Tancrède ne se formalisa pas de la petite pique de François et confirma même ses talents de pisteur. La soirée prenait une tournure inattendue. Alors qu’il cherchait juste à offrir un peu se répondant à la belle brune sans arrière-pensée voilà que tout le monde s’échauffait autour de cette affaire et Tancrède était bien décidé à ne pas céder à ce petit jeu face à Alexia, c’est elle qui se dégonflerait pas lui.
À cause du bruit dans l’auberge et des voix fortes de Kharas et François, Tancrède n’entendit pas la question de Jill et quand il se tourna vers elle de nouveau ce fût pour la saluer légèrement de la tête pour lui souhaiter bonne nuit.
Il remarqua bien que ça choppe n’était jamais vide, sacré Kharas. S’il voulait rester lucide pour le duel à venir avec Alexia il allait devoir faire attention de ce côté-là. Il décida donc de prendre de plus petite gorgée et de surveiller sa consommation mais discrètement pour ne pas injurier le nain.
[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Allez les des tourtereaux !
La soirée prend une tournure qui me plaît de plus en plus (ça c'est le genre de souvenirs qu'il faut savourer), si bien que je ne me dérange pas pour faire bombance... d'autant plus si c'est Tancrède et Kharas qui payent, hé hé ! A propos de ce dernier, moi qui pensais être le plus hardi dans mes propos, on dirait que j'ai de la concurrence, même si, pour être honnête, le parler du nain ne saurait rivaliser avec le verbe chamarré d'un digne halfling qui se respecte.
A l'invitation du rude gaillard à la barbe couleur de blé, je ne me fais pas prier, mais en préambule, j'annonce avec ce bel entrain qui me vaut l'appréciation de toutes les personnes douées de bon sens :
« Ah, boire, ça, on m'prendra jamais à r'fuser... mais pas sans raison, pardi ! Pour l'coup, j'boirai donc à la santé d'Tancrède et Alexia : qu'les largesses d'Esmeralda la Bonne Mère soient sur eux ! »
Et sur ce, j'écluse une bonne lampée de mon breuvage mousseux en espérant bien être suivi par toute la tablée, sentant avec délectation la chaleur alcoolisée de la boisson me courir dans les boyaux, en même temps qu'une bouffée de nostalgie. C'est qu'parler d'la grande patronne des halflings, ça vous rend son homme tout nostalgique ! Mais d'ailleurs, en parlant de la tablée, je remarque que Jill s'esquive en douce, glissant tout juste un mot d'excuse avant de partir. Bah, qu'elle fasse comme elle veut ! Pas de raison de lui tenir la jambe, surtout si c'est pour me faire à nouveau recevoir par des piques acerbes. Mais si je choisis le détachement, Kharas, lui, est bien prompt, si je ne me trompe, à lâcher le début d'une injure bien placée, m'attirant malgré moi un sourire de surprise que je dissimule vite-fait bien-fait en m'enfournant une bonne portion de nourriture dans le gosier. Ensuite, histoire de réorienter la conversation et de ne pas laisser le nain s'abîmer dans sa bourde, je lui envoie :
« Et au fait Kharas, maint'nant qu't'es dans l'coin, qu'est-c'qu'tu comptes faire ? T'as trouvé d'quoi faire pour un grand costaud comme toi ? »
Manœuvre habile, si je puis me permettre une louange envers moi-même. En attirant la conversation du nouveau venu, je laisse Alexia et Tancrède face à face ; de quoi les laisser bien ouverts à davantage se connaître et plus si affinités. Et comme nous sommes tout de même à la même table, je les ai toujours en vue du coin de l’œil, et si jamais je vois que l'atmosphère tiédit, hop, on pourra attiser de nouveau tout ça !
