[SdA] Des temps incertains et troublés
Re: [SdA] Une rencontre inattendue
Celephinnor sourit et répondit naturellement aux questions de Leija :
"Pour être franc avec vous, je dois reconnaître que nous ignorons ce que les hommes de Minas Tirith veulent. Ils n'ont pas précisé les raisons de la réunion et ont juste évoqué une grande menace. J'ai entendu dire que l'intendant Beren était un homme sérieux. Ce doit donc être une affaire assez grave...
Oui, je suis bien l'émissaire de cette compagnie car je suis l'aîné et le plus expérimenté de ma famille... Najak ? Je ne connais pas votre langue et ignore ce que cela signifie, mais si vous parlez de ma compagnie, il fallait des hommes pour nous protéger, mes sœurs et moi. Si vous parlez de ma sœur, qui vous a si gentiment importunée, elle me suit, mais elle est aussi celle qui m'a permis d'être nommé car elle est très douée à la cour. Bien plus que moi...
Pour être sincère, j'ai été nommé à cause de mon ancienneté et de mon expérience, voire de mes grandes connaissances de ce monde car j'ai vu bien des villes et des forêts, mais ma sœur est de nous celle qui sait le mieux toucher le cœur avec des paroles. Elle songe même à devenir musicienne.
Quant à moi, je me sens très proche des forêts... Bien plus que des Cours. J'ai séjourné chez le roi Thranduil et son fils est un bon ami."
Minas Tirith était désormais clairement en vue. Ils allaient bientôt arriver à destination...
"Pour être franc avec vous, je dois reconnaître que nous ignorons ce que les hommes de Minas Tirith veulent. Ils n'ont pas précisé les raisons de la réunion et ont juste évoqué une grande menace. J'ai entendu dire que l'intendant Beren était un homme sérieux. Ce doit donc être une affaire assez grave...
Oui, je suis bien l'émissaire de cette compagnie car je suis l'aîné et le plus expérimenté de ma famille... Najak ? Je ne connais pas votre langue et ignore ce que cela signifie, mais si vous parlez de ma compagnie, il fallait des hommes pour nous protéger, mes sœurs et moi. Si vous parlez de ma sœur, qui vous a si gentiment importunée, elle me suit, mais elle est aussi celle qui m'a permis d'être nommé car elle est très douée à la cour. Bien plus que moi...
Pour être sincère, j'ai été nommé à cause de mon ancienneté et de mon expérience, voire de mes grandes connaissances de ce monde car j'ai vu bien des villes et des forêts, mais ma sœur est de nous celle qui sait le mieux toucher le cœur avec des paroles. Elle songe même à devenir musicienne.
Quant à moi, je me sens très proche des forêts... Bien plus que des Cours. J'ai séjourné chez le roi Thranduil et son fils est un bon ami."
Minas Tirith était désormais clairement en vue. Ils allaient bientôt arriver à destination...
Re: [SdA] Des temps incertains et troublés
Dame Meril but une gorgée de sa coupe et répondit en rougissant davantage, toujours un peu gênée :
"Vous devriez goûter ce vin du Dorwinion... Ce sont toujours les meilleurs! Au sujet de votre proposition... Je suis sincèrement désolée, mais je crains d'être une très piètre cavalière, contrairement à votre peuple, qui pourrait tout aussi bien être né sur un cheval tant il est à l'aise en selle. Pour tout vous avouer, je n'ai jamais été très douée avec les animaux et encore moins quand il s'agit de chevaucher une monture. Je préfère généralement me fier à mes propres jambes."
Snorri répondit à cela en haussant les épaules et en lâchant simplement :
"Bah, ça nous fait un point commun ! Nous aussi, on préfère marcher, Dame Meril. De toute façon, en dehors des poneys..."
