"Ça sera tout... Pour le moment."
Ray raccrocha, il n'y avait plu rien à dire, ils menaçaient Leilith, ils en savaient donc assez... Il était furieux, contre lui, contre le CID, s'ils étaient si bons et savaient tant de choses ils auraient préparé de quoi intervenir à la Sorbonne, mais non, il a fallut que Ray intervienne et eux pendant ce temps ont pris leur temps pour intervenir... Tu parles de protecteurs de la ville.
Il laissa éclater sa colère, il retourna le salon, brisa la table, lança les chaises à travers la pièces, puis finalement activa son gant, concentra toute son énergie et la relâcha contre les murs. Heureusement, ces derniers étaient on ne peut plus solides pour résister aux fortes pressions lorsque la péniche passait en mode sous-marin. Les décharges déchirèrent les murs pour laisser apparaître le métal de la coque, laissant des traînées ardentes qui finirent par devenir noires...
Il regarda son oeuvre.
"Elle va me tuer, elle a passé tellement de temps sur la décoration..."
Il pris les clés de la voiture et se mît en route pour la Sorbonne. Il avait intégré le petit traceur à son gant.
[BC] La Dernière Guerre
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Maëlys
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Alors que les souvenirs de la soirée refluaient, Leilith se souvint soudain du lien entre ces œuvres entreposées.
Cela remontait à quelques années déjà, trois ans exactement, alors qu'elle avait intégré ce nouveau monde depuis peu de temps. La nouvelle avait fait le tour assez rapidement des médias anglais et français, en effet à la faveur de la nuit plusieurs œuvres volées avaient été replacées dans leurs musées d'origine.
Cet événement avait remué des souvenirs datant de deux années auparavant, lorsqu'une série de cambriolages de haut vol avaient eu lieu. Le groupe qui opérait, car il ne pouvait s'agir que d'un groupe aux yeux de tous, avait été surnommé "Les collectionneurs de Londres", caractérisés par leur modus operandi particulier. En effet, les œuvres essentiellement des peintures, étaient volés en pleine journée, lors des heures d'ouvertures. Ces hommes et ces femmes qui se faisaient passer pour des agents des musées prétextaient une fermeture temporaire de quelques dizaines de minutes d'une pièce afin de s'emparer de l’œuvre.
Travaillant toujours seuls, leur palmarès n'en était pas moins impressionnant : une trentaine d’œuvres avaient été déclarées volées dans tous les musées anglais ainsi que certains de Normandie et de la capitale Parisienne.
Mais le coup d'éclat eut surtout lieu vers la fin de leur carrière, ils se mirent en effet à maîtriser un jeu effrayant pour bon nombre de conservateurs, les "Collectionneurs" s'emparaient d'un tableau dans une musée puis l'échangeait contre un autre d'un second musée, conservant cette seconde toile jusqu'à l'introduire dans un troisième musée, etc ...
Cette danse avait perduré pendant deux mois, créant une telle panique dans le milieu des musées qu'une demande fut déposée afin que l'Accélérateur, en tant qu'Agent de sa Majesté, vienne à leur secours pour mettre fin à ces sinistres échanges. Dans tous les cas, à peine deux semaines après le début de l'enquête du super-homme, les vols avaient cessé aussi rapidement qu'ils étaient apparus. Et les rumeurs allèrent de bon train sur le devenir des collectionneurs, certains leur ayant attribué une aile entière dans la tour de Londres où ils étaient emprisonnés, d'autres parlant de leur exode vers les terres germaniques ou russes et enfin les derniers parlant juste d'une disparition de ce groupe.
Et le calme resta pendant deux années, jusqu'à cette nuit où plusieurs œuvres réapparurent.
....
Alors que l'aurore n'était pas encore levée, Calvin s'éveilla de son sommeil. Il avait tellement à faire aujourd'hui pour respecter sa parole envers son invitée.
Profitant de quelques instants où elle se reposait encore, il prit le temps de se laver avant de quitter la péniche quelques dizaines de minutes afin d'acheter un journal du jour voir d'acquérir quelques nouvelles. Le premier kiosque s'avéra fructueux, au moins cinq journaux locaux parlaient des exploits de la veille d'un homme armuré et les dernières de l'opéra de Paris le présentant au milieu d'un groupe du CID ne laissaient que trop bien présager l'endroit où il devait séjourner.
Rentrant à la péniche, il s'attela à la préparation d'un solide petit déjeuner anglais avec au menu des œufs, du bacon, du thé et d'autres mets. Une bonne journée comme celle-ci devait se préparer.
Lorsque Leilith le rejoignit pour le petit déjeuner, il lui tendit le journal en disant :
"On dirait que les exploits de votre compagnon ont eu un public assez important, je gage que Steamboy sera désormais bien vu dans certains quartiers de Paris ... tant que l'on fait abstraction des dégâts matériels collatéraux.