A l'invitation du rude gaillard à la barbe couleur de blé, je ne me fais pas prier, mais en préambule, j'annonce avec ce bel entrain qui me vaut l'appréciation de toutes les personnes douées de bon sens :
« Ah, boire, ça, on m'prendra jamais à r'fuser... mais pas sans raison, pardi ! Pour l'coup, j'boirai donc à la santé d'Tancrède et Alexia : qu'les largesses d'Esmeralda la Bonne Mère soient sur eux ! »
Et sur ce, j'écluse une bonne lampée de mon breuvage mousseux en espérant bien être suivi par toute la tablée, sentant avec délectation la chaleur alcoolisée de la boisson me courir dans les boyaux, en même temps qu'une bouffée de nostalgie. C'est qu'parler d'la grande patronne des halflings, ça vous rend son homme tout nostalgique ! Mais d'ailleurs, en parlant de la tablée, je remarque que Jill s'esquive en douce, glissant tout juste un mot d'excuse avant de partir. Bah, qu'elle fasse comme elle veut ! Pas de raison de lui tenir la jambe, surtout si c'est pour me faire à nouveau recevoir par des piques acerbes. Mais si je choisis le détachement, Kharas, lui, est bien prompt, si je ne me trompe, à lâcher le début d'une injure bien placée, m'attirant malgré moi un sourire de surprise que je dissimule vite-fait bien-fait en m'enfournant une bonne portion de nourriture dans le gosier. Ensuite, histoire de réorienter la conversation et de ne pas laisser le nain s'abîmer dans sa bourde, je lui envoie :
« Et au fait Kharas, maint'nant qu't'es dans l'coin, qu'est-c'qu'tu comptes faire ? T'as trouvé d'quoi faire pour un grand costaud comme toi ? »
Manœuvre habile, si je puis me permettre une louange envers moi-même. En attirant la conversation du nouveau venu, je laisse Alexia et Tancrède face à face ; de quoi les laisser bien ouverts à davantage se connaître et plus si affinités. Et comme nous sommes tout de même à la même table, je les ai toujours en vue du coin de l’œil, et si jamais je vois que l'atmosphère tiédit, hop, on pourra attiser de nouveau tout ça !
Re: [Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Alexia ne se laissa pas démonter par les propos de Tancrède:
"Voilà une proposition intéressante et inattendue, je pensais que les membres de ton culte entretenaient une relation platonique avec Sigmar et se tenaient éloigné des plaisirs de la chair... Mais au vu de cette carence dans ton éducation, penses-tu que tu seras capable de me combler et de satisfaire mes appétits?" Le ton habituellement froid et cassant d'Alexia s'était teintés de notes suaves et chaleureuses au cours de l'échange et les regards qu'elle lançait à Tancrède étaient emprunt de milles promesses indicibles, tout en parvenant à conserver cet éclat glaciale mettant en avant sa froide beauté qui intimidait tant l'initié.
"Voilà une proposition intéressante et inattendue, je pensais que les membres de ton culte entretenaient une relation platonique avec Sigmar et se tenaient éloigné des plaisirs de la chair... Mais au vu de cette carence dans ton éducation, penses-tu que tu seras capable de me combler et de satisfaire mes appétits?" Le ton habituellement froid et cassant d'Alexia s'était teintés de notes suaves et chaleureuses au cours de l'échange et les regards qu'elle lançait à Tancrède étaient emprunt de milles promesses indicibles, tout en parvenant à conserver cet éclat glaciale mettant en avant sa froide beauté qui intimidait tant l'initié.
Re: [Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Cleagan avait laissé ses compagnons la veille en cours de journée. Son estomac n'avait pas supporté le diner ou le petit déjeuné. Peut importe, il avait été obligé de passer quelques temps coincé dans sa chambre. Presque deux jours de perdu, et tout ça pour un plat qui ne passait pas !
Le mercenaire se lève donc, un peu moins pâle, un peu plus affamé. Il arrive dans la pièce commune lorsqu'il entend Alexia parler à Tancrède : "Voilà une proposition intéressante et inattendue, je pensais que les membres de ton culte entretenaient une relation platonique avec Sigmar et se tenaient éloigné des plaisirs de la chair... Mais au vu de cette carence dans ton éducation, penses-tu que tu seras capable de me combler et de satisfaire mes appétits?"
Le spadassin jette alors à l'intéressé (Tancrède) le même regard que celui lancé à l'ivrogne deux jours plus tôt, en espérant que celui-ci l'ai vu arriver.
Le mercenaire se lève donc, un peu moins pâle, un peu plus affamé. Il arrive dans la pièce commune lorsqu'il entend Alexia parler à Tancrède : "Voilà une proposition intéressante et inattendue, je pensais que les membres de ton culte entretenaient une relation platonique avec Sigmar et se tenaient éloigné des plaisirs de la chair... Mais au vu de cette carence dans ton éducation, penses-tu que tu seras capable de me combler et de satisfaire mes appétits?"
