[BC] La Dernière Guerre

Les sujets abandonnés par leurs meneurs disparus ou ne souhaitant pas conclure. En attente de conclusion pour être fermés, ou d'une éventuelle reprise.
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Iris
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Message : # 24120Message Iris
22 août 2013, 12:43

Asile Sainte-Anne (alias dans la gueule du loup ?)

Décidément certaines personnes sont obtuses, et la chef infirmière était en prime à tendance fanatique exaltée vu la manière dont elle vantait l'emploi du temps décrété par le Nyctalope. Ainsi donc le Protecteur de Paris en Chef était responsable de l'ambiance épouvantable de ce lieu ?... jusque là, elle n'avait pas eu d'avis sur cet homme, à présent, elle commençait à se dire qu'il avait de gros, gros problèmes... il n'était probablement pas si éloigné de la folie que ça... un fou qui avait l'air sain d'esprit... un guide... qui transformait des gens normaux en d'autres fous du même genre ?... Y'aurait-il deux sortes de folie ? ... Celle individuelle de la majorité des miséreux ici, et celle de certains dirigeants qui convainquaient les autres d'adhérer à leur délire ?... une folie... contagieuse...

Perdue dans ses pensées, et maladroite avec le maniement des limites sociales, le permis et l'interdit, le normal et l'abusif, elle laissait le Pr. Charpentier argumenter... S'il parvenait à quelque chose, il faudrait mémoriser la technique ça pourrait lui servir... mais il se heurtait comme elle à un mur... et par conséquent... n'était finalement pas plus doué qu'elle à ce jeu...

Puis... le fil de ses pensées fut interrompu par l'arrivée de l'homme qui la fixait... pourquoi ? Elle ne le connaissait pas.... Mince ! Pierre Montet le médium ! Le pauvre ! Que lui était-il arrivé ?! ...
Pierre Montet a écrit :« La grande nuit arrive. Elle ! Elle ! Pauvre folle, tu la verras bientôt. Tu contempleras son appétit vorace et tu ne pourras rien y faire ! »
" Moi je suis folle ? ... Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Quel rapport entre moi et une grande nuit ? "

Mais probable qu'une question posée était sans le moindre effet...
Aliéniste a écrit :« Vous effrayez mon patient ! Comme vous l’a signalé Madame Molpaste vous n’avez rien à faire ici. Je vous prie de partir sur le champ. »
" Je ne lui ai rien fait ! Il aurait pu s'en prendre de la sorte à n'importe qui ! " ... avec un ton poli mais indigné et supposant a priori que l'homme délirait et hallucinait peut-être aussi en prime.
Agent Guillaume a écrit :« Je me porte garant de ces deux visiteurs, docteur Horace Dupuis »

La réponse était venue d’un des agents du CID. Visiblement, il s’agissait du responsable. Comme tous les agents en noirs, il portait des lunettes rondes d'un jaune vif. Pourtant, et contrairement aux autres, derrières celles-ci, deux gouffres béants siégeaient en lieu et place de ses yeux.

« Je me doutais que vous alliez venir. Monsieur Charpentier, Madame Leilith-Siri. Je me nomme agent Guillaume mais vous pouvez m’appeler Hervé... »
Des gouffres béants à la place des yeux ?... qu'est-ce qu'il avait ? il était énucléé ?... Agent Guillaume ?... Ray n'avait rien dit sur le nom de l'agent qui l'avait interrogé, par conséquent, hormis le fait que l'homme disait plus ou moins les attendre et donc une probable connexion avec les événements de la nuit dernière, elle n'avait pas de certitude et ne pouvait pas connecter les éléments à 100%. ... donc une forte suspicion de lien, mais de là à être sûre que c'était celui qui surveillait Ray...