"Vous devriez goûter ce vin du Dorwinion... Ce sont toujours les meilleurs! Au sujet de votre proposition... Je suis sincèrement désolée, mais je crains d'être une très piètre cavalière, contrairement à votre peuple, qui pourrait tout aussi bien être né sur un cheval tant il est à l'aise en selle. Pour tout vous avouer, je n'ai jamais été très douée avec les animaux et encore moins quand il s'agit de chevaucher une monture. Je préfère généralement me fier à mes propres jambes."
Snorri répondit à cela en haussant les épaules et en lâchant simplement :
"Bah, ça nous fait un point commun ! Nous aussi, on préfère marcher, Dame Meril. De toute façon, en dehors des poneys..."
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Re: [SdA] Une rencontre inattendue
En réponse à la question de Celephinnor sur le sens du mot lossoth, Leijana se contenta de désigner de la tête la sœur de celui-ci.
Elle ne savait pas pourquoi, mais elle ne réussissait pas à retrouver le mot ouistrain correspondant à "Najak".
Elle écouta le reste des paroles de l'elfe sans trop intervenir. Elle avait sûrement atteint son quota maximum pour la journée. Parler n'avait jamais été son fort, encore moins dans une autre langue que sa langue natale.
Néanmoins, lorsqu'elle vit Minas Tirith pour la première fois, la Lossoth ne put retenir un hoquet de surprise.
De loin, vu ainsi, la cité semblait taillée dans un bloc de glace d'une pureté inestimable. Blanche, majestueuse, la cité s'élevait jusqu'à des hauteurs jusque là insoupçonnée pour elle.
Elle demanda :
"C'est là?"
Elle ne savait pas pourquoi, mais elle ne réussissait pas à retrouver le mot ouistrain correspondant à "Najak".
Elle écouta le reste des paroles de l'elfe sans trop intervenir. Elle avait sûrement atteint son quota maximum pour la journée. Parler n'avait jamais été son fort, encore moins dans une autre langue que sa langue natale.
Néanmoins, lorsqu'elle vit Minas Tirith pour la première fois, la Lossoth ne put retenir un hoquet de surprise.
De loin, vu ainsi, la cité semblait taillée dans un bloc de glace d'une pureté inestimable. Blanche, majestueuse, la cité s'élevait jusqu'à des hauteurs jusque là insoupçonnée pour elle.
Elle demanda :
"C'est là?"
Re: [SdA] Une rencontre inattendue
L'Elfe ne put s'empêcher d'éclater de rire quand il l'entendit hoqueter de surprise et répondit en souriant :
"Oui, en effet. Minas Tirith, la Cité de Pierre, capitale du royaume du Gondor. Un royaume sans roi... Si vous la trouvez magnifique, sachez qu'elle n'est pourtant qu'un pâle reflet de ce qu'elle était dans le passé. C'était auparavant un glorieux royaume. Je ne dis pas qu'il est en ruines car ce serait une insulte, mais il souffre en raison de tous les ennemis qui le menacent constamment : les Orques, bien sûr, mais aussi des Hommes d'autres peuples."
Il se tut quelques secondes avant de reprendre sur un ton plus grave :
"Après réflexion, je me demande si ce n'est pas lié à l'un de ces problèmes, mais nous n'en saurons plus qu'une fois arrivés."
Ils finirent donc par arriver assez rapidement au pied de la cité et demandèrent à y entrer au plus vite. On accéda naturellement à leur requête car ils avaient été invités par l'intendant lui-même. Quelques soldats les conduisirent aux écuries royales. Ils remarquèrent bien évidemment la présence plutôt incongrue d'une femme d'origine étrangère sur le destrier de l'Elfe le plus important, mais ne gardèrent bien de faire le moindre commentaire à ce sujet.
Les Elfes descendirent de leurs montures, Celephinnor aidant d'ailleurs fort volontiers la Lossoth, et sortirent ensuite des écuries. Il y avait désormais deux femmes avec Celephinnor, qui devaient être ses deux sœurs : celle aux cheveux noirs, qui avait désormais le capuchon baissé, et une autre, aux cheveux dorés rappelant la couleur des champs de blé. Toutes deux avaient des cheveux longs qui tombaient au moins jusqu'au milieu du dos et portaient sous leur cape une robe magnifique et soigneusement brodée. En outre, la jeune Elfe blonde tenait une lyre sculptée par un artisan indéniablement doué.