Le spadassin jette alors à l'intéressé (Tancrède) le même regard que celui lancé à l'ivrogne deux jours plus tôt, en espérant que celui-ci l'ai vu arriver.
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MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
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MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
Namého ! ^^
"Et ma santé, môssieu Tourrrte, elle mérrrite pas qu'on trrrinque ? Ha mais ça le petit saloupiaud que voilà!!!"Clovis a écrit :« Ah, boire, ça, on m'prendra jamais à r'fuser... mais pas sans raison, pardi ! Pour l'coup, j'boirai donc à la santé d'Tancrède et Alexia : qu'les largesses d'Esmeralda la Bonne Mère soient sur eux ! »
Visiblement, Kharas avait grand besoin de se fendre la poire, et semblait décider à rattraper beaucoup de temps perdu à guerroyer, menacer et boire de l'eau claire, bref, du liquide inutile sans saveur, sans odeur.
Ravi de trouver un specimen prompt à s'amuser, il le tiendrait jusqu'à plus soif, ou jusqu'à ce que les bourses soient vides...
Se grattant la barbe, cherchant un truc qui l'amuserait au premier chef, il finit par répondre, n'y tenant plus tellement il était content de ce qui lui venait en tête :Clovis a écrit : « Et au fait Kharas, maint'nant qu't'es dans l'coin, qu'est-c'qu'tu comptes faire ? T'as trouvé d'quoi faire pour un grand costaud comme toi ? »
"Bah je comptais me rrreconverrrtirrr dans le métier de chassseur et de pisteurrr, vois-tu... Sauf, qu'on m'a dit, oulah non grrrand fou, abandonnes tout espoirrr d'y fairrre carrrièrrre! Parrraitrrrait qu'y aurrrait un géant, un colosse qui serrrait du métier qu'apprrrecie pas la concurrrence. Ah bon, rrrépondis-je! Tout à fait, qu'ils ont dit!... Tu le connaitrrrais pas, parrr hasarrrd, ce gars là, parrrait qu'y s'apppelorrriot... comment déjà? Frrrancky la Torrrtue? Ah aides-moi, toi aussi! HAHAHAHAHAHA !!!"
Pour résumer, car je pourrais faire ça pendant 10 jours, Kharas est un pilier de comptoir, qui a 'achement envie de s'amuser et de rire. Etant donné son aptitude à tenir l'alcool, certains risques de demander grâce avant lui...
Dernière modification par DukeTogo le 21 févr. 2013, 01:13, modifié 1 fois.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Attention, l'abus d'alcool est néfaste pour votre dignité
« Ah mais au contraire môssieur Kharas ! » Fais-je en singeant l'expression, en mettant autant d'indignation et de ressentiment dans mon ton que lui en a mis dans le sien, c'est à dire aucune. « J's'rai prêt à trinquer à vot' santé tous les jours d'l'année ! »"Et ma santé, môssieu Tourrrte, elle mérrrite pas qu'on trrrinque ? Ha mais ça le petit saloupiaud que voilà!!!"
Et pour appuyer mes propos, je resserre la poigne de mes deux mains sur ma chope (oui, c'est pas facile de s'alimenter avec des ustensiles qui ont été prévus pour des gens qui sont des géants comparés à toi), et en prend une autre lampée. Diable, ça commence à me monter à la tête cette boisson ; ils font pas fermenter le houblon avec le dos de la cuillère ici, si je puis dire ! Bon, et puis pour être honnête, entre ma petite santé fragile et mon gabarit, je suis pas un excellent encaisseur d'alcool, à la différence du nain qui, fidèle à la réputation de ceux de sa race, semble prêt à pouvoir siroter sa bibine sans interruption jusqu'aux petites heures du jour, pour se réveiller le lendemain en chantonnant et en sifflant comme si de rien n'était.