Donc... un agent du CID qui surveillait l'affaire de près... Spontanément elle ne voyait pas pourquoi l'appeler Hervé, ils n'étaient pas vraiment amis... et il n'y avait pas cette vilaine menace la concernant ?... Léger froncement de sourcils à ce souvenir, mais elle chassa ces pensées, et attendit la suite... ?... ah... non... rien à part les présentations ?... Donc faisant comme si ce n'était pas du tout louche d'être accueilli de la sorte, elle ne perdit pas le nord :

" Alors vous allez pouvoir nous amener à Balthazar ? "

En attente d'être conduit à qui ils venaient rendre visite, restant digne et ne se laissant pas démonter. Non mais ! On a sa dignité d'atlante ! Tête haute, courtoisie et sourire à toute épreuve (ou presque).
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Obsidian
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La chambre jaune

Message : # 24155Message Obsidian
22 août 2013, 16:57

A l’apparition du responsable du CID, l’aliéniste et la chef infirmière s’éclipsèrent rapidement comme un vol de moineau effrayé. La populace médicale outrée reprit ses occupations comme si aucun évènement ne s’était déroulé. Enfin, le pauvre Montet, toujours hurlant, fut trainé en direction de la porte métallique à double battant qui ornait le mur du fond et disparut dans une marée d’hommes noirs.

Leilith : " Alors vous allez pouvoir nous amener à Balthazar ? "

L’agent guillaume observa l’atlante de ses deux cavités recouvertes par ses étranges binocles. Une lueur semblait provenir de ses trous sans fond. Leilith ne peut retenir un frisson, comme si quelque chose sondait la moindre de ses pensées.

« Bien entendu. Votre ami ne présente plus aucun danger. Nous lui avons fait les mêmes batteries de tests qu’à Monsieur Campbell. Heureusement pour Monsieur Fortune que vous étiez présente juste après l’explosion. Sans vos soins, le brave homme serait certainement mort. Je vais également pouvoir vous présenter l’Asile ou tout du moins cette aile un peu particulière ».

Il lui désigna de la main la porte métallique gardée par des agents du CID lourdement armés. En cet endroit stratégique, ils avaient laissé de côté leur matraque électrique pour s’équiper de mitrailleuses lourdes portatives.

« Vous êtes charmante dans cette tenue Mademoiselle Leilith. Dommage que Monsieur Campbell ne soit pas là pour en profiter, vous qui pensiez lui faire plaisir… Vous auriez du toutefois choisir la blanche. Elle va à merveille avec votre chevelure. »

Le groupe avait fait quelques pas, les agents du CID s’étaient écartés et les doubles battants de la porte avaient été ouverts. Ils pénétrèrent dans une pièce plus petite qui se poursuivait en un long couloir percés de deux portes. Tout était d’un blanc immaculé et trop éclairé. L’air était surchargé d’odeurs de produits chimiques et d’entretien. L’ensemble aseptisé avait un côté trop parfait, trop contrôlé, à la limite du malsain…

Le côté gauche de la pièce était barré de lourds barreaux, formant une cellule à part entière. 5 agents du CID étaient positionnés de part et d’autres de la grille. Au fond de celle-ci, une grande porte blindée circulaire inclinée reposait entre le mur du fond et le sol. Nul doute qu'elle gardait l’entrée vers un tunnel donnant dans les profondeurs de l’asile. Au dessus de celle-ci, pendu depuis le plafond, un canon à l’allure étrange marqué du symbole de la radioactivité semblait être le dernier rempart de défense. Sur le mur du fond, un plan semblait représenter plusieurs cellules qui devaient être sous l’aile Est de l’asile. Leilith pu en compter une quarantaine et relever certains noms d’occupants : Monsieur Rien, Le Singe, l’Ultime Adaptatrice, Monsieur Cyprien…

Une plus grande cellule occupait le centre du sous-sol. Le nom qu’elle put y lire fit trembler d’effroi l’atlante : Belphégor…

« Comme vous l’a indiqué Madame Molpaste, l’aile Est abrite les cas liés aux pouvoirs paranormaux ou à la superscience. Qu’il s’agisse de surhommes devenus fous, de mutations dangereuses ou de personnes mis en contact avec des matières inconnues. Vous êtes face à la chambre jaune, il s’agit de la zone réservée au cas les plus dangereux de Paris. Nous ne visiterons pas cette partie, le danger est bien trop grand. Le premier étage accueille les surhommes aliénés. Les êtres doués de pouvoirs ne présentant qu’une simple fatigue mentale sont cantonnés dans des pavillons se trouvant dans le jardin. Votre ami a été mis là-bas. Continuons, nous passerons à travers le Solarium. »


