkmar, le Grand Théogoniste, parvint à le libérer des chaines le retenant à la bannière de Be'lakor en faisant preuve d'une force surhumaine, puis abattit plusieurs démons à l'aide de ces mêmes chaines, avant de frayer un chemin sanglant vers la cité et d'être secouru par des fidèles sigmarites venus à sa rencontre. Exaltées par cet exemple, ainsi que par l'héroïsme de Valten et celui de dizaines d'autres combattant, les forces impériales prirent peu à peu l'avantage et commencèrent à repousser l'ost du Chaos. Toujours au plus fort des combats, Valten croisa même le fer avec Archaon. Malgré sa fougue et son courage, il ne parvint pas à défaire le Seigneur de la Fin des Temps, et reçut plusieurs blessures avant d'être séparé de son adversaire. Cependant, le champion de l'Empire n'avait pas démérité, et en dépit de ses blessures, il continua d'exhorter ses troupes à repousser l'ennemi, et les forces du Chaos refluèrent peu à peu du champs de bataille. À la fin du siège, Volkmar et Valten repartirent tous les deux pour Altdorf, après avoir reçus des soins de la part du clergé de Shallya.


Les histoires de brigands n'inquiétaient pas outre mesure Sigurd, qui pensait qu'un groupe constitué de trois ou quatre guerriers suffiraient à les décourager. Quant à Alexia, elle supposait en effet que ce regain de brigandage était dû à l'afflux de réfugié et la misère dans laquelle certains devaient se trouver. Pour les plus démunis, le crime était peut-être la seule option qui leur restait, avec la mendicité. La jeune sorcière ne partageait pas non plus le point de vu de Jill concernant l'incompétence des autorités sur l'affaire du tueur en série: là aussi, les gardes devaient globalement avoir du mal à gérer la surpopulation, et il coincer à coup sûr le tueur ne lui semblait pas si évident que ça. En tous cas, Tancrède avait aussi entendu parler de cette histoire de corps qui était retrouvé environ tous les dix jours dans la rivière.
À l'heure du bain, Alexia se déclara plutôt intéressée par le collège gris, visiblement elle ne se voyait pas aller surveiller des récoltes ou soigner des vaches, selon ses termes. Elle donna aussi quelques précisions à Jill sur le siège de Middenheim, notamment sur le fait que Be'lakor était un prince démon particulièrement puissant et craint, surnommé le Maître Ténébreux. D'après ce qu'elle avait entendu dire, il était apparu à Krudenwald tandis que la ville était prise dans une tempête magique, en même temps qu'une véritable marais de démons. Au moins un autre prince démon avait participé au siège de la cité, une créature que les défenseurs avaient baptisé le Tueur des Ombres.


En cette soirée d'hiver, Jill, Sigurd et Tancrède avaient donc décidé d'aller se dégourdir les jambes et de faire une promenade nocturne dans Delberz.

Le jeune initié était parti un peu plus tôt que ses nouveaux camarades, et d'ailleurs, vu son état d'esprit, il voulait certainement être seul le temps de se remettre les idées en place. Il faisait nuit et la soirée était relativement avancée (21h en gros), mais après tout la plupart des temples fermaient rarement leurs portes pour la nuit, afin que chacun puisse y trouver du réconfort à toute heure. Avec un peu de chance, le prêtre local ou un de ses initiés seraient peut-être encore debout. Tancrède arriva sans mal jusqu'au lieu de culte de son dieu, dont le clocher était visible de loin. Les rues étaient plutôt calme, et le jeune homme ne croisa pas grand monde, à part une patrouille de gardes qui le saluèrent d'un signe de tête. L'essentielle de l'activité nocturne de la ville se concentrait dans les différentes auberges et tavernes. Le temple de Sigmar était de taille respectable, peut-être un peu plus grand que ce que l'initié ce serait attendu à trouver en terre ulricaine. À la réflexion, c'était tout de même assez logique: Delberz était située sur un grand axe de communication, et était une ville commerçante, et ses habitants devaient certainement être moins indépendants et plus ouvert d'esprit que le middenlander moyen. Tout à ses pensées, Tancrède entra dans le temple. Comme il s'y attendait, la salle de culte était déserte à cette heure, à l'exception d'un initié qui se trouvait assis sur un banc, capuche rabattue, non loin du trône vide attendant le retour du fondateur de l'Empire. Tancrède salua son confrère, mais n'obtint aucune réponse. Un sombre pressentiment le saisi alors qu'il se rapprochait, et que l'initié n'esquissait toujours pas le moindre mouvement. Arriva à la hauteur de son homologue, Tancrède réalisa avec horreur que la gorge du malheureux avait été tranchée.

Jill et Sigurd était sorti après avoir fait leur toilette respective. La jeune femme réalisa rapidement qu'il n'y avait pas grand chose de touristique à Delberz, la ville était finalement assez commune, quoique prospère. En passant sur la grande place du marché, elle remarqua un oratoire dédié à Händrich, un dieu mineur de l'Empire d'après Sigurd, qui veillait sur les commerçants. Jill et son compagnon s'engagèrent dans une rue bordée de riches demeures. Leur paisible promenade nocturne fut interrompue lorsque la porte d'une de ces maisons s'ouvrit brutalement. Un jeune homme, vêtu de vêtement de nuit, sortit en criant:
"Au secours, quelqu'un, par pitié!"
Apercevant Jill et Sigurd, l'homme se dirigea en titubant vers eux, et s'écroula presque dans les bras de la jeune femme, qui était en tête:
"Ils ont eu mon père, aidez-moi, je vous.." parvint-il à articuler péniblement avant de mourir dans les bras de la sorcière.

[Gobsama]

Tancrède n’avait pas perdu une miette du récit du siège et à l’inverse de Jill n’hésita pas à demander des détails sur les offensives et contre-offensives, ainsi que sur les actes de bravoure des uns et des autres et de Valten en particulier, décidément, le guerrier nommé Sigurd ferait un excellent compagnon de route .

+++

Si Tancrède avait entendu Cleagan avant de partir, il lui préciserait que s’il décidait de monter une expédition en quête de ce cultiste psychopathe en puissance, il se joindrait à lui.
Sinon ils en parleront probablement quand ils se croiseront de nouveau. (si je me sors de la galère qui vient de me tomber dessus ).

+++

Après avoir fait le signe du marteau Tancrède pénétra dans le Temple espérant y trouver l’apaisement. Malheureusement la macabre découverte ne contribua pas à lui apporter la paix escomptée.
Immédiatement il se saisit de son marteau, scrutant les alentours à la recherche d’une menace immédiate, prèt à bloquer le cas échéant un coup venu de nulle part. Tentant de maitriser sa respiration, à l’écoute du moindre bruit. Plus trace du gentil jeune novice, derrière le gris acier de ces yeux couvait une froide fureur prête à se déchainer sur celui qui avait profané ce lieu saint.



En fonction des évènements qui suivent, il se met en recherche d’indices prenants bien soins de ne pas déplacer le corps dans un premier temps.
D’autres issues dans le temple (sacristie ou équivalent)
Des traces fraiches et humides sur le sol (hormis les miennes ….
Des traces de sang frais, le prêtre a-t-il été tué sur place ou déplacé jusqu’ici


Des mendiants à la sortie du temple ayant vu/entendu quelque chose…

Afin que le premier pèlerin qui passe ne l’accuse pas du meurtre il va se mettre rapidement en quête de :
1/un autre prêtre de Sigmar s’il y en a dans les dépendances autour du temple.
2/ la garde / les agents du guets..ou autres représentant de l’ordre local sachant que s’il est le seul membre de son clergé sur place, il va leur imposer sa présence sur toute l’enquête.

[Iris]

Durant le repas... Jill laissa Sigurd parler, mais n'avait pas trop de questions... Ces questions la laissait perplexe... elle se demandait si elle allait devoir un jour se retrouver obligée de mener des troupes au combat... et ça ne la tentait pas trop... deux jours de combats ininterrompus ? Des gars qui arrachent leurs chaînes alors qu'ils sont crucifiés ? ... non vraiment... ça ne la faisait pas rêver, limite cauchemarder même... Elle était ravie que les défenses aient tenu, mais souhaitait ne rien vivre de comparable ! ... Bien sûr, s'il l'avait fallu, elle aurait aidé de son mieux, sans rechigner à la peine... mais si elle pouvait être utiles ailleurs ça l'arrangeait ! En tous cas Tancrède et Sigurd pourraient parler de combats héroïques durant des heures... ça permettrait à Jill d'avoir toutes les infos, teneur en testostérone garantie... Enfin, c'est bien que le petit nouveau ait un copain qui aime autant que lui parler de castagne... finalement peut-être que Jill devrait chercher un soupirant ailleurs que dans les métiers de combattants, parce que les récits de bataille ou de rotzball, non, elle ne les sentait pas comme sujet de conversation au quotidien !

Concernant les brigands, Jill étant... ah oui, la seule "ex-brigande", elle aurait pu parler du fait qu'on peut se lancer là-dedans juste parce que ça semble bêtement une bonne idée... le désespoir n'y est pas nécessairement pour beaucoup, la stupidité et l'effet de groupe, ça joue énormément... Avoir suivi Karl, mais quelle idée ? ... Elle n'abordait donc la question que sous l'angle des mesures de précautions... Sigurd croyait que 3 ou 4 guerriers suffisaient pour dissuader ? ... euh... ils étaient combien dans le convoi de collecte de taxe déjà ? ... Une embuscade, ça compense pas mal la force des gens qu'on attaque ! ...

Concernant le tueur en série, Jill était étonnée par l'enthousiasme de Cleagan : " Aider et arrêter le tueur ? " ... il était en manque d'action ou d'argent ? ... " Voyons déjà si les autorités cherchent du soutien..." répondit-elle prudemment... à la base elle voulait partir rapidement... ça l'étonnait un peu qu'on la freine... mais s'il comptait qu'elle allait payer un festin tous les jours, il se fourrait le doigt dans l’œil !

Relativement au choix de collège... donc Alexia préférait le gris au vert ? ... Jill n'était pas convaincue et pensait qu'il y avait là de l'orgueil mal placé... mais bon, elle devait aussi faire ses choix, et Jill n'aurait plus qu'à espérer que ce serait pour le mieux... comment Alexia pourrait-elle faire confiance à autrui si on ne tenait pas compte de ses préférences sur des choix aussi fondamentaux qu'un collège qui l'engageait pour la vie ? ... Tant pis pour les vaches... " J'espère que tu ne regretteras pas trop de renoncer aux soins ... Pense aussi qu'avec le collège gris, tu seras confrontée de près à la corruption, aux mensonges et faux-semblants... est-ce que ça ne risque pas de te dégoûter totalement ? ... prends le temps d'y penser encore tant que tu en as le temps. " ... c'était le dernier argument en faveur du soin, ce serait sans doute repoussé, mais Jill demanderait aux portes d'Altdorf une dernière fois son choix...

...

Jill et Sigurd était sorti après avoir fait leur toilette respective. La jeune femme réalisa rapidement qu'il n'y avait pas grand chose de touristique à Delberz, la ville était finalement assez commune, quoique prospère. En passant sur la grande place du marché, elle remarqua un oratoire dédié à Händrich, un dieu mineur de l'Empire d'après Sigurd, qui veillait sur les commerçants. Jill et son compagnon s'engagèrent dans une rue bordée de riches demeures. Leur paisible promenade nocturne fut interrompue lorsque la porte d'une de ces maisons s'ouvrit brutalement. Un jeune homme, vêtu de vêtement de nuit, sortit en criant :

"Au secours, quelqu'un, par pitié!"

Apercevant Jill et Sigurd, l'homme se dirigea en titubant vers eux, et s'écroula presque dans les bras de la jeune femme, qui était en tête:

"Ils ont eu mon père, aidez-moi, je vous.." parvint-il à articuler péniblement avant de mourir dans les bras de la sorcière.

Une seconde Jill songea : "Ah ben, toi aussi ils t'ont eus... désolée..." ... Le reposant par terre rapidement, arme en main... Il faisait sombre a priori et Jill mit en place rapidement un plan simple :

1 - Sigurd en première ligne, elle en soutien
2 - Lumière sur bâton, et puis entrée au pas de charge
3 - Le tout en gueulant un "AU MEURTRE !" ... des fois que ça réveille le voisinage et fasse venir des gens en armes pour les aider.

Ensuite, en détail, tout dépendait du terrain, à savoir des possibilités de chances pour le (les) tueur(s) de s'échapper. Vu que tout le monde était mort, inutilement de se faire tuer eux aussi :

" Inutile de se faire tuer nous aussi, on l'empêche de fuir, si on peut on agit et on espère que les renforts arrivent."

Ah oui, un coup d'oeil aux blessures du cadavre : magie, griffes, épée ? ...


Édition : Après réflexion, Jill songea que la maison ne comportait peut-être pas que deux personnes à l'intérieur (un père et son fils), c'était possible, mais pas sûr...

" En fait, y'a peut-être le reste de la famille qui se fait tuer en ce moment..."

D'où au moins avancer au pas de course pour entendre si bruits de lutte... sort de luminescence pour ne pas se battre dans le noir, et puis avancer. Sitôt méchant en vue, sort de Main Molle pour lui faire lâcher son arme et réduire sa dangerosité pour Sigurd.

[Avrock]

Puisque tout le monde semble avoir des occupations nocturnes, Cleagan préfère rester au chaud à tailler la bavette avec Romen ou à essayer de flirter avec Alexia...