Celephinnor sourit et s'adressa à la Lossoth sur un ton particulièrement affable :
"Voici donc mes deux sœurs. L'une parle, mais n'est pas si méchante. L'autre parle peu, mais raconte de belles histoires quand elle le fait. Toutes deux ont un talent pour la musique et le chant qu'elles ont partagé à Fondcombe et j'espère d'ailleurs qu'elles feront de même en ces lieux."
L'Elfe aux cheveux noirs s'approcha de la Lossoth en souriant et lui dit sur un ton quelque peu mielleux :
"Je me nomme Morfingwen et j'ose espérer que je ne vous ai pas offensée, demoiselle que mon frère aime tant."
"Oui, en effet. Minas Tirith, la Cité de Pierre, capitale du royaume du Gondor. Un royaume sans roi... Si vous la trouvez magnifique, sachez qu'elle n'est pourtant qu'un pâle reflet de ce qu'elle était dans le passé. C'était auparavant un glorieux royaume. Je ne dis pas qu'il est en ruines car ce serait une insulte, mais il souffre en raison de tous les ennemis qui le menacent constamment : les Orques, bien sûr, mais aussi des Hommes d'autres peuples."
Il se tut quelques secondes avant de reprendre sur un ton plus grave :
"Après réflexion, je me demande si ce n'est pas lié à l'un de ces problèmes, mais nous n'en saurons plus qu'une fois arrivés."
Ils finirent donc par arriver assez rapidement au pied de la cité et demandèrent à y entrer au plus vite. On accéda naturellement à leur requête car ils avaient été invités par l'intendant lui-même. Quelques soldats les conduisirent aux écuries royales. Ils remarquèrent bien évidemment la présence plutôt incongrue d'une femme d'origine étrangère sur le destrier de l'Elfe le plus important, mais ne gardèrent bien de faire le moindre commentaire à ce sujet.
Les Elfes descendirent de leurs montures, Celephinnor aidant d'ailleurs fort volontiers la Lossoth, et sortirent ensuite des écuries. Il y avait désormais deux femmes avec Celephinnor, qui devaient être ses deux sœurs : celle aux cheveux noirs, qui avait désormais le capuchon baissé, et une autre, aux cheveux dorés rappelant la couleur des champs de blé. Toutes deux avaient des cheveux longs qui tombaient au moins jusqu'au milieu du dos et portaient sous leur cape une robe magnifique et soigneusement brodée. En outre, la jeune Elfe blonde tenait une lyre sculptée par un artisan indéniablement doué.
Celephinnor sourit et s'adressa à la Lossoth sur un ton particulièrement affable :
"Voici donc mes deux sœurs. L'une parle, mais n'est pas si méchante. L'autre parle peu, mais raconte de belles histoires quand elle le fait. Toutes deux ont un talent pour la musique et le chant qu'elles ont partagé à Fondcombe et j'espère d'ailleurs qu'elles feront de même en ces lieux."
L'Elfe aux cheveux noirs s'approcha de la Lossoth en souriant et lui dit sur un ton quelque peu mielleux :
"Je me nomme Morfingwen et j'ose espérer que je ne vous ai pas offensée, demoiselle que mon frère aime tant."
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Re: [SdA] Une rencontre inattendue
Au fur et à mesure de leur approche, la stupeur s'effaça rapidement du visage de Leijana. Ce qu'elle prenait au début pour une cité taillée dans un bloc de glace se changea peu à peu en cité construite en pierre, créant une masse imposante qui malgré sa blancheur éclatante distillait une ombre dans son cœur.
Elle ne s'était jamais sentie à l'aise dans les villes d'une certaine taille. La première fois qu'elle y avait été confrontée, elle était restait au moins une vingtaine de minutes à distance de vue avant de puiser dans son courage pour pénétrer dans cette forêt de pierre et de bois.