L’agent, la princesse et le professeur continuèrent le long du grand couloir lorsque la porte de droite, donnant visiblement dans un réfectoire aux bruits de vaisselles en émanant, s’ouvrit. Un docteur, l’air sportif, avenant et tiré à quatre épingles, en sortit. L’agent Guillaume l’interpella alors :

« Docteur Bloomberg, vous tombez bien. Je vous présente Mademoiselle Leiltih-Siri et le Professeur Charpentier. Ils sont venus voir votre patient, Monsieur Fortune. »

Le beau docteur aux tempes grisonnantes salua courtoisement la dame et lanca :

« Décidément, Balthazar semble très demandé. Mais au moins, vous me semblez plus aimable, et certainement plus charmante, que son dernier visiteur. »
métajeu a écrit : Je te remets le plan de l'asile http://pinterest.com/pin/465418942711954913/

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Iris
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Message : # 24161Message Iris
22 août 2013, 17:51

Quelque chose qui sondait la moindre de ses pensées ?.. hum... ça faisait beaucoup à sonder dans ce cas, ... des sarcophages géants, des méditations sur les surhommes et la misère humaine, l'étonnement face à la démence pour laquelle elle n'avait aucun souvenir, même confus, comparable dans son lointain passé, la question de la négociation avec les fanatiques... En tous cas, elle assumait totalement ses pensées et trouvait vraiment mesquin d'en douter.
Agent Guillaume a écrit :« Bien entendu. Votre ami ne présente plus aucun danger. Nous lui avons fait les mêmes batteries de tests qu’à Monsieur Campbell. Heureusement pour Monsieur Fortune que vous étiez présente juste après l’explosion. Sans vos soins, le brave homme serait certainement mort. Je vais également pouvoir vous présenter l’Asile ou tout du moins cette aile un peu particulière ».
Léger froncement de sourcils en se demandant à quel point le bonhomme avait sondé... il y avait pas mal de tableaux et de magazines féminins et de robes et de chocolats dans son esprit... Au moins quelqu'un qui lit dans les pensées, ça épargne d'avoir à répondre ?... ou bien ne fouillait-il que les souvenirs ?... auquel cas se contenter de penser les réponses ne marcherait pas...
Agent Guillaume a écrit :« Vous êtes charmante dans cette tenue Mademoiselle Leilith. Dommage que Monsieur Campbell ne soit pas là pour en profiter, vous qui pensiez lui faire plaisir… Vous auriez du toutefois choisir la blanche. Elle va à merveille avec votre chevelure. »
Et Leilith de penser : "Vous êtes vraiment insistants dans vos sous-entendus quant à l'étendue de vos aptitudes, cette approche manque de subtilité et c'est insulter mon intelligence que de croire que je n'avais pas compris immédiatement." ... oui, oui, drapée dans sa dignité, tête haute, maintien impeccable, marchant sur un fil... Il veut discuter chiffon ?

" Je ne suis pas d'accord, la tenue blanche... nous parlons bien du tailleur ?... elle est élégante et pratique, mais l'inconvénient de ma couleur de cheveux, c'est le blanc sur fond blanc, ça devient facilement fade sans des accessoire pour faire contraste. Elle n'est pas du tout évidente à porter. Au contraire le gris et le noir sont plus efficaces pour obtenir un ensemble harmonieux. Évidemment les valeurs, j'entends par là bien sûr le noir, le blanc et le gris, présentent l'immense avantage d'être appropriés dans à peu près toutes les circonstances, ce qui laisse tout le loisir qu'on peut souhaiter dans les variations de garde-robe."

