[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Thalgrim]

Jill et Tancrède se rendirent donc au poste de garde. Le jeune initié était très absorbé par son décryptage, et sa compagne du l'interpeller à plusieurs reprise pour qu'il ne trébuche pas, ou ne rentre pas dans quelqu'un. Arrivé dans les locaux de la garde, il s'installa dans un coin pour finir sa tâche dans un calme relatif.
Samwell avait été jeté dans une cellule, après avoir été interrogé. Il prétendait qu'hier soir, ce n'était pas lui qui avait apporté leur repas aux gardes, mais l'une de ses collègues, dénommée Éva. Laquelle était introuvable pour le moment. Jill pouvait évidemment voir le prisonnier si elle le souhaitait. Il était affalé dans un coin de sa cellule, l'air paniqué et perdu.

[Iris]

Le décodage était important et Jill laissa Tancrède s'y consacrer dans les moins mauvaises conditions possibles, tandis qu'elle se consacra à l'autre urgence du moment. Alors comme ça on avait un possible innocent arrêté à la place d'une empoisonneuse psychopathe ?

Elle alla bien évidemment trouver Samwell pour en savoir plus, non sans avoir précisé à Tancrède qu'il pouvait l'interrompre sitôt qu'il aurait décodé... parce que mine de rien, elle nourrissait plus d'espoir sur le code que sur le témoignage du porteur de repas :

" Bonjour Samwell, je suis Jill, Compagnon du Collège Céleste et je participe à l'enquête autour de plusieurs crimes qui pourraient être reliés les uns aux autres."

" Tout d'abord je tiens à te signaler que je n'ai pas d'a priori te concernant. Les meurtriers étaient intelligents, très bien organisés, et je pense que tu en fais pour l'instant les frais, mais sitôt que nous aurons pu clarifier l'affaire, tu pourras repartir d'ici sans être inquiété, ce n'est que la question d'un peu de temps..."

" Maintenant, j'ai besoin de savoir tout ce que tu sais :

• quelle était votre routine ?
• qui la connaissait ou pouvait la connaître ?
• qui est Éva ? que sais-tu d'elle (accent, habitude, détails, apparence, compétences...) ? qui la connaît ou pourrait savoir des choses sur elle ?
• pourquoi ou comment s'est-elle retrouvée à donner les repas à ta place ?

" Par ailleurs, as-tu déjà entendu parler... et si oui, que sais-tu ou de quoi as-tu entendu parler à leur sujet ?

• de la famille de marchands de vin Dralst ? ... ils ont été attaqué la même nuit où les gardes ont été empoisonnés
• un homme assez sauvage accompagné d'un chien noir massif ?
• un messager venant d'Untergard et qui était proche du clergé de Sigmar ?

" Enfin, dans ta routine, la vie dans ton quartier, à ton travail... as-tu noté des présences insistantes et / ou furtives, en tous cas des choses qui sortaient de l'ordinaire ? Ou peut-être entendu des gens s'en plaindre ? "

Avec ça, normalement, elle aurait fait le tour de ce que pouvait lui apprendre Samwell, le tout en le rassurant qu'elle ferait le maximum pour que sa détention soit courte, et elle prendrait aussi la liberté de s'assurer qu'il allait recevoir un vrai repas et une couverture, de quoi passer la nuit ici dans les meilleures conditions possibles (si la garde veut le garder un peu, le temps que l'affaire devienne plus claire).

[Gobsama]

Totalement absorbé dans sa tâche Tancrède assemblait désassemblait, permutait les groupes de lettres. Cela semblait commencer à prendre forme...
(à suivre...)