En tout cas, soit qu'il a un drôle de sens de l'humour, soit que les vapeurs de bière lui sont montées à la tête, on dirait qu'il a déjà plus tout à fait les idées en place, étant donné la réponse à la mords-moi-le-noeud qu'il me renvoie. On dirait bien que le gaillard n'a pas envie de parler de sa petite vie, et tient plutôt à se fendre la poire. Soit, c'est quelque chose que je peux respecter ! De toute façon, pompette comme je commence à l'être, c'est pas difficile de rire à sa plaisanterie, ce que je fais de bon cœur. Bigre, avec mon visage rougeaud et mes grosses touffes de cheveux blonds, je dois avoir l'air d'une tomate malformée !
« Bah oui, ben sûr que j'le connais ! C'est l'poteau à Dédé l'Sanglier ! » Fais-je en partant d'un nouvel éclat de rire.
Heu, bon, allez, un peu de sang-froid François (ha ha, c'est drôle ça, « sans-froid François ») ; si ça continue, tu vas être à ramasser à la petite cuillère avant la fin de l'heure ! Il est temps de passer à la stratégie de rationnement : juste tremper les lèvres, et au pire, prendre des petites gorgées pour ne pas pousser le bouchon trop loin trop vite. Et oui, quand on est un poids léger comme moi, on apprend à faire durer, et normalement, étant donné l'atmosphère, je crois pas que qui que ce soit, à commencer par ce mastoc de Kharas, le remarquera.
« Tiens, tant qu'on est dans l'humeur : t'sais chanter ? » Lancé-je subitement, pris d'une inspiration.
La fin du monde est proche...
A la recherche de la nouvelle star
"Chanter?!!"
Puis montant sur la table.
"Ecoutes donc ça, trrrois quatrrre :
Ca fait des jourrrs que nous marrrchons (bis)
Prrrenons courrrage (bis)
Nous arrrivons
Verrrs le pays que nous aimons (bis)
Et viva viva la patrrie
Vive les patrrrouilleurrrs!"
Et de descendre cul sec sa chope, l'Or Blond faisant briller sa barbe brune aux reflets roux.
"A toi, môssieu l'éclairrreurrr, fais-donc voirrr ce que t'as dans le ventrrre! Tiens, si t'es sage et brrrave, à la fin de la soirréee, je va' t'apprrrendre la chanson du Poussin Piou", conclut-il d'un air langoureux de connivence, avec des étoiles dans les yeux, comme s'il s'agissait d'un secret rare et inestimable. Peut-être de quoi aiguiser la curiosité naturelle du sympathique François Tourte.
Quelqu'un d'extérieur à la table, s'il était particulièrement psychologue et observateur, pourrait se dire que le nain surjouait ses rires et son état guilleret. Rester debout, solide et fier comme un roc, était une nécessité, un sacerdoce, un devoir. Kharas n'en était pas à son coup d'essai pour ambiancer une soirée paillarde. Et hormis quelques rares exceptions, invariablement, ses camarades de beuverie tombaient les premiers lui donnant l'occasion de mesurer avec soin la longueur du filet de bave répandu sur la table. La méthode était simple, boire, faire boire, même un peu, encourager, prendre à témoin l'assistance hilare. Et qu'on ne s'y trompe pas. Une fois les défis les plus idiots lancés et les esprits devenus joyeux, il n'y avait pas beaucoup d'échappatoires pour ne pas boire cul sec, chacun son tour, sous l'oeil vigilant du nain. A moins d'être magicien et d'avoir un tuyau dans sa gorge branché à une poche secrète...
Laissant la place au centre de la table au halfling pour son tour de chant, il tapa l'épaule de Tancrède et lui dit : "La prrrochaine est pourrr toi" en ajoutant avec emphase à l'attention d'Alexia qu'avait visiblement pas froid aux yeux "... si vous perrrmettez."
Puis tapant plusieurs coups de façon théâtrale sur la lourde table avant de déclamer en levant les bras :
"SILENCE ! C'est l'heurrre de la rrritournelle... de Frrrançois Tourrrte !"
Puis se retournant avec des yeux de fous créant l'hilarité générale, il enjoint la clientèle de l'auberge à reprendre en coeur (édit:) -y compris le grand costaud qui venait de rentrer- :
"FRRANCOIS : UNE TOURRTEL ! FRRANCOIS : UNE TOURRTEL !!!"
...
