[PEC] - BOTTTOS Chap V - Jusqu'au commencement

[Crépuscule]

"Ouais. C'est sûr.

Tu devrais te reposer, je vais veiller."

Une fois que Lucrèce aura terminé avec ses souhaits pour la soirée, elle put aller se coucher et profiter d'un nuit calme et agréable. Depuis la fenêtre ouverte sur laquelle se détachait la silhouette du korrigan, le bruit des vagues la berçait.

Le lendemain matin, elle trouva Zoréo étalé de tout son long au bout du lit, ronflant comme un loir ...
Pas de réponse à son mail.

Quel allait être son programme pour la journée?

[Iris]

Bon, un korrigan pas fiable... pour changer...

... que faire ?...


Lucrèce envoya un second mail, pour dire en bref : "Je vous conjure d'agir, les réserves de nourriture et d'oxygène du sous-marin ne sont que d'une semaine. En espérant votre réponse, Lucrèce."


Après... ça ne servait à rien de rester enfermée... Lucrèce entreprit d'aller faire du jogging, ça l'aiderait à se vider la tête et à réfléchir. Le gars de la CIA ne la prenait sans doute pas au sérieux... ou alors il voulait tout vérifier sans lui répondre... mais s'il croyait qu'elle était mythomane, il faudrait trouver un autre moyen d'agir... et elle n'y connaissait rien...


" Zoréo, je sors faire du jogging, je reviendrai prendre une douche. "


Puis actualités, et recherches sur Internet pour essayer de voir s'il y a des moyens de sauver un sous-marin par des moyens privés, autre que ceux d'un puissant état en somme... Après, déjeuner, sortie pour visiter, peut-être se baigner au calme (pas trop le moral de faire dans le social / bavardage...)... retour à dîner... espérer une réponse... chercher des idées...

[Crépuscule]

Lucrèce envoya un second mail, pour dire en bref : "Je vous conjure d'agir, les réserves de nourriture et d'oxygène du sous-marin ne sont que d'une semaine. En espérant votre réponse, Lucrèce."

...

De 2 semaines en fait d'après Elis, mais ça ne t'empêche de les presser un peu en mettant la pression

Elis répondit rapidement aux inquiétudes des passagers, l'autonomie de l'engin était d'environ 3 semaines ... surement que 2 dans le cas présent, mais ce qui l'inquiétait le plus était leur position ... ils se trouvaient près de la fosse de Puerto Ricco, la plus profonde de l'océan atlantique. Le Jules Verne était prévu pour supporter de fortes pressions, mais pour les passagers, c'était autre chose, ce genre de plongée demandait un entrainement spécifique.

Je vais posté début avril un sujet pour le sous-marin, pour les curieux survivants, et pour que les pauvres submergés, même s'ils ne peuvent plus poster, sachent ce qui se passe pour eux ^^.

[Iris]

Eh bien, Lucrèce force un peu le trait...

... Et bien sûr, elle avait quand même donné la dernière position connue du sous-marin dans son message initial... vu que c'est important pour trouver le vaisseau... en espérant qu'il ait une balise de secours ou un truc du genre pour le repérer plus facilement...


...

[Crépuscule]

Au retour de son jogging, Lucrèce vit quelque chose qui attira son attention. Dans la rue principale de Luquillo, la petit ville où ils se trouvaient, sur l'île de Puerto Rico, une voiture plutôt banale, était stationnée juste devant son hôtel, jusque là rien de bien anormal, mais elle vit que l'homme qui était au volant, en costume, avait une oreillette.
Par la façade vitrée, elle vit deux autres hommes en train de parler avec l'hôtesse d'accueil de l'hôtel.

Puis son regard remarqua une moto noire avec une personne tout de noir vêtue également, visière opaque baissée, qui semblait observer la scène plus loin depuis une ruelle. Puis le casque se tourna dans sa direction, et le motard démarra, roulant dans sa direction. Cette silhouette noire évoquait quelque chose dans sa mémoire ... mais pas le temps de s'attarder sur ses souvenirs, il fallait qu'elle prenne une décision. Si elle le souhaitait, Lucrèce qui était plutôt rapide pouvait atteindre son hôtel avant que la moto ne la rejoigne.

[Iris]

Détendue par son jogging et abordant ainsi les choses avec plus de sérénité et d'optimisme, Lucrèce décida que c'était vraiment maladroit de se balader avec des oreillettes comme dans les films... z'auraient quand même pu faire un effort de discrétion... Une seconde elle songea que peut-être, ils pouvaient être les complices de Morse... mais elle osa faire le pari que tout ne pouvait pas toujours mal se passer...

Par contre, la moto suspecte... ça lui rappelait... ah oui, le voleur chez Luther...

• Si c'est possible, Lucrèce se place en situation de ne pas être renversée par un éventuel tueur à moto qui sortirait une mitraillette... (comme dans les films en somme)... Par défaut, elle comptait entrer dans le premier magasin, prête à se jeter à terre si le motard était agressif... et donc avoir une chance d'entendre ce que le supposé voleur avait à dire... de quoi faire un choix éclairé à défaut d'un tirage au sort...
• Si en revanche le choix se limite à (a) se faire foncer dessus par le motard ou (b) aller à l'hôtel, elle optait pour le (b)... sachant qu'elle était d'humeur à balancer son ju-jitsu et les plantes vertes environnantes sur quiconque semblerait du genre à ne pas être poli avec elle...

[Crépuscule]

Le motard qui avait roulé à un rythme normal, sans excès, cherchant visiblement à ne pas attirer l'attention, s'arrête à hauteur de Lucrèce.