Attention, Leilith est parfaitement capable de discuter mode et futilité pendant des heures... De quoi passer pour une charmante potiche... Accessoirement, elle songeait que quelqu'un d'aussi... pas exactement malpoli, mais avec une passion intrusive du contrôle, ne devait pas avoir beaucoup de femmes qui se soucient de lui faire plaisir. ... En un sens, ça lui faisait presque de la peine... mais ça restait un goujat à fouiller les pensées de la sorte, alors la miséricorde à son égard, à petite dose seulement.

A quoi rimait cette visite ? Une menace ? La concernant c'était aussi vain que fouiller ses pensées pour connaître la vérité sur ses idées. A l'occasion de la mini halte avec les noms des occupants, elle le regarda droit dans les yeux, en ayant clairement à l'esprit un certain sarcophage et 10 000 ans d'enfermement. Honnêtement, après cela, toute forme d'intimidation en lien avec une forme d'incarcération pouvait-elle encore vraiment porter ?... elle détestait certes être enfermée et dans le noir, qui aimerait cela après tout ce temps ?... Mais si elle se mettait dans la tête que quelque chose était juste et méritait d'agir, la menace d'une punition serait vaine. Elle savait qu'elle avait déjà bravé des interdits, elle l'avait payé, mais ne le regrettait pas, car elle avait agi en son âme et conscience.

... c'était là un de ces surgissements de volonté de la rebelle qu'elle avait été, se dressant contre un système trop parfait... on l'entrevoyait entre deux phases de joyeux chaton qui se réveille doucement... Elle n'était pas encore totalement là, pas toujours, mais s'arrêter à l'apparence de mignonne demoiselle fragile, enfant perdue dans le noir, finirait par causer des surprises... Lesquelles ? Seul l'avenir le dirait.

Belphégor ?... qu'avait-il fait déjà ? ... c'était liée au Louvre, non ?... une de ces histoires passionnantes, lues dans son lit en mangeant des friandises, une théière à portée de main ?...
Visite guidée a écrit :L’agent, la princesse et le professeur continuèrent le long du grand couloir lorsque la porte de droite, donnant visiblement dans un réfectoire aux bruits de vaisselles en émanant, s’ouvrit. Un docteur, l’air sportif, avenant et tiré à quatre épingles, en sortit. L’agent Guillaume l’interpella alors :

« Docteur Bloomberg, vous tombez bien. Je vous présente Mademoiselle Leiltih-Siri et le Professeur Charpentier. Ils sont venus voir votre patient, Monsieur Fortune. »

Le beau docteur aux tempes grisonnantes salua courtoisement la dame et lança :

« Décidément, Balthazar semble très demandé. Mais au moins, vous me semblez plus aimable, et certainement plus charmante, que son dernier visiteur. »
Là, elle était surprise. Un médecin... avec un air gentil ?...

" Et vous êtes le premier membre du personnel soignant de cet établissement à paraître encore doté d'émotions humaines comme de la bienveillance ou de la compassion." répondit-elle courtoisement à son égard (mais avec une délicatesse plus douteuse concernant du reste des personnes croisées à Sainte Anne...)...

" Qui a visité Balthazar avant nous ? "

... un lien avec la personne qui les filait dans la boutique où ils avaient trouvé la lentille ?...
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Re: [BC] La Dernière Guerre 1.1: Le portail dimensionnel

Message : # 24164Message Obsidian
22 août 2013, 18:18

métajeu a écrit : Avant de découvrir le professeur, deux petits images de son gardien mécanique : http://media-cache-ec0.pinimg.com/origi ... e6b2fb.jpg et http://media-cache-ak0.pinimg.com/origi ... abdbb1.jpg

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Wolfen
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Re: [BC] La Dernière Guerre 1.1: Le portail dimensionnel

Message : # 24165Message Wolfen
22 août 2013, 18:34

Ray ne sachant pas quoi dire pour le moment analysa ce qu'il avait devant lui. Il était curieux de comprendre la conception.

Puis il se dit que ça devait marcher par mots clé, autant essayer.