Elle ne comprenait pas totalement ce besoin de construire des demeures majestueuses, d'édifier des monuments toujours plus imposants et hauts.
Dans le Forochel, les maisons en peau et en bois constituent la majorité des habitations, des abris en glace sont également construits, mais tout reste simple et utile. Les seuls grands bâtiments sont les huttes communes où se réunissent les anciens.
D'ailleurs, en pensant à ceci. Leijana ne comprenait pas trop ce besoin de se laisser diriger par une seule et même personne. Dans sa contrée, les anciens se réunissaient entre eux et suggéraient les choses à faire, même si il faut l'avouer, il ne se passe pas grand chose qui demande de telles décisions, pour l'essentiel des décisions il s'agit d'habitudes déjà ancrées depuis longtemps.
Quoique, il faut avouer qu'ils aident également à juger les rares choses qui ont besoin de l'être.
Ce n'est qu'une fois au pied de l'impressionnante cité que ses réflexions s'estompèrent. Ses yeux se re-concentrèrent sur les hommes à la grande porte, contrôlant l'entrée dans la capitale du Gondor. A chaque fois, elle avait du mal à rentrer dans les villes, les gardes hésitaient à la laisser rentrer, ses traits évoquant plus la méfiance que la confiance.
Mais cette fois-ci, tout était différent, les gardes ne posèrent même pas une seule question en voyant la délégation elfe, à croire que cela lui donnait une légitimité à pouvoir rentrer dans cette ville.
Une fois dans les écuries royales, elle se dégagea doucement lorsque Celephinnor essaya de l'aider à descendre. Elle se sentait quelques peu mal à l'aise après tout ce temps passé à cheval en proximité si proche, elle qui était depuis un petit bout de temps relativement seule.
Lorsque Celephinnor lui présenta ses deux sœurs, elle hésita sur comment les saluer. Elle ne trouvait rien d'assez "distingués" pour ces belles dames qu'elle n'avait jusque-là jamais côtoyé. Elle se contenta finalement de s'incliner légèrement vers elles, n'ayant rien de plus spécifiques pour des femmes de haute extraction.
Mais ce qui la prit encore plus au dépourvu, ce fut la sœur qui l'avait raillé précédemment qui se présentait désormais, souriante et parlant d'une voix mielleuse.
"Je me nomme Morfingwen et j'ose espérer que je ne vous ai pas offensée, demoiselle que mon frère aime tant."
La Lossoth prit quelques secondes pour comprendre l'ensemble de la phrase, en particulier la fin de celle-ci. Elle se sentit quelques peu chauffer avant de répondre :
"Appelez-moi Leija... Et, votre réaction normale, peu de personnes voient les miens bien."
Elle ne savait plus trop quoi dire de plus, et elle se sentait de plus en plus mal à l'aise parmi ces personnes maniant leurs langues de façon si habiles, les gens simples étaient bien plus simples à comprendre et demandaient bien moins de choses. Elle se tourna vers Celephinnor puis ajouta :
"Merci pour avoir emmené moi ici. Leija va partir maintenant et trouver du travail dans un convoi. Si des hommes menacent la cité, bonne chance de trouver rapidement.
Encore merci de votre aide, et grand plaisir d'avoir rencontré les vôtres."
Elle attendit sa réponse avant de quitter l'endroit.
Elle ne s'était jamais sentie à l'aise dans les villes d'une certaine taille. La première fois qu'elle y avait été confrontée, elle était restait au moins une vingtaine de minutes à distance de vue avant de puiser dans son courage pour pénétrer dans cette forêt de pierre et de bois.
Elle ne comprenait pas totalement ce besoin de construire des demeures majestueuses, d'édifier des monuments toujours plus imposants et hauts.
Dans le Forochel, les maisons en peau et en bois constituent la majorité des habitations, des abris en glace sont également construits, mais tout reste simple et utile. Les seuls grands bâtiments sont les huttes communes où se réunissent les anciens.
