[TdF] Les Aversin - La reconnaissance d'un père

[Wolfen]

La danse avait lieu entre Naerys et Raymun. Chacun donnant le meilleur de lui même. Sauf que le meilleur de Naerys en face d'un tel combattant se retrouva vite limité.

Elle n'avait plus le choix, et donna tout dans un dernier coup, un seul, décisif. Raymun en fit autant, armant son bras, et frappant.
Elle toucha son adversaire sur un point stratégique, mais son armure de cuir absorba le coup sans difficultés.
Raymun, lui, avait une meilleure maîtrise, et fit une frappe parfaite. D'un coup d'une fulgurance inouïe il pénétra la défense de Naerys. Sa puissance était telle que la pointe de l'épée d'entrainement de Naerys de brisa sous le choc.

Il atteignit l'épaule de la jeune fille et Naerys fut projetée au sol, choquée.

En prenant les dégats de l'épée basés sur l'athlétisme, et ton bonus, on monte à 6. Comme tu as multiplié par 3 ça fait 18, ça calme!

Naerys regarda le plafond, allongée sur le sol de pierres de la salle d'armes. Elle avait affreusement mal à l'épaule, son bras la lançait. Pour autant, elle était heureuse... cette adrénaline, ce sentiment d'être enfin elle...

"Ah ah!.....AH AH AH AH AH!!... AH AH AH AH AH!! Je l'ai bien cherchée celle là!!"

Elle se redressa doucement, regardant vers Raymun.

"Merci, remetons ça quand j'aurais récupéré vous voulez bien?"

Vigo regardait la scène, un petit sourire aprobateur sur les lèvres. Son élève n'avait plus peur, elle se donnait enfin, elle pourrait avancer. Il s'en alla, laissant ces deux là ensemble.

[darkbaron]

Juste : quid de la réunion de travail avec le Mestre ? Cela consiste en quoi ?

Fadira s'inclina poliment devant Enguerrand et hocha la tête en signe d'approbation avant de répondre :

"Je ferai exactement comme vous le désirez, mais si j'étais vous, je me méfierais de certains de ces hommes, surtout l'individu sinistre que j'ai croisé... Un homme encapuchonné, craignant le soleil dornien, à la peau pâle et aux yeux rouges, maniant un arc blanc et une épée noire. Je n'ai jamais vu autant de contraste chez un même individu, à la fois clair et obscur... J'ignore qui il est, mais je crois que j'ai presque peur de lui. Il a une âme sombre."

******

Le prince héritier se contenta de hausser les épaules après avoir écouté son compagnon nordique et lui répondit courtoisement :

"Fort bien, mon ami. C'est votre choix et je le respecte, bien que je ne le comprenne pas tout à fait, pour tout vous avouer. J'espère que nous aurons l'occasion de croiser le fer à un moment ou un autre. Peut-être d'ailleurs qu'Enguerrand se joindra à nous lors de cet entraînement ? Un seigneur doit savoir défendre ses terres et sa vie contre les ennemis qui les menacent. On ne peut pas toujours compter sur ses hommes pour cela. Je ne doute aucunement de la loyauté ou des compétences de mes hommes et ils ont toute ma confiance, mais je ne les laisserai jamais risquer leur vie sans combattre à leurs côtés."

******

La jolie Lysanor portait une robe d'un jaune charmant dont le décolleté et la légèreté du tissu pouvaient ravir bien des regards.

Une certaine gêne se lut dans son expression quand Romulian lui adressa la parole, mais elle s'efforça malgré tout de respecter le protocole et répondit d'une voix faussement chaleureuse qui ne devait sans doute pas tromper grand monde, et surtout pas Romulian :

"Je vous remercie, messire. Vous êtes vous-même sous votre meilleur jour, si vous me permettez..."