"Steamboy"

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Instant de solitude et apparition de l'étrange professeur

Message : # 24207Message Obsidian
23 août 2013, 12:20

« Vapeur, steam, vapor, dampfer, vapore …

Forme gazeuse d’un corps pur qui est habituellement liquide ou solide dans les conditions standards. Energie aujourd’hui obsolète, utilisé par le professeur Stein il y a plus de vingt ans, désormais remplacé par le radium. Légèrement anachronique comme patronyme au vu de ce que vous portez…

La propriété du professeur n’accueille pas les gens dépassés !

Garçon, boy, chico, junge, ragazzo, menino ...

Terme employé pour désigner un enfant ou un adolescent mâle. Peut également se référer à un adulte mâle non marié. Vous semblez trop vieux pour porter ce titre et votre tenue souligne une présence féminine dans votre entourage.

Auriez-vous un problème avec votre âge ?

La maison Stein n’est pas une garderie ! »


« Hector, il suffit ! Ton étrange humour n’amuse que toi. Laisse tranquille nos visiteurs »

La voix, légèrement éraillée, était provenue de l’autre côté du portail à moitié défoncé.

« Attention Professeur. L’un d’entre eux possède un équipement superscientifique dissimulé. »

L’étrange œil observa une ultime fois les deux gentilshommes d’un air suspicieux puis rentra précipitamment dans la boite aux lettres rouillée qui lui servait de nid.

La poignée du portail d’entrée bosselé tourna et l’accès au jardin touffu de l’étrange bicoque se fit. Dans l’encadrement de la porte, une imposante silhouette à l’allure comique accueillie nos deux héros. L’homme de taille moyenne devait peser dans les 170 kilos et était vêtu d’une tenue de forgeron partiellement brûlée. De nombreux rouages divers et ustensiles variées étaient glissés dans les poches de sa combinaison de travail. Son visage rondouillard entièrement chauve était doté d’une paire de lunette aux multiples verres grossissant lui donnant un air de poisson chat aux yeux globuleux. Il gratifia nos deux surhommes d’un magnifique sourire légèrement édenté.

« Je suis le Professeur Stein. Que puis-je pour vous, messieurs ? Messieurs ?... »

« Veuillez excuser le comportement d’Hector. Cet homoncule, pourtant de dernière génération, fait preuves de quelques défaillances. C’est assez courant chez les prototypes à double cœur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je laisse la porte d’entrée du jardin ouverte… »

métajeu a écrit :Le professeur et un prototype un peu particulier : http://media-cache-ak0.pinimg.com/origi ... 25a4b2.jpg

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Maëlys
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Re: [BC] La Dernière Guerre 1.1: Le portail dimensionnel

Message : # 24216Message Maëlys
23 août 2013, 13:09

Calvin se permit un sourire devant l'étrange machine ne cessant de parler, cela lui rappelait vaguement quelqu'un mais il garda ce commentaire pour lui.
Il s'apprétait à ajouter lui-même son commentaire pour essayer d'entrer lorsque la voix du professeur Stein coupa net la machine qui alla se réfugier dans sa boîte. Dommage quand même, elle semblait on ne peut plus intéressante. Une telle conception pourrait être bien utile afin de protéger un endroit, comme l'endroit où il logeait...

Dans tout les cas, il regarda l'homme arriver vers eux, une bête comique, tant par sa taille que par son aspect il fallait avouer..
métajeu a écrit : Ah que je vais manger !

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Re: [BC] La Dernière Guerre 1.1: Le portail dimensionnel

Message : # 24230Message Obsidian
23 août 2013, 14:48

"Je vous en prie, veuillez me suivre dans mon atelier. Je ne peux m'absenter très longtemps, il faut que je surveille certains de mes protégés. Nous pourrons ainsi boire une tasse de Darjeeling, c'est bientôt l'heure requise."

"Mais je parle toujours trop. Dites moi tout"

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Une petite pilule ?

Message : # 24262Message Obsidian
23 août 2013, 17:01

Pensées de Leilith : Vous êtes vraiment insistants dans vos sous-entendus quant à l'étendue de vos aptitudes, cette approche manque de subtilité et c'est insulter mon intelligence que de croire que je n'avais pas compris immédiatement.