[Thalgrim]

Samwell avait visiblement du mal à gérer ce qui lui arrivait, et il oscillait entre désespoir et incompréhension, et Jill dû passer beaucoup de temps pour le rassurer et le calmer, avant de pouvoir obtenir ses réponses. Le serveur lui expliqua ensuite en détails le fonctionnement de la taverne. En ce qui concernait les repas, ils étaient préparé par le cuisinier, puis les serveurs les apportaient ensuite en salle, après y avoir adjoint les boissons. La procédure était la même dans le cas des repas des gardes, sauf qu'au lieu de les emmener en salle, il fallait les emmener à la maison près du temple. Tous les employés, ainsi que la plupart des habitués connaissaient cette routine, autant dire pas mal de monde (au moins une vingtaine de personnes). Éva était une de ses collègues, une autre serveuse qui travaillait dans la taverne depuis plusieurs années. Elle n'avait pas d'accent particulier, et était originaire d'une des fermes de la région. Elle avait un peu moins de la trentaine, et c'était une blonde plutôt agréable à regarder, d'après la description qu'en faisait Samwell. Jill nota qu'il avait l'air nerveux en parlant d'elle, et sur la défensive. Quant à la raison pour laquelle elle s'était retrouvée à servir les repas aux gardes, la raison était simple: la veille au soir, elle avait demandé à Samwell de prendre ses tables pour le reste de la soirée, car elle souhaitait terminer plus tôt, et puisqu'elle passait près du temple pour rentrer chez elle, elle lui avait proposé d'apporter le repas à sa place. Le serveur avait accepté, ce qui n'avait à priori rien d'inhabituel, il arrivait parfois que les employés se rendent ainsi service à l'occasion. Tant que le travail était fait, le patron n'y trouvait rien à redire.
Concernant la famille Dralst, le serveur la connaissait de nom, car l'un de ses membres siégeait au conseil de la ville.
La mention du chien noir trouva en revanche un écho chez Samwell. Il y avait effectivement un client qui correspondait à cette description qui fréquentait la taverne depuis quelques temps. Enfin, le terme sauvage n'était pas franchement mérité, il s'agissait juste d'un forestier, pas d'un barbare du nord. Mais le premier soir, il était bien accompagné d'un molosse noir, qui rendait pas mal de monde assez nerveux. Le patron lui avait d'ailleurs demandé de le laisser à l'extérieur.
Le serveur n'avait par ailleurs pas entendu parler d'un messager venu d'Untergard, ni remarqué de chose étrange dans son quartier.
Tout cet interrogatoire avait pour le moment duré environ une heure (durant laquelle le plus dur pour Jill avait surtout été de gagner la confiance de Samwell, en prenant notamment le temps de lui faire apporter un repas ainsi que des couvertures).

Et c'est à ce moment là que Tancrède acheva le décryptage du message.

[Iris]

Patiemment, laissant amplement à Tancrède le temps de finir de décoder, Jill finit par obtenir de maigres informations et comme elle le soupçonnait, probable que l'initié aurait des choses plus intéressantes à raconter avec son papier... Elle tenta tout de même quelques ultimes questions...

" Cette Eva travaille depuis plusieurs années chez vous, vous n'avez donc pas pu manquer de discuter, les uns avec les autres... Avec qui passait-elle le plus de temps ? Quelles sont ses habitudes ? Ses sujets de conversation ? Sa personnalité ? Son allure ? ..."

" Quelque chose ne va pas avec elle ? Tu as l'air nerveux... Tu sais que tu peux me nous dire, je n'ai pas à rapporter chacun de tes mots à la garde. Ce que tu penses d'elle ou des impressions, tu as le droit de ressentir, même une vague méfiance, et personne ne te reprocheras ce qui est arrivé. Si elle est impliquée, il faut encore savoir à quel degré, peut-être n'est-elle emportée que malgré elle dans quelque chose qui la dépasse... "

Alors, soit ça ne lui plait pas de cafter sur une fille qu'il aime bien, soit il a toujours eu peur d'elle et ça irait dans le sens... Jill se demande un peu si Samwell est comparable au mutant maigre de l'Auberge de l'Homme à la Capuche, s'il est complice, ou juste un gars normal qui a vécu pendant des années aux côtés d'un nid de cultistes, avec l'impression sourde que ça n'allait pas, mais sans pouvoir mettre le doigt dessus. Mais qui sait, avec un peu d'expérience en plus, elle va peut-être finir par être plus persuasive... plus charismatique ( )... pour faire parler les témoins...