[Crépuscule]

Oh oui, il était beau et bien mis, et Romulian le savait, et appréciait cela ... d'ailleurs, de tout les prétendants de Lysanor, pas un ne lui arrivait à la cheville .. et pourtant il voyait bien que son charme semblait la laisser de marbre ... peste ... il était persuadé qu'il l'a ferait fondre en moins d'une semaine ... et voilà des mois qu'il était là, à faire bonne figure, à tenter de l'amener à lui ... c'était plus que contrariant ... mais il ne fallait pas laisser ses vexations flétrir son charmant sourire. Et la pensée suivante lui remit du baume au coeur ... façon de parler, ce n'était pas son coeur qui était blessé, plutôt son ego.

Oui, son séjour au château d'Albe n'était aucunement pour rendre visite à son excécrable père, non, il avait deux priorités, récupérer de nouvelles 'armes' pour parvenir à son but ... et ..sortir son arme du fourreau ... ce n'était pas facile tous les jours de paraître le gendre idéal et ne pas faire un pas de côté, résister à une visite occasionnelle dans une maison de plaisirs ... non, il n'avait pas perdu son temps au domaine Arheas.

Face à une défense impénétrable, tenant le siège sans faillir, il était nécessaire de sortir les machines de guerres, et la première se trouvait dans l'écrin qu'il avait rapporté avec lui.

"Merci à vous, j'espérais pouvoir tenter d'approcher votre perfection. Je tenais à vous remettre un présent. Je me suis rendu au château d'Albe pour le faire réaliser pour vous."

Il accompagna le geste à la parole et présenta un écrin à Lysanor. Tandis qu'elle pouvait l'ouvrir et découvrir un splendide collier-princesse, dont les pierres précieuses étaient serties dans des pièces d'orfèvre admirablement travaillée, constellant telles des rayons autour du coeur de ce collier, un rubis écalarte d'une taille respectable, Romulian reprit

"Il habillera votre buste à la hauteur de votre beauté."

Romulian savait que plus que les mots, les bijoux et les joyaux enflammaient bien plus intensément le coeur de certaines femmes. Ceux-ci appartenaient à sa mère, il les avait fait récupéré et fait sertir dans un collier à l'aspect contemporain, au goût de l'époque, l'ouvrage du mestre en orfèvre était de qualité.

[Maëlys]

La "danse" de la jeune fille s'était intensifiée pour se terminer par une ultime passe d'arme.

La petite bondit en un instant vers la gauche de Raymun, la faisant sortir de son champ de vision un infime instant, il essaya bien de tourner la tête mais ce maudit œil réduisait fortement son angle de vue. Il jura intérieurement quand la lame se faufila sous sa garde mais le coup lui manquait de puissance et lui laisserait au mieux un hématome pour le lendemain.
De s'être fait berné de la sorte, sa lame se lança elle dans une quête de vengeance pour terminer la danse. Il pivota partiellement sur lui-même, faisant profiter l'épée d'entraînement de cette inertie puis l'abattit au niveau de la clavicule de la jeune femme. Elle tenta bien de parer avec son arme mais sous le choc la pointe de bois si brisa.

Le coup tomba, mat, sec. Dans d'autres conditions, il aurait eu en face de lui un corps tranché de l'épaule au poumon, il le savait bien, ce n'était pas la première fois qu'il faisait cette manœuvre.
Sous le choc, Naerys fut projetée au sol comme un pantin. Immobile par terre, il fallut plusieurs secondes pour que sa respiration se fasse entendre, ce qui soulagea Raymun, craignant dans un accès de fureur d'avoir commis l'irréparable.
Elle s'esclaffa soudain, comme si elle avait appréciée la raclée. Le mercenaire posa son arme à terre puis s'approcha d'elle, lui tendant une main pour l'aider à se relever.

"Ça va aller ? Vous arrivez encore à bouger l'épaule quand même, rien ne semble cassé ? J'ai pas tellement envie que les vôtres croient que j'ai essayé de vous mettre en pièces..."

"Merci, remettons ça quand j'aurais récupéré vous voulez bien?"