« Je suis désolé Mademoiselle Leilith, j’oublie simplement que mon entourage ne possède pas les mêmes facultés que moi. J’ai donc tendance à prendre des « raccourcis » et à considérer que ce que j’entrevois m'est livré en toute conscience par mon interlocuteur. Je conçois que cela peut être quelque peu… déstabilisant… »

Leilith : " Je ne suis pas d'accord, la tenue blanche... nous parlons bien du tailleur ?... elle est élégante et pratique, mais l'inconvénient de ma couleur de cheveux, c'est le blanc sur fond blanc, ça devient facilement fade sans des accessoire pour faire contraste. Elle n'est pas du tout évidente à porter. Au contraire le gris et le noir sont plus efficaces pour obtenir un ensemble harmonieux. Évidemment les valeurs, j'entends par là bien sûr le noir, le blanc et le gris, présentent l'immense avantage d'être appropriés dans à peu près toutes les circonstances, ce qui laisse tout le loisir qu'on peut souhaiter dans les variations de garde-robe."

"Vous savez au CID, nous préférons les tons unies. Enfin, au cas où vous n’auriez pas remarqué…"

Il la gratifia d’un sourire qui pour une fois semblait amical.

Pensées de Leilith : Accessoirement, elle songeait que quelqu'un d'aussi... pas exactement malpoli, mais avec une passion intrusive du contrôle, ne devait pas avoir beaucoup de femmes qui se soucient de lui faire plaisir. ... En un sens, ça lui faisait presque de la peine... mais ça restait un goujat à fouiller les pensées de la sorte, alors la miséricorde à son égard, à petite dose seulement.

« Comme je vous l’ai dit, mes facultés ne sont pas vraiment conscientes. J’ai parfois du mal à les retenir. Vous seriez surprise comme il est difficile de contrôler ses « lectures », surtout au beau milieu d’une foule. Ne vous inquiétez pas pour moi, je consacre tout mon temps à mon travail »

Il enfonça un peu plus son chapeau melon et remonta ses étranges lunettes afin de cacher ses orbites.

Face à la chambre jaune, il l’a rassura :

« Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas d’une menace sous entendue. Je sais très précisément où sont vos amis et ce que vous faites. J’ai prévenu votre protecteur, s’il suit mes conseils tout se passera bien. Je n’aurais pas cette … goujaterie de vous rappelez tant de mauvais souvenirs. Aussi fugaces soient ils… »

Leilith : " Et vous êtes le premier membre du personnel soignant de cet établissement à paraître encore doté d'émotions humaines comme de la bienveillance ou de la compassion."

« L’âme humaine se doit d’être étudiée au moyen des émotions. C’est une gageure de penser le contraire. En effet, certains médecins présents ici sont un peu trop procéduriers à mon goût. Je pourrais peut être vous expliquer les techniques que j’utilise après votre visite auprès de Mr Fortune ? »

Leilith : " Qui a visité Balthazar avant nous ? "


« Je ne peux vous le décrire avec précision. C’est l’infirmière de Balthazar qui l’a reçu directement, je ne l’ai pas vu. Toutefois, elle est venue se plaindre de son comportement. L’homme était assez hautain. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un Indien. Si l’agent Guillaume me fait le plaisir de vous accompagner jusqu’au pavillon de mon patient, j’irais vous chercher Mlle Boussard en attendant. »

Après s’être assuré de l’accord du responsable du CID, le médecin partit en quête de la petite infirmière outrée. Le petit groupe continua ses pérégrinations dans cette aile de l’asile cachant décidément beaucoup plus de mystères qu’elle n'en laissait présager malgré son air plus accueillant que l’extérieur. Ils traversèrent le couloir puis un gymnase entièrement vide où les talons de la princesse atlante résonnaient sur le parquet bien ciré tel un petit galop . Ils débouchèrent finalement dans un grand solarium occupé par une douzaine de patients à l’allure bien calme allongés sur des transats et soignés par des infirmières consciencieuses. Tout paraissait beaucoup plus serein et net dans cette partie de l’hôpital. Le Nyctalope avait certainement mis un budget conséquent pour ces patients dits hors normes.

