[BC] La Dernière Guerre
Une invitation pour l'asile
Les deux hommes furent interlopes à l’apparition inopinée de la magnifique atlante aux cheveux blancs neige si étranges.
Le gros fumeur de cigare bougonna et tourna les talons dans un grand nuage de havane vers une petite citadine noire garée sur le côté droit du portail principal. L’homme claqua la portière passant son énervement sur la pauvre mécanique de l’automobile parisienne.
La jolie brune haussa un sourcil, marquant une mimique gracieuse et mutine. Elle rangea son calepin dans la poche de son long imperméable et se dirigea vers la berline blanche dont la portière côté passager était toujours ouverte.
D’une voix suave soulignée par un accent anglais charmant, elle s’adressa à Messieurs Reese et Campbell, toujours silencieux et intrigués par la situation. Elle leur tendit une carte.
« Edith Englewood, puis je abuser et vous volez quelques minutes de votre précieux temps ? Messieurs … ? »
Le professeur Charpentier réajusta sa veste de tweed et remis en place son col de chemise tout en suivant la princesse salvatrice.
« Ce grossier personnage est un être abjecte, un odieux gratte papier tout juste bon à inciter à la haine. Tout le monde connait ses amitiés sincères avec des proches du docteur M… »
Il regarda les grands yeux clairs de Leilith et compris que la politique européenne était très loin de ses sujets de prédilection.
« Je vous remercie de m’avoir sorti de cette situation problématique… Ray et Calvin ne vous accompagnent pas ? Vous portez un paquet ? Ne serait ce pas la lentille ?..."
Tout en continuant à l'entrainer vers le bâtiment des sciences expérimentales.
Encore une fois, vous tomber bien. J’ai eu des nouvelles de l’hôpital Sainte Anne. Mon assistant Balthazar s’est enfin réveillé et le CID nous autorise à le voir. Les médecins sont très confiants quant à son rétablissement, même si il aura besoin de beaucoup de repos. Si le cœur vous en dit, je vous propose de lui rendre visite à cet hôpital. Enfin si vous n’êtes pas effrayez par les patients suivis par des aliénistes. Passez donc lui acheter des revues pour l’occuper et dites lui bien que je suis impatient de le voir sur pied. A la réflexion, le mieux serait d’aller le voir tout de suite. Il pourrait avoir des informations supplémentaires sur l’incident de la nuit dernière et l’ambiance de ce lieu ainsi que de ses habitants doit lui peser. Le reste peut attendre un petit peu mais ne tardez pas trop quand même. J’aurais bien besoin du régulateur énergétique pour ce soir… Pour la suite de vos recherches, faites moi plaisir et utilisez cet engin… »
Le professeur tendit un emballage en carton de la taille d’une boite à chaussure à Leilith. Sur le couvercle, des mentions publicitaires indiquaient « radiomètre ».
Le gros fumeur de cigare bougonna et tourna les talons dans un grand nuage de havane vers une petite citadine noire garée sur le côté droit du portail principal. L’homme claqua la portière passant son énervement sur la pauvre mécanique de l’automobile parisienne.
La jolie brune haussa un sourcil, marquant une mimique gracieuse et mutine. Elle rangea son calepin dans la poche de son long imperméable et se dirigea vers la berline blanche dont la portière côté passager était toujours ouverte.
D’une voix suave soulignée par un accent anglais charmant, elle s’adressa à Messieurs Reese et Campbell, toujours silencieux et intrigués par la situation. Elle leur tendit une carte.
« Edith Englewood, puis je abuser et vous volez quelques minutes de votre précieux temps ? Messieurs … ? »
Le professeur Charpentier réajusta sa veste de tweed et remis en place son col de chemise tout en suivant la princesse salvatrice.
« Ce grossier personnage est un être abjecte, un odieux gratte papier tout juste bon à inciter à la haine. Tout le monde connait ses amitiés sincères avec des proches du docteur M… »
Il regarda les grands yeux clairs de Leilith et compris que la politique européenne était très loin de ses sujets de prédilection.
« Je vous remercie de m’avoir sorti de cette situation problématique… Ray et Calvin ne vous accompagnent pas ? Vous portez un paquet ? Ne serait ce pas la lentille ?..."
Tout en continuant à l'entrainer vers le bâtiment des sciences expérimentales.
