[TdF] Les Aversin - La reconnaissance d'un père

[darkbaron]

L'homme cessa de creuser et se frotta le front afin d'en éponger la sueur en regardant, non sans dégoût, le visage de la Vérole, puis posa les yeux sur la flasque et la prit des mains de la Vérole pour en boire une gorgée. Après avoir étanché sa soif, il lâcha avec soulagement :

"Par toutes les catins de Dorne, j'en avais bien besoin, l'ami !"

Il ajouta rapidement ensuite sur un ton légèrement plus méfiant :

"Bien, parlons plus sérieusement ! Je suppose que tu ne rends pas service à un pauvre type qui passe ses journées à creuser des tombes ou à y déposer des cadavres sans raison... Je passe peut-être une partie de mon temps parmi les morts, mais je n'ignore pas tout des vivants pour autant. Que désires-tu, l'ami ?"

Il reprit en murmurant, comme sur le ton de la confidence :

"Es-tu un pilleur de tombes qui désirerait récupérer quelques babioles ?"

[Asdel]

"Bien sûr, je viendrais en pleine journée reprérer tandis qu'un grand gaillard comme toi et une bonne sœur traînent dans les parages ? Et pourquoi pas aller me jeter directement dans les geôles des Aversin" grinça Vérole dans un rire étouffé.

"Tu as cependant raison, je ne viens pas par hasard...J'ai besoin de renseignement sur un de tes pensionnaires, je connais pas mal sa sœur, sauf qu'elle m'a annoncé son décès sans me dire pourquoi et comment qu'il est mort. Et je voudrais savoir si elle me cache pas des choses...Des fois que j'aille faire un truc pas net si j'apprenais qu'il s'est fait dessouder par des mauvais bougres. C'est une belle brune, pas le genre de fille qui passe inaperçu tu vois" dit il en essayant de décrire au mieux la jeune servante. "Elle s'appelle Fadira. Ça te dit quelque chose ?"

Au cas où la mémoire du monsieur soit un peu défaillante, Vérole fit malencontreusement tomber sa main sur une petite bourse qui pendouille à ses côtés, où l'on entend quelques piécettes tinter.

[darkbaron]

L'homme soupira et répondit calmement en jetant un regard triste à la Vérole :

"Cherche pas... Sa famille n'est pas ici. Je connais Fadira. Je connaissais son père. À une époque, lui et moi, on faisait du commerce et on vendait de jolis objets exotiques, ainsi que des pigments rares que l'on récupérait dans le désert ou auprès de fournisseurs d'Essos. C'était le bon temps...

Sa famille était composées de nomades... Fadira était la danseuse et l'acrobate de la famille, aussi agile qu'un serpent et aussi gracieuse qu'un oiseau majestueux, si tu veux tout savoir. Elle divertissait les clients et leur faisait parfois les poches. Il y a environ cinq ans, si je ne me trompe pas, sa famille a été tuée par des soudards. D'après certaines rumeurs, par un chevalier et ses hommes de main, mais aucun nom n'a jamais été cité... Fadira avait disparu ce même jour et certains ont cru qu'elle avait été enlevée par les assassins de ses parents afin d'assouvir leurs besoins. Une fin bien terrible...

C'était en dehors du domaine. Leur tombe n'est donc pas ici. Pour tout vous dire, je suis le premier surpris de l'avoir vu ici au bout de tant d'années car je la croyais morte ou prisonnière de monstres. Elle ne semble pas avoir souffert. Peut-être avait-elle réussi à s'enfuir ?"

[Asdel]

"Peut être..." Vérole s'était fait sombre en écoutant le récit du fossoyeur. Ainsi la jeune femme avait bien certains secrets, lourds et bien gardés dans la besace de son cœur. Quelque chose qui, s'il l'utilisait bien, pourrait la rendre docile et agréable aux yeux de son maître et éviterait au spadassin de devoir lui organiser un fâcheux accident.
En se concentrant bien sur les mots de l'homme...Fadira était agile comme un serpent. Or, il connaissait un serpent, en train de dévorer une vierge, il demanda, par simple supposition:

"Le chevalier et ses hommes...Leur surcote portaient pas un serpent par hasard ?" Vérole guette l'expression de l'homme, pour voir s'il détourne les yeux ou essaie de lui mentir. S'il sent une certaine réticence, il sort une pièce de monnaie de sa bourse.