Raymun haussa les épaules puis répondit :

"Une chose à la fois, d'abord vous vous remettez en un seul morceau, puis ensuite je serai honoré de faire quelques passes avec vous. Les mannequins manquent de ... dynamisme par moment. En parlant de ça justement, devriez pas vous essouffler aussi vite en gambadant partout, ou soit faut s'entraîner à tenir le rythme, les combats sont rarement aussi courts."

Il se baissa pour récupérer l'arme de Naerys et les esquilles de bois éparpillés un peu tout autour puis regarda son maître à danser :

"Désolé pour l'arme, j'espère que vous en avez d'autres. Et... j'espère ne pas vous l'avoir trop... cassée."

Avant de se retourner vers la Dame :

"Si jamais vous voulez découvrir la ville avant de vous être totalement remise, hésitez pas à me demander. Raymun comme je vous l'avais dit plus tôt."

Il resta à la regarder de son unique oeil, attendant une réponse ou qu'elle le congédie peut-être, il ne savait trop sur quel pied danser. Désormais que le combat était fini, elle se retrouvait face à une princesse Targaryen.

[Wolfen]

Le maître à danser regarda Raymun un petit instant.

"Ne vous en faite pas pour l'épée, j'en ai d'autres, quand à Naerys elle saura gérer cela je n'en doute pas."

"Naerys nous nous retrouverons après demain pour une autre leçon, reposez-vous d'ici là."

Il sorti de la pièce, non sans avoir récupéré l'épée brisée et les morceaux. Il n'aurait pas été malin de les laisser ici, et Raymun avait parfaitement réagit sur ce point.

Naerys se relevait doucement, la douleur était bien présente, et laisserait une belle marque sur toute l'épaule. Mais, elle même ne se l'expliquait pas vraiment, elle en était ravie.

"Vous avez raison, j'ai été trop présomptueuse, mais je dois vous remercier. Vous n'avez pas retenu vos coups. En dehors de Vigo, personne ne l'avait fait avant. Il me faudra encore beaucoup travailler, mais je note bien tous vos conseils."

Enfin sur ses jambes elle regarda vers Raymun, un doux sourire sur les lèvres, les yeux joyeux.

"Je n'ai pas eu l'occasion de me présenter personnellement. Je me nomme Naerys Velaryion, fille de Lord Alderic Velaryon. Mais faite moi plaisir de m'appeler Naerys en privé s'il vous plaît. Quand à votre proposition de visiter la ville, peut-être pourrions nous y aller demain après-midi? Je pense que me reposer cet après-midi est la meilleure chose à faire."

[Eoin Mac Aoidh]

Siegwulf n'était pas un maître manipulateur, mais même lui savait qu'il y avait des choses à ne pas dire.

"Peut-être. Il est très occupé, et maintenir son domaine en l'état est pour le moment sa priorité, pour que tout se passe bien à la mort de son père. Mais nous sommes d'accord sur un point : je serais incapable de ne pas me trouver en première ligne avec les miens. Peut-être, en effet, nous croiserons-nous à la salle d'entraînement."

Il le salua courtoisement et s'en alla pour s'occuper de ses troupes. Toute idée de manœuvre était partie à l'eau, pour un moment, et c'était juste quand il ne le fallait pas.
Après un bon moment passé auprès d'eux, il se dirigea vers la salle d'entraînement, peut-être vide. Il n'était pas réellement d'humeur à s'entraîner, plutôt à tuer et blesser, mais il serait intéressant de voir les présents.

[Maëlys]

Le borgne prit plusieurs secondes avant de répondre, une foule d'idées le traversant l'esprit.
Il n'avait pas rêvé, elle s'adressait bien à lui comme à un homme et non un infirme ou un être horrible. Combien se poussaient de son chemin avec une expression de dégoût ou de peur dans le château ? Beaucoup à vrai dire.
Il n'avait pas choisi ceci, le destin lui avait imposé et ce de façon... particulièrement cruelle.

