OdE - Chap. 6.1 - Séquelles et vestiges

[Avrock]

"- Soit l'ami... Si je peux te donner un conseil, prie l'Unique pour la guérison de ton ami. Il prend toujours soin de ses serviteurs."

Suite à cela il recule et rejoint Maelys qui n'avait pas encore bougé du lavoir.

A quel moment de la journée sommes nous ? Je pencherai vers la fin d’après midi puisque l'on en est a vouloir faire une pause.

[Iris]

Solennel et mystérieux, Garn prend du recul, avec l'air d'un gars particulièrement pieux et donneur de leçon malgré son relativement jeune âge.

Il regarde vers le ciel. Couvert.

Cependant il sait que la journée est bien avancée. Grirav s'est éloigné. Apparemment, la pause va au moins s'étendre à la nuit.

La nuit devrait tomber d'ici... peut-être deux heures ? C'est toujours difficile à estimer avec certitude, mais l'ordre de grandeur semble raisonnable.

[Wolfen]

Kevan avait observé les diverses interventions de chacun. Il était assez satisfait en cela qu'il avait récupéré quelques informations au passage. Il choisit de ne pas répondre au vétéran, attendant qu'il parte, et voyant Amy s'intéresser au jeune blessé avait voulu l'étudier pour voir sa capacité à faire.

Enfin, il se décida à intervenir, il avait déjà vu faire Amy à diverses reprises, hormis un manque de confiance en elle, elle avait de réelles capacités.

Je pars principe que vu le temps passé tous ensemble on connait au moins nos noms. Kevan aura sûrement discuté avec un peut tout le monde.

"Je vais t'aider Amy, j'ai quelques compétences médicales dans diverses méthodes de soins. Jeune homme asseyez vous, on va déjà examiner ça et nettoyer si possible, avez vous des bandages dans vos paquetages, et de l'alcool?"

Dans un premier temps il fallait nettoyer la plaie, avec de quoi éponger, et de l'alcool, ça serait douloureux, mais antiseptique. Restait à voir comment recoudre, du crin de cheval pourquoi pas, mais sans aiguille...

J'utilise Sciences ici, Amy peut m'épauler avec Milieu Naturel. Je sui léger en Artisanat, mais si j'ai de quoi nettoyer alors je vois pour monter de quoi recoudre avec le crin de cheval, pour l'aiguille bas je bricole. Reste le plan B ci dessous.

"Autant vous prévenir par contre nous voyageons depuis un moment aussi n'avons nous plus de quoi faire des premiers soins propres. Je vais nettoyer et désinfecter. Pour le reste, si votre ami revient avec quelqu'un pouvant terminer avec tout ce qu'il faut tant mieux, sinon j'essaierai de recoudre avec du crin de cheval, ou à défaut de cautériser. Mais autant être honnête, ça fera mal..."

Regardant les autres.

"Il faut voir où passer la nuit, il n'y a pas d'auberges, et le ciel va nous tomber sur la tête."

[Maëlys]

Quatre jours, quatre longues journées qu'ils marchaient sans s'arrêter, luttant contre la vie elle-même tant cela semblait dur. Il fallait mettre de la distance entre De'Had et eux, mais les routes n'étaient pas sûres... Partir au Nord semblait la dernière des bonnes idées c'est pourquoi ils se rabattirent vers le Sud, vers Kermordhran sur les conseils, entre autre, d'Amy la varigale.

Les temps avaient beau être dure, Maëlys gardait ses sens à l'affût, observant discrètement la façon qu'avait la varigale de s'orienter. Comment faisait-elle pour connaître tant les routes ? Être sûre de ne pas se tromper de route ou même prévoir les dures montées et autres éléments avant même qu'ils ne soient en vue.
Une foultitude de questions se bousculaient ainsi dans sa tête, au sujet de ces personnes qui bravaient la nature et bravaient la vie elle-même pour voler par dessus monts et vaux.
Elle aurait volontiers posé des questions, mais la force lui manquait. Il fallait économiser son souffle, ses mots pour tout donner afin de marcher toujours plus vite, plus loin, plus longtemps.