Dans tous les cas, les derniers éléments de l'article sont assez évocateurs, il semble que votre ami soit reparti avec le CID, dans tous les cas c'est ce que je comprends entre les lignes.
Heureusement, il semble que la partie nous concernant ai été occulté, une bonne chose en soit pour vous comme pour moi qui n'avons pas le même équipement que lui pour protéger notre anonymat."
Il reprit une gorgée de thé avant d'ajouter :
"J'espère que vous avez réussi à bien dormir. Tâchez de prendre un bon petit déjeuner puis nous irons directement à la Sorbonne, je pense que c'est là-bas que nous aurons les réponses le plus rapidement."
Une fois qu'elle fut prête, Calvin appela un taxi pour venir le chercher sur les quais.
Cela remontait à quelques années déjà, trois ans exactement, alors qu'elle avait intégré ce nouveau monde depuis peu de temps. La nouvelle avait fait le tour assez rapidement des médias anglais et français, en effet à la faveur de la nuit plusieurs œuvres volées avaient été replacées dans leurs musées d'origine.
Cet événement avait remué des souvenirs datant de deux années auparavant, lorsqu'une série de cambriolages de haut vol avaient eu lieu. Le groupe qui opérait, car il ne pouvait s'agir que d'un groupe aux yeux de tous, avait été surnommé "Les collectionneurs de Londres", caractérisés par leur modus operandi particulier. En effet, les œuvres essentiellement des peintures, étaient volés en pleine journée, lors des heures d'ouvertures. Ces hommes et ces femmes qui se faisaient passer pour des agents des musées prétextaient une fermeture temporaire de quelques dizaines de minutes d'une pièce afin de s'emparer de l’œuvre.
Travaillant toujours seuls, leur palmarès n'en était pas moins impressionnant : une trentaine d’œuvres avaient été déclarées volées dans tous les musées anglais ainsi que certains de Normandie et de la capitale Parisienne.
Mais le coup d'éclat eut surtout lieu vers la fin de leur carrière, ils se mirent en effet à maîtriser un jeu effrayant pour bon nombre de conservateurs, les "Collectionneurs" s'emparaient d'un tableau dans une musée puis l'échangeait contre un autre d'un second musée, conservant cette seconde toile jusqu'à l'introduire dans un troisième musée, etc ...
Cette danse avait perduré pendant deux mois, créant une telle panique dans le milieu des musées qu'une demande fut déposée afin que l'Accélérateur, en tant qu'Agent de sa Majesté, vienne à leur secours pour mettre fin à ces sinistres échanges. Dans tous les cas, à peine deux semaines après le début de l'enquête du super-homme, les vols avaient cessé aussi rapidement qu'ils étaient apparus. Et les rumeurs allèrent de bon train sur le devenir des collectionneurs, certains leur ayant attribué une aile entière dans la tour de Londres où ils étaient emprisonnés, d'autres parlant de leur exode vers les terres germaniques ou russes et enfin les derniers parlant juste d'une disparition de ce groupe.
Et le calme resta pendant deux années, jusqu'à cette nuit où plusieurs œuvres réapparurent.
....
Alors que l'aurore n'était pas encore levée, Calvin s'éveilla de son sommeil. Il avait tellement à faire aujourd'hui pour respecter sa parole envers son invitée.
Profitant de quelques instants où elle se reposait encore, il prit le temps de se laver avant de quitter la péniche quelques dizaines de minutes afin d'acheter un journal du jour voir d'acquérir quelques nouvelles. Le premier kiosque s'avéra fructueux, au moins cinq journaux locaux parlaient des exploits de la veille d'un homme armuré et les dernières de l'opéra de Paris le présentant au milieu d'un groupe du CID ne laissaient que trop bien présager l'endroit où il devait séjourner.
Rentrant à la péniche, il s'attela à la préparation d'un solide petit déjeuner anglais avec au menu des œufs, du bacon, du thé et d'autres mets. Une bonne journée comme celle-ci devait se préparer.
Lorsque Leilith le rejoignit pour le petit déjeuner, il lui tendit le journal en disant :
"On dirait que les exploits de votre compagnon ont eu un public assez important, je gage que Steamboy sera désormais bien vu dans certains quartiers de Paris ... tant que l'on fait abstraction des dégâts matériels collatéraux.
Dans tous les cas, les derniers éléments de l'article sont assez évocateurs, il semble que votre ami soit reparti avec le CID, dans tous les cas c'est ce que je comprends entre les lignes.
Heureusement, il semble que la partie nous concernant ai été occulté, une bonne chose en soit pour vous comme pour moi qui n'avons pas le même équipement que lui pour protéger notre anonymat."
Il reprit une gorgée de thé avant d'ajouter :
"J'espère que vous avez réussi à bien dormir. Tâchez de prendre un bon petit déjeuner puis nous irons directement à la Sorbonne, je pense que c'est là-bas que nous aurons les réponses le plus rapidement."