Encore une fois, vous tomber bien. J’ai eu des nouvelles de l’hôpital Sainte Anne. Mon assistant Balthazar s’est enfin réveillé et le CID nous autorise à le voir. Les médecins sont très confiants quant à son rétablissement, même si il aura besoin de beaucoup de repos. Si le cœur vous en dit, je vous propose de lui rendre visite à cet hôpital. Enfin si vous n’êtes pas effrayez par les patients suivis par des aliénistes. Passez donc lui acheter des revues pour l’occuper et dites lui bien que je suis impatient de le voir sur pied. A la réflexion, le mieux serait d’aller le voir tout de suite. Il pourrait avoir des informations supplémentaires sur l’incident de la nuit dernière et l’ambiance de ce lieu ainsi que de ses habitants doit lui peser. Le reste peut attendre un petit peu mais ne tardez pas trop quand même. J’aurais bien besoin du régulateur énergétique pour ce soir… Pour la suite de vos recherches, faites moi plaisir et utilisez cet engin… »
Le professeur tendit un emballage en carton de la taille d’une boite à chaussure à Leilith. Sur le couvercle, des mentions publicitaires indiquaient « radiomètre ».
- Iris
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Un peu de tourisme dans le Paris caché
La magnifique princesse atlante est objectivement une jeune femme simplement jolie, mais apprêtée avec soin, et généralement souriante ... avec un physique un brin atypique qui lui donne éventuellement une touche d'exotisme... Rien de forcément renversant de son point de vue.
... en évitant tout de même de parler fort au point que tout le monde autour entende, hein !
Et ça semblait beaucoup l'amuser d'avoir une mission de garde-du-corps ! ... Quant à Sainte-Anne, là, de suite, ça ne lui faisait pas trop peur et comme le Pr. Charpentier en parlait ça n'avait pas l'air très effrayant.
Elle acquiesça en prenant le bidule "radiomètre"... enfin, il allait falloir le poser, elle n'allait pas l'emmener à Sainte Anne quand même...
" Comment aviez-vous trouvé votre essence au radium la dernière fois ?"
" Oh, c'était un journaliste ? J'ai cru que c'était ... je ne sais pas... peut-être un intellectuel idéologue ou un militant... Moi qui croyait que les journalistes posent des questions pour avoir des réponses et non qu'ils décident d'eux-mêmes de la vérité... enfin... Un ami des amis du docteur M ?... Tout ça m'a l'air bien compliqué."Pr. Charpentier a écrit :« Ce grossier personnage est un être abjecte, un odieux gratte papier tout juste bon à inciter à la haine. Tout le monde connait ses amitiés sincères avec des proches du docteur M… »
" Je vous en prie ! Calvin et Ray ? ... Non, aujourd'hui je joue les garde-du-corps ! D'ailleurs j'ai commencé, ça semblait bien utile ! Nous nous inquiétons pour vous. Alors je vous accompagne, je ne vous quitte pas d'une semelle ! Mais promis, je ne vous gênerais pas, j'ai de quoi lire si besoin ! ... Oui, oui, votre lentille, ce monsieur qui la vendue était charmant ! D'ailleurs il m'a trouvé un collier atlante, vous vous rendez compte ?"Pr. Charpentier a écrit :« Je vous remercie de m’avoir sorti de cette situation problématique… Ray et Calvin ne vous accompagnent pas ? Vous portez un paquet ? Ne serait ce pas la lentille ?..."
... en évitant tout de même de parler fort au point que tout le monde autour entende, hein !
" D'accord, allons-y. Mais je ne fais pas les courses sans vous, je vous l'ai dit, je ne vous abandonne plus jusqu'à ce qu'on me relève ! Des revues... c'est bien... des romans aussi, c'est plus épais... et puis des chocolats, les chocolats, c'est toujours bien ! et ça se conserve un peu mieux que les fruits ou les pâtisseries..."Pr. Charpentier a écrit :Encore une fois, vous tomber bien. J’ai eu des nouvelles de l’hôpital Sainte Anne. Mon assistant Balthazar s’est enfin réveillé et le CID nous autorise à le voir. Les médecins sont très confiants quant à son rétablissement, même si il aura besoin de beaucoup de repos. Si le cœur vous en dit, je vous propose de lui rendre visite à cet hôpital. Enfin si vous n’êtes pas effrayez par les patients suivis par des aliénistes. Passez donc lui acheter des revues pour l’occuper et dites lui bien que je suis impatient de le voir sur pied. A la réflexion, le mieux serait d’aller le voir tout de suite. Il pourrait avoir des informations supplémentaires sur l’incident de la nuit dernière et l’ambiance de ce lieu ainsi que de ses habitants doit lui peser. Le reste peut attendre un petit peu mais ne tardez pas trop quand même. J’aurais bien besoin du régulateur énergétique pour ce soir… Pour la suite de vos recherches, faites moi plaisir et utilisez cet engin… »
Et ça semblait beaucoup l'amuser d'avoir une mission de garde-du-corps ! ... Quant à Sainte-Anne, là, de suite, ça ne lui faisait pas trop peur et comme le Pr. Charpentier en parlait ça n'avait pas l'air très effrayant.
Elle acquiesça en prenant le bidule "radiomètre"... enfin, il allait falloir le poser, elle n'allait pas l'emmener à Sainte Anne quand même...
" Comment aviez-vous trouvé votre essence au radium la dernière fois ?"