Plus le temps passait plus elle craignait les nouvelles rencontres avec les locaux, à chaque fois ils étaient plus méfiants, hésitant de plus en plus à vendre des vivres. Il faut aussi avouer que les temps étaient durs, et nul ne savait quel en serait l'issu. L'automne ne faisait que commencer, l'hiver serait sûrement très très long en Gwidre...

Ceci amena souvent Maëlys à s'espacer un petit peu du groupe pour chercher des baies ou plantes comestibles voir même quelques champignons comestibles (l'alternance pluie et temps sec étant favorable à leur pousse) sur les côtés de la route, tout en restant à vue de ceux-ci... Ce n'était pas trop le moment de prendre des risques inutiles.
De même, elle hérita de la cuisine, souvent simple mais après l'expérience d'un repas trop cuit, à la limite du cramé, elle avait décidé de prendre ceci en main. Ce n'était pas du grand art mais elle se débrouillait pas si mal que ça quand même.

Le matin même elle avait observé que quelques unes de ses affaires avaient mal supportés le voyage, son pantalon déchiré par endroits, ses bottes trouées à un autre. Rien de très grave mais c'était surtout gênant. Elle avait prétexté une pause pour pouvoir s'en occuper et ainsi mieux continuer mais les autres l'avaient regardé étrangement, elle s'était abstenue de demander plus et avait repris la marche derechef.

Les heures avancèrent, défilant les unes après les autres. Elle suivait encore du regard Amy lorsqu'un mouvement au loin attira son attention. Des cavaliers, deux même il lui semblait, accompagnés de deux autres chevaux. Ils avancèrent encore et encore jusqu'à ce que Maëlys se stoppe brutalement, devenant blême comme si elle avait vu un fantôme.
Devant elle se trouvait Erwan, cet amour perdu depuis des saisons, cet amour qui la hantait chaque nuit après ses parents...
Plantée comme un piquet, elle regardait de loin les discussions entre l'homme qui accompagnait Erwan et des membres du groupe. C'est à ce moment là qu'elle nota qu'il était blessé. Par endroit, sa tenue se teintait de rouge.

Le second homme s'en alla un peu plus loin pour sa part, c'est à ce moment là qu'elle choisit d'avancer, pas réellement sûre de ce qu'elle faisait, à peu de choses près elle pouvait se croire dans un de ses cauchemars où il arrivait, mort ou sur le seuil de la mort, lui demandant pourquoi elle l'avait abandonné.

Avançant jusqu'à son niveau d'un pas lent, elle leva les yeux vers lui. Amy et Kevan avaient beau être à côté, elle ne les entendait pas, seul son cœur était guidé vers celui qu'elle cherchait depuis si longtemps, celui qui lui avait fait traverser les trois quarts d'un pays. La voix défaillante, elle posa sur le ton de l'incertitude :

"Erwan ? C'est bien toi ?"

Elle savait que la question était ridicule, mais elle n'y croyait pas. Elle avait besoin de se rassurer quand à ce qui se passait sous ses yeux.
En entendant la réponse elle reprend d'une voix plus sûre d'elle :

"Tu es blessé ? Qu'est ce qui vous est arrivé ?"

Sa voix est chaude et heureuse (ca se dit ça?) mais une pointe d'inquiétude perce lorsqu'elle parle des blessures et qu'elle remarque le nombre de flèches ayant du le toucher.