[darkbaron]

Le fossoyeur se contenta de hausser les épaules et dit franchement ce qu'il savait sur le sujet :

"Bien, personne n'avait vraiment vu le blason du chevalier, pour tout vous dire, et le gars le plus précis avait juste dit que le chevalier à la tête de ces soudards était assez petit et qu'il avait sur la poitrine un truc enserrant quelque chose, une liane autour d'un tronc ou un truc du genre...

Inutile de dire que le seul témoin était à la fois ivre et bigleux... Alors bon, ça pourrait être tout à fait n'importe quoi !"

[Asdel]

"Mouais que des soupçons quoi. Et tu disais que c'était en dehors du domaine ? Le témoin il saurait me dire où exactement ?" Vérole essayait de repérer mentalement où se trouvait le lieux de l'accident pour étayer ses suppositions quant à une possible implication d'Estranglin. De loin, un serpent autour d'une vierge pouvait très bien être perçu comme une liane autour d'une bûche. Et puis leur itinéraire de vagabondage, entre ici et Essos, pouvait aussi passer sur ces terres, ou celle d'un ami de ce terrible et magnifique soudard que le spadassin détestait de tout son être. Au pire, c'était peut être un bon moyen de lui chercher querelle ou de le faire tuer, au mieux, il était réellement coupable et Vérole se ferait un plaisir de lui fracasser son crâne pour les beaux yeux de Fadira et son plaisir personnel.

[darkbaron]

"Le témoin, il faudrait déjà le retrouver, et je ne sais même pas s'il est encore en vie... Je peux en tout cas vous dire que ça s'est passé à des lieues d'ici, à l'ouest, alors que la famille voyageait... Près d'un petit hameau, assez proche des sables. J'ignore pourquoi ces hommes leur ont fait subir ce sort, mais j'espère qu'ils le paieront cher, si ce n'est bien sûr pas déjà fait. On dit qu'ils avaient fait preuve d'une grande cruauté. Ils ne méritent aucune pitié !"

Il cracha au sol et recommença à creuser, comme pour évacuer sa rage. La Vérole pouvait se souvenir qu'Estranglin, il y a quelques années, avait servi d'émissaire auprès de la maison Qorgyle, à Grès, dans les sables profonds, à l'ouest... À cette époque, il était en effet entouré de quelques hommes de main fidèles, mais ces derniers avaient totalement disparu au fil des années et des voyages du chevalier. Personne n'en connaissait les raisons...

[Asdel]

"Et bien merci mon gars...Tiens prends ça." Vérole lui laisse sa gourde et une pièce d'argent. "Pour ta peine...Et sache que si quelqu'un trouve les coupables...Ton vœux sera exaucé." Il tendit une seconde pièce "Surtout tu ne dis rien à Fadira, c'est notre petit secret, suis-je bien clair ?" Il dit cela d'un air doux mais où l'on ressentait une violence cachée, lui qui n'était pas chevalier, qui était même un tueur froid, prêt à tout dans certains cas, n'aimait pas que l'on salisse l'honneur de cette noble profession par des infamies...Et si Estranglin avait mêlé son sort de pervers sadique à une mission pour le compte des Aversin, il était d'autant plus à blâmer. Oui, Vérole espérait presque que ce soit lui l'assassin, car il avait encore un nouveau motif pour le haïr. Le spadassin relâcha enfin la pièce et la main du fossoyeur une fois qu'il fut bien assuré que l'homme avait compris qu'il ne plaisantait pas. Sur rien.

En partant, il lui cria "Et prie pour les défunts Fossoyeur...Et les âmes de ceux qui vont disparaître".

Maintenant, c'était l'heure de retrouver Enguerrand et Astrid Karstark.