" L'homme au chien, décris-le moi en détail, tout ce qui le concerne. Attitude, apparence, sujets de conversation, avec qui il parle, où il se positionne dans la salle, qui le sert, ce qu'il commande... Tout."

" Quel Dralst siège au Conseil de la ville ?"

Note mentale de Jill sur les Dralst : "Encore un conseil de ville infiltré par des cultistes ?! Mais c'est pas possible, y'en a à chaque bled ! Grimminhagen, Untergard, Middenheim avec Borloch, et Delberz maintenant ?!" ... Et puis... le père devait siéger ?! Ils ... auraient enlevé un des conseillers de la ville ?... que pouvait-il savoir ?... là, il fallait demander audience à d'autres membres du Conseil, en espérant tomber sur un membre honnête...

[Gobsama]

Nullement conscient de l'effet que cela avait sur Jill de pouvoir compter sur quelqu'un pour l'aider, Tancrède s'attelait frénétiquement à sa tâche.
Alors qu'ildécryptait les derniers mots du message, il bondit du coin où il c’était installé.

« Le port !!! Ils sont au port, si on se dépêche on a peut être une chance aussi infime soit-elle de les rattraper. »

Puis devant le probable regard interrogatif que Jill et les gardes vont probablement lui lancer, il lit rapidement la transcription :

Frère,
Comme convenu, l'opération aura lieu ce soir. il n'est évidemment pas question de remettre l'objet a notre "associe". Arrangez vous pour que "la Forelle" soit prête à partir demain a la première heure, afin que nos frères puissent y embarquer et quitter la ville. Ils devront être débarqués non loin des ruines de la ferme Marir.
Le temps du changement est venu.

Si l’accès au capitaine de la garde est facile, Tancrède le met au courant tout de suite et demande à la garde de se joindre à eux, après tout on parle d’individu extrêmement dangereux et même si l'envie de se ruer seul là-bas pour ne pa perdre de temps lui traverse la tête, la volonté de les attraper à coup sur prend le dessus.
Cependant si cela devait prendre trop de temps, il prend l’initiative de solliciter directement les gardes pour l’accompagner au port en argumentant de l’extrême urgence et il leur explique en route.

Chemin faisant Tancrède explique son plan à Jill :
Le but est bien évidemment de se ruer au port pour intercepter le bateau « La Forelle » avant qu’il ne parte. Cependant comme le message date d’hier soir Il y a peu d'espoire car il est fait mention dans la lettre d'un départ à la première heure.

Après il y a 2 options :
1/ Le bateau est encore là :
Dans ce cas il va falloir agir prudemment avant de le prendre d’assaut.
2/ Le bateau n’est plus là
Dans ce cas, il faudra demander des renseignements à la capitainerie sur le bateau, son équipage…
Demander également à la garde / aux patrouilleurs ruraux s’ils savent où se trouvent les « Ruine de la ferme Marir » et monter une expédition pour y aller au plus vite.
Nous n’avons au pire qu’une demi-journée de retard sur eux, ce qui nous laisse enfin une chance de leur mettre la main dessus.
La perspective de mettre la main sur les assassins et de déchainer sur eux toute la colère accumulée depuis la veille donnait à Tancrède bien plus d’assurance :

[Iris]

Et voilà... voilà le moment où Jill se dit que peut-être... Si elle n'avait pas tenté de sauver Sigurd... Si elle avait mieux cherché dans la maison durant la nuit... Si elle n'avait pas été tellement assommée par le deuil qu'elle n'arrivait plus à réagir... Si la garde avait eu le bon sens de bloquer les sorties hors de la ville du fait de la gravité des crimes commis...