Une fois qu'elle fut prête, Calvin appela un taxi pour venir le chercher sur les quais.
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Iris
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Il a donc bien une sombre mission !!
Leilith-Siri avait peu de chance de bien comprendre tout ce qui se passait à son arrivée dans le monde du présent... Elle gardait donc le silence pour l'instant sur la question.
... et elle suivait le mouvement, surtout préoccupée par l'idée de retrouver Ray Campbell et elle comptait sur Calvin Reese...
... et elle suivait le mouvement, surtout préoccupée par l'idée de retrouver Ray Campbell et elle comptait sur Calvin Reese...
Métajeu a écrit :Pas trop le temps de poster. Mais vu que je suis en posture de suiveuse... ça ira
A vous !
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Les pneus de la voiture crissèrent bruyamment lorsque Ray stoppa sa berline nacre au milieu de la place principale de la Sorbonne dans un dérapage magistral. Le soleil était à présent entièrement levé et l’horloge art déco de grandes dimensions située sur le mur de la façade marquait tout juste les neuf heures. La journée s’annonçait belle et les volatiles parisiens s’en donnaient à cœur joie dans une mélodie folle de piaillements.
Au son agressif de la gomme, le même petit homme que la veille sortit sa tête de la loge du gardien. Les moustaches françaises toujours aussi bien lissées, il était à présent affublé d’une blouse claire où le nom d’Honoré Legendre était brodé. Il regarda le nouveau venu d’un air dépité puis tourna la tête vers l’énorme cratère présent dans le toit du bâtiment le plus proche en secouant la tête.
« Encore vous ?... Vous savez où c’est et il est déjà là. Essayez de le gérer un minimum par pitié, ma femme n’ose plus sortir de chez nous ! »
Il referma alors bruyamment la porte et ponctua sa sortie par plusieurs bruits de verrous que l’on ferme.
Ray prit alors le même chemin tortueux qu’emprunté la nuit précédente et qui menait au laboratoire responsable de la catastrophe.
Il y trouva le malheureux professeur totalement effondré et occupé à fouiller les débris issus de la libération de la bête. Celui-ci portait une machine émettant des bips réguliers et équipé d’un cadran à aiguille oscillante. Les canapés pour les convives avaient été enlevés et un grand bureau était positionné au milieu de la pièce en leur lieu et place. Sur celui-ci, Steamboy put apercevoir les plans du portail ainsi qu’une grande affiche publicitaire sur le congrès international des sciences nouvelles. Sur les papiers étalés étaient encore posés une cafetière encore fumante et des reliquats de repas.
Dans un coin de la pièce, les dernières affaires de Leilith avait été posé en boule.
A la vue du jeune homme d’origine anglaise, son visage s’illumina.
« Ray ! Enfin vous voilà ! C’est affreux tout est détruit et les agents du CID ont emmené Balthazar. Ils suspectent une éventuelle contamination…. Vous allez bien ? »
Sa tignasse hirsute et ses habits froissés signalèrent à notre héros que le professeur venait juste d’arriver et ne s’était pas encore changé. Il marcha un instant émettant plusieurs hypothèses liées à l’incident et en bredouillant des propos scientifiques incompréhensibles au néophyte de sa spécialité. Puis se motivant lui même :
« Reprenons-nous ! Balthazar n’aurait pas voulu cela. Il ne reste qu’une semaine avant le congrès et nous devons faire notre possible pour participer à l’évènement. Heureusement, nous avions prévu un autre axe et l’œil de Xorn est intact. Il va me falloir réparer le système de diffraction, celui de régulation des ondes énergétiques et trouver une nouvelle source d’énergie. Ray vous êtes le seul à avoir les compétences scientifiques pour m’assister, je compte sur vous ! »
Son haleine et son débit haché fit comprendre au surhomme que le professeur avait grandement abusé de la caféine.
Derrière lui, Ray entendit le raisonnement caractéristique sur le parquet en bois d’une démarche à talon qu’il connaissait bien.
Il se retourna et se retrouva nez à nez avec sa tendre et douce atlante accompagné de l’étrange monsieur Reese. Émue par ses retrouvailles, l’éternelle fit tomber le cadeau que Calvin lui avait fait sur la route. Au sol, plusieurs numéros de feuilletons superscientifiques illustrés se révélèrent, étalés…
Au son agressif de la gomme, le même petit homme que la veille sortit sa tête de la loge du gardien. Les moustaches françaises toujours aussi bien lissées, il était à présent affublé d’une blouse claire où le nom d’Honoré Legendre était brodé. Il regarda le nouveau venu d’un air dépité puis tourna la tête vers l’énorme cratère présent dans le toit du bâtiment le plus proche en secouant la tête.
« Encore vous ?... Vous savez où c’est et il est déjà là. Essayez de le gérer un minimum par pitié, ma femme n’ose plus sortir de chez nous ! »
Il referma alors bruyamment la porte et ponctua sa sortie par plusieurs bruits de verrous que l’on ferme.