D'ailleurs, en pensant à ceci. Leijana ne comprenait pas trop ce besoin de se laisser diriger par une seule et même personne. Dans sa contrée, les anciens se réunissaient entre eux et suggéraient les choses à faire, même si il faut l'avouer, il ne se passe pas grand chose qui demande de telles décisions, pour l'essentiel des décisions il s'agit d'habitudes déjà ancrées depuis longtemps.
Quoique, il faut avouer qu'ils aident également à juger les rares choses qui ont besoin de l'être.
Ce n'est qu'une fois au pied de l'impressionnante cité que ses réflexions s'estompèrent. Ses yeux se re-concentrèrent sur les hommes à la grande porte, contrôlant l'entrée dans la capitale du Gondor. A chaque fois, elle avait du mal à rentrer dans les villes, les gardes hésitaient à la laisser rentrer, ses traits évoquant plus la méfiance que la confiance.
Mais cette fois-ci, tout était différent, les gardes ne posèrent même pas une seule question en voyant la délégation elfe, à croire que cela lui donnait une légitimité à pouvoir rentrer dans cette ville.
Une fois dans les écuries royales, elle se dégagea doucement lorsque Celephinnor essaya de l'aider à descendre. Elle se sentait quelques peu mal à l'aise après tout ce temps passé à cheval en proximité si proche, elle qui était depuis un petit bout de temps relativement seule.
Lorsque Celephinnor lui présenta ses deux sœurs, elle hésita sur comment les saluer. Elle ne trouvait rien d'assez "distingués" pour ces belles dames qu'elle n'avait jusque-là jamais côtoyé. Elle se contenta finalement de s'incliner légèrement vers elles, n'ayant rien de plus spécifiques pour des femmes de haute extraction.
Mais ce qui la prit encore plus au dépourvu, ce fut la sœur qui l'avait raillé précédemment qui se présentait désormais, souriante et parlant d'une voix mielleuse.
"Je me nomme Morfingwen et j'ose espérer que je ne vous ai pas offensée, demoiselle que mon frère aime tant."
La Lossoth prit quelques secondes pour comprendre l'ensemble de la phrase, en particulier la fin de celle-ci. Elle se sentit quelques peu chauffer avant de répondre :
"Appelez-moi Leija... Et, votre réaction normale, peu de personnes voient les miens bien."
Elle ne savait plus trop quoi dire de plus, et elle se sentait de plus en plus mal à l'aise parmi ces personnes maniant leurs langues de façon si habiles, les gens simples étaient bien plus simples à comprendre et demandaient bien moins de choses. Elle se tourna vers Celephinnor puis ajouta :
"Merci pour avoir emmené moi ici. Leija va partir maintenant et trouver du travail dans un convoi. Si des hommes menacent la cité, bonne chance de trouver rapidement.
Encore merci de votre aide, et grand plaisir d'avoir rencontré les vôtres."
Elle attendit sa réponse avant de quitter l'endroit.
Re: [SdA] Une rencontre inattendue
Celephinnor sembla attristé par l'annonce de son départ et prit délicatement sa main, ce qui ne manqua pas d'agacer Morfingwen, bien qu'elle ne l'exprimât pas, étant généralement bien trop polie et courtoise pour cela. Elle ne comprenait pas l'intérêt étrange de son frère pour cette femme...
Le bel Elfe aux cheveux d'argent prit la parole. Sa voix étaient d'une grande douceur, exprimant toute la sympathie qu'il ressentait pour Leija.
"Allons, vous n'allez pas partir maintenant alors que vous pouvez venir avec nous et partager un délicieux repas ? Vous n'aurez rien à craindre tant que vous êtes à mes côtés car personne ne voudra offenser un invité de marque. Acceptez, je vous en conjure, et je vous promets que tout ira bien..."
Derrière elle, les deux sœurs s'exprimèrent dans une langue qu'elle ne comprenait pas, mais dont les mots lui semblaient mélodieux, et éclatèrent de rire.