Métajeu a écrit :Prête à visiter le cauchemar des surhommes le coeur léger... même pas peur de croiser des agents du CID sur place
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Calvin était resté dans la voiture lorsque la légère esclandre avait eu lieu, plus il se portait loin de ces histoires avec des journalistes, mieux il se tenait. A vrai dire, la place d'homme de l'ombre était quelque chose qu'il appréciait fortement, même si il faisait actuellement une légère transgression à ses règles habituelles...
Tournant sa tête vers Ray lorsque la femme arriva, il lui dit :
"Je pense qu'il vaudrait mieux ne pas rester trop longtemps."
Mais elle arriva avant que Ray n'ai eu le temps de répondre et que la porte ne soit refermée. Prenant sur lui, Calvin lui répondit :
"Veuillez nous excuser Miss Englewood, nous aurions accepté avec plaisir de passer quelques minutes à répondre à vos questions mais nous sommes quelques peu pressé aujourd'hui."
Tournant sa tête vers Ray lorsque la femme arriva, il lui dit :
"Je pense qu'il vaudrait mieux ne pas rester trop longtemps."
Mais elle arriva avant que Ray n'ai eu le temps de répondre et que la porte ne soit refermée. Prenant sur lui, Calvin lui répondit :
"Veuillez nous excuser Miss Englewood, nous aurions accepté avec plaisir de passer quelques minutes à répondre à vos questions mais nous sommes quelques peu pressé aujourd'hui."
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Ray je regarda même pas la jeune femme. Il en lâcha la première et parti (enfin s'il a moyen et qu'elle n'a pas un pied qui va passer sous un pneu)
Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
La portière claqua bruyamment laissant la belle « british » sur le bord de la route dans une nappe de gaz d’échappement. Elle toussa joliment, sorti son carnet et nota consciencieusement le numéro de plaque de la voiture de Sir Campbell.
L’automobile noire de l’homme au cigare démarra et la pris au passage. Derrière celle-ci, face aux majestueux bâtiments de la Sorbonne, le professeur et Leilith montaient les marches d’accès de la chaire d’études. Bien entendu, cette dernière avait pris grand soin de relever quelque peu le bas de sa robe afin de ne pas trébucher et casser le talon de l’une de ses précieuses chaussures…
Rosny-sous-bois :
Il fallu en tout et pour tout une heure de route et d’embouteillages parisiens pour que la Peugeot nacre atteigne enfin la banlieue nord est de la métropole. Le décalage entre les environs de ce petit village et le centre ville fut flagrant. Loin des tumultes de la capitale, les lieux principaux de Rosny sous bois, la ville où habitait le Professeur Stein, étaient encore envahis de champs emplis de vaches placides et paresseuses. Nos héros parcourent la petite bourgade rapidement, traversant le quartier de la gare puis la place de l’église bercés par les cloches accueillantes des bovins. Ils ne croisèrent aucun véhicule, les rues étaient pratiquement désertes. Seuls quelques paysans se dirigeaient vers leurs différentes cultures. Le tout donnait une atmosphère reposante voir dépaysante à l’ensemble.
Suivant les indications manuscrites du Professeur Charpentier, ils traversèrent rapidement ce cadre bucolique et arrivèrent dans un joli petit quartier résidentiel agrémenté de multiples ornements floraux. La propriété du professeur fut aisément trouvable. En effet, celle d’un style second empire criard, au bois vermoulu et à la peinture écaillée, dénotait avec les demeures bien entretenues de la résidence. Cette sinistre demeure, entouré d’un jardin à l’abandon et jonchée de carcasses métalliques, en imposait beaucoup. Un entrepôt composé de tôles rouillées, d’où s’échappait des bruits de bricolage tonitruant, prolongeait la bâtisse en longueur à l’arrière du terrain.
Un mur d’un mètre quatre-vingt, partiellement écroulés par endroit, gardait le piteux endroit.
Une fois leur automobile garée dans la rue tranquille, nos deux héros se rapprochèrent du portail d’entrée. Tordu et partiellement dégondé, celui-ci était affublé d’une grande boite aux lettres portant également une vieille sonnette jaunie.