Ray prit alors le même chemin tortueux qu’emprunté la nuit précédente et qui menait au laboratoire responsable de la catastrophe.
Il y trouva le malheureux professeur totalement effondré et occupé à fouiller les débris issus de la libération de la bête. Celui-ci portait une machine émettant des bips réguliers et équipé d’un cadran à aiguille oscillante. Les canapés pour les convives avaient été enlevés et un grand bureau était positionné au milieu de la pièce en leur lieu et place. Sur celui-ci, Steamboy put apercevoir les plans du portail ainsi qu’une grande affiche publicitaire sur le congrès international des sciences nouvelles. Sur les papiers étalés étaient encore posés une cafetière encore fumante et des reliquats de repas.
Dans un coin de la pièce, les dernières affaires de Leilith avait été posé en boule.
A la vue du jeune homme d’origine anglaise, son visage s’illumina.
« Ray ! Enfin vous voilà ! C’est affreux tout est détruit et les agents du CID ont emmené Balthazar. Ils suspectent une éventuelle contamination…. Vous allez bien ? »
Sa tignasse hirsute et ses habits froissés signalèrent à notre héros que le professeur venait juste d’arriver et ne s’était pas encore changé. Il marcha un instant émettant plusieurs hypothèses liées à l’incident et en bredouillant des propos scientifiques incompréhensibles au néophyte de sa spécialité. Puis se motivant lui même :
« Reprenons-nous ! Balthazar n’aurait pas voulu cela. Il ne reste qu’une semaine avant le congrès et nous devons faire notre possible pour participer à l’évènement. Heureusement, nous avions prévu un autre axe et l’œil de Xorn est intact. Il va me falloir réparer le système de diffraction, celui de régulation des ondes énergétiques et trouver une nouvelle source d’énergie. Ray vous êtes le seul à avoir les compétences scientifiques pour m’assister, je compte sur vous ! »
Son haleine et son débit haché fit comprendre au surhomme que le professeur avait grandement abusé de la caféine.
Derrière lui, Ray entendit le raisonnement caractéristique sur le parquet en bois d’une démarche à talon qu’il connaissait bien.
Il se retourna et se retrouva nez à nez avec sa tendre et douce atlante accompagné de l’étrange monsieur Reese. Émue par ses retrouvailles, l’éternelle fit tomber le cadeau que Calvin lui avait fait sur la route. Au sol, plusieurs numéros de feuilletons superscientifiques illustrés se révélèrent, étalés…
Image a écrit :
Illustrés : http://media-cache-ec2.pinimg.com/236x/ ... fd9bc4.jpg http://media-cache-ak1.pinimg.com/736x/ ... 33f5c1.jpg http://media-cache-ak1.pinimg.com/236x/ ... d26b72.jpg http://media-cache-ec3.pinimg.com/736x/ ... 098e70.jpg
Brigade chimérique : http://media-cache-ec2.pinimg.com/236x/ ... b30bad.jpg
Affiche du congrès : http://media-cache-ec3.pinimg.com/236x/ ... d06b15.jpg
Devise du CID : http://media-cache-ak2.pinimg.com/236x/ ... bb9974.jpg
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Maëlys
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
En l'espace d'une vingtaine de minutes, Leilith et Calvin se retrouvèrent à la Sorbonne.
Profitant de l'occasion de passer près d'un kiosque, l'Anglais acheta quelques feuilletons de la Brigade Chimérique pour instruire l'Atlante sur cette histoire qui paraissait importante pour lui.
A l'entrée, près du portail art et déco, le même homme que la veille au soir faisait la garde. D'un mouvement de tête tacite, il leur indiqua que le Pr Charpentier était déjà présent et ils accélérèrent le pas, sans néanmoins se presser de façon non humaine, pour traverser les couloirs et différentes portes jusqu'au laboratoire dévasté.
De loin, il lui sembla entendre quelques voix mais les claquements secs de talon à ses côtés l'empêchait d'en percevoir plus.
Il arriva assez vite dans les lieux concernés pour découvrir Ray Campbell et Pr. Charpentier en discussion. Sous le choc, Leilith lâcha ses feuilletons. Il hésita l'espace d'un quart de seconde à les rattraper au vol mais renonça, les laissant s'écraser au sol.
Il se baissa néanmoins pour récupérer les revues, permettant à l'Atlante de faire ses retrouvailles.
"Pr. Charpentier, M. Campbell, bonjour à vous."
Profitant de l'occasion de passer près d'un kiosque, l'Anglais acheta quelques feuilletons de la Brigade Chimérique pour instruire l'Atlante sur cette histoire qui paraissait importante pour lui.
A l'entrée, près du portail art et déco, le même homme que la veille au soir faisait la garde. D'un mouvement de tête tacite, il leur indiqua que le Pr Charpentier était déjà présent et ils accélérèrent le pas, sans néanmoins se presser de façon non humaine, pour traverser les couloirs et différentes portes jusqu'au laboratoire dévasté.
De loin, il lui sembla entendre quelques voix mais les claquements secs de talon à ses côtés l'empêchait d'en percevoir plus.
Il arriva assez vite dans les lieux concernés pour découvrir Ray Campbell et Pr. Charpentier en discussion. Sous le choc, Leilith lâcha ses feuilletons. Il hésita l'espace d'un quart de seconde à les rattraper au vol mais renonça, les laissant s'écraser au sol.
Il se baissa néanmoins pour récupérer les revues, permettant à l'Atlante de faire ses retrouvailles.
"Pr. Charpentier, M. Campbell, bonjour à vous."
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Iris
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Mon héroooooos !
Passablement nerveuse, Leilith- Siri remercia Calvin Reese pour les illustrés visant à combler ses lacunes, mais avait un peu la tête ailleurs...
... arrivée à la Sorbonne, elle apprit avec soulagement que le Pr. Charpentier était là : lui saurait peut-être comment retrouver Ray ? ... mais ce ne serait pas la peine, il était là !
" Ray !" ... Et sans plus y penser elle se précipita... faisant malencontreusement tout tomber... pour se jeter dans les bras du héros qui avait échappé au CID (?) ou été libéré (?) :
" Que s'est-il passé ? Tu grimaces, tu as mal ? Tu es blessé ? Mais pourquoi es-tu parti sans moi ? Comment veux-tu que je veille sur toi si tu t'envoles à poursuivre les monstres sans que je puisse t'accompagner ? Que s'est-il passé avec le CID ? ... Et le monstre ? Il a fini par se désintégrer ? Tu avais bien vu que l'atmosphère terrestre rongeait sa chair ? ... "
Consciente de ne pas le laisser parler, elle entreprit de se faire une idée de son état de santé et surtout de le soigner immédiatement si c'était possible.
" Pr. Charpentier, vous allez bien ? Et Balthazar, il est sur pieds ?"
Elle brûlait de raconter à Ray à quel point Calvin Reese était étrange pour lui demander son avis, mais en attendant : " Oh, attends, regarde, M. Reese m'a offert un peu de lecture, il a l'air de penser que je ne suis pas très au point sur l'histoire de la Brigade Chimérique, vois-tu..."
Dans la foulée elle récupéra bien sûr les magazines, en remerciant Calvin de les avoir ramassés, et se précipita vers son cher manteau pour le secouer, voir dans quel état il était et l'enfiler avec soulagement, de même qu'elle récupérait son sac et reprenait la pile de magazines, se replaçant en retrait pour laisser ces messieurs discuter à présent qu'elle avait retrouvé Ray. De son point de vue elle avait gagné sa journée dès le petit déjeuner, et maintenant, elle pouvait écouter l'esprit léger et suivre la suite des événements dans les mêmes dispositions d'esprit.
... arrivée à la Sorbonne, elle apprit avec soulagement que le Pr. Charpentier était là : lui saurait peut-être comment retrouver Ray ? ... mais ce ne serait pas la peine, il était là !
" Ray !" ... Et sans plus y penser elle se précipita... faisant malencontreusement tout tomber... pour se jeter dans les bras du héros qui avait échappé au CID (?) ou été libéré (?) :
" Que s'est-il passé ? Tu grimaces, tu as mal ? Tu es blessé ? Mais pourquoi es-tu parti sans moi ? Comment veux-tu que je veille sur toi si tu t'envoles à poursuivre les monstres sans que je puisse t'accompagner ? Que s'est-il passé avec le CID ? ... Et le monstre ? Il a fini par se désintégrer ? Tu avais bien vu que l'atmosphère terrestre rongeait sa chair ? ... "
Consciente de ne pas le laisser parler, elle entreprit de se faire une idée de son état de santé et surtout de le soigner immédiatement si c'était possible.
" Pr. Charpentier, vous allez bien ? Et Balthazar, il est sur pieds ?"
Elle brûlait de raconter à Ray à quel point Calvin Reese était étrange pour lui demander son avis, mais en attendant : " Oh, attends, regarde, M. Reese m'a offert un peu de lecture, il a l'air de penser que je ne suis pas très au point sur l'histoire de la Brigade Chimérique, vois-tu..."
Dans la foulée elle récupéra bien sûr les magazines, en remerciant Calvin de les avoir ramassés, et se précipita vers son cher manteau pour le secouer, voir dans quel état il était et l'enfiler avec soulagement, de même qu'elle récupérait son sac et reprenait la pile de magazines, se replaçant en retrait pour laisser ces messieurs discuter à présent qu'elle avait retrouvé Ray. De son point de vue elle avait gagné sa journée dès le petit déjeuner, et maintenant, elle pouvait écouter l'esprit léger et suivre la suite des événements dans les mêmes dispositions d'esprit.