C'était vraiment une bénédiction que Tancrède ait le génie du décodage !

Que l'accès au Capitaine de la Garde soit facile ou pas, Jill lance le branle-bas de combat en donnant d'entrée de jeu un discours assez... guerrier :

" Nous avons une chance de rattraper les tueurs infâmes qui ont empoisonné vos collègues et amis, massacré le clergé du Temple de Sigmar, dieu protecteur de l'Empire, il n'y a pas une minute à perdre ! Toutes les forces disponibles doivent être mises à contribution. Que quelqu'un avertisse les patrouilleurs ruraux et fluviaux. Nous aurons besoin d'urgence d'un bateau, quitte à le réquisitionner, et il faut se rendre immédiatement aux ruines de la ferme Marir. Nous avons besoin de pisteurs et de combattants déterminés. Nos ennemis sont des cultistes assoiffés de sang déterminés à user de magie noire pour accomplir un rituel maléfique qui menacera la vie et la sécurité de toute la région. "

Peut-être même du monde, mais déjà, galvaniser les troupes à défendre leur foyer, ce serait déjà pas mal.

Jill attrape un garde de base, qui n'ira pas au "front" et lui demande de faire passer un mot au "Marcassin rôti", à Romen, et à Cleagan, à la "Chope de Delberz" : "Urgent, rendez-vous au port, nous poursuivons des cultistes sur le point d'accomplir un rituel. Jill." Pas sûre que ça les fasse venir promptement, mais il fallait au moins tenter le tout pour le tout, et récupérer des combattants expérimentés pour l'assaut... Parce que bloquer le bateau au port, ça semblait fichu... Un message à l'apothicaire : "Urgent. Avez-vous un antidote ? Si oui, faites le rapidement parvenir au Capitaine de la garde." Sait-on jamais, ça pourrait éviter d'autres morts tragiques avec le poison ennemi...

Du coup... concrètement, Jill vient juste de semer le chaos et de procéder à un recrutement sauvage, en espérant motiver les troupes plutôt que les effrayer et les amener à se terrer comme des lapins dans leur trou... Ils auront peut-être envie de se venger en plus de défendre leur foyer ? ... Et puis, ils ne seront pas seuls, il y aura une sorcière céleste et un initié de Sigmar pour les mener, en plus de leurs collègues patrouilleurs...

Au Capitaine : " Nous ignorons combien ils sont et ceux qui ont agi sont des combattants aguerris, nous aurons besoin de renforts. Il faut compter sur la présence d'au moins un sorcier pratiquant la magie noire, et la possibilité qu'il y ait des hommes bêtes en prime, voire des mutants. Plus nous serons nombreux et rapides, meilleures seront nos chances de porter l'assaut sans pertes importantes de notre côté. Il faut bien comprendre qu'un rituel maléfique suffisamment bien préparé peut être assez puissant pour aboutir à de grandes dévastations."

" Quel jour sommes-nous ? Les meurtres étranges, quels jours avaient-ils lieu ? "

" Quelle est la procédure pour mobiliser les patrouilleurs ruraux et fluviaux ? Nous sommes dans la plus grande nécessité d'agir très vite. Je suis d'avis de prendre place sur le bateau le plus rapide avec les meilleurs combattants et pisteurs que vous pourrez mobiliser rapidement, et de permettre à l'éventuel reste des troupes de nous rejoindre aux ruines de la ferme Marir, là, nous laisserons des traces visibles pour montrer le chemin et permettre aux renforts de nous retrouver, si jamais le rituel a lieu au milieu de la nuit... "


... et plus tard, à un moment calme et sans stress, Jill fera part de sa gratitude à l'égard du décodeur, mais bon, ça serait... après... dans ... on ne sait pas quand...