Le bel Elfe aux cheveux d'argent prit la parole. Sa voix étaient d'une grande douceur, exprimant toute la sympathie qu'il ressentait pour Leija.
"Allons, vous n'allez pas partir maintenant alors que vous pouvez venir avec nous et partager un délicieux repas ? Vous n'aurez rien à craindre tant que vous êtes à mes côtés car personne ne voudra offenser un invité de marque. Acceptez, je vous en conjure, et je vous promets que tout ira bien..."
Derrière elle, les deux sœurs s'exprimèrent dans une langue qu'elle ne comprenait pas, mais dont les mots lui semblaient mélodieux, et éclatèrent de rire.
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[SdA] Une rencontre inattendue
La réponse de Leijana fusa dès l'instant où il lui prit la main. Elle retira sa main plus brusquement que prévu en ajoutant :
"Non..."
Puis elle se ravisa en voyant la mine contrite de l'elfe.
Depuis le début, il avait fait preuve d'une rare gentillesse à son encontre, peu de personnes l'abordaient avec si peu de méfiance. Mais, en même temps, elle ne se sentait pas des plus à l'aise lorsque l'on se rendait aussi gentil avec elle. Tout ce temps passé seule avait émoussé sa relation avec les autres. Son peuple avait beau vivre dans un des plus grands froids, il n'avait d'égal que la chaleur de leur cœurs et de leurs rapports, tout l'inverse d'ici.
Il lui offrait la possibilité de découvrir quelque chose qu'elle n'aurait jamais pu voir seule, un homme qui dirigeait seul un pays entier devait être singulier pour que les autres acceptent ainsi d'être dirigé par lui...
Mais à la fois, elle n'acceptait pas de ce baisser devant quelqu'un d'autre, tout dirigeant qu'il soit, ou autre...
Prise dans cette dualité, ce n'est que le regard de Celephinnor qui la décida. Essayant de reprendre du sourire, elle lui répondit d'une voix plus douce :
"Je... D'accord alors."
Elle se sentait quelques peu mal à l'aise avec toutes ces manières. Elle n'y avait jamais été habituée.
"Non..."
Puis elle se ravisa en voyant la mine contrite de l'elfe.
Depuis le début, il avait fait preuve d'une rare gentillesse à son encontre, peu de personnes l'abordaient avec si peu de méfiance. Mais, en même temps, elle ne se sentait pas des plus à l'aise lorsque l'on se rendait aussi gentil avec elle. Tout ce temps passé seule avait émoussé sa relation avec les autres. Son peuple avait beau vivre dans un des plus grands froids, il n'avait d'égal que la chaleur de leur cœurs et de leurs rapports, tout l'inverse d'ici.
Il lui offrait la possibilité de découvrir quelque chose qu'elle n'aurait jamais pu voir seule, un homme qui dirigeait seul un pays entier devait être singulier pour que les autres acceptent ainsi d'être dirigé par lui...
Mais à la fois, elle n'acceptait pas de ce baisser devant quelqu'un d'autre, tout dirigeant qu'il soit, ou autre...
Prise dans cette dualité, ce n'est que le regard de Celephinnor qui la décida. Essayant de reprendre du sourire, elle lui répondit d'une voix plus douce :
"Je... D'accord alors."
Elle se sentait quelques peu mal à l'aise avec toutes ces manières. Elle n'y avait jamais été habituée.
Dernière modification par Maëlys le 19 mars 2013, 01:53, modifié 1 fois.
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Re: [SdA] Des temps incertains et troublés
Dérowine sentait confusément que Snorri la courtisait, et cela l'agaçait légèrement. Mais c'est en souriant qu'il répondit :
"En tout cas, Eorof semble vous apprécier, et c'est chose rare. Si un jour vous voulez essayer, je pense qu'il sera ravi de vous prendre en selle."
"En tout cas, Eorof semble vous apprécier, et c'est chose rare. Si un jour vous voulez essayer, je pense qu'il sera ravi de vous prendre en selle."