Ray Campbell enclencha le mécanisme. Aucun bruit strident ne se fit entendre mais, après quelques secondes d’attente, l’intérieur de la boite métallique tambourina. Elle s’ouvrit laissant s’échapper un tuyau annelé surmonté d’un gros œil rouge de la taille d’une mandarine. Il se tordit dans tous les sens observant ces visiteurs inconnus. L’objet, aux allures comiques de gallinacée mécanique lâcha alors :
« Qui demande le professeur Stein ? »
L’automobile noire de l’homme au cigare démarra et la pris au passage. Derrière celle-ci, face aux majestueux bâtiments de la Sorbonne, le professeur et Leilith montaient les marches d’accès de la chaire d’études. Bien entendu, cette dernière avait pris grand soin de relever quelque peu le bas de sa robe afin de ne pas trébucher et casser le talon de l’une de ses précieuses chaussures…
Rosny-sous-bois :
Il fallu en tout et pour tout une heure de route et d’embouteillages parisiens pour que la Peugeot nacre atteigne enfin la banlieue nord est de la métropole. Le décalage entre les environs de ce petit village et le centre ville fut flagrant. Loin des tumultes de la capitale, les lieux principaux de Rosny sous bois, la ville où habitait le Professeur Stein, étaient encore envahis de champs emplis de vaches placides et paresseuses. Nos héros parcourent la petite bourgade rapidement, traversant le quartier de la gare puis la place de l’église bercés par les cloches accueillantes des bovins. Ils ne croisèrent aucun véhicule, les rues étaient pratiquement désertes. Seuls quelques paysans se dirigeaient vers leurs différentes cultures. Le tout donnait une atmosphère reposante voir dépaysante à l’ensemble.
Suivant les indications manuscrites du Professeur Charpentier, ils traversèrent rapidement ce cadre bucolique et arrivèrent dans un joli petit quartier résidentiel agrémenté de multiples ornements floraux. La propriété du professeur fut aisément trouvable. En effet, celle d’un style second empire criard, au bois vermoulu et à la peinture écaillée, dénotait avec les demeures bien entretenues de la résidence. Cette sinistre demeure, entouré d’un jardin à l’abandon et jonchée de carcasses métalliques, en imposait beaucoup. Un entrepôt composé de tôles rouillées, d’où s’échappait des bruits de bricolage tonitruant, prolongeait la bâtisse en longueur à l’arrière du terrain.
Un mur d’un mètre quatre-vingt, partiellement écroulés par endroit, gardait le piteux endroit.
Une fois leur automobile garée dans la rue tranquille, nos deux héros se rapprochèrent du portail d’entrée. Tordu et partiellement dégondé, celui-ci était affublé d’une grande boite aux lettres portant également une vieille sonnette jaunie.
Ray Campbell enclencha le mécanisme. Aucun bruit strident ne se fit entendre mais, après quelques secondes d’attente, l’intérieur de la boite métallique tambourina. Elle s’ouvrit laissant s’échapper un tuyau annelé surmonté d’un gros œil rouge de la taille d’une mandarine. Il se tordit dans tous les sens observant ces visiteurs inconnus. L’objet, aux allures comiques de gallinacée mécanique lâcha alors :
« Qui demande le professeur Stein ? »
Dernière modification par Iris le 22 août 2013, 15:00, modifié 1 fois.
Raison : Division de sujet à la demande du MJ
Raison : Division de sujet à la demande du MJ
- Maëlys
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
Alors que Ray accélérait, Calvin nota que la journaliste prit le numéro de la plaque. Encore un problème qui allait se poser à l'avenir mais pour l'instant ce n'est pas ça qui le préoccupait le plus.
Si les journalistes avaient fait si rapidement le rapprochement, rien ne s'annonçait très bien. Aussi bien pour Charpentier que pour son oeuvre.
Dans tout les cas, après plus d'une heure de trajet jusqu'à Rosny-sous-bois les deux hommes arrivèrent. Pendant le chemin Calvin s'était permis une petite remarque à Ray :
"Ray, tant que j'y pense. L'inconnue dont je vous.. t'ai parlé tout à l'heure, j'ai quelques détails qui me reviennent en mémoire. Elle avait une tenue et une allure qui me rappelle bien les hommes d'Inde. Ca pourrait avoir un rapport selon toi avec les recherches de Charpentier non ? Les Yogi viennent bien d'Inde si je me trompe pas?"
Puis quand ils arrivèrent devant la maison du professeur Stein, Calvin s'immobilisa dans la voiture, en soit la demeure avait du cachet mais n'était pas suffisamment entretenue mais cela servait sûrement pour dissuader les visiteurs importuns, après tout sa péniche n'était-elle pas également dans le même style.
Lorsque la voix métallique retentit, il glissa à Ray :
"Je pense que je vais vous laisser mener pour l'instant, vous semblez connaître bien mieux que moi le sujet."
Si les journalistes avaient fait si rapidement le rapprochement, rien ne s'annonçait très bien. Aussi bien pour Charpentier que pour son oeuvre.
Dans tout les cas, après plus d'une heure de trajet jusqu'à Rosny-sous-bois les deux hommes arrivèrent. Pendant le chemin Calvin s'était permis une petite remarque à Ray :
"Ray, tant que j'y pense. L'inconnue dont je vous.. t'ai parlé tout à l'heure, j'ai quelques détails qui me reviennent en mémoire. Elle avait une tenue et une allure qui me rappelle bien les hommes d'Inde. Ca pourrait avoir un rapport selon toi avec les recherches de Charpentier non ? Les Yogi viennent bien d'Inde si je me trompe pas?"
Puis quand ils arrivèrent devant la maison du professeur Stein, Calvin s'immobilisa dans la voiture, en soit la demeure avait du cachet mais n'était pas suffisamment entretenue mais cela servait sûrement pour dissuader les visiteurs importuns, après tout sa péniche n'était-elle pas également dans le même style.
Lorsque la voix métallique retentit, il glissa à Ray :
"Je pense que je vais vous laisser mener pour l'instant, vous semblez connaître bien mieux que moi le sujet."
- Iris
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[BC] La dernière guerre 1.2 : L'asile Sainte Anne
MJ a écrit :L’hôpital psychiatrique Sainte Anne :
La belle Leilith accompagné du professeur Charpentier, après s’être trouvé un taxi parisien et fait quelques emplettes, avait mis un petit quart d’heure pour rejoindre le boulevard Arango puis l’entrée de l’hôpital se trouvant rue Cabanis.
La sombre entrée imposante l’avait tout de suite mis dans le ton. Elle comprit rapidement que Saint Anne n’était pas un hôpital pour des maladies ordinaires. Après que le Professeur eut expliqué de longues minutes au gardien, puis à un agent du CID, les raisons de leur présence sur ces lieux, ils purent enfin pénétrer dans le domaine du sanatorium. Le complexe, composé de plusieurs ailes de style classique français disposées en croix, n’était pas à proprement parler repoussant. Mais l’ancienneté des bâtiments et l’atmosphère de folie qui y régnait rappelait que la mort pouvait être autant physique que mentale.
Accompagnés par un de ses curieux hommes habillés tout de noir, ils traversèrent les jardins dans lesquels rodaient les déments les plus variés. Grognements, bave, soubresauts, insultes, gestes obscènes, parties intimes du corps dévoilées... Certains restaient hagards dans leurs coins à parler ou à gesticuler seuls, d’autres tentaient une approche mais étaient vite arraisonnés par les multiples gardiens présents, hommes en blanc au béret noir, ou par une menace de la matraque électrique de l’agent au chapeau melon.
« Ne vous inquiétez pas, cela ne sont pas dangereux »
Leilith et le chercheur traversèrent à plusieurs reprises des points de contrôle délimités par d’épaisses grilles. Hommes, femmes et enfants étaient séparés, certaines pathologies également. Sans leur protecteur superscientifique, ils auraient vite été perdus dans le gigantesque complexe médical et abandonnés à la fureur de quelques sadiques.
Finalement, ils entrèrent dans l’aile Ouest de l’asile de Saint Anne. Le bâtiment était plus petit que les autres et ne présentait qu’un seul étage, du moins en apparence. La concentration d’hommes en noir était plus importante autour de cet édifice pourtant anodin.
Après avoir traversé une grande porte vitrée grinçante, l’atlante et le scientifique arrivèrent dans un très grand hall emplis d’infirmière en uniforme à cornes traditionnel et de médecins hautains à l’allure pressée. Plusieurs bureaux administratifs se trouvaient sur le côté droit et un escalier de marbre en colimaçon permettait d’accéder au premier étage. Au fond, une porte métallique de bonnes dimensions était gardée par une demi-dizaine d’hommes en noir.
Leur escorte du CID appela ce qui semblait être l’infirmière en chef de l’aile, une grosse bonne femme aux bras bien musclés et à l’air patibulaire.
D’un air exaspéré, elle s’adressa aux visiteurs :
« Les visites sont terminées depuis douze minutes ! Qui vouliez-vous voir ? »
métajeu a écrit : Je vous laisse gérer le trajet si vous voulez rajouter des points, discuter ou poser des questions. Le but était de vite arriver sur les nouveaux lieux. Voici le lien pour le pinterest bien fourni, je vous laisse découvrir: http://pinterest.com/obsidyann/la-derni%C3%A8re-guerre/
Leilith-Siri à Sainte-Anne
Léger froncement de sourcils en arrivant. Pas très agréable comme endroit. Tandis que le Pr. Charpentier négociait leurs visites et qu'elle devait sans doute montrer que la boîte de chocolats, les livres et revues étaient bien ce qu'ils paraissaient, elle prenait le temps de détailler l'architecture. Vaguement oppressante... une sorte de gros sarcophage ?...
... la suite de la visite... était proprement effarant, lui valant une bonne poignée de secondes des yeux écarquillés, et une expression d'incompréhension : "Mais que leur est-il arrivé pour être dans cet état ?" en parlant des patients déments. Notons que l'Atlantide ayant été une civilisation "propre sur elle", probable qu'aucun dément atteignant cet état de délabrement de près ou de loin n'existait... pour vraisemblable cause d'eugénisme ou un motif moins sombre... en tous cas, la folie furieuse est quelque chose dont elle n'imaginait même pas la possibilité. Accrochée au bras du Pr. Charpentier, elle avançait, des pensées confuses sur la misère humaine qui se heurtaient dans sa tête. Qu'est-ce qui avait cloché pour qu'il existe de tels troubles ? ... Toutes ces souffrances étaient-elles le symétrique de l'existence des surhumains ? ...
