OdE - 5.1 - Entourés de murs
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Enfin dans la cité !Il ne reste plus a Garn qu'à atteindre son objectif : trouver la Relique dans le palais. L'Unique était avec lui... mais, mais... cette brume venue des limbes venait à nouveau à sa rencontre, portant en elle une horde de monstruosité.
Combattre ici ou atteindre son objectif ? Vu la situation, il ne sera jamais trop tard pour combattre... Le sigire éperonne sa monture comme il se doit pour se tailler un chemin à travers Deh'Ag. Il fait de son mieux pour qu'une troupe de cavalier le suive, hurlant un ordre dans le tumulte ambiant : "AVEC MOI ! AU PALAIS DES USURPATEURS !"
Il se dirige dans la ville, évitant les obstacles au possible pour se rendre à l’hôtel de ville.
Combattre ici ou atteindre son objectif ? Vu la situation, il ne sera jamais trop tard pour combattre... Le sigire éperonne sa monture comme il se doit pour se tailler un chemin à travers Deh'Ag. Il fait de son mieux pour qu'une troupe de cavalier le suive, hurlant un ordre dans le tumulte ambiant : "AVEC MOI ! AU PALAIS DES USURPATEURS !"
Il se dirige dans la ville, évitant les obstacles au possible pour se rendre à l’hôtel de ville.
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- Iris
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Faire le point
1. Sur les murailles
Grirav & Nialan laissèrent parler leur instinct de survie et leur faible loyauté à l'égard de la ville de Deh'ad en courant vers la porte (D) - Saint Dorien. Plusieurs défenseurs de la ville, voyant les héros détaler, les suivirent sans demander leur reste...
Quel était donc leur plan relativement au brouillard qui entourait la ville ? ...
2. A porte Saint Helm
Mais lançant son cheval au galop, sautant par dessus les obstacles, il allait de l'avant... il filait vers le cœur de la ville éclairée par les incendies... pour découvrir un gouffre... et les lumières en face de deux petites silhouettes... ses premières victimes ? ... ne descendaient-elles pas vers le "cratère" où pourrait se trouver la relique ?
3. Amy en vrac
Blessée, mais temporairement au moins en sécurité, Amy voyait la nuit et les flammes s'élever tandis que le monstre géant hurlait et essayait de détruire tout ce qui se trouvait autour de lui...
4. Laeven sur le dos du monstre
La tarish, maîtrisant un peu les arts occultes de son peuple avait (D10(10) + Occultisme..) l'impression que quelque chose de bizarre se dégageait du monstre... de sa tête ? ... ... parviendrait-elle jusque là haut pour en savoir plus et en tirer profit ?
5. Maëlys & Arzhel
Avec corde et lumière, les deux comparses entamèrent une précautionneuse descente dans le trou tandis que le brouillard s'emparait de la ville...
Une Lame à cheval avait pris de l'avance sur les autres et regardait le trou... il les avait probablement vus...
...
Grirav & Nialan laissèrent parler leur instinct de survie et leur faible loyauté à l'égard de la ville de Deh'ad en courant vers la porte (D) - Saint Dorien. Plusieurs défenseurs de la ville, voyant les héros détaler, les suivirent sans demander leur reste...
Quel était donc leur plan relativement au brouillard qui entourait la ville ? ...
2. A porte Saint Helm
Garn traversa le brouillard avec son cheval, et il sentait tout autour de lui la rage et le carnage, une fièvre brûlante et enivrante à la fois et à laquelle il ne résistait qu'avec grand peine au pire... Les plus enragés devenaient ce qu'ils étaient au fond d'eux : des bêtes assoiffées de sang... ... lui-même ressentait comme jamais le besoin de tailler dans la chair...Encart technique a écrit :
- Expérience
- Prise de la ville (3)
- Brouillard (3)
- S'infiltrer parmi les Lames (2)
- TOTAL : 8 XP (ben oui, c'est plus dangereux du côté des défenseurs !)
- Le brouillard...
