[TdF] Les Aversin - La reconnaissance d'un père
Re: [TdF] La reconnaissance d'un père
Saisissant les doigts de Lysanor dans sa main robuste sans lui faire de mal, Vérole glissa, galamment.
"Permettrez-vous alors à votre chevalier servant de vous raccompagner à vos appartements avant que l'on nous aperçoive ou que votre frère se fâche ?"
Professionnel, Vérole savait qu'il ne devait pas descendre sur le terrain des questions corporelles avec Lysanor, mais l'intervention d'Enguerrand lui avait fourni une excellente diversion pour entrainer la jeune demoiselle Aversin loin de là.
"Permettrez-vous alors à votre chevalier servant de vous raccompagner à vos appartements avant que l'on nous aperçoive ou que votre frère se fâche ?"
Professionnel, Vérole savait qu'il ne devait pas descendre sur le terrain des questions corporelles avec Lysanor, mais l'intervention d'Enguerrand lui avait fourni une excellente diversion pour entrainer la jeune demoiselle Aversin loin de là.
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Le seigneur sourit et répondit sur le ton du soulagement :
"Je suis heureux de t'entendre dire cela, mon fils, et j'espère que tu t'intégreras et te plairas au sein de mon domaine. Ton domaine. Celui de ta famille... Sache que je ne regrette rien à ton sujet ! Si j'avais été fidèle à ma femme, tu n'aurais jamais vu le jour. Je n'aurais jamais vu l'un de mes fils devenir un grand et fier guerrier. Certes, j'ai dû chasser ta mère, mais tu appartenais avant tout au Nord, je le sais désormais. Non, je ne regrette rien..."
Il se redressa un peu plus et grimaça de douleur, puis ajouta :
"Y a-t-il autre chose ? A-t-il quelques désirs à me formuler tant que je suis encore le seigneur en ces lieux ?"
"Je suis heureux de t'entendre dire cela, mon fils, et j'espère que tu t'intégreras et te plairas au sein de mon domaine. Ton domaine. Celui de ta famille... Sache que je ne regrette rien à ton sujet ! Si j'avais été fidèle à ma femme, tu n'aurais jamais vu le jour. Je n'aurais jamais vu l'un de mes fils devenir un grand et fier guerrier. Certes, j'ai dû chasser ta mère, mais tu appartenais avant tout au Nord, je le sais désormais. Non, je ne regrette rien..."
Il se redressa un peu plus et grimaça de douleur, puis ajouta :
"Y a-t-il autre chose ? A-t-il quelques désirs à me formuler tant que je suis encore le seigneur en ces lieux ?"
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
"Aucun désir particulier. Sinon celui de vous voir le moins souffrir possible, et de vous promettre d’assister Enguerrand en tout ce qui sera possible de ma part. C'est plutôt à moi de m'enquérir de vos désirs envers votre fils."
Les mots de son père l'avait touché, plus qu'il ne voudrait jamais l'admettre. Mais il le comprenait, totalement, une raison de plus pour rester totalement fidèle à Astrid malgré tout.
Les mots de son père l'avait touché, plus qu'il ne voudrait jamais l'admettre. Mais il le comprenait, totalement, une raison de plus pour rester totalement fidèle à Astrid malgré tout.
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
Re: [TdF] La reconnaissance d'un père
Fadira restait totalement silencieuse, ce qu'elle savait naturellement faire à la perfection. Elle était bien évidemment embarrassée de savoir que Lysanor était dans les parages, mais elle savait également mettre ses sentiments et ses émotions de côté afin de ne pas laisser le trouble l'envahir.
Lysanor entendit son frère et n'essaya même pas de lui répondre à travers la porte. Elle soupira et dit :
"Bien, vous pouvez m'accompagner, mon "chevalier servant", si vous y tenez... Allons-y !"
Elle s'éloigna donc et se dirigea vers ses appartements. Fadira poussa un soupir de soulagement.
Lysanor entendit son frère et n'essaya même pas de lui répondre à travers la porte. Elle soupira et dit :
"Bien, vous pouvez m'accompagner, mon "chevalier servant", si vous y tenez... Allons-y !"
Elle s'éloigna donc et se dirigea vers ses appartements. Fadira poussa un soupir de soulagement.
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
"En ce qui concerne la douleur, je prends du lait de pavot. Beaucoup. Une telle quantité que mon sang doit désormais en avoir la couleur. Malheureusement, en ingérer autant m'embrume généralement l'esprit. Or, je tiens à conserver les idées claires. Je veux rester éveillé tant que je le peux encore. Après tout, je profiterai bien assez tôt d'un sommeil éternel, donc autant jouir pleinement des derniers instants de lucidité que je peux avoir...