Intérieurement, Kharas remet progressivement en place dans sa mémoire une sacré belle chanson pour son prochain tour de chant, le genre de poème coquin qu'est pas pour les gamins. Faut dire que la concurrence est rude chez les nains, quand on sait qu'il n'y a qu'une seule naine pour quatre nain, on comprend qu'il faut pas draguer comme un manche pour espérer éviter ne pas se prendre une pioche. Et chez les nains, pas se prendre une pioche, ça veut dire que tu l'as du dans le cul.
Pourquoi les humains ont déformé not' expression en disant "se prendre un râteau"? Les nains se gardent bien de se renseigner, l'âme trop sensible peut-être...
Puis montant sur la table.
"Ecoutes donc ça, trrrois quatrrre :
Ca fait des jourrrs que nous marrrchons (bis)
Prrrenons courrrage (bis)
Nous arrrivons
Verrrs le pays que nous aimons (bis)
Et viva viva la patrrie
Vive les patrrrouilleurrrs!"
Et de descendre cul sec sa chope, l'Or Blond faisant briller sa barbe brune aux reflets roux.
"A toi, môssieu l'éclairrreurrr, fais-donc voirrr ce que t'as dans le ventrrre! Tiens, si t'es sage et brrrave, à la fin de la soirréee, je va' t'apprrrendre la chanson du Poussin Piou", conclut-il d'un air langoureux de connivence, avec des étoiles dans les yeux, comme s'il s'agissait d'un secret rare et inestimable. Peut-être de quoi aiguiser la curiosité naturelle du sympathique François Tourte.
Quelqu'un d'extérieur à la table, s'il était particulièrement psychologue et observateur, pourrait se dire que le nain surjouait ses rires et son état guilleret. Rester debout, solide et fier comme un roc, était une nécessité, un sacerdoce, un devoir. Kharas n'en était pas à son coup d'essai pour ambiancer une soirée paillarde. Et hormis quelques rares exceptions, invariablement, ses camarades de beuverie tombaient les premiers lui donnant l'occasion de mesurer avec soin la longueur du filet de bave répandu sur la table. La méthode était simple, boire, faire boire, même un peu, encourager, prendre à témoin l'assistance hilare. Et qu'on ne s'y trompe pas. Une fois les défis les plus idiots lancés et les esprits devenus joyeux, il n'y avait pas beaucoup d'échappatoires pour ne pas boire cul sec, chacun son tour, sous l'oeil vigilant du nain. A moins d'être magicien et d'avoir un tuyau dans sa gorge branché à une poche secrète...
Laissant la place au centre de la table au halfling pour son tour de chant, il tapa l'épaule de Tancrède et lui dit : "La prrrochaine est pourrr toi" en ajoutant avec emphase à l'attention d'Alexia qu'avait visiblement pas froid aux yeux "... si vous perrrmettez."
Puis tapant plusieurs coups de façon théâtrale sur la lourde table avant de déclamer en levant les bras :
"SILENCE ! C'est l'heurrre de la rrritournelle... de Frrrançois Tourrrte !"
Puis se retournant avec des yeux de fous créant l'hilarité générale, il enjoint la clientèle de l'auberge à reprendre en coeur (édit:) -y compris le grand costaud qui venait de rentrer- :
"FRRANCOIS : UNE TOURRTEL ! FRRANCOIS : UNE TOURRTEL !!!"
...
Intérieurement, Kharas remet progressivement en place dans sa mémoire une sacré belle chanson pour son prochain tour de chant, le genre de poème coquin qu'est pas pour les gamins. Faut dire que la concurrence est rude chez les nains, quand on sait qu'il n'y a qu'une seule naine pour quatre nain, on comprend qu'il faut pas draguer comme un manche pour espérer éviter ne pas se prendre une pioche. Et chez les nains, pas se prendre une pioche, ça veut dire que tu l'as du dans le cul.
Pourquoi les humains ont déformé not' expression en disant "se prendre un râteau"? Les nains se gardent bien de se renseigner, l'âme trop sensible peut-être...
Dernière modification par DukeTogo le 21 févr. 2013, 01:12, modifié 2 fois.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
oups ça devient tendu
Tancrède prit au piège, mais bien décidé à ne pas céder dans ce petit jeu soutient le regard d’Alexia vaguement hypnotisé, faisant abstraction du tapage qui l'entoure ce qui l’empêche malheureusement de voir arriver Cleagan qui doit être bien loin de se douter que la situation actuelle est le résultat d’une sorte de jeu qui tourne étrangement.