[Iris]

Aujourd'hui, Gentille MJ devient gentille surveillante d'examen à menacer les gens de mille mort s'ils ont un téléphone portable sur eux ou s'ils tardent à rendre leur copie. Je vais donc m'assurer ce matin de vous donner des billes pour jouer et je verrais ce soir / demain, selon fatigue (amphi chaud, longueur d'épreuve) où vous en êtes

Amy et Kevan en étaient à s'occuper du blessé. Enfin, annoncer qu'ils allaient s'en occuper, parce que là, en plein air, il faisait un peu frisquet et Erwan n'était que moyennement motivé à l'idée de se dévêtir sur la place publique, en soi et par ce temps. On a beau être blessé, on a son orgueil !

Notons au passage que Kevan doit savoir que l'alcool désinfecte, mais c'est surtout utile pour nettoyer les instruments chirurgicaux (alcool, ou passés au feu brièvement), sinon pour une plaie profonde, l'alcool a un gros défaut : il brûle un peu les chairs et donc n'aide que peu à la cicatrisation naturelle, tandis que des moyens plus doux, antiseptiques en tisanes / macérations, sous réserve de bandages propres régulièrement retrempés dans la mixture qui elle-même doit être fraîche, donc refaite chaque jour, fonctionnent aussi bien pour éviter une inflammation et sont moins agressifs pour les chairs. Donc au final, plus efficace. A part ça, pour le nettoyage, le mieux reste encore d'avoir du tissus bouilli, mais ça prend du temps. L'eau bouillie, de même offre un minimum de garanties que ne présente pas toujours une eau de ruisseau qui peut ponctuellement être infectées par un cadavre en amont.

... tant de choses auxquelles penser...

"Erwan ? C'est bien toi ?"

Elle savait que la question était ridicule, mais elle n'y croyait pas. Elle avait besoin de se rassurer quand à ce qui se passait sous ses yeux.
En entendant la réponse elle reprend d'une voix plus sûre d'elle :

"Tu es blessé ? Qu'est ce qui vous est arrivé ?"

"Maëlys ?!! Mais je croyais que tu étais au village ? Comment es-tu arrivée ici ? "

" Blessé ?.. oui, une flèche... Nous avons été attaqués dans la forêt mais avons pu fuir. Notre compagnon n'a pas eu ma chance malheureusement."

...

Le vétéran revint avec un prêtre barbu, robe longue qui tenait de la chemise de nuit mal taillée, davantage une dégaine de demorthèn que de prêtre à vrai dire... l'air à peine moins désagréable que le reste du hameau. Il avait consenti à loger les émissaires de la foi réformée (à laquelle il adhère bien évidemment, ne serait-ce que parce que le vétéran est armé et a l'air de savoir se servir de son équipement) et par contrecoup, il loge, sans enthousiasme les voyageurs qui ont l'air d'être arrivés en même temps.

• le groupe pourra s'installer dans une grange. Un étage, du foin partout
• quelques herbes pour une infusion pour les bandages d'Erwan sont négociables (surtout grâce au regard noir du vétéran)
• le groupe peut bénéficier d'une soupe du prêtre
• il faudra que des voyageurs creusent la tombe du guerrier mort, le prêtre fera une courte oraison au coucher du soleil, par une température glaciale

Erwan et le vétéran Alisius sont là pour une mission apparemment importante, et on peut deviner que les informations qui les ont menés ici sont une conséquence indirecte de la guerre civile. Les deux hommes se connaissent à peine, ils travaillent ensemble pour la première fois. Erwan demande à Maëlys de lui raconter son voyage. Le vétéran est du genre taciturne, observant et écoutant de loin sans commenter, avant de se coucher.

... bref, vous pouvez poster votre fin de journée, discuter, creuser une tombe, méditer...

[Avrock]

Garn avait passé la fin d’après midi discrètement, gardant un peu de distance et observant le prêtre et les villageois.
Lorsqu'il faut creuser la tombe, le jeune homme aide bien évidement. Ce n'est pas forcément facile, la terre est gorgée d'eau des jours pluvieux précédents. Cela alourdi la terre, mais au moins elle n'est pas gelée ou durcie par la sécheresse.
A l'oraison du prêtre il écoute attentivement, essayant de discerner des différences entre ce qu'aurait dit un adepte du Temple et ce dernier.

