OdE - 5.9 - Défendre et protéger

[ramb]

On se barre, et on cours dans le noir, en essayant de pas se faire trop voir

[Maëlys]

Maëlys attend les premières détonations avant de s'enfuir. Etant encore habillée comme un garde, elle espère être considérée comme une des premières à poursuivre les "fuyards" vers les remparts de la ville.
Elle laisse prendre au groupe de saboteurs une trentaine de mètres d'avance puis part en direction de la ville, essayant de passer à travers les petits bosquets si il y en a, au moins pour se couper de vue des archers et peut-être être moins remarquée.

[Iris]

Donc Maëlys restait en arrière ?... Caem le paysan lui jeta un regard avant de partir : " Tu fais comme tu le sens."


La jeune fille voyait ses collègues partir et l'agitation gagner le camp... dans peu de temps ce serait l'horreur... et... si ? ...


.... le doute... 30m de course... ?... si elle attendait vraiment que ça explose, normalement, elle leur laissait au moins 60m... et BOUM ! ...


... le chaos... on venait vers elle : "Qu'est-ce que tu fous, t'as rien vu ? "... Elle était déjà en train de courir... mais aurait-elle de la chance ? ... ne serait-ce pas suspect de courir la première après des formes que les gens du camp n'avaient peut-être pas bien vus ? Et où était son collègue sentinelle ? ... L'angoisse ! ...


Beaucoup de choses se jouaient en quelques secondes... et le cauchemar commencerait si quelqu'un trouvait le cadavre de la sentinelle ou la regardait, car les gens des environs immédiat connaissaient forcément les sentinelles ! La cata' s'ils avaient un peu l'esprit vif !

[Avrock]

* Ouch... pire scenario d'entre tous : les assiégés qui sabotent les machines de guerre et moi qui me retrouve au milieu du camp ennemi. * pense Garn. Il en devient livide, imaginant le pire pour la suite. Malgré tout il reste aux bons soins des deux gardes : détaler ne signifierai rien d'autre que sa propre culpabilité dans l'attentat qui vient de se produire.

En attendant que les choses passent, le jeune homme reste de marbre, essayant de se calmer il ferme les yeux et prie.

[Maëlys]

Je pensais que les détonations devaient se suivre les unes après les autres et non être toutes simultanées. On va dire que mon cerveau a quelques petits ratés ces temps-ci.
Pour moi, on aurait pu avoir une bonne petite minute avant que les premiers n'arrivent, qu'ils allaient regarder d'abord vers le centre du camp avant de continuer vers De'had.
Dans tous les cas, je vais essayer de me débrouiller pour m'en sortir désormais.

La peur avait pris le dessus sur Maëlys, les 30m devinrent bientôt bien plus sans qu'elle le veuille, tétanisée par l'absence d'ordre précis.

Alors que les autres gardes s'approchaient, elle commença à sprinter vers les saboteurs pour sauver tout ce qui pouvait lui rester de vie tout en pointant le bras vers eux afin de les montrer aux assaillants de De'had.
C'était quelque chose de fou, mais c'est tout ce que son intellect trouva sous l'impulsion de l'adrénaline.


Sachant que sa vie en dépendait, elle puisa dans toute sa force physique afin de mettre le plus d'écart possible entre elle et ses poursuivants (qui ne savaient pas encore qu'elle faisait parti des saboteurs).

[Eariel]

Ça y'est l’adrénaline était la, mais pas question de succomber a l'envie de découper un ou deux ennemies. Il fallait fuir le plus rapidement possible tout en se dissimulant durant notre fuite , mais le groupe était spécialement prévu pour ça. Bien entendu il fallait aussi protéger les saboteur si ça se passer mal . Il laissa passer son groupe devant lui et ferma la marche , et en arrivant au niveau des fausses sentinelles , il fit un signe a son homme de le rejoindre pour la fuite.

Surtout ne reste pas dans cette armure , pendant ta fuite enlève moi le maximum que tu puisse enlever sans trop te ralentir.

[Iris]

A 60m du camp & 240m des murs

Grirav & Nialan sont en train de courir, en essayant de se faufiler... ils voient les cavaliers ... ceux-là même qui faisaient régulièrement le tour de Deh'ad... maintenant ils les cherchent... Ils sont à 100m et galopent, inutile de dire qu'ils vont être rapidement là.

Vaut-il mieux foncer ou essayer de ne pas attirer l'attention ? ... Miser sur l'éparpillement des saboteurs (si quelques uns se font avoir, pas les autres ?)... Ces cavaliers forment deux groupes d'une petite dizaine, l'un étant assez proche, le second devant sans doute être quelque part de l'autre côté de la ville.

Pour l'instant, les saboteurs ne sont repérables que par leur mouvement, il fait sombre, le terrain n'est pas tout à fait dégagé et les cavaliers sont encore trop loin, éblouis en partie par leur propre éclairage pour vraiment voir les fuyards.

A 30 m du camp

Poussée par l'énergie du désespoir, Maëlys courait, bonne dernière. Elle entendait qu'on l'appelait derrière elle... Elle était encombrée par la lance de la sentinelle, son casque, son manteau... Caem le paysan avait réussi à virer l'essentiel de tout cela en courant, ne gardant que la lance qui était son arme de prédilection. Les archers dans le camp recevaient l'ordre de tirer... D'ici peu, elle et ses compagnons d'infortune pourraient prier l'Unique de ne pas recevoir une flèche dans le dos... "Heureusement", les éclaireurs ennemis arrivaient à cheval et donc les archers ne tireraient pas trop souvent, de peur de blesser leurs camarades...

Que faire ? ...

Le terrain était composé de petits champs dont les haies les bordant étaient en partie coupées et mesurant 1 à 2m dans le cas contraire, avec ponctuellement des fossés de drainage et quelques rares arbres qui n'avaient pas été encore coupés (ce qui ne saurait tarder).

Au cœur du camp

Même si la situation était stressante... Garn n'était pas mis en cause et pour l'instant, tout allait bien... Il entendait l'énervement, la colère, mais rien ne le concernait personnellement...

...

[ramb]

"On s'embusque et on se cache, si jamais les cavaliers s’arrêtent à notre niveau on les attaques. Des qu'ils sont passés ont recommence à courir"

[Avrock]

Rien a ajouter pour l'instant.

[Eariel]

Je suis aussi le raisonnement de grirav.