- Mise à l'épreuve de la passion : D10(6) vs. BASE (4) + Brouillard (2)
- Résistance mentale : 11+D10(3) = 14 - Un jet, trois effets
- Contre la transformation (14) : OK
- Contre la passion guerrière (17) : désir de tuer, de sang, de feu...
- Contre le traumatisme (20)... Récupère 2pt de trauma temporaire. Syndrome d'idée obsédante... TROUVER LA RELIQUE !
Mais lançant son cheval au galop, sautant par dessus les obstacles, il allait de l'avant... il filait vers le cœur de la ville éclairée par les incendies... pour découvrir un gouffre... et les lumières en face de deux petites silhouettes... ses premières victimes ? ... ne descendaient-elles pas vers le "cratère" où pourrait se trouver la relique ?
3. Amy en vrac
Blessée, mais temporairement au moins en sécurité, Amy voyait la nuit et les flammes s'élever tandis que le monstre géant hurlait et essayait de détruire tout ce qui se trouvait autour de lui...
4. Laeven sur le dos du monstre
La tarish, maîtrisant un peu les arts occultes de son peuple avait (D10(10) + Occultisme..) l'impression que quelque chose de bizarre se dégageait du monstre... de sa tête ? ... ... parviendrait-elle jusque là haut pour en savoir plus et en tirer profit ?
5. Maëlys & Arzhel
Avec corde et lumière, les deux comparses entamèrent une précautionneuse descente dans le trou tandis que le brouillard s'emparait de la ville...
Une Lame à cheval avait pris de l'avance sur les autres et regardait le trou... il les avait probablement vus...
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Arzhel n'avait rien dit lorsqu'elle avait pleuré devant lui. Il ne cherchait pas à la réconforter faute de savoir très bien s'y prendre... Il commençait toutefois à douter de sa résistance. Il maintenait la corde tandis que Maelys glissait doucement vers le fond du gouffre.
"Coupe la corde"
La voix était gutturale et était sorti de nulle part. Arzhel regarda autour de lui mais la pénombre ne lui permit pas de distinguer de silhouette.
"Coupe la corde, elle ne te sert à rien et te fait perdre ton temps. Tu récupéreras ses possessions sur le cadavre encore chaud de cette chienne de pleureuse"
La voix était plus forte, comme si quelqu'un lui avait chuchoté à l'oreille.
Arhzel tourna la tête dans tous les sens, affolé.
"Qui est là ? Quel démon est ce donc ? "
La jeune femme était arrivée au fond du gouffre. Il repensa à ce que lui avait dit Maelys sur le brouillard quelques minutes auparavant... Il ne faisait pas bon rester ici. Il enroula la corde autour de sa taille et bascula dans le vide à son tour.
"Coupe la corde"
La voix était gutturale et était sorti de nulle part. Arzhel regarda autour de lui mais la pénombre ne lui permit pas de distinguer de silhouette.
"Coupe la corde, elle ne te sert à rien et te fait perdre ton temps. Tu récupéreras ses possessions sur le cadavre encore chaud de cette chienne de pleureuse"
La voix était plus forte, comme si quelqu'un lui avait chuchoté à l'oreille.
Arhzel tourna la tête dans tous les sens, affolé.
"Qui est là ? Quel démon est ce donc ? "
La jeune femme était arrivée au fond du gouffre. Il repensa à ce que lui avait dit Maelys sur le brouillard quelques minutes auparavant... Il ne faisait pas bon rester ici. Il enroula la corde autour de sa taille et bascula dans le vide à son tour.
Métajeu a écrit :Je mets en gras pour mes hallus afin que cela soit plus simple. Désolé pour les insultes maelys, c'est son subconscientMerci pour l'édit Iris
![]()
Dernière modification par Iris le 22 mai 2013, 18:02, modifié 1 fois.