Comme quoi ceux qui n’ont pas le courage de regarder au-delà des apparences peuvent passer à coté de quelque chose.
Pour ce qui est de mes carences mes instructeurs m’ont toujours qualifié d’élève doué étant capable de dépasser leurs attentes
Tentant d’instiller dans ses paroles une petite touche provocatrice voir un brin séductrice de «même par cap d’aller plus loin »alexia a écrit : "Voilà une proposition intéressante et inattendue, je pensais que les membres de ton culte entretenaient une relation platonique avec Sigmar et se tenaient éloigné des plaisirs de la chair... Mais au vu de cette carence dans ton éducation, penses-tu que tu seras capable de me combler et de satisfaire mes appétits?"
Comme quoi ceux qui n’ont pas le courage de regarder au-delà des apparences peuvent passer à coté de quelque chose.
Pour ce qui est de mes carences mes instructeurs m’ont toujours qualifié d’élève doué étant capable de dépasser leurs attentes
C'est quoi le titre de la chanson ? Ben "A boire" tiens !
Ah mais ma parole, faut pas lui lancer un défi à celui-là : il se fait aussitôt un plaisir de dépasser les attentes au centuple, et à la manière de tant de metteurs d'ambiance que j'ai vus en action (voire que j'ai été), il se dresse bien haut sur la table et se met à pousser la chansonnette pour y aller d'un couplet qui dénote très visiblement d'une expérience militaire. Hum, pas mal, mais c'est pas ce qu'il y a de mieux pour mettre l'ambiance ; j'ai mieux dans mon répertoire !
Et justement, en un effet de retour auquel je pouvais bien m'attendre, le voilà qui me renvoie la mise à l'épreuve, agrémentant sa proposition d'une carotte burlesque et d'un grand sourire sur son visage de nain qu'il sera fort difficile de se représenter pour le lecteur. Bon, imaginez tout de même un mec bâti comme une baraque essayer de faire une risette digne d'une demoiselle de cour, l'expression se manifestant sous forme d'un râtelier de dents jaunâtres au milieu d'un nid de pilosité faciale blonde parsemé de gouttelettes de bière et de petits morceaux de nourriture. Croyez-moi, ce n'est pas là un spectacle qu'on oublie de sitôt !
Au fond de moi, j'ai plus envie de me renfoncer dans ma chaise et de laisser les autres faire, en observateur tranquille, mais si je faisais ça, je ne vaudrais pas mieux que Jill qui s'abîme dans ses idées noires. Non, François Tourte ne fait jamais grise mine, et de toute manière, j'ai promis à...
Ah, zut, oublions ça, et reprenons l'action ! Bref, donc, d'un bond plus ou moins altier (d'habitude, je suis d'une habileté pas dégueulasse du tout sur mes petites gambettes, mais là, avec l'estomac rempli et de la bibine dans le sang, je perds de ma souplesse !), je me propulse sur la table aux côtés de Kharas, m'appuyant sur son épaule (quels muscles dis donc ! J'ai l'air d'une fillette à côté) pour retrouver parfaitement mon équilibre avant de brandir ma chope à l'adresse de l'assistance enthousiasmée (ou médusée, allez savoir) alors que mon agent de scène improvisé m'introduit.
M'éclaircissant la voix (que j'ai expressive d'ailleurs ; pas forcément très jolie, mais avec de belles intonations, m'a dit un jour un barde) avec emphase pour bien capter l'attention générale, je me fends d'une révérence bien profonde pour saluer mon auditoire, et fais trois fois claquer ma paume contre le fer usé de mon récipient avant de déclarer :
« M'sieurs-dames, un p'tit air d'ma création que, j'en suis sûr, vous apprécierez ! Avant d'commencer, qu'tout l'monde ait d'vant soi une chope bien rempli. Primordial ! »Ajouté-je en signalant mon propre ustensile de beuverie avec un grand sourire.