[Thalgrim]

Tancrède et Jill se précipitèrent donc au port, où ils apprirent qu'en effet, "la Forelle" avait appareillé très tôt dans la matinée, à destination d'Altdorf, avec à son bord un chargement de vin. Il s'agissait d'une gabare, un navire à fond plat pourvu d'une voile carrée. L'équipage habituel de ce genre d'embarcation était de trois ou cinq personnes, selon qu'on voulait le faire voyager de nuit ou pas.
Les gardes, ainsi que les patrouilleurs, connaissaient la ferme Marir, bien qu'elle dépendait plutôt de la juridiction de ces derniers. Il y avait environ deux décennies, un excentrique avait décidé de s'installer sur les contreforts des collines Hurlantes, une région désolée au sol argileux, où les lamentations lancinantes du vent pouvait faire perdre l'esprit. Tout le monde lui avait promis la ruine lorsqu'il avait construire une ferme dans un endroit si peu fertile. Contre toute attente, il était parvenu à subsister quelques années, et puis une nuit il avait été attaqué par des brigands. Depuis, la ferme avait été laissée à l'abandon, et la plupart des habitants de Delberz considérait l'endroit comme maudit. Les collines Hurlantes se trouvaient sur l'autre rive que celle où la ville était établi, mais la ferme était assez éloignée, par conséquent il fallait une journée de marche pour s'y rendre, une demi-journée si on faisait la plus grosse partie du trajet par la rivière.
Rapidement, un petit groupe de 6 patrouilleurs fluviaux fut constitués, et les hommes étaient à partir dans l'heure par la voie fluviale. En revanche, mobiliser des troupes supplémentaires prendraient du temps, car les gardes étaient dispersés et occupés à divers missions à travers la ville.
Les messages de Jill adressés à l'apothicaire, à Cleagan et à Romen ne reçurent aucune réponse. En revanche, Alexia se présenta assez rapidement au port.
Et concernant les questions de la jeune sorcière au sujet des jours où les cadavres avaient été repêché, il s'agissait de Wellentag, Marktag, Bezahtag, Angestag, Festag et Aubentag.... et le jour présent était un Marktag. En clair, il ne semblait pas y avoir de choix précis dans le jour des meurtres, si tant est que les corps avaient bien été trouvé le jour de leur mort.
La décision revenait maintenant à Tancrède et Jill. Souhaitaient-ils attendre d'avoir davantage de troupe, au risque de laisser les cultistes s'enfuir? Ou bien voulaient-ils intervenir dès à présent?

[Iris]

Jill à toutes les personnes présentes :

" Je pense qu'il faut envoyer une première équipe, légère et rapide, pour parer au plus urgent, ou au moins préparer le terrain. Pendant ce temps une seconde équipe plus nombreuse se rassemble et arrive à la suite. En clair, une avant-garde et un gros des troupes."

" Donc allons-y, si possible avec un pigeon voyageur qui retournera à la garde pour pouvoir informer de la situation."

Avec un peu de chance, ce plan serait celui du moindre mal :

(a) si les affreux lançaient un rituel abominable très tôt, il serait possible d'agir, même dans l'urgence et avec grosse prise de risque

(b) si les affreux prenaient leur temps, il serait possible de mener une véritable opération de police, propre et nette... et donc peut-être d'avoir des cultistes vivants pour en savoir plus, notamment identifier le reste du réseau & complicité, et surtout éviter des morts inutiles...


Il y avait donc trois options, et non juste deux : partir seuls, partir avec le gros des troupes, partir en avant-garde.

[Gobsama]

Tancrède fit le point
6 gardes fluviaux , 2 sorcières et lui, ils avaient déjà de la chance d'avoir pu mobiliser tout ce monde en si peu de temps.

Avec fermeté et conviction il prit la parole:

Nous n'avons pas une minute à perdre. Il est hors de question de les laisser filler et dans l'hypothèse d'un horrible rituel autant arriver le plus tôt possible pour l'empêcher d'arriver à son terme. Le temps joue contre nous alors n'en perdons pas plus en avant...