[Artland 3.3 ] L'étudiant trop curieux (nov.)

[Crépuscule]

". D'ailleurs, puis-je vous appeler juste Louis, ou insistez-vous pour la première partie du prénom ?".

Juste sourit amusé, avant de répondre : "En fait, Louis, c'est mon nom, mais on m'a longtemps seulement appeler Louis, donc pas d'soucis. Ma tante insiste pour utiliser mon vrai prénom, Juste, alors je commence à m'y faire." Prenant un ton qui se voulait caricaturer celui d'un gentilhomme : "Bref, à votre convenance ma chère "

Pour la suite, il eut l'impression que ses deux nouveau compagnons semblait ne plus le voir, il était prêt à lancer une petite remarque mais finallement, ce n'était pas si mal, autant rester discret. Leur propos étaient pleins de chichis, ils semblaient être à évoluer dans ce monde de la jeunesse dorée, et à première vue, ils auraient pu passer pour tel, un tantiné agaçant, mais peu être y avait-il quelque chose sous cette surface bien huilée.

Ah! Une tournée, voilà que l'"Homme d'Expérience" remontait dans son estime. Et puis finalement, la question tomba, c'était à lui de jouer à présent.

"Un peu, mais bon elle veut bien faire sans vouloir remplacer mes parents, c'est pas plus mal, elle a dicté ses règles quoi.
Mais bon, j'avoue que si je peux m'exiler un peu de chez elle, ça fera pas mal ... surtout que depuis qu'elle a le beguin pour ce medecin plus jeune qu'elle ... elle a retrouvé une nouvelle jeunesse si vous voyez ce que je veux dire ... vous connaissez des maisons d'étudiants où il reste de la place par hasard ?"

Il aurait bien amener le sujet sur la vrai liberté, celle de la vie de bohème, car leur propos sur les esprits libres des petits bourgeois le faisait bien sourire, ils fricotaient avec les bohèmes pour se donner un genre, mais ce n'était qu'une lubie. Mais pour l'heure il avait des priorités, et la soirée n'était pas fini, il aura bien l'occasion ce soir ou un autre de leur faire découvrir ce qu'est la Liberté.

[Asdel]

Venant de Hugh, Céleste aurait imaginé qu'il allait boire autre chose que de la bière, mais bon, elle savait bien que le prince charmant n'existait pas. C'est donc les lèvres un peu pincées qu'elle accepta le liquide ambré, imaginant, peut-être à tort, que des alcools plus raffinés ne devaient pas trainer par-là. Et puis, à l'heure qu'il était, elle n'avait pas réellement soif.
Par pure politesse, elle avala un peu de mousse qu'elle appréhendait seulement depuis quelques temps, bien qu'amer et sans être une experte, sans dire qu'elle aimait cela ou qu'un jour elle serait capable d'avaler les quantités astronomiques qui coulaient dans les gorges des étudiants, Céleste appréciait cette boisson qui lui semblait être un bon moyen de se couper de sa classe sociale.
Elle écoutait donc sagement ces deux nouveaux camarades, attendant de pouvoir en placer une. Céleste aurait bien aimé questionner un peu plus Juste sur sa tante et son médecin, estimant qu'une femme âgée qui "sortait" avec un homme plus jeune devait être éminemment libertaire et un excellent modèle pour son petit cercle. Elle aurait bien une ou deux choses à raconter à ses amies ce soir.

"Je réside avec une amie dans les parages de l'Université. Mais je laisse à Hugh le plaisir de vous décrire les charmes de la vie dans les pensions de garçons."

Sa réflexion n'était cependant pas sans intérêt, son étude du sexe masculin commençait à peine, mais elle voulait savoir si les mœurs débridées des garçonnières étaient une réalité ou un joli fantasme issus de la perversité des romancières à l'eau de rose et autre petit ouvrages scandaleux à trois sous qui faisaient le régal de ses nuits lorsqu'elle avait un peu de temps pour lire.

[darkbaron]

Hugh s'abstint de faire tout commentaire sur la tante de Juste, mais il ne put s'empêcher de penser que ce devait être une femme aux mœurs assez légères et assumant pleinement cette liberté. Il se demanda quel âge elle avait et à quoi elle pouvait bien ressembler...

Après avoir écouté miss Beaver, il sourit et répondit, quelque peu désolé de ne pas pouvoir répondre aux questions de ses camarades :

"Malheureusement, je crains de vous décevoir. En effet, je n'ai jamais trop connu ce genre de choses... Je vis chez mes parents en attendant de finir mes études et de gagner ma vie. Mon père a toujours tenu à me garder dans son giron et, malgré son côté distant, n'a jamais voulu confier mon éducation à personne d'autre, en dehors de l'école. En outre, il estime que je dois payer moi-même mon propre domicile car il est peut-être riche, mais c'est avant tout un homme qui comprend la valeur de l'argent et a toujours refusé de me gâter. C'est cette éducation stricte et froide qui a fait de moi un rebelle. La relation que j'entretiens avec lui a toujours laissé peu de place aux sentiments. Je ne dirais pas qu'il n'est pas aimant, c'est juste... qu'il ne sait pas communiquer son affection.