Une fois cette précaution nécessaire signalée, j'attends quelques instants que la directive soit mise en application, puis commence d'une voix grave et avec un rythme lent se faisant respectivement plus enjoué et plus précipités au fur et à mesure de l'intonation de la chanson :
Note importante : à chaque « A boire ! » il convient de prendre une gorgée de son verre. Vers la fin de la chanson, il faut boire cul-sec si l'on a pas déjà fini, et finir en tenant bien haut son bock en signe de camaraderie et d'allégeance au beau principe de la biture.
Quand la journée s'achève et que tombe le soir
et que tous, harassés, regagnent leur logis,
dans les ténèbres de la nuit se fait oir
un rugissement comme un ralliement, un cri :
A BOIRE !
Allez tavernier fais pas ton timide,
ouvre tes tonneaux ou on va les percer.
On veut boire jusqu'à s'en péter le bide;
buvons mes amis n'ayons pas peur d'éclater !
A BOIRE !
Qu'il est bon d'avoir une chopine à la main
remplie à ras-bord d'une bière fraîche,
boire de cet élixir du soir au matin.
Sans ce merveilleux liquide on se dessèche !
A BOIRE !
Votre serviteur, en bon docteur, vous enjoint
à siroter sans hésiter, ça rend joyeux.
A suivre bien ce dicton ancien:
« Un ça va, deux c'est la joie, dix c'est plus mieux ! »
A BOIRE !
A boire, à boire, nom des dieux, à boire!
Buvons jusqu'à plus soif et plus, par Ranald!
Et on n'en à rien à cirer d'un crachoir,
ce qu'on veut, c'est boire à s'en rendre malade !
A BOIRE !
Purée j'en peux plus là, je vais rendre l'âme!
Mais que je devienne un saint ou un damné,
dites bonjour de ma part à votre dame,
sans oublier de boire un coup à ma santé.
A BOIRE, A BOIRE, A BOIRE !
Arrrrh... une fois le tout fini, je tiens à peine debout, et j'ai la gorge douloureuse à force de chanter si fort et de boire à intervalles si réguliers, mais je ne laisserai pas l'adversité des circonstances entacher mon triomphe : me dressant aussi droit que possible, j'adresse un regard crâneur à Kharas pour appuyer ma performance, et dirige ensuite mes yeux vers Tancrède, n'ayant pas oublié que c'est maintenant son tour !
Et justement, en un effet de retour auquel je pouvais bien m'attendre, le voilà qui me renvoie la mise à l'épreuve, agrémentant sa proposition d'une carotte burlesque et d'un grand sourire sur son visage de nain qu'il sera fort difficile de se représenter pour le lecteur. Bon, imaginez tout de même un mec bâti comme une baraque essayer de faire une risette digne d'une demoiselle de cour, l'expression se manifestant sous forme d'un râtelier de dents jaunâtres au milieu d'un nid de pilosité faciale blonde parsemé de gouttelettes de bière et de petits morceaux de nourriture. Croyez-moi, ce n'est pas là un spectacle qu'on oublie de sitôt !
Au fond de moi, j'ai plus envie de me renfoncer dans ma chaise et de laisser les autres faire, en observateur tranquille, mais si je faisais ça, je ne vaudrais pas mieux que Jill qui s'abîme dans ses idées noires. Non, François Tourte ne fait jamais grise mine, et de toute manière, j'ai promis à...
Ah, zut, oublions ça, et reprenons l'action ! Bref, donc, d'un bond plus ou moins altier (d'habitude, je suis d'une habileté pas dégueulasse du tout sur mes petites gambettes, mais là, avec l'estomac rempli et de la bibine dans le sang, je perds de ma souplesse !), je me propulse sur la table aux côtés de Kharas, m'appuyant sur son épaule (quels muscles dis donc ! J'ai l'air d'une fillette à côté) pour retrouver parfaitement mon équilibre avant de brandir ma chope à l'adresse de l'assistance enthousiasmée (ou médusée, allez savoir) alors que mon agent de scène improvisé m'introduit.
M'éclaircissant la voix (que j'ai expressive d'ailleurs ; pas forcément très jolie, mais avec de belles intonations, m'a dit un jour un barde) avec emphase pour bien capter l'attention générale, je me fends d'une révérence bien profonde pour saluer mon auditoire, et fais trois fois claquer ma paume contre le fer usé de mon récipient avant de déclarer :
« M'sieurs-dames, un p'tit air d'ma création que, j'en suis sûr, vous apprécierez ! Avant d'commencer, qu'tout l'monde ait d'vant soi une chope bien rempli. Primordial ! »Ajouté-je en signalant mon propre ustensile de beuverie avec un grand sourire.