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
Re: [SdA] Une rencontre inattendue
Celephinnor fut effectivement décontenancé par la réaction initiale de la Lossoth. À dire vrai, il ne la pensait pas si sauvage et pensait juste innocemment montrer son affection envers elle en agissant de la sorte. Chez lui, c'était un geste tout à fait naturel. Il devait d'ailleurs avoir les mêmes gestes avec ses sœurs ou d'autres femmes proches de lui. En un sens, ça montrait qu'il l'appréciait énormément et était sincèrement prêt à tout pour la rassurer.
Au bout d'un moment, il la vit changer et même légèrement s'adoucir, ce qui ne manqua pas de la surprendre. La fille du froid avait-elle finalement laissé fondre la barrière de glace derrière laquelle elle avait toujours cherché à s'abriter ? Avait-elle donc laissé son cœur s'adoucir ? Lui faisait-elle désormais confiance ? Dans tous les cas, l'Elfe était à la fois étonné et ravi, mais il ne préféra le taire de crainte de réduire ses efforts à néant. La confiance était quelque chose de fragile chez ceux qui n'avaient pas l'habitude de l'accorder aisément et il n'était pas prêt à prendre le risque de tout gâcher pour quelques paroles maladroites.
Celephinnor se contenta donc d'un sourire sincère à son égard, puis se dirigea d'un pas léger et vif vers la citadelle, en particulier vers la salle du banquet où ils pourraient se reposer et prendre un repas après ce long voyage. Les deux sœurs suivirent l'étrange couple d'un pas presque aussi leste que leur frère.
Au bout d'un moment, il la vit changer et même légèrement s'adoucir, ce qui ne manqua pas de la surprendre. La fille du froid avait-elle finalement laissé fondre la barrière de glace derrière laquelle elle avait toujours cherché à s'abriter ? Avait-elle donc laissé son cœur s'adoucir ? Lui faisait-elle désormais confiance ? Dans tous les cas, l'Elfe était à la fois étonné et ravi, mais il ne préféra le taire de crainte de réduire ses efforts à néant. La confiance était quelque chose de fragile chez ceux qui n'avaient pas l'habitude de l'accorder aisément et il n'était pas prêt à prendre le risque de tout gâcher pour quelques paroles maladroites.
Celephinnor se contenta donc d'un sourire sincère à son égard, puis se dirigea d'un pas léger et vif vers la citadelle, en particulier vers la salle du banquet où ils pourraient se reposer et prendre un repas après ce long voyage. Les deux sœurs suivirent l'étrange couple d'un pas presque aussi leste que leur frère.
Re: [SdA] Des temps incertains et troublés
Snorri ne la courtisait pas forcément : on n'avait jamais vu un Nain avec une femme des Hommes. Néanmoins, il semblait prendre un malin plaisir à se montrer un peu trop galant en présence de membres de la gent masculine appartenant au peuple en question. C'était une sorte de jeu...
Meril rit doucement avant de répondre en posant sa coupe :
"C'est possible, mais toujours est-il que je ne suis jamais très à l'aise en selle, même si le cheval m'aime bien..."
À ce moment précis entrèrent plusieurs personnes. Trois d'entre elles étaient grandes et gracieuses. Il s'agissait d'un homme aux longs cheveux d'argent et aux yeux gris et de deux femmes, l'une à la longue chevelure d'une grande noirceur et aux yeux d'une même couleur, l'autre à la longue chevelure d'or rappelant les champs de blé et aux yeux gris ressemblant particulièrement à ceux de l'homme qui les accompagnait. Toutes trois semblaient avoir vu bien des années et paraissaient pourtant si jeunes... Leurs vêtements étaient magnifiques, tissés dans l'étoffe la plus précieuse. Curieusement, les trois Elfes étaient accompagnés d'une femme d'allure plus sauvage qui appartenait indéniablement au peuple des Hommes, mais certainement pas au Gondor ni même au Rohan, ce qui surprit les gardes.