"J'ai des nouvelles de vos amis, montez, je n'ai pas envie de traîner par ici, je vous en dirais plus quand on sera dans un coin plus tranquille."

Sa voix était sans agressivité, elle était d'une tonalité plutôt grave mais quelque peu 'légère', c'était le premier qualificatif qui lui venait à l'esprit, peu ordinaire mais relativement apaisante.

Si besoin, il ajoute "Vous n'avez rien à craindre, dépêchez vous."

[Iris]

Lucrèce partit du principe qu'elle pourrait toujours revenir ensuite et espéra ne pas se tromper lourdement en montant derrière le motard pour discuter avec lui.

" D'accord."

Et en chemin, elle observa un peu le chemin, histoire de voir si ça tournait mal, combien de temps il lui faudrait pour revenir.

Une fois arrivée : " Alors ? Vous savez qui je suis, qui sont mes amis et qui sont les gens à l'hôtel. Je trouve que ça fait beaucoup, surtout que moi je ne sais rien du tout."

Pas horriblement inquiète, mais tout de même vigilante, et le motard risquait, s'il s'avérait être un ami de "Morse", il aurait affaire à la végétation et au ju-jitsu de Lucrèce, dont les muscles étaient au moins échauffés et elle sur ses gardes.

[Crépuscule]

Il n'allèrent pas très loin, il s'éloignèrent juste de la ville et prirent une route montant dans les hauteurs de l'île d'où il avait une vue splendide sur la baie et l'océan.

Une fois lucrèce descendu de la moto, il descend à son tour, mais garde casque visière baissée et gants.

"Pour avoir surveillé de nombreuses personnes, je peux dire que ces agents américains sont loins d'être discret. Mais ils sont curieux, et je ne souhaite pas que ce genre de personne s'intéresse à moi.

Je suis Armis, tes amis sont en bonne santé. Nous les avons trouvé inconscient dans leur sous-marin à une extrême profondeur. Mais rien de grave, il va juste leur falloir un peu de repos et d'adaptation à cet environnement.
Pour clarifier, quand je parle de nous, je parle du peuple des Abysses, les derniers atlantes, je suppose que tu avais quelques doutes. "

Pour confirmer ses dires, il soulève la visière de son casque, révélant une peau pâle légèrement bleutée et un petit peu luisante. Sa morphologie était proche d'un humain, peut être les paumettes, les arcades sourcilière et la base de la machoire moins marqué, donnant un aspect plus élancé à l'ensemble du visage ... du peu qu'elle voyait. Ses yeux en amande était d'un bleu d'azur. Après un rapide clin d'oeil, il referme la visière.

Après avoir observé la réaction de Lucrèce, il reprend.

"Il parait que le petit gars est robuste, c'est le premier à avoir repris conscience. C'est lui qui nous a raconté ce qui vous est arrivé. on m'a envoyé vous retrouver et assurer votre sécurité jusqu'à Thalas, la cité des profondeurs. C'est là que se trouvent vos amis. Les éthoriens ne sont pas prêt de vous trouver là bas et on ne va pas leur laisser la joie de te mettre la dessus."

[Iris]

Lucrèce, qui n'était plus à une surprise près, se demandant si la peau luisante était semblable à celle des batraciens qui ont besoin de régulièrement aller dans l'eau et dans ce cas, qui devait être d'un contact un peu étrange :

" C'est une chance que les atlantes parlent français ! J'aurais cru qu'un peuple installé dans les profondeurs se souciait avant tout de lui-même et ne se donnerait pas la peine de venir à la surface... à supposer qu'il en fût capable... et que vous pratiquiez la moto aussi... Enfin, je crois que je devrais cesser de m'étonner. L'essentiel, c'est que tout le monde aille bien..."

" Mais ?... je m'étonne un peu, ils ne veulent pas remonter ? ... Disons... j'ai du mal à croire qu'ils aient tous envie de passer leur vie là-bas... Surtout que les éthoriens, c'est plus mon problème que le leur... Et sont-ils encore réellement en activité ? ... Je veux dire, après la mort de Luther et de ce sénateur américain qui avait un air de famille avec lui... Qu'est-ce que tu sais sur eux ?... Est-on obligé de les fuir sans cesse ? N'y a-t-il pas de meilleure solution pour mettre un terme à cette folie ? Pas que j'ai une idée... Enfin... Zoréo avait l'air de dire qu'il était possible de s'informer sur le cours du temps et donc s'y retrouver plus clairement... ça te dit quelque chose ? "

" Le petit gars ? .. Tu veux que je vienne dans les profondeurs ?... Je peux pas disparaître comme ça après avoir prévenu les amis de Sofia, c'est pas correct... et même si moi je n'ai pas de famille, les autres ont peut-être des gens qui s'inquiètent, il faut au moins les rassurer avant de partir. "


Disons aussi que Lucrèce, si elle apprécie la sécurité, est un peu partagée quand au fait d'aller s'enterrer sous plusieurs Kilomètres d'eau, loin du soleil, des plages et cocotiers (ce qui mine de rien était assez proche d'un idéal pour elle)... Une fois là-bas, aucune plante pour l'aider, elle ne pourrait repartir qu'avec l'accord des Atlantes... Et elle voulait sincèrement éviter que les amis de "Sofia" s'inquiètent pour rien alors qu'ils avaient réagi assez vite pour qu'on puisse supposer qu'ils étaient préoccupés. Elle aurait également aimé pouvoir savoir si ses problèmes pouvaient connaître un terme, si un jour ça s'arrêterait... Se mettre à l'abri sous une cloche de verre était mieux que d'être disséquée, mais elle aurait plus de facilité à s'y résoudre si vraiment il n'y avait pas de solution... Et s'il ne faisait pas si beau...