Après avoir emprunté un petit escalier de pierre, ils continuèrent sur un chemin de gravier blanc qui coupait une belle pelouse anglaise agrémentée de nombreux chênes et parterre de fleurs. Ponctuellement, des patients se détendaient sur des bancs d’un bleu pastel et quelques traverses pierreuses menaient à des pavillons médicalisés.

Avant d’arriver à celui de Balthazar, Leillith compris d’où venait ce calme tout relatif. Une infirmière était occupée à faire avaler à un homme en pyjama blanc une bonne dizaine de pilules multicolores. A défaut de pouvoir contrôler physiquement un surhomme, les médecins employaient donc avec détermination la camisole chimique…

Ils entrèrent dans un petit pavillon chichement décoré de meubles blancs et composé de quelques pièces vide de décoration. L’assistant du professeur Charpentier était alité dans la chambre. Partiellement recouvert de bandages conséquents, il les accueilli avec joie malgré certaines blessures encore visibles.

« Professeur ! Mademoiselle Leilith ! Comment allez vous ? Que s’est il passé au laboratoire ? Le portail est il détruit ? Les agents du CID et les médecins ont refusé de me donner la moindre information »

Il regarda d’un air mauvais l’agent Guillaume. Ce dernier se retourna alors vers le professeur et la néo parisienne.

« Je vais vous attendre dehors. Vous serez plus tranquille ainsi »

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Iris
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Message : # 24276Message Iris
23 août 2013, 18:04

Dialogue entre mots & pensées avec l'Agent Guillaume
Agent Guillaume a écrit :« Je suis désolé Mademoiselle Leilith, j’oublie simplement que mon entourage ne possède pas les mêmes facultés que moi. J’ai donc tendance à prendre des « raccourcis » et à considérer que ce que j’entrevois m'est livré en toute conscience par mon interlocuteur. Je conçois que cela peut être quelque peu… déstabilisant… »
Pensées de Leilith, qui imaginait comment avertir courtoisement les gens de cette faculté... si c'était l'époque des T-Shirt, elle aurait bien affublé l'Agent Guillaume d'un "I'm telepath"... mais vu l'ambiance... plutôt une pancarte ou un badge "Télépathe." ... Avertissement implicite et permanent... mais visualiser le fort sérieux agent du CID, avec ses yeux bizarres qui devaient souvent faire peur, avec une pancarte... quelque part... elle trouvait ça assez amusant en fait... le contraste entre la fonction et l'action... et ses idées volaient déjà vers une pancarte à l'entrée de son bureau, de la même manière que "Ne pas déranger", un "Télépathe au travail"... ou n'importe quelle variante... l'agent Guillaume, après avoir eu le droit à des montagnes de chocolats et de froufrous avait désormais droit à sa représentation mentale... un brin décalée... ah ben oui, si on veut avertir, on peut toujours, d'abord ! ... mais ça ferait moins peur aux gens... ça ferait moins... CID - croquemitaine...
Agent Guillaume a écrit :"Vous savez au CID, nous préférons les tons unies. Enfin, au cas où vous n’auriez pas remarqué…"

Il la gratifia d’un sourire qui pour une fois semblait amical.
Leilith étant d'un naturel facile à vivre, elle a le réflexe du sourire joyeux sitôt qu'on lui en adresse un amical.
Agent Guillaume a écrit :« Comme je vous l’ai dit, mes facultés ne sont pas vraiment conscientes. J’ai parfois du mal à les retenir. Vous seriez surprise comme il est difficile de contrôler ses « lectures », surtout au beau milieu d’une foule. »
Fronçant les sourcils une demi-seconde elle essaya de s'imaginer dans la situation... Au milieu d'une foule... Les rêveurs ne devaient pas vraiment penser activement, donc ne pas émettre... mais toutes les listes de courses, de doutes divers et variés, de préparations de ce qui allait être dit la prochaine fois à ce patrons mesquin, ou des doutes existentiels... ça devait vite donner très mal à la tête... Pratique pour un enquêteur, mais franchement pénible pour sortir... Enfin, ça dépendait aussi de la portée...