Son regard se promena un instant sur Naerys avant qu'il ne poursuive.
Il l'écouta ensuite lorsqu'elle se présenta en bonne et due forme, un regard d'incompréhension passa l'espace d'une seconde lorsqu'elle demande de l'appeler ainsi. Il ne se serait jamais douté de ceci

"Demain ? Pourquoi pas, cela permettra de vous reposer pour cette fin d'après-midi après la chevauchée, je vous déconseille par contre le début d'après-midi où le soleil est assez... dornien.
Quant à retenir mes coups, c'est votre maître qui l'a demandé je pense tacitement... Cela me rappelle mes premières armes y'a plusieurs années..."

Le mercenaire fit une pause avant de continuer :

"En tout cas, ce fut un plaisir de faire votre connaissance... Naerys. Et pour votre épaule, je vous conseille un onguent fait à partir d'une des plantes locales, je ne pars jamais sans un de ces pots, cela permet de soulager assez rapidement la douleur et évite que cela dure trop longtemps.
Il doit m'en rester dans mon paquetage."

Il regarda ensuite par la fenêtre, essayant de se donner une idée approximative de l'heure.

[Wolfen]

Naerys savait que le coup allait laisser des traces, et ne voulait pas vraiment présenter la "blessure" à n'importe qui. Aussi accepta t'elle la proposition de Raymun.

"Je n'ai pas d'onguent je l'avoue. Je n'en ai pas vraiment l'utilité en général." Aussi j'accepte votre proposition."

Elle suivit Raymun jusqu'à ses appartements, mais ne lui adressa pas vraiment la parole. Toujours souriante à son encontre, elle laissait transparaître que quelque chose l'embêtait.
Une foi à la chambre, elle prit soin de bien appliquer l'onguent, sans trop en utiliser. Puis se mît en route pour sa propre chambre afin de se changer et se refaire une beauté.

"Merci pour la peine que vous avez pris, je vais maintenant retourner dans mes appartements. Je vous dit à ce soir au banquet, j'aurais plaisir à vous y retrouver."

Elle partit non sans lui adresser un dernier sourire sincère de gentillesse, signe qu'elle appréciait Raymun pour ce qu'il avait fait, et la gentillesse dont il avait fait preuve à son encontre. Une foi dans sa chambre elle prit soient de se changer et se nettoyer. Elle y resterait le temps de se reposer.

Pour le soir, elle choisit une robe assez simple, sans artifices, mais légère. Elle prit soin de cacher au mieux la marque qui était apparue, mais il demeurait une légère trace rouge qui dépassait. Quelles réactions cela pourrait provoquer?

[darkbaron]

Les troupes écoutèrent les instructions et firent tout ce que l'on attendait d'elles. Siegwulf n'eut donc pas à s'en plaindre.

Quant à la salle d'entraînement, le guerrier du Nord la trouva parfaitement déserte après le petit combat qui avait donné une leçon particulièrement cuisante à la jeune et jolie Naerys. Les membres de la délégation royale étaient sans doute trop fatigués pour y pratiquer dès leur arrivée.

En somme, Siegwulf bénéficiait d'une certaine tranquillité qu'il pouvait exploiter comme il le désirait. À défaut de voir du monde s'entraîner dans la samme, il entendait un archer s'exercer sur les cibles de la cour depuis la fenêtre : il s'agissait de Brynden, le fameux bâtard surnommé "Freuxsanglant", qui tirait avec une certaine adresse en bandant un arc blanc d'excellente facture. Le bois dont il était constitué lui rappelait les barrals dans le Nord.

À la ceinture de l'homme se trouvait une épée particulièrement sombre qu'il ne pouvait guère voir en détail.

***********

La soirée s'avança et chacun fut naturellement convié au banquet. Certains prenaient-ils des dispositions particulières à ce sujet ?

Naerys avait certes une nouvelle blessure à cacher, mais qu'en était-il des autres convives ? Ces derniers avaient-ils d'autres projets en tête ? On n'accueillait pas tous les soirs des personnages aussi haut placés et un tel événement pouvait demander une préparation assez importante...

[Maëlys]

Elle ne lui laissa même pas terminer, lui emboîtant le pas directement. Et dire qu'il pensait juste lui en ramener ici ou le donner à son maître à danser. Mais contre toute attente, elle le suivit dans les méandres du château.