Après cela, il accepte volontiers l'hospitalité du prêtre. Le maigre bouillon de légume avec des morceaux de pains sec (plus pour très longtemps) dedans. Bon, et surtout changeant des rations de voyage des derniers jours.
Pendant le repas, Garn essaie d'entamer la discussion avec le prêtre et les autres Réformés, cherchant a connaître la situation par ici.
"- Nous arrivons de Deh'Ag, un massacre tout aussi bien pour le Temple que les Réformés*. Pourquoi tant de morts alors que de chaque coté nous pouvions entendre 'Que l'Unique soit avec nous !' ? " cette question étant d'avantage rhétorique qu'autre chose. Il continue alors : " Quelle est la situation dans les parages ? Je veux dire, est-ce- que ce village est épargné par la guerre pour l'instant ? "

Puis une fois un peu plus au fait des informations locales, il demande l'air de rien un peu plus de chose au prêtre :
"- Pardonnez mon indiscrétion, mais comment en êtes vous arrivé la, a être prêtre dans ce village ? "
Il essaie de le jauger : Est il moins bourru qu'il n'en a l'air ? Semble-t-il versé dans la théologie ?

* Je pense que Réformé est le terme qu'utilise les hérétiques pour se définir, non ? S'il y en a un qui colle mieux, Garn l'utilise

[Wolfen]

Le vétéran était revenu avec un homme prêtre à ce qu'il dit, et qui aida tout le monde en gentiment en proposant un endroit où se mettre à l’abri, mais aussi de quoi soigner la blessure de celui se nommant Erwan un minimum.

"Merci pour tout cela. Ma camarade et moi-même pouvons soigner votre ami avec les herbes."

Se tournant vers Maëlys.

"Tes bras ne seront peut-être pas de trop aussi."

S’adressant de nouveau au vétéran.

"Nos amis vous aiderons sûrement pour votre camarade mort pendant ce temps."

Ils se mirent en route vers la grange avec le blessé et les chevaux. Erwan fut installé aussi confortablement que possile. Aidé de Maëlys, il fit chauffer de l'eau pour nettoyer son couteau, et préparer l'infusion pour les bandages. Erwan lui donna quelques bandages propres qu'ils avaient dans leur paquetage.

Ainsi Amy et Kevan commencèrent à travaille, laissant à Maëlys le soin de converser si elle le désirait.
La blessure n'était pas très grave, et assez nette dans l'ensemble, il n'y aurait pas grand chose à faire, mais pour autant il faudrait y préter attention. La flèche avait juste entaillé la cuisse gauche sur quelques centimètres.

Kevan dégagea le tissus proprement à l'aide de son couteau sur lequel il avait au préalable versé de l'alcool, et nettoya le sang qui avait séché sur la peau avec des linges propres et imbibés d'alcool. Pendant ce temps Amy préparait les bandages avec l'infusion. Il n'y aurait pas besoin de coudre comme il le pensait au début, le pansement devrait suffire s'il ne tirait pas trop dessus, et comme ils étaient là ils pourraient s'occuper du changement du pansement.

"Tant que vous ne tirez pas dessus il n'y a pas besoin de recoudre, la plaie n'est pas profonde, juste longue. Le pansement suffira si vous restez assis et la coagulation semble bien se faire. En changeant les pansements quand nécessaire tout ira vite bien."

La fin de la journée passa vite, le corps de leur camarade avait été enterré, et ils purent tous participer à l'oraison.
Finalement, assis et mangeant une soupe offerte par le prêtre qui était somme toute simple, mais vraiment appréciée après les repas des derniers jours.
Garn entama la discussion avec le prêtre et le vétéran. De son coté Kevan s'adressa à Amy.