Gardien a écrit :« Ne vous inquiétez pas, ceux-là ne sont pas dangereux »
... Ceux-là ?... parce qu'en plus d'être fous, certains sont méchants ?... et dangereux ?!... ... ... Elle songea aussi que ce ne devait pas être très drôle de travailler ici... ça devait marquer quelque part, comme une sorte de contagion spirituelle... Elle aurait du mal à créer de jolies choses joyeuses en contact permanent avec un environnement aussi déprimant... N'y avait-il pas moyen... de mettre un peu de couleur ?... au moins pour ces pauvres enfants aliénés... ils devaient bien avoir un bout d'insouciance et de désir de jeu et de rire, non ?...
... Sans leur protecteur superscientifique et sans la protection / menace des hommes du CID, Leilith avait encore ses propres pouvoirs... donc la fureur des sadiques, même si elle la mettait mal à l'aise, ne la terrifiait pas outre mesure...Obsidian a écrit :Sans leur protecteur superscientifique, ils auraient vite été perdus dans le gigantesque complexe médical et abandonnés à la fureur de quelques sadiques.
Les médecins hautains et l'air pressé... Leilith se demandait si c'était la conséquence de ce métier, dans un environnement aussi difficile et conçu par un architecte qui avait imaginé un lieu de malheur. Lui aussi ça devait être quelqu'un qui avait des problèmes, le concepteur... Il imprimait sa marque au lieu, et déjà qu'il était destiné à accueillir des malheureux déments, parfois dangereux, il y avait matière à s'interroger dans quelle mesure il avait aggravé la situation et créé un lieu ... maléfique ?... hum... c'était peut-être un peu fort...Obsidian a écrit :Finalement, ils entrèrent dans l’aile Ouest de l’asile de Saint Anne. Le bâtiment était plus petit que les autres et ne présentait qu’un seul étage, du moins en apparence. La concentration d’hommes en noir était plus importante autour de cet édifice pourtant anodin.
Après avoir traversé une grande porte vitrée grinçante, l’atlante et le scientifique arrivèrent dans un très grand hall emplis d’infirmière en uniforme à cornes traditionnel et de médecins hautains à l’allure pressée. Plusieurs bureaux administratifs se trouvaient sur le côté droit et un escalier de marbre en colimaçon permettait d’accéder au premier étage. Au fond, une porte métallique de bonnes dimensions était gardée par une demi-dizaine d’hommes en noir.
Leur escorte du CID appela ce qui semblait être l’infirmière en chef de l’aile, une grosse bonne femme aux bras bien musclés et à l’air patibulaire.
D’un air exaspéré, elle s’adressa aux visiteurs :
« Les visites sont terminées depuis douze minutes ! Qui vouliez-vous voir ? »
Sans se laisser démonter par l'air patibulaire, enfin, presque pas démonter, Leilith-Siri prit une inspiration et répondit avec un sourire qui voulait dire "pas besoin d'être sur la défensive, il n'y a rien à craindre de nous, nous sommes tout mignon - gentils" : " Bonjour Madame, nous sommes venus voir Balthazar..." là, normalement le Pr. Charpentier complète avec le nom de famille. " Nous nous inquiétons pour lui, il était blessé..." ... Bon, en fait, Leilith-Siri ayant commencé à guérir les blessures dudit Balthazar, il devait être à peu près sur pied. " Serait-il possible, malgré le retard sur l'heure élémentairement, de le voir ?... " Elle ne disait pas expressément "s'il vous plait", mais tout son langage corporel et son ton transmettait ce message.
... maintenant tout dépendait du bon vouloir de la mère matrone... parce que l'usage de la force ou d'un ton autoritaire, sur un territoire où l'on n'était que toléré n'aboutirait à rien du point de vue de la jeune femme qui misait donc tout sur un mélange de douceur et détermination souriante.
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Re: [BC] Episode 1 : La Dernière Guerre Acte 1 : Le portail
"Oui il me semble aussi, c'est bien ça. Cela semble une bonne piste pour un départ d'analyse, il nous faudra demander au professeur ce qu'il en pense, mais pour moi c'est lié.""Ray, tant que j'y pense. L'inconnue dont je vous.. t'ai parlé tout à l'heure, j'ai quelques détails qui me reviennent en mémoire. Elle avait une tenue et une allure qui me rappelle bien les hommes d'Inde. Ca pourrait avoir un rapport selon toi avec les recherches de Charpentier non ? Les Yogi viennent bien d'Inde si je me trompe pas?"