Raymun avait beau n'avoir qu'un œil, il ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'elle transpirait l'embêtement ou l'inquiétude. Était-ce parce qu'elle le suivait dans ses appartements ? A vrai dire il n'en savait pas grand chose, les femmes n'avaient jamais été trop son fort.
Une fois sur place, il pria pour que Romulian ne soit pas là, voilà bien une chose qui n'aurait pas manqué pour le courroucer. Mais heureusement, personne n'était à l'intérieur.
Il ouvrit les fontes posées en vrac dans un coin de la pièce pour y retrouver son pot puis le tendit à Naerys.

"C'est de la ptarnique, une plante qui pousse et sort au début de l'été dans la région, elle est rare mais pour les connaisseurs elle a une utilité particulière. Je passe quasiment un mois de solde pour me refaire un stock chaque année. Si vous voulez j'vous laisse le pot, j'en ai encore deux et c'est pas ici que j'en aurai le plus besoin.
D'autant plus que je devrais normalement bientôt en récupérer."

Lorsqu'elle entreprit de se badigeonner avec l'onguent, Raymun lui tourna le dos, faisant un inventaire sommaire de ses fontes pour ne pas la déranger. Il ne pouvait s'arrêter de se demander pourquoi une femme d'une telle stature avait accepté ce que beaucoup considéreraient comme un outrage, aller dans les appartements d'un homme de sang non-noble.
Lorsqu'elle eut fini, il se retourna puis lui répondit :

"Tout l'plaisir était pour moi, cela me change un peu d'avoir quelqu'un avec qui parler, ou combattre" ajouta-t-il avec un sourire "A ce soir dans ce cas-là, même si je crains cela mal vu que les seigneurs des lieux et votre famille ne me voit vous parlant."

"Dans tous les cas, nous aurons le plaisir de reprendre j'espère quelques joutes à l'occasion. Et pour la visite de la ville, faites-moi prévenir et me ferait un plaisir de vous faire découvrir la ville."

Puis elle partit, laissant Raymun derrière sa porte, murmurant un bref "Aurevoir Naerys" qu'elle ne pouvait entendre.

Le borgne se prépara ensuite pour la soirée, il n'avait pas besoin de se rappeler l'odeur caractéristique d'un homme ayant chevauché puis grillé un peu au soleil. Il se mit donc directement en route vers un lieu pour se laver, dans le château ou à défaut dans la rivière de la cité. Emportant avec lui son savon noir, il retira ainsi toute la crasse qui s'était accumulée.
Puis il prit le chemin inverse pour retourner dans ses logements. Heureusement, Romulian était encore sûrement avec Enguerrand ce qui lui laissait du temps pour se reposer quelques peu.
Il bloqua la porte avec une des chaises pour être sûr de ne pas être dérangé puis il défit son bandeau et son attirail. Personne ici ne savait l'effet du cuir sur la peau à longueur de journée, cela irritait au possible, c'était désagréable, on ne pouvait l'expliquer autrement. Il ne pouvait que remercier son chef qui lui avait forcé à le mettre, ne supportant pas de le voir sans...

Profitant de ce temps de repos pour son œil, il s'appliqua à lustrer son armure pour le soir afin de cacher les quelques défauts s'étant inévitablement développés avec le temps.
Enfin, il s'accorda une demi-heure de repos avant de partir pour le banquet. Sa tenue était on ne peut plus simple, il s'habilla de ses vêtements habituels d'un gris sombre sur lesquels il mit son armure de cuir noir. A son ceinturon ne pendait pas son arme, qui serait sûrement mal vu. Mais désirant ne pas partir totalement "nu" à cette soirée il glissa deux lames dans ses bottes, une à chaque pied. Il valait mieux être prudent on ne sait jamais.

Puis il se dirigea vers la soirée, qui sera sûrement longue...
Au dernier instant il repensa aux mots d'Enguerrand Aversin, que lui réservait-il ?