Je n'ai aucun désir : j'ai déjà eu bien assez. Sans doute plus que je le mérite..."
Je n'ai aucun désir : j'ai déjà eu bien assez. Sans doute plus que je le mérite..."
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
"Fort bien. Je vais donc aller préparer les troupes - excellentes - pour l'arrivée de la délégation royale, je pense que ca se passera très bien au point de vue militaire. Vous avez fait d'excellentes choses."
Il salua son père avant de sortir, direction la cour du château, avec toujours son manteau et son épée en travers de la taille. Il lui faudrait voir le capitaine et les autres officiers afin de gérer convenablement leurs idées sur la tactique.
Il salua son père avant de sortir, direction la cour du château, avec toujours son manteau et son épée en travers de la taille. Il lui faudrait voir le capitaine et les autres officiers afin de gérer convenablement leurs idées sur la tactique.
Et comme ca, dispo pour du RP avec qui veut !
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
"C'est un plaisir partagé, Ser Arheas. J'ose espérer que votre père est en meilleur santé que le mien, qui va prochainement nous quitter, me laissant l'entière charge de nos terres, de nos gens et de ma famille.Crépuscule a écrit : "C'est un plaisir de vous revoir, Sir Enguerrand.
Merci de m'accorder ces quelques instants, je supposes qu'avec les derniers événements, vous ne devez pas avoir une minute à vous."
Je vous en prie, ne soyez pas peiné, nous n'avons pas le temps pour cela."
Entrevoyant la Vérole dans la cour, il le héla : "Vérole, le Septon n'est toujours pas là! Ramenez-le... Et expliquez-lui donc que ce n'est pas une requête."
Continuant avec le jeune chevalier :
"Il est hors de question que la chapelle ne soit pas présentable tout à l'heure. Mais vous, est-ce une heureuse coïncidence ou avez vous eu vent de la délégation qui nous arrive de Port-Réal?
Et de lui expliquer quels illustres visiteurs allaient arriver dans l'apres-midi.
"Vous êtes de la famille, du meilleur côté dirais-je même, de fait, vous êtes bien entendu invité au banquet de ce soir. "
Il désigna du menton l'homme athlétique qui sortait des quartiers d'habitation, parlant avec un garde à une vingtaine de mètres d'eux et qu'il salua de la main avec un grand sourire tout en parlant plus bas au chevalier.
Ah, vous ne connaissez pas Siegwulf, le bâtard de mon père. Béni par les dieux, aimé dans le nord et le sud. Il mériterait d'être fait chevalier tout comme vous : honnête, droit, loyal, fidèle. Un grand frère parfait..."
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Siegwulf dormait encore quand Astrid sella son cheval et quitta le château, l'aube pointait à peine ce matin. Elle avait besoin de se retrouver sans personne qui papillonne autour d'elle, sans cri d'enfant. Juste la nature et le silence. Elle galopa un long moment et alla contempler le lever du soleil, assise en haut de la colline.
Finalement, ce pays n'était pas si mal que ça si l'on faisait abstraction de cette fichue chaleur. Les choses se décantaient après un début un peu difficile, Enguerrand se révélait être un partenaire intellectuel tout à fait surprenant et sa façon de lui montrer son intérêt plaisait à la jeune femme. La finesse dont il faisait preuve la changeait des lourdauds qui peuplaient le château de son père...
La venue de cette délégation royale lui ouvrait des perspectives étonnantes. Non seulement de se mêler de choses dont elle était habituellement exclue mais aussi de prendre d'entrée de jeu une place importante dans la nouvelle donne qui se mettait en place, au plus près du pouvoir. Une fois son père mort, Enguerrand prendrait sa place et deviendrait le nouveau seigneur du domaine Aversin. Et Enguerrand l'appréciait beaucoup à en juger les différents échanges qu'ils avaient pu avoir. Autant capitaliser les avantages qu'elle obtiendrait de ce côté-là.
Astrid rentra au château au petit galop, alors que ses habitants commençaient à s'agiter. Elle aperçut son époux qui sortait du donjon, reconnaissable entre tous à sa taille et à sa carrure. Il avait dû aller voir son père ce matin, comme elle le lui avait suggéré. Il fallait espérer que cette entrevue avait soulagé la conscience de l'un comme de l'autre. Elle vit ensuite Enguerrand en compagnie de quelqu'un qu'elle n'avait jamais vu. Hé bien, autant faire connaissance...