Aujourd'hui, je suis en quelque sorte dans une prison dorée jusqu'à ce que je puisse voler de mes propres ailes. J'hériterai peut-être du magasin de mon père, mais il me faudra le mériter et je n'ai pas encore prouvé que c'était le cas. Vous voyez, j'ai aussi une famille compliquée..."

[Iris]

Marcus Pérocée avait un devoir, une étude de cas à faire avec d'autres étudiants... un certain Hugh quelque chose et une Céleste Beaver...


... ah! Ils étaient déjà à la brasserie ! Plus qu'à les rejoindre, s'excuser de son retard, à finir la lecture d'un article dans une revue scientifique sur les possibles applications pharmaceutiques de plantes exotiques... et se joindre à eux et voir ce qui se passait...

[Kirk-Tarn-Krun]

J'arrivais à la table de Hugh, Céleste et un troisième étudiant que je cru reconnaître de vue. La conversation me dirait si je me trompais où non. En me plaçant entre Hugh et le nouveau;

"Salutations à vous. J'espère que vous allez me pardonner pour le retard. Mes recherches à la bibliothèque m'ont prit le double du temps que j'avais escompter. Bonjour mon ami." Enchaînais-je à l'attention de l'inconnu, sur un ton cordial. "Tu viens d'entrer dans la promotion des premières années? Je crois t'avoir déjà croisé dans la semaine en cours."

[Crépuscule]

"Je viens d'arriver oui. Peut être m'as tu vu à la dernière conférence, celle qui a tourné à la mauvaise blague, j'y ai assisté avec ma tante."

[darkbaron]

Hugh ne put s'empêcher de commenter la dernière phrase de Juste sur un ton grivois en regardant le nouveau :

"Oui, la fameuse tante qui est plus intéressée par l'anatomie de son ami que par l'anatomie proprement dite..."

Il rit légèrement avant de reprendre, plus sérieusement, en posant les yeux sur miss Beaver :

"Bien... On a donc du travail. Comment allons-nous nous y prendre pour l'effectuer ?"

[Kirk-Tarn-Krun]

"Ah! La réponse me paraît limpide!" m'écriais-je en riant et en prenant une chaise. "Que dirait-tu de commencer par discuter d'une méthode de travail?"

[Iris]

Quelqu'un était-il curieux et au fait des rumeurs parmi les trois véritables étudiants en médecine ? ... ou peut-être étaient-ils trop sérieux pour s'attarder à ces choses là, trop triviales...

Ce que les curieux éventuels savent : http://fim.pierstoval.com/viewtopic.php ... =70#p11933 et http://fim.pierstoval.com/viewtopic.php ... =40#p11369

• durant un colloque consacré à l'anatomie artistique, un étudiant en médecine s'est fait passer pour le cadavre à disséquer. Avec des collègues, ils ont fichu une belle pagaille, morbide à souhait, en semant la panique
• la faculté de médecine a posé quelques affichettes demandant des témoins ou des informateurs de se manifester et elle propose une récompense si quelqu'un résout l'affaire, c'est-à-dire lire les coupable à l'administration universitaire
• il paraît qu'un médecin et sa blonde ont postulé pour le job, mais ils ont abandonné l'affaire et ramené les rares indices (objets perdus ou oubliés)
• il y a de vagues rumeurs de difficulté de fonctionnement au niveau de la morgue de l'université, ce qui n'a rien de neuf, on manque souvent de gens qui donnent leur corps à la science...

Ainsi donc Juste LOUIS avait été présent à cette soirée avec farce morbide... mais personne ne relevait cette anecdote, ou plutôt les auditeurs se concentraient uniquement sur la vie amoureuse de la tante aux moeurs légères. Soulignons qu'une telle légèreté est assez rare dans le milieu social qu'on peut supposer être celui de la tante et du médecin, c'est donc sans doute assez croustillant...


Enfin, à défaut de résoudre une affaire criminelle, les étudiants sérieux résoudront leur étude de cas... Quels étaient les symptômes déjà ? ... Ah oui, des douleurs dans les reins... Proposition d'examen, diagnostic différentiel, proposition de traitement.


Au travail !

[Asdel]

Céleste leva les yeux aux ciels en entendant les commentaires grivois sur la tante de Louis.

"Merci Monsieur...Perroquet ? Pérocée ? Bref, peu importe, tant que nous revenons à nôtre sujet. Pourquoi ne pas aller regarder dans la Somme de Médecine ce que nous pourrions trouver ? La bibliothèque est ouverte, on pourrait aussi confronter nos idées. Mais Juste arrivant à peine, on pourrait aussi l'aider à développer les bases."

Céleste haussa les épaules, une moue aux lèvres, seule ou en groupe, tant que le devoir était fait.