Une fois cette précaution nécessaire signalée, j'attends quelques instants que la directive soit mise en application, puis commence d'une voix grave et avec un rythme lent se faisant respectivement plus enjoué et plus précipités au fur et à mesure de l'intonation de la chanson :
Note importante : à chaque « A boire ! » il convient de prendre une gorgée de son verre. Vers la fin de la chanson, il faut boire cul-sec si l'on a pas déjà fini, et finir en tenant bien haut son bock en signe de camaraderie et d'allégeance au beau principe de la biture.
Quand la journée s'achève et que tombe le soir
et que tous, harassés, regagnent leur logis,
dans les ténèbres de la nuit se fait oir
un rugissement comme un ralliement, un cri :
A BOIRE !
Allez tavernier fais pas ton timide,
ouvre tes tonneaux ou on va les percer.
On veut boire jusqu'à s'en péter le bide;
buvons mes amis n'ayons pas peur d'éclater !
A BOIRE !
Qu'il est bon d'avoir une chopine à la main
remplie à ras-bord d'une bière fraîche,
boire de cet élixir du soir au matin.
Sans ce merveilleux liquide on se dessèche !
A BOIRE !
Votre serviteur, en bon docteur, vous enjoint
à siroter sans hésiter, ça rend joyeux.
A suivre bien ce dicton ancien:
« Un ça va, deux c'est la joie, dix c'est plus mieux ! »
A BOIRE !
A boire, à boire, nom des dieux, à boire!
Buvons jusqu'à plus soif et plus, par Ranald!
Et on n'en à rien à cirer d'un crachoir,
ce qu'on veut, c'est boire à s'en rendre malade !
A BOIRE !
Purée j'en peux plus là, je vais rendre l'âme!
Mais que je devienne un saint ou un damné,
dites bonjour de ma part à votre dame,
sans oublier de boire un coup à ma santé.
A BOIRE, A BOIRE, A BOIRE !
Arrrrh... une fois le tout fini, je tiens à peine debout, et j'ai la gorge douloureuse à force de chanter si fort et de boire à intervalles si réguliers, mais je ne laisserai pas l'adversité des circonstances entacher mon triomphe : me dressant aussi droit que possible, j'adresse un regard crâneur à Kharas pour appuyer ma performance, et dirige ensuite mes yeux vers Tancrède, n'ayant pas oublié que c'est maintenant son tour !
Re: [Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ
Depuis le début de la soirée, Alexia buvait avec retenu, et n'étant visiblement pas adepte de la biture, pour reprendre les termes de François, elle se contenta de faire acte de présence durant sa chanson plutôt que de participer activement au levage de coude. En revanche, une bonne partie des clients de l'auberge s'étaient joint aux réjouissances, et reprenaient en coeur les "A BOIRE" du halfling en prenant à chaque fois une bonne gorgée de leurs boissons. L'aubergiste abordait un large sourire, et veillait à ce que personne ne manque de rien.
Alexia avait noté l'arrivé de Cleagan et lui avait adressé un hochement de tête en lui faisant signe de rejoindre la table. Elle avait ensuite profité de l'effervescence générale pour changer de place et s'installer en face de Tancrède.
"Un élève doué dis-tu... voilà qui semble prometteur lança-t-elle en plantant son regard dans celui de l'initié. "Et que disaient tes instructeurs au sujet de ton obéissance? Car si je dois t'apprendre, il te faudra suivre mes directives avec attention...."
Alexia avait noté l'arrivé de Cleagan et lui avait adressé un hochement de tête en lui faisant signe de rejoindre la table. Elle avait ensuite profité de l'effervescence générale pour changer de place et s'installer en face de Tancrède.
"Un élève doué dis-tu... voilà qui semble prometteur lança-t-elle en plantant son regard dans celui de l'initié. "Et que disaient tes instructeurs au sujet de ton obéissance? Car si je dois t'apprendre, il te faudra suivre mes directives avec attention...."