[Angarad]

"Presque. En fait, nous ferons l'inverse. Discuter marché et faire de la politique.
Comprenez ma démarche :
Les murs ont des oreilles, que ce soit les murs d'un château ou d'une ferme. De fait, la rumeur des prochains changements s'ébruitent déjà dans notre ville. Mon père de par son état de santé n'est pas sorti depuis des semaines et nos administrés me connaissent peu. Les nobles sont comme les dieux: sans fidèles, ils ne sont pas grand chose.
Alors, un des buts de cette promenade est de donner à cette populace un beau seigneur à aimer, jeune et bien portant. Généreux aussi car j'emmène quelques monnaies sonnantes pour quelques nécessiteux. Mais le meilleur don à cette ville sera votre remarquable présence. *sourire*
Voyez-vous, je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Voir et être vu. Je vous ai proposé de jouer avec moi, autant que vous soyez connue et reconnue. Je ne suis pas égoïste et ne vois aucune raison de vous cacher à l'affection de mes gens. J'ai pour moi le privilège d'avoir la primeur d'être votre partisan.

Astrid n'était pas surprise de savoir les langues aussi agiles au midi qu'au septentrion. Elle s'était toujours gardée d'aborder les sujets sensibles chez son père, elle savait les serviteurs trop bavards. D'ailleurs, c'était ainsi qu'elle avait appris ses fiançailles... Une femme de chambre trop zélée et le secret du seigneur s'en trouva éventé.
Par contre, l'idée de faire sa promotion en même temps que ses courses l'amusait beaucoup.

- Hé bien... Vous êtes très attentif à l'opinion qu'on se fait de vous mais je sais que c'est chose primordiale dans ce monde d'apparence. Quant à savoir si je suis un dos pour la ville, vous êtes bien meilleur juge que moi en la matière même si je pense que cette opinion est quelque peu... exagérément favorable. Mais j'aime vous entendre me citer avec autant d'exactitude.

Elle lui adressa un sourire et son regard se perdit sur les étals débordant de produits si exotiques pour elle. Toutes ces couleurs vives, ces senteurs inconnues. Hmmm... L'endroit était agréable, pour des vacances. S'il n'y avait pas cette satanée chaleur.

Ensuite, il nous faut considérer la délégation royale qui sera dans nos murs dès... demain après-midi. Ces personnes, tout comme moi, accordent sans doute de l'attention aux bruits de la foule. Ils ne manqueront pas avant de franchir les portes du château d'avoir eu vent d'une noble du nord au port de reine... Exister en politique, c'est aussi être présent sur les lèvres. *nouveau sourire*

La jeune femme se mit à rire, un rire frais et cristallin qui contrastait avec ce rire de gorge irritant qu'affectionnaient les dames de la noblesse.

- Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi. Quelle intéressante façon de faire ! Et dire qu'on ne cessait de me seriner qu'une personne de ma condition ne devait surtout pas se faire remarquer de crainte d'attirer commérages et convoitises. Je vois que les gens de ce pays n'ont pas les mêmes contingences et je suis plutôt contente de m'y trouver, du coup.

Quelques soldats et le sieur Vérole nous accompagnerons, à distance raisonnable. Si d'aventure Siegwulf, Lysanor ou d'autres veulent nous rejoindre, ils nous retrouverons aisément, d'autant que je ne fais aucune mystère de notre promenade.
Chemin faisant, nous partagerons nos connaissances sur les derniers événements de Westeros et autant de détails qui contribueront à donner l'image que notre accointance à plus d'histoire que deux jours et deux nuits.

Parmi nos hommes, il en est un à qui j'ai confiance. Il est peu engageant, c'est vrai, mais je lui dois d'être vivant et est sans doute le premier a avoir compris que mon succès sera le sien. Bien qu'il ne soit pas chevalier, sa loyauté m'est précieuse... Il est à mon service depuis assez longtemps pour être comme mon troisième œil mais je puis aussi le mettre au votre, très chère. Si d'aventure vous avez besoin d'un service, n'hésitez point à user de ses diligences.

Il nous suivra, car tandis que nous saluerons nos gens en devisant, je lui désignerais ce qui mérite d'être corrigé, nettoyé ou rehaussé dans la ville. Ne voulons-nous pas offrir un visage prospère à nos visiteurs de marques?

Astrid jeta un coup d'oeil au dénommé Vérole et ne put que reconnaître que son sobriquet était plus que mérité, mais elle n'avait guère l'habitude de se fier aux apparences. Question de survie dans le Nord. Et les gens les plus efficaces étaient souvent les moins remarquables. S'il était dans l'entourage d'Enguerrand, c'est qu'il l'était. Sans doute redoutablement.

- Hé bien si vous lui faites confiance, cela me suffit. Et je ne manquerai pas de faire appel à lui si j'ai besoin de quelque chose. Autant n'avoir qu'un seul intermédiaire... entre vous et moi, cela évite les incompréhensions et on localise plus vite la source de l'erreur. N'est-ce pas ?

Selon votre appétit nous pourrons nous arrêter dans un établissement réputé de la haute ville mais que je pourrais tout aussi bien vous faire découvrir ultérieurement. J'ai pris la liberté de vous apporter une ombrelle pour quand le soleil sera à son zénith, votre peau n'est encore habituée à la morsure du sud.

Elle hocha la tête à ces paroles, ravie à la perspective de goûter à une gastronomie qui ne soit ni bouillie, ni mijotée à l'eau, prit l'objet qu'il lui tendait et lui adressa un sourire avant de l'ouvrir au-dessus d'elle.

- C'est fort aimable à vous, Enguerrand. Il est vrai que l'atmosphère est étouffante ici... Je ne sais plus quoi enlever à mes tenues pour rendre la chaleur supportable.

[DukeTogo]

- Hé bien si vous lui faites confiance, cela me suffit. Et je ne manquerai pas de faire appel à lui si j'ai besoin de quelque chose. Autant n'avoir qu'un seul intermédiaire... entre vous et moi, cela évite les incompréhensions et on localise plus vite la source de l'erreur. N'est-ce pas ?

"Certainement. Les Sept m'en sont témoins, je nous crois capable de nous rejoindre sans intermédiaires et incompréhensions, très chère.
Mais oui, je vous confirme qu'à défaut d'être disponible moi-même, mon homme de confiance vous servira de son mieux."

La promenade se passe bien. Sire Enguerrand donne de ci de là quelques liards, voire des cerfs d'argent et l'on voit sur les visages des habitants une certaine curiosité pour la jeune femme à la beauté glaciale et à la peau lisse. Dans certains quartiers, là où le contraste est le plus saisissant, Vérole et les gardes se tiennent davantage proche, just in case.

L'homme connaissant bien son seigneur sait reconnaitre à ses gestes discrets qu'un lieu lui déplait. Alors tandis qu'ils reprennent leur progression, Vérole dégage sans ménagement clochards et rebouteux des travées et conseille, avec le potentiel de persuasion qui est le sien, aux riverains d'évacuer fumiers et autres relents nauséabonds. La ville ne deviendra un modèle du genre en un jour, mais c'est un bon début...

- C'est fort aimable à vous, Enguerrand. Il est vrai que l'atmosphère est étouffante ici... Je ne sais plus quoi enlever à mes tenues pour rendre la chaleur supportable.

Se rapprochant : "Dans ce cas, préférez l'ombre à la lumière : vous y trouver fraîcheur exquise et liberté vestimentaire."

...

Quand Vérole les laisse pour voir le fossoyeur, Enguerrand commente :

"Voyez cela: chacun ses fréquentations. Ceci dit, cet homme, s'il n'est pas sot, devrait reconnaitre en la personne de la Vérole un généreux créateur d'emploi."

Si Astrid évoque le sujet de l'orphelinat, Enguerrand élude en disant qu'ils iraient une fois prochaine... En fait, il n'a aucune envie d'avoir des mouflets dans les pattes. Il dépêche un garde informer Dame Lorimorr de son arrivée prochaine avec Lady Karstark. Confiant à ce sujet, il sait qu'ils seront très bien reçus, car Gabriella n'aime que trop la fréquentation de la haute société.

Une fois rejoint par Vérole, il lui donnera quelques menues monnaies pour qu'il emmène nos hommes de confiance à la taverne la plus proche avant qu'ils ne rentrent d'eux même au château, en laissant deux gardes de factions près de la maison Lorimorr.