"Tu t'es bien débrouillée avec la blessure, tu semble t'y connaitre en plantes, tu pourras m'apprendre quelques petits trucs?"

[Maëlys]

Maëlys n'en revenait pas, elle ne pouvait croire que celui qu'elle aimait se retrouvait ainsi face à elle. Elle n'avait cherché tant de temps, avait espéré ce moment si longtemps. Mais quelque soit ce à quoi elle s'attendait, cela n'arrivait pas, enfin pas tout de suite, pas avec toutes ces personnes autour d'elle.

Alors qu'il commençait à poser ses questions, elle lui posa la main sur le bras, un signe simple que d'autres personnes pouvaient comprendre. Ils parleraient plus tard lorsqu'ils seraient seuls. Tant de choses s'étaient passés depuis qu'ils s'étaient quittés et elle ne souhaitait pas exposer sa vie devant tous.
....

Une fois dans la grange avec Erwan, Kevan et Amy, elle s'occupe comme elle peut pour aider. Parlant tantôt à Erwan, glissant une parole pour Kevan à d'autres moments.
Lorsqu'il prit l'alcool pour en imbiber le tissu, elle le regarda puis lui dit :

"Autant ne pas gâcher l'alcool, on risque d'en avoir besoin pour plus tard. Mets les à bouillir, Amy n'a pas encore mis les plantes et la macération ne sera prête que d'ici une dizaine de minutes."

Puis elle regarda la blessure et lâcha à Erwan :

"Ca va, on dirait que ce n'est pas pire que le clou que tu t'étais fiché dans le mollet..."

Installée juste à la droite d'où il était allongé, Maëlys observait Erwan et ceux qui s’affairaient sur ses bandages à tour de rôle. Lorsqu'ils terminèrent leur affaire, elle resta avec Erwan, seule près de lui, tandis que Kevan emmenait Amy un peu plus loin pour la soigner.
Juste avant qu'ils ne partent, elle leur dit :

"Si vous voulez, j'ai encore un peu d'un champignon pour nettoyer la plaie et réduire la chaleur autour de la plaie dans mon sac, vous voulez que je le sorte ou il vous en reste assez ?"

Une fois la réponse donnée, elle retourna son regard vers Erwan et s'installa à côté de lui, sur le côté afin de lui parler, lui raconter tout ce qui lui était arrivé.

[Eariel]

une bonne partie de chasse pourquoi pas , il suivit donc son compagnon pour essayer de ramener du gibier. il mis de cotes sa cotte qui se dit en passant avait souffert des derniers combats et une réparation sera nécessaire.

je t'accompagne grirav attends moi.

[Iris]

1. Grirav & Nialan

La réponse pour le duo est ici : http://fim.pierstoval.com/viewtopic.php ... 431#p19161 ...

... vous pouvez donc... soit revenir au village, soit poursuivre les promenades pour chasser. Je n'y connais pas grand-chose, mais j'ai le sentiment que chasser à moins de 2Km du village est peine perdue, les villageois chassant eux-mêmes... ils ne vont pas apprécier que vous piquiez leur nourriture... et les bêtes doivent être discrètes dans les zones habitées tant qu'il fait jour.

Après un moment les deux combattants, l'archer et le guerrier au contact finirent par revenir. Pas de poursuivants. Mais un village hostile qui les surveillait de loin. Au vu de la tête des gars du coin, si Grirav & Nialan n'avaient pas eu l'air aussi dangereux ils auraient bien reçu quelques pierres avec des "barrez-vous"...

2. Chez le prêtre

Tôt ou tard, tout le monde se retrouve dans la grande du prêtre. Le groupe est assez étoffé...