Raison : Coup de main mise en page
Raison : Coup de main mise en page
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
* Le palais devrait se trouver là, prés de ce cratère. Ces ruines... La relique doit être la dedans quelque part. Hein, des fouineurs dans ces décombres. Ils ne peuvent pas s'en tirer si facilement. Il me faut trouver cette saloperie et éliminer les gêneurs... *
Garn, après une rapide estimation de la situation, dirige sa monture autour du cratère pour se trouver au dessus des silhouettes qu'il a aperçu. ce faisant il dégaine son épée longue et saute à terre. Ayant une légère expérience de ce type de terrain, le jeune homme prend son mal en patience, se battant avec ses pulsions pour ne pas se jeté dans le trou, il descend aussi vite que prudemment. Sa soif sera étanchée le moment venu.
Garn, après une rapide estimation de la situation, dirige sa monture autour du cratère pour se trouver au dessus des silhouettes qu'il a aperçu. ce faisant il dégaine son épée longue et saute à terre. Ayant une légère expérience de ce type de terrain, le jeune homme prend son mal en patience, se battant avec ses pulsions pour ne pas se jeté dans le trou, il descend aussi vite que prudemment. Sa soif sera étanchée le moment venu.
@ Iris : N'ayant que survolé le sujet, puisque tu ne le mentionne pas, je suppose que le monstre est plus loin et n'a pas attiré le regard de Garn...
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Arzhel, Maëlys et Garn
Il fait nuit, froid, il y a des gravats partout et le brouillard continue son avancée dans la cité, envahissant tout ce qui est à sa portée... Il éveille le pire du guerrier... l'âme assoiffée de sang, la cruauté brutale... l'instant présent incandescent de la bataille éternelle...
Dans la ville, des hurlements monstrueux, à peine concevable en intensité sonore, de douleur et de rage, s'élève d'une zone proche de la caserne... Si on regarde dans cette direction, on devine une silhouette plus haute que la plupart des bâtiments désormais en ruine tout autour...
Mais Garn a plus important... armé... ses ennemis en vue... il y a les ruines du palais... et les deux...
...
Arzhel en proie à ses voix intérieures ne peut qu'être appelé à remarquer qu'une Lame peu commode est à moins de 30m... 20m... lame au clair... un officier sans doute vu qu'il descend de cheval... il a l'air ... furieux...
...
Maëlys... reconnaîtra peut-être Garn... elle a encore presque la tête claire... enfin, pas d'hallucination ni de soif de sang exacerbée...
Dans la ville, des hurlements monstrueux, à peine concevable en intensité sonore, de douleur et de rage, s'élève d'une zone proche de la caserne... Si on regarde dans cette direction, on devine une silhouette plus haute que la plupart des bâtiments désormais en ruine tout autour...
Mais Garn a plus important... armé... ses ennemis en vue... il y a les ruines du palais... et les deux...
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Arzhel en proie à ses voix intérieures ne peut qu'être appelé à remarquer qu'une Lame peu commode est à moins de 30m... 20m... lame au clair... un officier sans doute vu qu'il descend de cheval... il a l'air ... furieux...
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Maëlys... reconnaîtra peut-être Garn... elle a encore presque la tête claire... enfin, pas d'hallucination ni de soif de sang exacerbée...
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Les pieds d'Arzhel s'enfoncèrent profondément dans les gravats lors de son arrivée à la base du gouffre, soulevant un léger nuage de poussières.
"Tu aurais dû m'écouter... Cette fille là est une source à ennuis. Tout ce qu'elle mérite c'est un deuxième sourire..."
Les voix s'étaient arrêtées au cours de la descente mais cet avertissement résonnait dans sa tête. Galorn... C'était le son et le ton de sa voix. Même lorsqu'il lui avait enfoncé sa lame dans le plexus, l'ancien assassin avait gardé cet air narquois... Arzhel devait avoir été trop en contact avec ce fameux brouillard... Ses idées étaient noyées sous les souvenirs de missions et les réflexions absurdes. Il avait l'impression d'avoir l'esprit enveloppé dans une gangue de coton, d'être en dehors de la réalité, de ne plus être connecté avec l'instant présent, loin de Deh'ad.
Naturellement, il avait posé ses mains sur son visage et s'était frotté les yeux comme pour revenir à ce cruel moment. Lorsqu'il reprit pied, elle se tenait là, devant lui. Elle était assise sur une grosse pierre, surement un reliquat d'habitation, et observait, prostré, le paysage d'apocalypse. Des larmes lui coulaient encore sur le visage. Une colère froide monta en lui, il se dirigea vers elle, la fit relever et la tira par le coude, non sans un certain désappointement, vers la cavité la plus importante du gouffre urbain.
"Allez, allons-y, c'est pas le moment de rester là à s’apitoyer, ne me fais pas regretter mon choix..."
Un éclat métallique lui fit tourner alors la tête sur son côté gauche. Une lame, bien équipé et l'épée sortie, se dirigeait vers eux, descendant d'un air décidé la pente abrupte du flanc du gigantesque trou. Comment avait il pu ne pas le voir ? Que faisait il ici ? Où était le reste de sa phalange ? Comment était il arrivé si vite ?
Machinalement, il se positionna entre la lame et Maelys. Il défit son ceinturon et jeta son épée sur son côté droit. D'un geste furtif camouflé par sa cape, il positionna son poignard le long de son avant bras, prêt à une éventuelle action.
"Nous ne sommes que de pitoyables citoyens, Monseigneur. Nous ne cherchons pas le conflit et avons loué l'unique tous les jours malgré l'hérésie de cette ville".
Le chevalier lame n'était plus qu'à quelques pas de lui.
"Que t'ai je dit ? Une mine à problèmes... Tues cet imbécile puant d'orgueil ! Baisse la tête, fais lui pitié et frappe profondément..."
"Tu aurais dû m'écouter... Cette fille là est une source à ennuis. Tout ce qu'elle mérite c'est un deuxième sourire..."
Les voix s'étaient arrêtées au cours de la descente mais cet avertissement résonnait dans sa tête. Galorn... C'était le son et le ton de sa voix. Même lorsqu'il lui avait enfoncé sa lame dans le plexus, l'ancien assassin avait gardé cet air narquois... Arzhel devait avoir été trop en contact avec ce fameux brouillard... Ses idées étaient noyées sous les souvenirs de missions et les réflexions absurdes. Il avait l'impression d'avoir l'esprit enveloppé dans une gangue de coton, d'être en dehors de la réalité, de ne plus être connecté avec l'instant présent, loin de Deh'ad.
Naturellement, il avait posé ses mains sur son visage et s'était frotté les yeux comme pour revenir à ce cruel moment. Lorsqu'il reprit pied, elle se tenait là, devant lui. Elle était assise sur une grosse pierre, surement un reliquat d'habitation, et observait, prostré, le paysage d'apocalypse. Des larmes lui coulaient encore sur le visage. Une colère froide monta en lui, il se dirigea vers elle, la fit relever et la tira par le coude, non sans un certain désappointement, vers la cavité la plus importante du gouffre urbain.
"Allez, allons-y, c'est pas le moment de rester là à s’apitoyer, ne me fais pas regretter mon choix..."
Un éclat métallique lui fit tourner alors la tête sur son côté gauche. Une lame, bien équipé et l'épée sortie, se dirigeait vers eux, descendant d'un air décidé la pente abrupte du flanc du gigantesque trou. Comment avait il pu ne pas le voir ? Que faisait il ici ? Où était le reste de sa phalange ? Comment était il arrivé si vite ?
Machinalement, il se positionna entre la lame et Maelys. Il défit son ceinturon et jeta son épée sur son côté droit. D'un geste furtif camouflé par sa cape, il positionna son poignard le long de son avant bras, prêt à une éventuelle action.
"Nous ne sommes que de pitoyables citoyens, Monseigneur. Nous ne cherchons pas le conflit et avons loué l'unique tous les jours malgré l'hérésie de cette ville".
Le chevalier lame n'était plus qu'à quelques pas de lui.
"Que t'ai je dit ? Une mine à problèmes... Tues cet imbécile puant d'orgueil ! Baisse la tête, fais lui pitié et frappe profondément..."
Dernière modification par Obsidian le 23 mai 2013, 16:18, modifié 1 fois.
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
A peine s'était-elle détachée, qu'elle fit quelques pas pour s'assoir sur une pierre. Elle se sentait fatiguée, épuisée, comme si d'un coup elle était devenue vieille et n'avait plus la force de rien faire.
Quelques secondes devaient être passée à peine lorsqu'elle sentit la poigne d'Arzhel la relever puis la guider un peu plus loin.
"Allez, allons-y, c'est pas e moment de rester là à s'apitoyer, ne me fait pas regretter mon choix.."
Un choix ? Quel choix ? Pourquoi aurait-il à regretter, c'est lui qui s'était collé à elle depuis le début et elle ne lui avait rien demandé.
Alors qu'elle réfléchissait, il arrêta de la pousser. Elle détourna la tête pour découvrir une forme descendant l'autre versant du cratère.
Cela ressemblait à un soldat, avec une arme à la main sûrement, peut-être un défenseur de De'had. Puis elle demeura interdite l'espace d'un instant en reconnaissant la livrée rouge des Lames.
En l'espace de quelques secondes, elle sentit son sang se glacer puis un détail attira son attention malgré la peur qui la tenaillait. La démarche lui était familière, c'était comme si elle reconnaissait la personne. La lune n'avait beau pas être présente, un bref éclat de lumière, provenant sûrement d'une étoile ou d'un feu un peu plus loin, lui fit découvrir le visage de Garn, vu à peine quelques heures plus tôt alors qu'il entrait dans le camp des Lames, dans cette livrée.
Juste à côté d'elle, Arzhel défit son ceinturon puis jeta son arme à terre. Il lui sembla l'espace d'un instant voir un éclat métallique mais elle ne pouvait jurer de rien.
Il dit alors :
"Nous ne sommes que de pitoyables citoyens, Monseigneur. Nous ne cherchons pas le conflit et avons loué l'unique tous les jours malgré l'hérésie de cette ville."
C'est alors qu'un souvenir de la voix d'Arzhel lui revint * D'ailleurs que comptes tu faire face à un soldat expérimenté équipé d'une armure lourde ? Ce genre d'individu se traite avec tous les égards. On attend de ne plus avoir son attention et on le remercie entre deux morceaux de plaques...*
Sur l'instant, elle n'avait pas réagit à ses dires, pensant aux paroles d'un homme cherchant à rassurer plutôt qu'à asséner une dure vérité.
Mais une étrange peur la submergea, elle ne savait pas ce qu'il avait faire, elle ne savait pas non plus ce que Garn allait faire mais il paraissait comme étrange, différent à lui-même.
S'écartant d'Arzhel, elle s'avança sans rien dire vers Garn.
Quelques secondes devaient être passée à peine lorsqu'elle sentit la poigne d'Arzhel la relever puis la guider un peu plus loin.
"Allez, allons-y, c'est pas e moment de rester là à s'apitoyer, ne me fait pas regretter mon choix.."
Un choix ? Quel choix ? Pourquoi aurait-il à regretter, c'est lui qui s'était collé à elle depuis le début et elle ne lui avait rien demandé.
Alors qu'elle réfléchissait, il arrêta de la pousser. Elle détourna la tête pour découvrir une forme descendant l'autre versant du cratère.
Cela ressemblait à un soldat, avec une arme à la main sûrement, peut-être un défenseur de De'had. Puis elle demeura interdite l'espace d'un instant en reconnaissant la livrée rouge des Lames.
En l'espace de quelques secondes, elle sentit son sang se glacer puis un détail attira son attention malgré la peur qui la tenaillait. La démarche lui était familière, c'était comme si elle reconnaissait la personne. La lune n'avait beau pas être présente, un bref éclat de lumière, provenant sûrement d'une étoile ou d'un feu un peu plus loin, lui fit découvrir le visage de Garn, vu à peine quelques heures plus tôt alors qu'il entrait dans le camp des Lames, dans cette livrée.