Arrivé devant la porte, Ray se posa pas mal de questions, surtout en voyant l'installation leur parler.
"Je...euh oui ok, je m'en occupe.""Je pense que je vais vous laisser mener pour l'instant, vous semblez connaître bien mieux que moi le sujet."
Ray avait beau connaître, les relations n'étaient pas son fort.
"Nous venons de la part du professeur Charpentier, il aurait besoin d'un régulateur énergétique."
La grande nuit arrive !
Asile Sainte Anne - 15 heures :
Leilith : « Bonjour Madame, nous sommes venus voir Balthazar... »
« Monsieur Fortune »
« Ah, le Neg… L’homme de couleur que le CID nous a apporté hier »
Un silence pesant se fit quelques instants et le bon professeur, dont les idées portaient plutôt vers Nous Autres, foudroya du regard la matrone en uniforme blanc.
L’agitation du corps médical était toujours présente autour de la princesse, lui confirmant que l’atmosphère de ce lieu agissait sur le comportement de chacun, à plus ou moins long terme. Elle put observer un instant une étrange procession descendre de l’escalier en colimaçon. Un homme, au visage émacié, aux traits tirés et engoncé dans une camisole de force était escorté vers le rez de chaussée par deux gardiens de bonne stature et un aliéniste à l’air strict. Les cernes noirs entourant les yeux du malheureux soulignaient une lueur de folie flagrante. Il semblait murmurer des mots. Son visage marquait l’esprit de Leilith, comme si elle l’avait déjà vu.
Leilith : « Nous nous inquiétons pour lui, il était blessé..." Serait-il possible, malgré le retard sur l'heure élémentairement, de le voir ?... »
« Tatata ! Je ne veux rien savoir. Je comprends que vous vous inquiétez pour votre … domestique mais vous êtes ici dans l’aile réservée aux personnes douées d’aptitudes paranormales. Le Nyctalope lui-même a décidé des horaires. Les règles sont les règles ! »
La voix de la mégère s’était faite plus forte et directive, claquant comme une menace dans tout le hall d’entrée, se répercutant contre les carreaux blancs de cet univers médicalisée sentant bon le formol.
Le professeur continua à négocier avec le géant féminin et le regard de la belle fut de nouveau attirer par le cortège. Les murmures de l’homme lui parvinrent enfin aux oreilles.
« La grande nuit arrive, la grande nuit arrive, la grande nuit arrive… »
Elle le reconnut enfin. Il s’agissait de Pierre Montet, un célèbre médium dont les démonstrations attiraient le Tout Paris pour des séances souvent riches en émotions. Elle avait souvent lu des articles le concernant dans ses magasines préférés.
Le regard du pauvre fou se posa enfin sur elle. Automatiquement, ses yeux hagards se fixèrent sur elle en un regard inquiétant. Il essaya de se diriger vers elle mais fut retenu par les deux gardiens aux bérets noirs. Il hurla et se tordit dans tous les sens. Sa voix furieuse retentit dans tout le hall.
« La grande nuit arrive. Elle ! Elle ! Pauvre folle, tu la verras bientôt. Tu contempleras son appétit vorace et tu ne pourras rien y faire ! »
L’ensemble des docteurs et des infirmières présents se retournèrent vers la scène et regardèrent d’un air mauvais les deux visiteurs non autorisés. Des hommes du CID quittèrent la porte blindée du fond et se dirigèrent vers Leilith et Charpentier. L’aliéniste, tout proche, les interpella d’un ton sec :
« Vous effrayez mon patient ! Comme vous l’a signalé Madame Molpaste vous n’avez rien à faire ici. Je vous prie de partir sur le champ. »
« Je me porte garant de ces deux visiteurs, docteur Horace Dupuis »
La réponse était venue d’un des agents du CID. Visiblement, il s’agissait du responsable. Comme tous les agents en noirs, il portait des lunettes rondes d'un jaune vif. Pourtant, et contrairement aux autres, derrières celles-ci, deux gouffres béants siégeaient en lieu et place de ses yeux.
« Je me doutais que vous alliez venir. Monsieur Charpentier, Madame Leilith-Siri. Je me nomme agent Guillaume mais vous pouvez m’appeler Hervé... »
Leilith : « Bonjour Madame, nous sommes venus voir Balthazar... »
« Monsieur Fortune »
« Ah, le Neg… L’homme de couleur que le CID nous a apporté hier »
Un silence pesant se fit quelques instants et le bon professeur, dont les idées portaient plutôt vers Nous Autres, foudroya du regard la matrone en uniforme blanc.