1. Nialan, mercenaire qui a fini par se lier d'amitié avec l'archer Grirav (combattre côte à côte durant trois épisodes périlleux a soudé leurs liens)
2. Grirav, chasseur, nul au contact, mais redoutable à l'arc. Il adore fabriquer des bombes...
3. Kevan, un érudit un peu bizarre, nul en social, peu impressionnable, mais curieux et intéressé par ce qui se présente
4. Amy, varigale très jeune, gros manque de confiance en soi, accompagnée de son chien. Sérieusement blessée encore... elle n'a pas récupéré totalement de sa chute à Deh'ad... Elle aurait besoin elle aussi de repos et de soin ! ... au moins, si ce n'est plus qu'Erwan... sous peine de risquer d'être malade et d'avoir une crise de maladie chronique...
5. Alister, érudit étrange... réfugié qui s'est joint au groupe par opportunisme et réalisme, le temps de se mettre à l'abri
6. Arzhel, ... que sait-on de lui au juste ?
7. Garn, ... au parcours compliqué et aux nuits peuplées de cauchemars
8. Maëlys, artisane en passe de changer de vie

Après cela, il accepte volontiers l'hospitalité du prêtre. Le maigre bouillon de légume avec des morceaux de pains sec (plus pour très longtemps) dedans. Bon, et surtout changeant des rations de voyage des derniers jours.
Pendant le repas, Garn essaie d'entamer la discussion avec le prêtre et les autres Réformés, cherchant a connaître la situation par ici.
"- Nous arrivons de Deh'Ag, un massacre tout aussi bien pour le Temple que les Réformés*. Pourquoi tant de morts alors que de chaque coté nous pouvions entendre 'Que l'Unique soit avec nous !' ? " cette question étant d'avantage rhétorique qu'autre chose. Il continue alors : " Quelle est la situation dans les parages ? Je veux dire, est-ce- que ce village est épargné par la guerre pour l'instant ? "

Puis une fois un peu plus au fait des informations locales, il demande l'air de rien un peu plus de chose au prêtre :
"- Pardonnez mon indiscrétion, mais comment en êtes vous arrivé la, a être prêtre dans ce village ? "
Il essaie de le jauger : Est il moins bourru qu'il n'en a l'air ? Semble-t-il versé dans la théologie ?

N'exagérons rien, "hospitalité" est bien trop grand comme mot pour la situation de courtoisie forcée qui a lieu. D'ailleurs le groupe étant au total d'une dizaine de personnes, en fait, la soupe est transportée dans la grange et distribuée, et non partagée à la table du prêtre, ce qui pose d'emblée l'ambiance.

" Nous n'avons vu que des troupes réformées. Il n'y a pas eu de combats proches, seulement de vagues échos au sujet de Deh'ad. Nous prions pour que l'Unique nous épargne, nous avons déjà si peu, et l'hiver est proche."

" Je suis devenu prêtre ... assez simplement, en étant formé par mon prédécesseur. "

... et l'homme est aussi bourru qu'il en a l'air. Décidément, ici, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ! Au moins les voyageurs ont-ils un abri et de quoi soigner leurs blessés, se remettre d'aplomb. Discuter... refaire le monde...

Je signale que les blessures guérissent mal quand on avance à marche forcée ! ... Et vos points de trauma temporaire disparaissent après quelques temps sans stress...

... En fait, ça ne va pas vous plaire, mais ce serait judicieux de prendre au moins 2 - 3 jours de pause dans ce trou anonyme pour être de nouveau d'attaque, à peu près...

Accessoirement, vous avez tout loisir de parler...

Erwan confirme les anecdotes de Maëlys, et la questionne sur son parcours ...

Vous pouvez discuter à votre guise, on passera au lendemain quand vous voudrez. Je précise que vous bénéficiez d'un peu de temps de repos pour remettre vos PJ sur pied, on peut le passer en RP / enquête (pourquoi des réformés qui arrivent ? qui les a attaqué ?) ou en ellipse "on reste tous à la grange bien sagement"

... La nuit tombe... froide... mais au moins à dormir dans le foin, c'est moins insupportable...

...