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Ray était inquiet, il ne prêta même pas attention au vieil homme. Il s'enfonca immédiatement dans la Sorbonne en direction du laboratoire de Charpentier. Il espérait y trouver Leilith, hélas cela ne fut pas le cas. Il n'y avait là que le professeur.
"Je vais aussi bien qu'on puisse aller apres une danse au dessus de Paris et une nuit avec le CID. Professeur, je ne vais pas vous dire de ne pas recommencer, mais on ne peut plus prendre de risques. Je n'ai pas particulièrement envie de me frotter à une nouvelle créature de ce genre."
Au milieu de la conversation Ray distingua le pas caractéristique de Leilith. Il se retourna et la vit, là devant lui, il n'avait jamais été aussi heureux de la voir. Elle se jeta dans ses bras, et à la joie de la revoir se mêla la douleur de ses blessures. Il eut un léger mouvement de retrait sous la douleur, qu'elle remarqua immédiatement.
"Les agents du CID ne sont pas les meilleurs médecins du monde. Ils m'ont remis sur pied mais sans plus. Je dois avoir quelques cotes fêlées, sans compter les divers hématomes qui parcourent mon corps."
Elle avait parfaitement raison, il avait pris des risques importants, et ça aurait pût très mal finir.
Oui, j'avais vu qu'elle se désagrégeait, à l'origine je voulais qu'elle se focalise sur moi pour éviter des pertes humaines et temporiser sa mort. Mais ça n'a pas fonctionné aussi bien que prévu sauf à la fin. Elle m'a entrainé dans sa chute sur l'Opera, on a travers le toit. Je suis resté inconscient un moment, à mon réveil j'étais dans une cellule du CID. J'ai passé la fin de la nuit chez eux à répondre à leurs questions... Enfin ils n'avaient pas tant de questions que ça, ils ennsavent deja pas mal, pour ne pas dire tout."
Il la regarda dans les yeux, posa sa main non gantée sur sa joue. Il ne l'avait jamais regardée avec tant d'intensité.
"Ne t'inquiète pas tout va bien, la seule chose importante c'est que tu n'ais pas été blessée. Je te promets de faire plus attention à l'avenir."
Ray regarda les magasines, puis Calvin à qui il tendit la main.
"Merci d'avoir pris soin de Leilith. C'est à charge de revanche."
Finalement, il se retourna vers le professeur, cette histoire n'était à priori pas terminée.
"Donc il vous manque trois éléments pour recommencer ? Faites nous une liste exacte, ainsi que les lieux où on peut les trouver si vous les connaissez. Par contre, mettons nous d'accord. Tant que tout n'es pas sûr à 100% on ne tente rien. Je pense qu'on commencera par la nouvelle source d'énergie, du radium c'est ça ?"
Il s'adressa à Leilith et Calvin.
"Il tentera l'expérience à nouveau quoi qu'il arrive, autant s'assurer que tout se passera au mieux."
"Je vais aussi bien qu'on puisse aller apres une danse au dessus de Paris et une nuit avec le CID. Professeur, je ne vais pas vous dire de ne pas recommencer, mais on ne peut plus prendre de risques. Je n'ai pas particulièrement envie de me frotter à une nouvelle créature de ce genre."
Au milieu de la conversation Ray distingua le pas caractéristique de Leilith. Il se retourna et la vit, là devant lui, il n'avait jamais été aussi heureux de la voir. Elle se jeta dans ses bras, et à la joie de la revoir se mêla la douleur de ses blessures. Il eut un léger mouvement de retrait sous la douleur, qu'elle remarqua immédiatement.
"Les agents du CID ne sont pas les meilleurs médecins du monde. Ils m'ont remis sur pied mais sans plus. Je dois avoir quelques cotes fêlées, sans compter les divers hématomes qui parcourent mon corps."
Elle avait parfaitement raison, il avait pris des risques importants, et ça aurait pût très mal finir.
Oui, j'avais vu qu'elle se désagrégeait, à l'origine je voulais qu'elle se focalise sur moi pour éviter des pertes humaines et temporiser sa mort. Mais ça n'a pas fonctionné aussi bien que prévu sauf à la fin. Elle m'a entrainé dans sa chute sur l'Opera, on a travers le toit. Je suis resté inconscient un moment, à mon réveil j'étais dans une cellule du CID. J'ai passé la fin de la nuit chez eux à répondre à leurs questions... Enfin ils n'avaient pas tant de questions que ça, ils ennsavent deja pas mal, pour ne pas dire tout."
Il la regarda dans les yeux, posa sa main non gantée sur sa joue. Il ne l'avait jamais regardée avec tant d'intensité.
"Ne t'inquiète pas tout va bien, la seule chose importante c'est que tu n'ais pas été blessée. Je te promets de faire plus attention à l'avenir."
Ray regarda les magasines, puis Calvin à qui il tendit la main.
"Merci d'avoir pris soin de Leilith. C'est à charge de revanche."
Finalement, il se retourna vers le professeur, cette histoire n'était à priori pas terminée.
"Donc il vous manque trois éléments pour recommencer ? Faites nous une liste exacte, ainsi que les lieux où on peut les trouver si vous les connaissez. Par contre, mettons nous d'accord. Tant que tout n'es pas sûr à 100% on ne tente rien. Je pense qu'on commencera par la nouvelle source d'énergie, du radium c'est ça ?"
Il s'adressa à Leilith et Calvin.
"Il tentera l'expérience à nouveau quoi qu'il arrive, autant s'assurer que tout se passera au mieux."
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Pas grand-chose à répondre...
Comme elle le craignait, Ray n'était pas au mieux de sa forme... Leilith-Siri fit donc de son mieux pour le guérir, qu'il n'ait plus à souffrir de ses aventures récentes.
" Tout ?... Tout comme tout ? Je veux dire... moi aussi ? Et M. Reese aussi ? Et ils t'ont libéré malgré tout ? "
Elle écouta la suite avec une moue perplexe. Tout recommencer... Le portail vers Mars donc ? ... Cette fois sans monstre qui loge dans la grotte ?...
La mine décomposée et inquiète de l'atlante donnait la mesure de ce qu'elle imaginait : prison + souterrain + justice expéditive = phobie tirée de son vécu et appliquée à son libérateur. Elle voyait certainement les choses pires qu'elles ne l'étaient...Ray Campbell a écrit :[...] à mon réveil j'étais dans une cellule du CID. J'ai passé la fin de la nuit chez eux à répondre à leurs questions... Enfin ils n'avaient pas tant de questions que ça, ils en savent déjà pas mal, pour ne pas dire tout.
" Tout ?... Tout comme tout ? Je veux dire... moi aussi ? Et M. Reese aussi ? Et ils t'ont libéré malgré tout ? "
" Occupe toi surtout de rester en un seul morceau, moi je peux me soigner si j'en ai besoin." répondit-elle avec un sourire pour lui rappeler que les blessures ont une gravité toute relative. Qu'elle en sorte indemne ou se guérisse, le résultat était le même ... à un détail près... dans le premier cas sa robe avait une chance de s'en sortir aussi. C'était donc effectivement préférable !Ray Campbell a écrit :Ne t'inquiète pas tout va bien, la seule chose importante c'est que tu n'aie pas été blessée. Je te promets de faire plus attention à l'avenir.
Elle écouta la suite avec une moue perplexe. Tout recommencer... Le portail vers Mars donc ? ... Cette fois sans monstre qui loge dans la grotte ?...
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
"Libéré est un bien grand mot... Je ne sais pas pour monsieur Reese, mais oui, toi aussi, même si j'ignore dans quelles mesures..."" Tout ?... Tout comme tout ? Je veux dire... moi aussi ? Et M. Reese aussi ? Et ils t'ont libéré malgré tout ? "
Sa mine était décomposée, il aurait voulu l'emmener loin d'ici, là, tout de suite. Repartir, voyager comme ils l'avaient fait lors qu'il l'avait amenée à découvrir le monde.
*Ce ne sont pas les blessures physiques qui m'inquiètent... Mais comment te parler de tout cela...*"Occupe toi surtout de rester en un seul morceau, moi je peux me soigner si j'en ai besoin"
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Leilith : " Pr. Charpentier, vous allez bien ? Et Balthazar, il est sur pieds ?"
« J’ai également passé ma nuit à Montmarte mais heureusement la période de 14-18 m’a appris à tenir bon face aux interrogatoires. Malheureusement, Balthazar a été emmené par les hommes du CID à Saint Anne. Je ne sais pas encore si nous avons l’autorisation de lui rendre visite »
Ray : "Donc il vous manque trois éléments pour recommencer ? Faites nous une liste exacte, ainsi que les lieux où on peut les trouver si vous les connaissez. Par contre, mettons nous d'accord. Tant que tout n'es pas sûr à 100% on ne tente rien. Je pense qu'on commencera par la nouvelle source d'énergie, du radium c'est ça ?"
Pendant les retrouvailles de nos protagonistes, le professeur s’était déjà penché sur son bureau et était afféré à gribouiller une liste sur un morceau de papier.
« Je savais que le grand scientifique que vous êtes ne pourrait pas résister à l’envie de voir cette œuvre achever. En effet, ils nous manquent trois éléments. La source d’énergie sera la plus problématique à se procurer, je vous conseille plutôt de chercher cet élément en dernier. Pour la diffraction, j’aurais besoin d’une lentille à grande focale et d’un diamètre de cinquante centimètre. Ce genre d’objet est extrêmement fragile, il faudra donc que vous procédiez avec soin. Vous pourrez vous la procurer dans une certaine boutique du côté de Montmartre. Je vous ai noté l’adresse ici même. Demandez Firmin. Il est très compétent pour obtenir ce genre d’outils introuvables.