Elle talonna son cheval et se porta à leur hauteur. Vêtue comme un homme d'un pantalon étroit, d'une chemise de toile lacée au col et aux poignets et d'une paire de bottes de cuir, elle avait laissé ses longues boucles fauves flotter librement dans son dos et encadrer d'une chaude lueur son visage si séduisant. Elle inclina la tête à l'attention de l'inconnu et sourit au frère de son époux, puis s'adressa à lui de sa voix bien timbrée.
- Enguerrand... Comment allez-vous, ce matin ?
Finalement, ce pays n'était pas si mal que ça si l'on faisait abstraction de cette fichue chaleur. Les choses se décantaient après un début un peu difficile, Enguerrand se révélait être un partenaire intellectuel tout à fait surprenant et sa façon de lui montrer son intérêt plaisait à la jeune femme. La finesse dont il faisait preuve la changeait des lourdauds qui peuplaient le château de son père...
La venue de cette délégation royale lui ouvrait des perspectives étonnantes. Non seulement de se mêler de choses dont elle était habituellement exclue mais aussi de prendre d'entrée de jeu une place importante dans la nouvelle donne qui se mettait en place, au plus près du pouvoir. Une fois son père mort, Enguerrand prendrait sa place et deviendrait le nouveau seigneur du domaine Aversin. Et Enguerrand l'appréciait beaucoup à en juger les différents échanges qu'ils avaient pu avoir. Autant capitaliser les avantages qu'elle obtiendrait de ce côté-là.
Astrid rentra au château au petit galop, alors que ses habitants commençaient à s'agiter. Elle aperçut son époux qui sortait du donjon, reconnaissable entre tous à sa taille et à sa carrure. Il avait dû aller voir son père ce matin, comme elle le lui avait suggéré. Il fallait espérer que cette entrevue avait soulagé la conscience de l'un comme de l'autre. Elle vit ensuite Enguerrand en compagnie de quelqu'un qu'elle n'avait jamais vu. Hé bien, autant faire connaissance...
Elle talonna son cheval et se porta à leur hauteur. Vêtue comme un homme d'un pantalon étroit, d'une chemise de toile lacée au col et aux poignets et d'une paire de bottes de cuir, elle avait laissé ses longues boucles fauves flotter librement dans son dos et encadrer d'une chaude lueur son visage si séduisant. Elle inclina la tête à l'attention de l'inconnu et sourit au frère de son époux, puis s'adressa à lui de sa voix bien timbrée.
- Enguerrand... Comment allez-vous, ce matin ?
Les hommes oublient plus vite la perte de leur père que celle de leur patrimoine.
Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
"... et sa sublime épouse."
Enguerrand regardait la belle approcher en souriant légèrement, s'amusant du fait qu'elle prenait plaisir à leur parler d'une position surélevée et répondit à sa question :
"Excellement, Astrid, pour m'être couché bien détendu. Et vous? Quelle brillante initiative fort opportune que d'etre cavalière au réveil", ajouta-t'il malicieusement en pinçant la commissure de ses lèvres. Puis se rappelant la présence du jeune chevalier, il fit les présentations :
"Lady Karstark, voici Ser Romulian Arheas, qui vit frequement parmi nous. Presque comme un pupille... * regard vers Siegwulf * mais vous connaissez deja l'usage de certains pères à placer leur enfant chez autrui pour parfaire leur éducation. Mais c'est avant tout un parent au second degré doublé d'un chevalier."
Enguerrand regardait la belle approcher en souriant légèrement, s'amusant du fait qu'elle prenait plaisir à leur parler d'une position surélevée et répondit à sa question :
"Excellement, Astrid, pour m'être couché bien détendu. Et vous? Quelle brillante initiative fort opportune que d'etre cavalière au réveil", ajouta-t'il malicieusement en pinçant la commissure de ses lèvres. Puis se rappelant la présence du jeune chevalier, il fit les présentations :
"Lady Karstark, voici Ser Romulian Arheas, qui vit frequement parmi nous. Presque comme un pupille... * regard vers Siegwulf * mais vous connaissez deja l'usage de certains pères à placer leur enfant chez autrui pour parfaire leur éducation. Mais c'est avant tout un parent au second degré doublé d'un chevalier."
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
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Re: [Trône de fer] Chapitre 2 : L'aube qui annonçait l'orage
Siegwulf salua son demi-frère et Astrid, de loin. Avant de continuer son chemin jusqu'au baraquement où il trouverait les officiers, du moins il l'espérait.
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC