
Bon, d'accord, je vois que ce n'est pas trop possible pour les canaux, mais l'idée était classe quand même...
En ce qui me concerne, tant que j'ai des armes, je serai heureux !

ARMES
Avant toute chose il importe de noter que les armes sont rares en Artland et qu’il est fréquent que la violence se manifeste sous une forme plus ou moins improvisées, à mains nues ou avec des armes improvisées.
Les marques
Il existe en Artland une grande quantité d’armuriers qui travaillent sur mesure ou réparent des armes historiques ou d’importation, à quoi il faut ajouter des coutelleries de qualité qui proposent une gamme plus ou moins étendue de produits. Les trois marques qui suivent sont les plus réputées, connues dans tout le pays, une garantie de qualité, tout particulièrement dans leur domaine de spécialité mais également la certitude de trouver facilement des munitions ou des artisans susceptibles d’aiguiser l’arme ou la réparer.
Jaegermeister : abrégé en « Jaeger » dans les conversations entre connaisseurs ou JM dans les nomenclatures des différents modèles de la marque. Le nom vient du fondateur, Hermann Guts qui était un garde-chasse dans un domaine des Westwaelder et qui avait pris l’habitude de bricoler et réparer les armes dans son atelier. La légende de l’entreprise prétend qu’il aurait eu une liaison avec l’épouse du maître du domaine et qu’il fut pour cela renvoyé et s’en alla tenter sa chance à Espérance puis Dôme où il démarra son affaire en 1162. Il se consola de son aventure en épousant une fois sa fortune faite une jeune fille issue d’une famille d’industriels et depuis lors l’entreprise est restée entre les mains de ses héritiers. Jaegermeister est spécialisée dans la conception et fabrication de fusils de chasse et de précision, avec des calibres et munitions adaptés tant à la chasse au canard qu’à celle du rhinocéros dans la lointaine Jaya. Les armes les moins courantes sont fabriquées à la commande. La société chercherait à se développer en s’introduisant sur le marché de l’industrie de la guerre.
Marquise : abrégé en MQ dans les nomenclatures de modèles, l’entreprise fut fondée en 1116 par l’héritière de la maison Ter-rade. Le personnage d’Élisabeth de Terrade marqua son époque et inspira d’ailleurs une série de romans d’aventures « Mylady Lise » dont les différents volets ont été écrits par plusieurs auteurs successifs sans nécessairement de souci de cohérence d’ensemble. Ils sont encore beaucoup lus par les adolescents des deux sexes qui ont là leur comptant d’amours passionnelles, d’érotisme léger et d’action trépidante, exotique autant qu’invraisemblable. La marque est spécialisée dans les armes de duel, pistolets luxueux à crosse en ivoire par exemple, mais surtout des armes blanches telles que des épées légères, rapières assassines, et armes d’entraînement en escrime. S’appuyant sur son image, le Conseil de direction de Marquise a décidé de développer une gamme de maroquinerie, sacs, ceintures et autres accessoires en cuir. La marque est notamment bien connue du grand public citadin par son « firmament d’argent sur fond de violine marquise », un motif récurrent et typé. Certains articles dans la presse mondaine évoquent l’intérêt de l’entreprise pour la parfumerie afin de diversifier ses activités et de poursuivre son développement dans le marché du luxe.
Lachésis : abrégé en LC dans les nomenclatures de modèles, est une entreprise assez discrète par rapport à son importance. Elle fut fondée en 1193 par Lucius Carvel, un farseeren de Port Ouadjourat qui revenait en métropole avec son épouse Agidô, une melytaine capturée par des pirates et réduite en esclavage avant qu’il ne la rachète pour la libérer. Beaucoup ignorent que le nom de l’entreprise fut choisi en hommage à une déesse melytaine, croyant que le sigle est LC pour Lucius Carvel. Lachésis est le nom d’une espèce de grandes vipères hautement venimeuses, mais aussi celui d’une des trois Moires ou « Destinées », ces déesses qui filent le destin des humains. Lachésis décide de sa longueur et de sa qualité, elle est la répar-titrice, le sort, celle qui tire au sort, marquant par là un aspect de choix qui se trouve entre les mains du tireur : laisser continuer la vie, blesser ou tuer. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de revolvers qui portent tous une sentence différente gravée sur le canon de l’arme. Il peut s’agir d’un vers de poème artlandais ou non, d’une prière, d’une devise, d’un vœu… La gravure a lieu obligatoirement avant la vente, à la commande, et répond à une demande explicite du client. Pas de sentence, pas d’arme, et cela indépendamment de la somme que l’acheteur est prêt à débourser. Ce rituel assez peu commercial est attribué à Agidô, mais aucune explication n’est donnée par l’entreprise. Certains supposent qu’il s’agit d’un moyen d’impliquer personnellement l’utilisateur d’une arme, qu’il la considère sérieusement, tout comme l’acte de s’en servir. D’un point de vue pratique, il est assez facile, une fois une Lachésis retrouvée, d’identifier son propriétaire initial, l’entreprise ayant des registres complets des achats effectués et accessible sur requête motivée. Les détectives et investigateurs peuvent faire une demande qui sera acceptée si elle reçoit un aval officiel d’un juge considérant l’enquête privée comme légitime, tamponnée et signée. Étrangement certaines demandes pourtant motivées se heurtent à des résistances courtoises et des réponses polies mais floues. Il paraît que Lachésis est en contrat avec le gouvernement pour armer les services secrets et les noms des agents ne peuvent être révélés pour des raisons évidentes. Une légende urbaine rapporte que la « section Hellsing » serait équipée par Lachésis, mais la plupart des gens qui le disent n’ont aucune idée des activités que peut bien avoir ladite section dont le nom évoque le lieu mythique de l’Enfer.
Armes blanches courantes
Couteau de poche. Doté d’une lame assez large qui peut se plier dans le manche, le couteau de poche est très répandu dans la population et est considéré comme un outil polyvalent. Toute personne qui prévoit de tailler du bois ou de couper du pain, une saucisse sèche ou encore de la ficelle apprécie d’en avoir un dans une poche ou au fond d’un sac, concurrençant les ciseaux dans les objets utiles, potentiellement dangereux et courants. Il existe une multitude de modèle, les plus rustiques coûtant aux alentours de 10 deniers tandis que les plus élégants et précieux montent facilement jusqu’à 100 deniers.
Dégâts de base : D4 (arme très courte).
Matraque. Arme contondante en métal lourd, droite, dotée d’une poignée, longue en général d’une quarantaine de centi-mètres. Une gaine de caoutchouc est souvent ajoutée pour at-ténuer les coups donnés, qu’ils soient surtout dissuasifs. La matraque est utilisée par les policiers en uniforme qui font leurs rondes, règlent la circulation ou assistent les inspecteurs dans le cours des enquêtes. Une minorité de malfaiteur usent également de cette arme pour assommer ou tuer. Ils se fournissent soit en volant un policier, mais il est un peu imprudent de garder sur soi un tel trophée, soit en la fabriquant eux-mêmes. Dans ce cas elle aura un aspect un peu rudimentaire mais n’en sera pas moins efficaces. Les policiers en uniforme ont une arme qui vaut dans les 50 deniers mais qui n’est en principe pas commercialisée. La version artisanale peut revenir à moins de 10 deniers pour un bricoleur raisonnablement habile de ses mains.
Dégâts de base : entre moins de D4 et D6 selon que cette arme courte est utilisée brute ou atténuée par une couche amortissant les coups (caoutchouc, tissu enroulé…).
Poignard. Seules deux catégories de personnes s’intéressent aux poignards dans la vie civile : les collectionneurs et les assassins, aussi n’est-il pas étonnant que la police soit extrêmement suspicieuse quand elle arrête un individu qui en cache un sur elle. Cette arme peut être aussi belle que dangereuse, faite sur mesure par des armuriers d’art, de sorte que les prix varient considérablement, pouvant dépasser toute mesure. À partir de 300 deniers, l’acheteur peut considérer qu’il a un bon prix d’achat pour un objet qui sera complètement à sa main et bien équilibré, lui permettant d’être plus précis dans ses mouvements de combat, mais aussi de toucher sans difficulté en lancer son arme à une dizaine de mètres. Cette dépense n’a cependant de sens que pour les amateurs d’art et les maîtres d’arme du combat rapproché. Les poignards les moins chers peuvent se trouver dans les boutiques de surplus de l’armée, à 50 deniers pour un modèle simple. Une proportion appréciable d’Artlandais sont passés par un temps dans l’armée et ont gardés leur poignard qui fait parti de l’équipement de base. Les poignées de ces armes de base sont en bois et chaque soldat le décore durant son temps de service de sorte qu’il n’existe pas deux poignards militaires identiques.
Dégâts de base : D6, mais susceptibles d’être bien plus importants en retournant le couteau dans la plaie ou causant une hémorragie, ou en frappant directement un point vital.
Canne-épée. Canne creuse armée d’une lame fixée à la poignée, il s’agit d’une arme élégante et portée par des personnes qui ont un certain maintien, ou prétendent l’avoir. Il existe une multitude de modèles, mais la complexité de l’objet et la qualité à laquelle il prétend font rapidement monter le prix de vente. La plupart sont vendues dans un ordre de grandeur de 1000 deniers, une somme qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. Tout dandy aventurier qui se respecte voudra néanmoins avoir la sienne avec ses initiales inscrites en lettres d’or ou d’argent. Trouver une telle arme entre les mains d’un ruffian des bas-fonds signifie très probablement qu’elle a été acquise à la suite d’une agression qui a mal tourné pour le propriétaire initial. En ce sens, c’est un moyen pour la brute considérée de montrer ostensiblement ses succès passés et de signaler sa force. Reste à savoir s’il saura manier cette arme qui demande tout de même un entraînement spécifique avant d’être à l’aise dans son utilisation. À noter toutefois que tous les porteurs de cannes-épées des quartiers pauvres ne les ont pas nécessairement volées. Les maquereaux et les bookmakers notamment sont connus pour afficher leurs revenus de façon ostentatoire autant que clinquante avec des dépenses quasi-somptuaires pour leurs vêtements et accessoires.
Dégâts de base : D6 pour les lames les plus courtes à D8 pour les plus longues, ces dernières étant plus difficiles à manier dans les espaces confinés telles que des ruelles étroites ou de petites pièces encombrées.
Canne & Parapluie. Si les cannes ne sont en principe pas faites pour servir à se battre, pas plus que les parapluies d’ailleurs, les deux font d’acceptables armes d’appoint. Avec un peu d’entraînement, il est possible de s’en servir sans difficulté particulière pour parer les coups, voire les bloquer et frapper en retour. De ce point de vue, il convient de manier l’arme par destination comme un club de golfe, en frappant avec le pommeau de la canne, plus il est lourd est mieux c’est. D’ailleurs un club de golf est sensiblement plus dangereux qu’une canne, mais il est assez rare d’avoir avoir soi un lot de club de golf lors d’une sortie en ville.
Dégâts de base : D4 pour la plupart des armes improvisées (dont le sac à main lesté d’une brique). Leur maniement n’est facile qu’avec un peu d’entraînement préalable. Une arme improvisée dangereuse, (comme un club de golf…) peut facilement causer des dégâts de base de D6.
Armes à feu courantes
Une infinité d’armes à feu peuvent être créées sur mesure par des armuriers de marque ou indépendant, la présentation ci-dessous vise uniquement à donner les caractéristiques moyennes des armes courantes et quelques indications pour en concevoir en cas de besoin. À noter que certaines armes existent mais n’ont qu’un usage militaire comme le pistolet semi-automatique AR (pour armée)-29 ou le fusil à pompe AR-24. Le premier est connu pour une bonne cadence de tir, mais une précision moindre que le revolver ; le second est connu pour être particulièrement destructeur à courte portée, avec un fort pouvoir d’arrêt.
Pistolet de duel. Contrairement aux actuels pistolets artlandais semi-automatiques, le pistolet de duel est assez puissant et précis et s’enraille rarement quand il est bien entretenu. Le pistolet se distingue du revolver en disposant d'une chambre intégrée au canon.
MQ-98 « Larme ». Élégante arme au long canon, remarquablement précise et équilibrée. Il faut presque faire exprès pour manquer une cible à moins de 20m. N’est chargé que d’une seule cartouche à la fois. Vendu par paire dans un coffret en bois laqué pour 5000 deniers.
Revolver. Première arme de poing permettant le rechargement automatique, le revolver est caractérisé par son barillet contenant des chambres pour des cartouches individuelles, généralement au nombre de six. Il est assez lent à recharger et assez lourd par rapport à un pistolet. Le tir est précis mais d’une puissance réduite par la perte d’une partie des gaz entre le barillet et le canon.
LC-18 « Résolution ». Modèle le plus courant. Arme à six coups qui chambre du moyen calibre normal et tolère les petits calibres. Son recul est moyen et sa précision bonne, faisant de lui une arme polyvalente adaptée à la ville. Coûte autours de 1000 deniers.
LC-30 « Destructeur ». Revolver à six coups qui admet du très gros calibre. Cette arme est lourde et demande pour la plupart des gens d’être tenue à deux mains et vaut un sévère recul. Coûte autours de 2000 deniers du fait du peu de ventes.
Métajeu. Par convention on admettra que la standardisation rationnelle artlandaise a permis de limiter les formats des munitions courantes à deux familles (à plomb & à balle) qui ne sont commercialisée que sous quatre calibres chacune.
Par commodité, toutes les munitions courantes sont vendues en moyenne à 1 denier les 2 cartouches, soit 10 deniers la boîte de 20.
Fusil de chasse. À la différence de la carabine qui est une arme de précision, le fusil de chasse a une âme lisse qui favorise la dispersion des plombs. La taille de la zone touchée est au maximum un cercle égal à la valeur du calibre. Il est en général possible de charger deux cartouches à la fois.
Le JM-23 est parfait pour la chasse aux oiseaux, avec une bonne précision sur plusieurs dizaines de mètres. Il chambre du petit calibre mais risque de causer un accident s’il est chargé par erreur avec un moyen calibre destiné au JM-22. Dans ce cas, le chasseur appuie sur la gâchette, rien ne se passe, mais s’il appuie une seconde fois sans y penser, la charge explose dans l’arme et risque de tuer l’utilisateur. La presse a relaté un tel accident mortel, en soulignant toutefois qu’il est assez facile d’assassiner quelqu’un de cette manière. Ce commentaire est à la fois vrai et faux dans le sens où le meurtrier parierait sur l’inattention du chasseur-victime, emporté par l’excitation du moment et oubliant les plus élémentaires normes de sécurité.
Le JM-23 est commercialisé à 1000 deniers, le JM-22 destiné plutôt aux cerfs avec un moyen calibre, est vendu aux alentours de 1500 deniers. Ces tarifs, assez bas par rapport à la qualité des produits, sont essentiellement dus aux ventes importantes dont bénéficient ces armes.
Estimer les dégâts des armes à feu. L’échelle ci-dessous décrit la progression des dégâts pour un unique coup sur une zone non particulièrement sensible. Il est donc assez facile de créer de nouvelles armes en vente à l’aide de la nomenclature officielle des marques suivies de l’année de création, par exemple LC-31.3 pour le troisième modèle créé par Lachésis en 1231. La plupart des armes ont une dénomination commerciale en plus de leur nomenclature technique.
Calibre : il a un impact sur les dégâts et sur le recul. Il existe des munitions pour armes de poings & carabines, et d’autre pour les fusils, comprenant des plombs.
Petit calibre : 3
Moyen calibre : 6
Gros calibre : 9 (gros gibier ou arme de guerre)
Très gros calibre : 12 (idem)
Vitesse & puissance de l’arme : l’énergie cinétique a un impact sur les dégâts, mais n’a que peu d’incidence sur le recul. Des mécanismes à air comprimé ou utilisant des formules particulières de poudre dans les munitions peuvent dégager une plus grande puissance.
Normal x1
Rapide & Puissant x2 (arme de qualité supérieure, rare)
Très rapide & Très Puissant x3 (armée et armuriers de génie uniquement)
Traitement de la balle
Normal x1
Dum-dum ou tête molle x2 à x3 (sadiques uniquement) : consiste à fendre la balle avant que la munition ne soit mise dans l’arme ; l’impact est destructeur et les blessures sont particulièrement difficiles à soigner, à supposer qu’elles puissent l’être. User de telles munitions pour tuer est une circonstance aggravante.
L’achat d’une arme ou d’un produit dangereux
La législation sur l’achat d’une arme est la même que pour tous les produits dangereux dont font parti par exemple les composés chimiques toxiques.
L’acheteur se présente auprès d’un vendeur dont l’activité est déclarée et qui a l’obligation de tenir un inventaire précis de ses stocks. Le simple fait de se fournir auprès d’un individu dont on sait pertinemment qu’il ne respecte pas ces formalités est un délit qui laisse par ailleurs craindre la préméditation d’une action criminelle.
Au moment de l’achat ou de la commande si l’objet ou le pro-duit n’est pas en stock, le client doit décliner son identité, son adresse, sa profession et le motif de sa course. Il s’agit généra-lement d’une formalité. N’importe quel chimiste amateur n’a aucun mal à se fournir en substance toxique auprès d’une pharmacie par exemple. Cependant en cas d’enquête, les registres d’achat de produits dangereux peuvent être consultés par la police et par des enquêteurs privés justifiant d’une raison légitime de mener leur enquête.
La raison légitime d’enquêter.
Un détective comme un particulier peuvent enquêter sur toutes sortes d’affaires à condition de justifier d’une raison légitime. Celle-ci consiste en une cause moralement défendable d’agir de la sorte, mais la notion est souple. Il peut s’agir soupçons au sujet d’une mort suspecte ou simplement d’une étude universitaire en sociologie.
Dans la plupart des cas les personnes interrogées par les investigateurs les croient sur parole et ne cherchent pas à avoir de preuves de leur raison légitime d’enquêter. Il n’est cependant possible d’accéder à des données privées (nom, adresse…) qu’avec un minimum de formalité.
Le plus simple pour prouver que l’enquête est moralement défendable est de faire une demande de reconnaissance de la légi-timité des motifs de l’enquête auprès d’un juge. Celui-ci examine la description des motifs développés et d’éventuelles preuves apportées (la lettre d’un client pour un détective) avant de tamponner et parapher. Ce document officiel permet d’ouvrir pratiquement toutes les portes.
Il est cependant possible de refuser la demande des investigateurs privés en réclamant une ordonnance spécifique du juge et non générale sur l’enquête dans son ensemble. Concrètement un pharmacien misanthrope ou un comptable tatillon peuvent faire de la résistance en demandant l’équivalent d’un mandat, un document officiel qui s’applique spécifiquement à eux et à la consultation d’un type de document en particulier. Bien sûr, il est possible durant le temps nécessaire à l’obtention de la reconnaissance spéciale de faire disparaître d’éventuelles preuves compromettantes.
Porter une arme en société
S’il est assez simple de se fournir en arme en Artland, il n’en demeure pas moins que la pression sociale est importante relativement à leur port et plus encore à leur usage. Voici quelques cas de figure relatif aux règles de savoir-vivre en lien avec le port d’arme :
Porter visiblement une arme blanche ou à feu dans un lieu public doit être immédiatement justifié à tout fonctionnaire, policier ou non, qui demanderait le motif d’un tel comportement. Le fonctionnaire, agent de police ou même simple facteur, est en droit d’accompagner le porteur d’arme pour s’assurer que tout est réellement en ordre. Refuser de s’expliquer expose le contrevenant à être arrêté dans un délai court avant d’être amené dans un poste de police, son arme confisquée. De manière générale, seul un chasseur qui va ou revient de la chasse peut porter son arme à l’épaule au village sans être considéré comme un inconscient ou un asocial. Il est requis de la part de tout autre porteur d’arme de s’assurer qu’elle ne sera pas vue par un passant distrait ou encore un enfant allant à l’école.
Toute personne armée qui se rend dans un lieu privé ou public est tenue, par un signe discret au moins, de signaler à son hôte ou interlocuteur, qu’elle porte une arme. Le plus souvent le détenteur d’une canne-épée, en arrivant, regarde la personne qui l’accueille en lui signalant d’un regard et d’un rapide geste du poignet que son soutien n’est pas inoffensif. Celui qui se déplacerait avec un revolver fait de même en soulevant brièvement la veste qui couvre l’étui de l’arme. Ne pas prévenir d’un port d’arme est considéré comme une grave offense, la marque d’un manque total de savoir-vivre et autorise le maître des lieux à mettre immédiatement à la porte le rustre qui se conduit de la sorte. Refuser de partir peut alors être considéré comme une tentative d’agression physique, même en l’absence de menaces ! D’ailleurs porter une arme sans en avoir besoin est très mal vu. La canne-épée est l’arme qui est socialement la mieux acceptée car il suffit pour justifier son port de vivre en ville et sortir le soir. Bien sûr, une canne-épée étant un accessoire de mode, elle se doit d’être assortie à la tenue et portée avec style. En revanche, seuls les détectives et les inspecteurs de police peuvent porter un revolver sans subir une immédiate réprobation.
Métajeu. En pratique tout cela signifie que les Personnages ne sont pas armés dans la vie quotidienne. Seuls les individus menant une vie dangereuse prennent ce genre de précaution et ils ne représentent qu’une minorité qui d’ailleurs ne porte en principe d’armes que pour de « bonnes » raisons telle qu’une arrestation possiblement dangereuse ou une excursion dans les bas fonds d’une grande ville.
Les armes des criminels
Les criminels armés ne sont guère plus nombreux à l’être que les honnêtes citoyens. La plupart des délits et des crimes ne sont commis qu’avec des armes rudimentaires ou des outils. La typologie des armes utilisées peut d’ailleurs parfois informer l’enquêteur sur l’état d’esprit d’un criminel, permettre de distinguer les coups et blessures suivis de mort accidentelle et le meurtre prémédité.
Pratiquement tous les manœuvres ont un couteau de poche sur eux qui leur sert pour couper leur pain ou des cordages. Les brutes, quand elles ne commettent pas de délits, ont tendance à travailler au jour ou à la semaine dans ces professions manuelles et de force, il n’est donc pas étonnant qu’elles soient souvent armées. En cas de menace cependant, les combats se déroulent majoritairement aux poings, le couteau n’étant sorti qu’au comble de la fureur.
Pour une agression visant simplement à dérober un quidam, les armes contondantes sont favorisées. Il pourra s’agir simplement de chaussettes remplies de sable, simple et efficace, d’autant plus que les coups laissent peu de traces. Les matraques sont utilisées par des criminels d’habitude, qui font pratiquement profession de violence et ils savent que trouver une telle arme en leur possession peut servir de preuve à charge. Les gourdins enfin ne sont que des armes improvisées, de même que les marteaux, ils n’apparaissent que dans des faits divers où l’auteur du coup avait pris ce qu’il trouvait dans l’instant.
Les tueurs à gage, les assassins et les hommes de main des chefs de la pègre sont pour leur part convenablement équipés en armement létal. Le poignard est de bonne qualité, aiguisé comme une lame de rasoir et suffisamment bien équilibré pour être lancé avec précision jusqu’à une dizaine de mètres. Il est souvent préféré aux armes à feu car silencieux. Leurs revolvers sont des Lachésis ou sont faits sur mesures pour les meilleurs tireurs.
À la différence des brutes qui constituent la piétaille de la pègre, ces criminels ne menacent jamais personne : si quelqu’un est assez stupide pour ne pas comprendre qu’ils sont dangereux ou qu’il faut écouter leurs « conseils », tant pis pour lui, ils ne lui laisseront aucune chance et feront un travail prompt et net, sans détail ni témoin. Sauf à avoir reçu une instruction particulière consistant à réclamer que le meurtre soit exemplaire, ils ne cherchent pas à faire durer les exécutions. De préférence ils surveillent les habitudes de leur future victime et les utilisent pour préparer une embuscade, quelques coups de feu ou de surin avant de disparaître dans la nuit ou le brouillard. Celui qui craindrait d’être assassiné de la sorte doit en premier lieu changer ses habitudes pour compliquer la tâche des tueurs : domicile, chemin pour aller à son travail, apparence, restaurant préféré… Tout ce qui est la norme d’une vie quotidienne est devenu une source de danger potentiel !
Le cas particulier des cambrioleurs
Certaines pratiques délictuelles se caractérisent par l’absence d’armes, ainsi les tricheurs et les escrocs qui se fondent dans la société honnête, mais c’est également le cas des cambrioleurs qui n’ont pour eux que leur talent et leurs outils. Le risque qu’ils prennent, l’impossibilité pour eux de se défendre face à un propriétaire armé, ont fini par auréoler leur activité d’un certain charme romantique au point que les plus audacieux cambriolages donnent souvent lieu à des adaptations romanesques ou théâtrales.
Les cambrioleurs évitent systématiquement de s’armer, ne portant avec eux que leurs outils et même leur éventuel couteau ne semble pas menaçant. La raison de cette habitude tient à ce qu’ils savent qu’en cas d’arrestation, la peine pour un voleur armé est deux à trois fois plus lourde que pour un autre qui ne l’est pas.
À l’opposé, il existe en droit artlandais un principe, la « théorie du château » qui signifie que l’habitant d’un lieu a le droit de se défendre, arme à la main, contre toute menace ou intrusion illégitime dans son domaine. Le défenseur a néanmoins ’effectuer une sommation à l’encontre du voleur en lui spécifiant les moyens qu’il compte utiliser avant d’en fait usage. Si le cambrioleur ne se rend pas sur le champ, il risque de se faire légalement tirer dessus. Les défenseurs les plus vindicatifs se plaignent que le temps d’une sommation ces sales fouines de voleur ont déjà eu le temps de détaler et préfèrent donc prévenir qu’ils vont lâcher les chiens. Bien sûr leur maître est censé tout faire pour capturer vivant l’intrus, mais un accident est si vite arrivé… Les propriétaires les plus misanthropes précisent par avance à l’entrée de leur domaine que les chiens sont dangereux ou que des pièges ont été déposés.
La situation est plus problématique dans le cas où des Investigateurs sont pris sur le fait lors d’une tentative de cambriolage. Le droit artlandais admet qu’un particulier se donne les moyens d’agir par lui-même, mais il y a des limites. Il doit en premier lieu être capable de justifier d’une cause moralement défendable ; ensuite les moyens utilisés ne doivent pas être disproportionnés par rapport à l’importance du problème et aux situations qui se présentent. Un Investigateur est en droit d’entrer armé et par effraction dans une propriété s’il est capable d’établir qu’au moment de son action il pouvait légitimement craindre pour la vie d’une personne qui s’y trouverait. Il est également toléré de mener un cambriolage sans aucune violence pour trouver un élément essentiel dans une affaire grave et urgente. S’il s’arme cependant, il encourt une amende simple déjà salée de 500 deniers, avec l’obligation de payer par ailleurs pour tous les dégâts causés par son intrusion, directement par lui, mais aussi par les propriétaires pour le capturer sauf à pouvoir prouver durant son procès que lesdits propriétaires ont complètement perdu la raison et ont saccagé inutilement leur château. L’Investigateur qui prend l’initiative de chercher des informations par des moyens illégaux, même moralement défendables, doit assumer l’intégralité des risques. Aucune assurance ne couvre non plus les soins issus d’un cambriolage raté…
Pour le dernier point, ça va être plus compliqué dans ta chronologie.Amnèsya a écrit :- Une forte amitié pour Walther;
- L'appel pour les voyage et les expéditions.
- Après pour quelqu'un qui a soif de liberté, à un petit problème avec l'autorité, et qui est relativement illettrée, la découverte de la magie, de ses pouvoirs obscur etc...doit exercer sur elle une certaine fascination... Un autre monde, une autre façon de penser de vivre...
- Si cela ne suffit pas et si tu es d'accord, dernière idée on peut lui mettre un passé sur l'ile des Kells identique à Adéliane... (J'ai déjà dit que j'aimais ce perso)... Ce qui expliquerai accessoirement le fait qu'elle est légèrement mal tournée, rejetée de partout... et légitimerai son gout pour le côté obscur et surnaturelle... Elle veux prouver qu'elle n'est pas folle...
Wolfen doit t'inviter et à ce moment là, le tableau du Club sera commun, il apparaîtra quand tu feras l'action d'épingler, comme un tableau supplémentaire. Vu les Crochets de son titre, il sera en premier de la liste.Alors j'ai créé un compte, j'ai épinglé des photos. Je dois faire quelques choses de particulier pour les intégrer quelque part ?
Zeppelin fonctionnels, mais côté Dôme... et en fait, on essaie surtout de gérer le côté "vents violents", donc c'est surtout en développement en lien avec l'armée. Les Ballons sont marginaux mais logiquement, rien ne les empêche d'exister. Pas d'hélium en quantité suffisante pour l'instant. Avion : expérimentaux au mieux, et pas d'essence, donc ... pas facile de les alimenter !- je souhaiterais que mon perso soit passionné par tout ce qui vole, l'entreprise familiale pourrait être développeur de ce type d'ingénierie (Ballon, zeppelin, avion ? si cela existe. Je vais voir çà :p).
Je te suggère de la mener avec les PJ d'Amnèsya & Wolfen, voire Avrock s'il trouve le temps de poster...- Il aura une expédition à son actif, je vais voir où et combien de temps. Ainsi que laisser quelques portes ouvertes pour d'éventuelles rencontres.
Compte que ta compétence reine sera Négociation (spé : Réseau / Entregent)- Développement des contacts pnj (par milieu et par thématique).
Pour l'instant les PJs sont de :- Nous avons bien lancé nos croisements de BG avec Wolfen. Serait-il possible de faire un Edit du premier post afin de lister les PJs ?