Gabriella assurera elle-même l'accueil d'Enguerrand et d'Astrid. Sa demeure est agréable et avenante. Des le hall d'entrée, on trouve un bassin d'eau claire et au détour de plantes hautes, comme faussement cachés, des statuettes dorniènnes, rappelant que les moeurs sont culturellement assez libérées.
Astrid pourra apprécier la déférence et l'éducation de Gabriella, femme de caractère, intelligente à la beauté bien conservée. Celle-ci se montre réellement ravie de sa visite assurant qu'elle "honore de sa présence sa modeste demeure".
La demeure bien sur, n'a rien de modeste. Coussins brodées, tentures complexes, vases ouvragés, autant de détails qui séparent le luxe et le bon goût du commun des mortels.
Astrid peut remarquer la grâce, les charmes et l'absence de vulgarité des jeunes femmes qui travaillent ici ainsi que la présence d'un jeune ephèbe aux traits délicats.

Intuitive, Gabriella s'absente ponctuellement pour permettre à ses visiteurs de marque de pouvoir déjeuner sur le pouce et converser en toute intimité.
Faciliteur, Enguerrand la prie de faire découvrir à Lady Karstark diverses saveurs -assurant lui-même l'oenologie- et affirme à Astrid que Dame Lorimorr est tout indiquée pour lui faire découvrir tout ce qu'il faut savoir sur Dorne, les us et coutumes, les événements incontournables et la mode locale qui influence les tenues vestimentaires jusqu'à Port Réal. Ce qui sera moins barbant qu'avec un mestre ventripotent *rires*

Gabriella le remercie et insiste avec délicatesse dans ce sens en exprimant tout le plaisir qu'elle aura à recevoir Astrid à chaque fois qu'elle le désire, en ajoutant avec humour et perspicacité, qu'elle fera préparer expressément un gibier.
L'on pourra aussi voir que Dame Lorimorr a une connaissance réelle de la noblesse et connait beaucoup de noms. D'ailleurs, sire Aversin l'informe des visiteurs qui viendront demain. Le déjeuner devient rapidement un lieu d'échange sur les rumeurs de la cour et quelques "on dit" sur les membres de la délégation royale.
Ainsi, voilà cette réunion attendue : Enguerrand alliait l'agréable à l'utile.

HRP : MJ, si d'aventures, il y'a quelques infos complémentaires à gratter, you're welcome !

Enguerrand voyant toute l'excitation qui gagnait Dame Lorimorr à l'évocation de la délégation royale, l'invita à venir diner le lendemain soir. Gabriella perdit un instant de sa superbe, partagée entre la joie et un sentiment de panique.

"Enguerrand... pardon, Sire Enguerrand, vous m'honorez au delà de mes espérances! Mais... votre père...
- Oui, mon père... Que les Sept le protègent, sa santé est mauvaise. Il doit, je le crains, garder le lit et mon mestre lui administre du lait de pavot entre ses repas. Mais fi des mauvaises nouvelles : Port Réal nous regardent et notre devoir est de montrer le meilleur visage de notre beau pays. Et celui du nord par la même occasion."

Gabriella acquiesça et ne se fit pas davantage désirer pour confirmer sa présence. Ce faisant, reprenant le contrôle de ses émotions, elle observait la façon dont Enguerrand regardait la louve du nord... Enguerrand ajouta :

"Ah, également, je sais pouvoir compter sur vous pour nous trouver, que sais-je, un barde, un conteur, des musiciens... Pas de jongleur, c'est d'un vulgaire. Je mettrais le prix qu'il faut. Oh, et puis, soyez libre de venir avec une ou deux de vos protégées, il m'a semblé entendre les cordes d'une harpe en entrant."

HRP/ Peut-être Angarad voudra (ou aura l'opportunité) de réagir/commenter cette visite. Il me reste à ajouter une seule chose pour conclure cet interlude.
Dark, on a pas spécialement défini si je faisais interagir Gabriella ou si tu le faisais. Là, je me suis permis de le faire pour gagner du temps vu que le second chapitre frappe à la porte. N'hésites surtout pas à prendre la main (j'ai pas dit le manche, Angarad) avec Gabriella pour la suite, son personnage me semble assez bien défini ^^