" Vous entendez à combien de mètres ?"

Question surtout posée pour se faire une idée de l'immensité de la gêne... Et comme elle imaginait précédemment l'Agent Guillaume avec la pancarte "Télépathe" sur la porte de son bureau, elle commençait à imaginer la complexité de l'organisation des bureaux pour permettre à quelqu'un qui peut être dérangé par les pensées des autres de simplement travailler tranquille... Si elle-même était dérangée par les pensées des autres, elle aurait toutes les peines du monde à peindre ! Sans un calme absolu permettant une concentration optimale, comment être efficace sur une tâche de fond, un travail créatif ou simplement la résolution d'un problème subtile ?... et dans la foulée elle imaginait les plans d'immeuble avec un couloir où ne devaient passer que ceux qui voulaient aller trouver l'Agent Guillaume, et tous les autres avaient un itinéraire bis... dûment indiqué au début du couloir "ici, ne passent que ceux qui vont chez l'Agent Guillaume, sinon voie de contournement"...
Agent Guillaume a écrit :Ne vous inquiétez pas pour moi, je consacre tout mon temps à mon travail
Ayant une seconde de compassion pour le pauvre Agent Guillaume bombardé de pensées toutes plus contrastées et pittoresques les unes que les autres... Car ces paroles engendrèrent évidemment encore un flot de pensées en retour...

" Je consacre tout mon temps à mon travail... c'est ce que disent les gens qui pensent ne pas avoir le choix et qui essaient de ne pas penser qu'ils sont malheureux... et puis n'avoir que le travail dans la vie, ce n'est pas sain. "

Le reste des pensées était de nouveau un flot de bribes de pensées et d'images... une réflexion rapide...
Métajeu a écrit :Si la vitesse de la pensée dépend de la Cognition, gageons que ça doit tourner vite !
Ayant la compassion facile, Leilith était très tentée de proposer à l'Agent Guillaume de sortir de temps en temps de son trou, dans le 15e sous-sol, avec ses voies de contournement qui empêchaient les personnes non essentielles de venir à son bureau (oui, oui, elle a adopté cette vision de la situation, elle l'imagine déjà parfaitement)... Mais elle se demandait quelle activité serait susceptible de ne pas lui donner de mal de tête... la plupart des loisirs en ville présentent l'inconvénient pour lui d'être au milieu de la foule... Visite d'exposition, défilé de mode... déjà, ce sujet risque de ne pas trop l'intéresser vu l'uniforme de rigueur porté en permanence... ce doit être terriblement ennuyant de porter toujours la même chose... mais là, elle digressait... visite aux Jardins des plantes ? Musée aux heures creuses ? ... à défaut de restaurant, il y avait les traiteurs ... enfin, voilà quoi, il y a des solutions !

... Finalement, quoi qu'il en dise, l'Agent Guillaume commençait à lui faire de la peine... et la propension de Leilith à vouloir sauver le monde pouvait prendre la forme de lui proposer de sortir pour se changer les idées...

" Agent Guillaume, que diriez vous d'une sortie au musée dans les heures creuses ? ... et un dîner, composé en passant par des traiteurs, pour vous éviter le restaurant ?"
Agent Guillaume a écrit :« Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas d’une menace sous entendue. Je sais très précisément où sont vos amis et ce que vous faites. J’ai prévenu votre protecteur, s’il suit mes conseils tout se passera bien. Je n’aurais pas cette … goujaterie de vous rappeler tant de mauvais souvenirs. Aussi fugaces soient ils… »
" Très précisément ? ... Comment fait-il ?... Et de quels conseils parle-t-il ?... Ray a surtout parlé de menaces... Y'aurait-il eu un souci dans la communication ?... "

Métajeu a écrit :La suite au prochain post, mais ça fait déjà un gros dialogue...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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