[Thalgrim]

Dans le temple de Sigmar:
Tancrède guetta les alentours, arme en main, mais personne ne surgit des ombres pour l'attaquer. Un rapide coup d'oeil en direction du cadavre révéla qu'il n'y avait pas de sang sur le sol, il y en avait en revanche sur les vêtements de la victime. En examinant le sol, Tancrède ne trouva pas de traces de passage, visiblement l'assassin avait prit son temps avant de pénétrer dans le temple. Le jeune initié remarqua qu'il y avait bien trois autres issues partant de la salle principale: l'une devait mener à la sacristie, un autre aux appartements du père supérieur, et la dernière aux cellules des initiés ou des autres prêtres s'il y en avait. La première pièce était déserte, et rien ne semblait avoir été touché parmi les objets de culte. En revanche, dans l'étude du père supérieur, qui se trouvait être la pièce séparant le temple de ses appartements, Tancrède fit une nouvelle découverte macabre, puisque le dit père supérieur, reconnaissable à ses vêtements indiquant son rang, était affalé sur son bureau, la tête reposant au milieu d'une flaque de sang. Au vu du désordre qui régnait dans la pièce, elle avait été fouillée. Enfin, dans les cellules, Tancrède trouva deux derniers cadavres, un autre initié qui avait été frappé à la gorge, certainement dans son sommeil, et un autre prêtre qui avait reçut plusieurs coups dans les reins, alors qu'il faisait sa toilette.
Le jeune initié réalisa qu'avec tous ces morts, il était peut-être le dernier représentant de Sigmar encore en vie dans la ville. C'est avec ces pensées peu réjouissante en tête que Trancrède prévint la première patrouille de gardes qu'il croisa de la situation, et qu'il revint sur les lieux des crimes accompagné des hommes du guet.


Dans les beaux quartiers:
Après avoir lancé son sortilège, Jill examina rapidement le cadavre qu'elle tenait encore dans ses bras: un petit carreau d'arbalète était planté dans son dos. La jeune femme entra dans la demeure, précédée de Sigurd, et tendit l'oreille: il n'y avait aucun bruit de lutte, en revanche, elle entendit distinctement le bruit d'une porte ouverte à la volée un peu plus loin. Le guerrier l'avait entendu aussi, et accéléra l'allure:
"Vite, il y a peut-être une autre issue!"
En remontant la direction du bruit, Jill et son compagnon parvinrent dans la cuisine, où se trouvait en effet une porte grande ouverte, donnant sur l'extérieur. Sigurd s'y précipita, avant de tituber en arrière, un carreau fiché dans l'épaule. Heureusement, l'arme ne semblait pas avoir pénétrée profondément, et le guerrier repartit en courant, bien décidé à arrêter le tireur. Jill le suivait-elle dans cette course poursuite nocturne?


À l'auberge:
Romen ne semblait pas d'humeur très loquace ce soir. Cleagan pouvait donc discuter à loisir avec Alexia, sous les regards envieux ou jaloux de quelques autres clients. La jeune femme conversait avec plaisir avec le spadassin, mais s'il voulait parvenir à ses fins, il allait devoir préciser un peu plus comment il comptait s'y prendre.

[Iris]

Ignorant tout du carnage du côté du temple de Sigmar, Jill était encore en mesure de croire aux actes isolés d'un seul criminel... enfin, vu l'attaque d'une maison, elle commençait à penser qu'il pouvait y avoir plus de monde, c'était assez "gonflé" pour un tueur seul...

Jill se fit un peu distancer par Sigurd qui avait eu la présence d'esprit de courir vers les ennuis et lui éviter de prendre un carreau d'arbalète...

Cependant elle n'allait pas abandonner son compagnon de voyage seul face à un ou x tueurs psychopathes...

Mais partir seuls justement affronter de dangereux cultistes potentiels, c'était plutôt bête, surtout si ça prenait la forme d'une embuscade.

• Appel "Au meurtre !" / "A la garde" ou n'importe quoi d'autre pour que le voisinage s'anime et s'active... OU sort d'illusion sonore (le plus bruyant possible) pour attirer l'attention sur la scène de crime
• Le tout en partant à la suite de Sigurd, mais si possible aussi en s'assurant qu'un garde dégourdi pourrait les suivre donc en laissant des traces pratiquement fléchées / visibles qu'il faudrait ne pas vouloir voir pour les manquer
• Dès que possible, sort de Main molle sur ennemi identifié (pour lui faire lâcher son arbalète)
• Avancée discrète et si possible en allant de couvert à couvert, ou a minima en zig zag pour éviter de laisser le loisir au tueur de viser soigneusement