L’agitation du corps médical était toujours présente autour de la princesse, lui confirmant que l’atmosphère de ce lieu agissait sur le comportement de chacun, à plus ou moins long terme. Elle put observer un instant une étrange procession descendre de l’escalier en colimaçon. Un homme, au visage émacié, aux traits tirés et engoncé dans une camisole de force était escorté vers le rez de chaussée par deux gardiens de bonne stature et un aliéniste à l’air strict. Les cernes noirs entourant les yeux du malheureux soulignaient une lueur de folie flagrante. Il semblait murmurer des mots. Son visage marquait l’esprit de Leilith, comme si elle l’avait déjà vu.
Leilith : « Nous nous inquiétons pour lui, il était blessé..." Serait-il possible, malgré le retard sur l'heure élémentairement, de le voir ?... »
« Tatata ! Je ne veux rien savoir. Je comprends que vous vous inquiétez pour votre … domestique mais vous êtes ici dans l’aile réservée aux personnes douées d’aptitudes paranormales. Le Nyctalope lui-même a décidé des horaires. Les règles sont les règles ! »
La voix de la mégère s’était faite plus forte et directive, claquant comme une menace dans tout le hall d’entrée, se répercutant contre les carreaux blancs de cet univers médicalisée sentant bon le formol.
Le professeur continua à négocier avec le géant féminin et le regard de la belle fut de nouveau attirer par le cortège. Les murmures de l’homme lui parvinrent enfin aux oreilles.
« La grande nuit arrive, la grande nuit arrive, la grande nuit arrive… »
Elle le reconnut enfin. Il s’agissait de Pierre Montet, un célèbre médium dont les démonstrations attiraient le Tout Paris pour des séances souvent riches en émotions. Elle avait souvent lu des articles le concernant dans ses magasines préférés.
Le regard du pauvre fou se posa enfin sur elle. Automatiquement, ses yeux hagards se fixèrent sur elle en un regard inquiétant. Il essaya de se diriger vers elle mais fut retenu par les deux gardiens aux bérets noirs. Il hurla et se tordit dans tous les sens. Sa voix furieuse retentit dans tout le hall.
« La grande nuit arrive. Elle ! Elle ! Pauvre folle, tu la verras bientôt. Tu contempleras son appétit vorace et tu ne pourras rien y faire ! »
L’ensemble des docteurs et des infirmières présents se retournèrent vers la scène et regardèrent d’un air mauvais les deux visiteurs non autorisés. Des hommes du CID quittèrent la porte blindée du fond et se dirigèrent vers Leilith et Charpentier. L’aliéniste, tout proche, les interpella d’un ton sec :
« Vous effrayez mon patient ! Comme vous l’a signalé Madame Molpaste vous n’avez rien à faire ici. Je vous prie de partir sur le champ. »
« Je me porte garant de ces deux visiteurs, docteur Horace Dupuis »
La réponse était venue d’un des agents du CID. Visiblement, il s’agissait du responsable. Comme tous les agents en noirs, il portait des lunettes rondes d'un jaune vif. Pourtant, et contrairement aux autres, derrières celles-ci, deux gouffres béants siégeaient en lieu et place de ses yeux.
« Je me doutais que vous alliez venir. Monsieur Charpentier, Madame Leilith-Siri. Je me nomme agent Guillaume mais vous pouvez m’appeler Hervé... »
L'homoncule obtu
Rosny sous bois - 15 heures 45 :
Ray : "Nous venons de la part du professeur Charpentier, il aurait besoin d'un régulateur énergétique."
L’œil écarlate se tordit à nouveau tel un serpent interrogateur. Il fixa tour à tour ses deux interlocuteurs pendant quelques secondes puis s'arrêta sur Steamboy :
"Charpentier inconnu. Non présent dans agenda. La résidence du professeur n'est pas un magasin. Pas de régulateur."
Un crissement se fit entendre depuis l'intérieur de l'oeil et une fine fumée noire se dégagea de la boite aux lettres.
"TROP D'INFORMATIONS. ERREUR"
"Le professeur Stein ne veut pas : de gâteaux scouts, de livres de Jéhovah, d'aspirateurs, de brosses à chaussures, de calendrier des postes..."
"REINITIALISATION"
"Qui demande le professeur Stein ?"
Ray : "Nous venons de la part du professeur Charpentier, il aurait besoin d'un régulateur énergétique."
L’œil écarlate se tordit à nouveau tel un serpent interrogateur. Il fixa tour à tour ses deux interlocuteurs pendant quelques secondes puis s'arrêta sur Steamboy :
"Charpentier inconnu. Non présent dans agenda. La résidence du professeur n'est pas un magasin. Pas de régulateur."
Un crissement se fit entendre depuis l'intérieur de l'oeil et une fine fumée noire se dégagea de la boite aux lettres.
"TROP D'INFORMATIONS. ERREUR"
"Le professeur Stein ne veut pas : de gâteaux scouts, de livres de Jéhovah, d'aspirateurs, de brosses à chaussures, de calendrier des postes..."
"REINITIALISATION"
"Qui demande le professeur Stein ?"