Juste à côté d'elle, Arzhel défit son ceinturon puis jeta son arme à terre. Il lui sembla l'espace d'un instant voir un éclat métallique mais elle ne pouvait jurer de rien.
Il dit alors :
"Nous ne sommes que de pitoyables citoyens, Monseigneur. Nous ne cherchons pas le conflit et avons loué l'unique tous les jours malgré l'hérésie de cette ville."
C'est alors qu'un souvenir de la voix d'Arzhel lui revint * D'ailleurs que comptes tu faire face à un soldat expérimenté équipé d'une armure lourde ? Ce genre d'individu se traite avec tous les égards. On attend de ne plus avoir son attention et on le remercie entre deux morceaux de plaques...*
Sur l'instant, elle n'avait pas réagit à ses dires, pensant aux paroles d'un homme cherchant à rassurer plutôt qu'à asséner une dure vérité.
Mais une étrange peur la submergea, elle ne savait pas ce qu'il avait faire, elle ne savait pas non plus ce que Garn allait faire mais il paraissait comme étrange, différent à lui-même.
S'écartant d'Arzhel, elle s'avança sans rien dire vers Garn.
Métajeu a écrit : Allez Garn, j'te laisse libre, soit tu cherches à l'interroger, soit ben... Tu fais ce que tu veux![]()
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Il avance, ralenti le pas. L'une des deux personnes s'interpose, sort son épée et la jette. Il se cache a moitié dans sa cape. A priori ce n'est pas un guerrier et il ne veut pas se battre. A moins qu'il ne s'agisse d'un bluff. Garn le jauge un instant juste avant que l'autre silhouette se mette entre eux deux.
Le sigire s’arrête, dévisage le jeune femme devant lui. Elle s'approche et n'est pas armée. Il hésite... * Défendre la Foi, ne pas tuer d'innocent, rester un Homme, montrer la voie... * Ses convictions se battent avec son envie de carnage. Ce moment parait une éternité pour le jeune homme qui est face à une jeune femme qui ne semble pas lui en vouloir.
Elle continue de s'approcher. Il la fixe. Il trouve quelque chose de familier dans les reflets cuivrés de sa chevelure. Maëlys... ?
Il s’apprête a lever à lever son arme, mais son bras refuse de lui obéir. Sa main tremble légèrement.
Il la fixe toujours, le regard perdu entre l'appel à la violence et son humanité.
Il s'adresse à elle, la voix saccadée, la tension est palpable : "Ma... ë... lys...?"
Edit: Et hop... une petite modif. rien de transcendant.
Le sigire s’arrête, dévisage le jeune femme devant lui. Elle s'approche et n'est pas armée. Il hésite... * Défendre la Foi, ne pas tuer d'innocent, rester un Homme, montrer la voie... * Ses convictions se battent avec son envie de carnage. Ce moment parait une éternité pour le jeune homme qui est face à une jeune femme qui ne semble pas lui en vouloir.
Elle continue de s'approcher. Il la fixe. Il trouve quelque chose de familier dans les reflets cuivrés de sa chevelure. Maëlys... ?
Il s’apprête a lever à lever son arme, mais son bras refuse de lui obéir. Sa main tremble légèrement.
Il la fixe toujours, le regard perdu entre l'appel à la violence et son humanité.
Il s'adresse à elle, la voix saccadée, la tension est palpable : "Ma... ë... lys...?"
Edit: Et hop... une petite modif. rien de transcendant.
Dernière modification par Avrock le 23 mai 2013, 16:39, modifié 1 fois.
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Métajeu a écrit :Pour faire court, voici comment réagit Arzhel en fonction des évènements : Surpris par l'action de Maelys, il n'attaque pas tout de suite. Si Garn montre un signe d'agressivité, en particulier si il lève son épée, alors Arzhel tente de lui trancher les ligaments d'un membre (bras droit, jambe droite si celui-ci est droitier) afin de le mettre hors combat ou au moins dans une situation problématique. Après, si tu considères qu'il faut qu'il fasse un jet pour ne pas tuer directement au vu de son passif, ben je comprendrais![]()
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Maëlys s'était immobilisée à peine à un mètre de Garn. Son instinct de survie ne lui hurlait qu'une seule chose : fuir.