Pour le régulateur d’ondes énergétiques, cela sera beaucoup plus compliqué de convaincre votre interlocuteur. Vous le trouverez à son domicile à Rosny-sous-Bois. Il est quelque peu … excentrique. Je vous laisse le soin de découvrir le personnage.
Enfin, pour la source d’énergie, il va nous falloir un litre d’essence de radium. Adressez vous au professeur Paillet à l’adresse indiquée. Attention, cette substance est extrêmement instable pour ne pas dire explosif. Un faux mouvement et il ne restera de vous qu’un cratère fumant … »
Le professeur tendit le morceau de papier à Ray puis fouilla dans ses poches puis dans les tiroirs de son bureau. Il en extrait une somme conséquente qu’il remet également à Steamboy.
« Cela devrait couvrir vos frais… »
« Ne tardez pas trop, mes confrères vont avoir les mêmes besoins pour le congrès »
« Je vais essayer de concevoir un système de protection pour le portail en vous attendant. J’avais un temps imaginé une sorte de volet… »
Réfléchissant seul de son côté, il s’arrêta sur la mine quelque peu apeuré de l’atlante.
« N’ayez crainte Leilith. Tout ce que nous pourrons affronter vous rapprochera des vôtres. Je suis en effet intimement persuadé que vos contemporains n’ont pas disparus. Je subodore que des êtres aussi intelligents ont du utiliser la même technologie pour se mettre à l’abri d’un éventuel cataclysme… Mais je vous en parlerais à votre retour ! Des questions sur la liste ? »
« J’ai également passé ma nuit à Montmarte mais heureusement la période de 14-18 m’a appris à tenir bon face aux interrogatoires. Malheureusement, Balthazar a été emmené par les hommes du CID à Saint Anne. Je ne sais pas encore si nous avons l’autorisation de lui rendre visite »
Ray : "Donc il vous manque trois éléments pour recommencer ? Faites nous une liste exacte, ainsi que les lieux où on peut les trouver si vous les connaissez. Par contre, mettons nous d'accord. Tant que tout n'es pas sûr à 100% on ne tente rien. Je pense qu'on commencera par la nouvelle source d'énergie, du radium c'est ça ?"
Pendant les retrouvailles de nos protagonistes, le professeur s’était déjà penché sur son bureau et était afféré à gribouiller une liste sur un morceau de papier.
« Je savais que le grand scientifique que vous êtes ne pourrait pas résister à l’envie de voir cette œuvre achever. En effet, ils nous manquent trois éléments. La source d’énergie sera la plus problématique à se procurer, je vous conseille plutôt de chercher cet élément en dernier. Pour la diffraction, j’aurais besoin d’une lentille à grande focale et d’un diamètre de cinquante centimètre. Ce genre d’objet est extrêmement fragile, il faudra donc que vous procédiez avec soin. Vous pourrez vous la procurer dans une certaine boutique du côté de Montmartre. Je vous ai noté l’adresse ici même. Demandez Firmin. Il est très compétent pour obtenir ce genre d’outils introuvables.
Pour le régulateur d’ondes énergétiques, cela sera beaucoup plus compliqué de convaincre votre interlocuteur. Vous le trouverez à son domicile à Rosny-sous-Bois. Il est quelque peu … excentrique. Je vous laisse le soin de découvrir le personnage.
Enfin, pour la source d’énergie, il va nous falloir un litre d’essence de radium. Adressez vous au professeur Paillet à l’adresse indiquée. Attention, cette substance est extrêmement instable pour ne pas dire explosif. Un faux mouvement et il ne restera de vous qu’un cratère fumant … »
Le professeur tendit le morceau de papier à Ray puis fouilla dans ses poches puis dans les tiroirs de son bureau. Il en extrait une somme conséquente qu’il remet également à Steamboy.
« Cela devrait couvrir vos frais… »
« Ne tardez pas trop, mes confrères vont avoir les mêmes besoins pour le congrès »
« Je vais essayer de concevoir un système de protection pour le portail en vous attendant. J’avais un temps imaginé une sorte de volet… »
Réfléchissant seul de son côté, il s’arrêta sur la mine quelque peu apeuré de l’atlante.
« N’ayez crainte Leilith. Tout ce que nous pourrons affronter vous rapprochera des vôtres. Je suis en effet intimement persuadé que vos contemporains n’ont pas disparus. Je subodore que des êtres aussi intelligents ont du utiliser la même technologie pour se mettre à l’abri d’un éventuel cataclysme… Mais je vous en parlerais à votre retour ! Des questions sur la liste ? »
Métajeu a écrit : Je vous laisse le soin de faire la description de vos pouvoirs tel que vous le souhaitez. Steamboy = full life