L'arrivée soudaine des Elfes coupa totalement le sifflet des Nains. En apercevant Meril, L'Elfe aux cheveux d'argent s'approcha d'elle et exécuta un geste de salutation poli avant de prendre la parole sur un ton solennel, apparemment très soucieux du respect des bonnes manières :
"Dame Meril, le seigneur Elrond avait loué votre beauté, mais je dois admettre que ses mots étaient bien loin de la vérité."
Meril vira au rouge pivoine. Les deux femmes Elfes roulèrent des yeux en soupirant avant de détourner le regard. L'érudite, désormais au centre de toutes les attentions, trouva tout de même la force de prendre la parole sans bafouiller, ce qui tenait vraisemblablement de l'exploit.
"Merci, vous devez être l'émissaire envoyé par le seigneur Elrond... Je n'ai pas l'honneur de vous connaître."
Celephinnor combla naturellement les lacunes de la jeune femme en se présentant :
"Celephinnor de Mithlond, et voici mes sœurs, ainsi que Leija des Lossoth. Elle m'accompagne et j'espère qu'elle sera traitée avec respect."
Meril se tourna vers Leijana, l'observa un moment avec curiosité, et demanda poliment :
"Mademoiselle, que nous vaut votre présence en ces lieux ? Souhaitez-vous manger et boire quelque chose ?"
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu'elle ajouta en désignant des sièges :
"Je vous en prie, prenez donc place ! Je vous considère comme des invités de marque en ces lieux."
Meril rit doucement avant de répondre en posant sa coupe :
"C'est possible, mais toujours est-il que je ne suis jamais très à l'aise en selle, même si le cheval m'aime bien..."
À ce moment précis entrèrent plusieurs personnes. Trois d'entre elles étaient grandes et gracieuses. Il s'agissait d'un homme aux longs cheveux d'argent et aux yeux gris et de deux femmes, l'une à la longue chevelure d'une grande noirceur et aux yeux d'une même couleur, l'autre à la longue chevelure d'or rappelant les champs de blé et aux yeux gris ressemblant particulièrement à ceux de l'homme qui les accompagnait. Toutes trois semblaient avoir vu bien des années et paraissaient pourtant si jeunes... Leurs vêtements étaient magnifiques, tissés dans l'étoffe la plus précieuse. Curieusement, les trois Elfes étaient accompagnés d'une femme d'allure plus sauvage qui appartenait indéniablement au peuple des Hommes, mais certainement pas au Gondor ni même au Rohan, ce qui surprit les gardes.
L'arrivée soudaine des Elfes coupa totalement le sifflet des Nains. En apercevant Meril, L'Elfe aux cheveux d'argent s'approcha d'elle et exécuta un geste de salutation poli avant de prendre la parole sur un ton solennel, apparemment très soucieux du respect des bonnes manières :
"Dame Meril, le seigneur Elrond avait loué votre beauté, mais je dois admettre que ses mots étaient bien loin de la vérité."
Meril vira au rouge pivoine. Les deux femmes Elfes roulèrent des yeux en soupirant avant de détourner le regard. L'érudite, désormais au centre de toutes les attentions, trouva tout de même la force de prendre la parole sans bafouiller, ce qui tenait vraisemblablement de l'exploit.
"Merci, vous devez être l'émissaire envoyé par le seigneur Elrond... Je n'ai pas l'honneur de vous connaître."
Celephinnor combla naturellement les lacunes de la jeune femme en se présentant :
"Celephinnor de Mithlond, et voici mes sœurs, ainsi que Leija des Lossoth. Elle m'accompagne et j'espère qu'elle sera traitée avec respect."
Meril se tourna vers Leijana, l'observa un moment avec curiosité, et demanda poliment :
"Mademoiselle, que nous vaut votre présence en ces lieux ? Souhaitez-vous manger et boire quelque chose ?"
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre qu'elle ajouta en désignant des sièges :
"Je vous en prie, prenez donc place ! Je vous considère comme des invités de marque en ces lieux."