Mais d'un autre côté quoi qu'ai fait Garn, elle préférait être condamnée par lui plutôt que quiconque d'autre dans la ville.
De toute façon, à l'extérieur de la ville, seule la mort se trouvait, elle ne pouvait échapper au brouillard, elle n'avait pas cette force seule sans guide. Et elle doutait pouvoir résister jusqu'à l'aube. Enfin tout cela, c'était des idées qui passaient dans son esprit.
Elle savait de toute façon qu'elle ne pouvait lui fuir, il l'avait toujours surpassée et ce n'était pas dans ce terrain-là qu'elle prendrait l'avantage.
Pourquoi Garn était-il parti chez les Lames, que leur avait-il proposé, pourquoi se retrouvait-il désormais ici ? Elle savait que ce qu'elle allait faire était stupide, voir même suicidaire mais c'était le seul moyen de savoir si elle pouvait avoir confiance en lui.
Elle prit une inspiration lorsque la voix saccadée de Garn se fit entendre :
"Ma... ë... lys...?"
Elle remarqua la main qui tremblait légèrement, qui semblait hésiter.
La rouquine, qui espérait ne pas vivre ses derniers moments, lui répondit d'une voix faible et tremblotante :
"Oui..."
Sa voix se fit traînante puis elle reprit sur le même ton, ne sachant si son idée était suicidaire ou géniale :
"N'hésite pas, je préfère que ca soit toi plutôt que quelqu'un d'autre. Je ne comprends juste pas pourquoi tu nous as fait ça.
A moi que tu n'en ai pas le courage et préfère appeler tes amis Lames."
Intérieurement, elle espérait une seule chose, retrouver la personne qui leur avait servi de guide pendant de plusieurs semaines, de support. Mais si son pré-sentiment était exact, elle entrevoyait une nuit déjà plus claire.
Mais d'un autre côté quoi qu'ai fait Garn, elle préférait être condamnée par lui plutôt que quiconque d'autre dans la ville.
De toute façon, à l'extérieur de la ville, seule la mort se trouvait, elle ne pouvait échapper au brouillard, elle n'avait pas cette force seule sans guide. Et elle doutait pouvoir résister jusqu'à l'aube. Enfin tout cela, c'était des idées qui passaient dans son esprit.
Elle savait de toute façon qu'elle ne pouvait lui fuir, il l'avait toujours surpassée et ce n'était pas dans ce terrain-là qu'elle prendrait l'avantage.
Pourquoi Garn était-il parti chez les Lames, que leur avait-il proposé, pourquoi se retrouvait-il désormais ici ? Elle savait que ce qu'elle allait faire était stupide, voir même suicidaire mais c'était le seul moyen de savoir si elle pouvait avoir confiance en lui.
Elle prit une inspiration lorsque la voix saccadée de Garn se fit entendre :
"Ma... ë... lys...?"
Elle remarqua la main qui tremblait légèrement, qui semblait hésiter.
La rouquine, qui espérait ne pas vivre ses derniers moments, lui répondit d'une voix faible et tremblotante :
"Oui..."
Sa voix se fit traînante puis elle reprit sur le même ton, ne sachant si son idée était suicidaire ou géniale :
"N'hésite pas, je préfère que ca soit toi plutôt que quelqu'un d'autre. Je ne comprends juste pas pourquoi tu nous as fait ça.
A moi que tu n'en ai pas le courage et préfère appeler tes amis Lames."
Intérieurement, elle espérait une seule chose, retrouver la personne qui leur avait servi de guide pendant de plusieurs semaines, de support. Mais si son pré-sentiment était exact, elle entrevoyait une nuit déjà plus claire.