Shade Chap. 0 - Introduction de Carmine di Medeci di Clemente

[Ellis]

Leona laissa glisser son voile le long de ses courbes désirable jusqu'a ses pieds fin. Elle regardait Carmine réfléchir se demandant ou il allait l'amener.

"En revanche je préfère garder mon maquillage Lunin pour le moment, peut etre plus tard me verrez vous sans lui et sans mon masque." Elle lui sourit aimablement.

Il est vrai que la belle danseuse portait ce maquillage superbe qui faisait resortir la moindre de ses expression, et qui rendait ses sourires absolument parfait.

Leona se dirigea vers une petite coiffeuse avec une démarche qui empechait Carmine de se concentrer, il ne pouvait s'empecher de regarder ses formes et le bas de son dos où se tortillait un tatouage lunin qui courait sur ses reins.

"Alors? restons nous ici? je peux demander a la Baronne de nous faire préparer de quoi nous restaurer, elle m'aprecie beaucoup et je suis sur qu'elle sera tres heureuse de nous avoir avec elle a sa table. A moins que vous ne préféreriez m'amener dans un endroit de votre connaissance..."

Leona attendait la réponse de Carmine en passant une huile parfumée légère sur ses cuisses et ses bras qui ne manquait pas de monter aux narines du beau séducteur. Puis elle se retourna fixant ses yeux vert profond dans les yeux de Carmine tout en étalant l'huile sur ses jambes qui était devenue de véritable oeuvre d'art, brillante et atirante, dont l'odeur aurait rendu fou n'importe qui. Mais Carmine savait qu'il devait se controler s'il voulait montrer ses bonnes intentions et sa sincérité a la douce et piquante rose du desert.

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine ferma les yeux quelques secondes se concentra comme lors d'un combat. Oui, malgré ce qu'on pouvait penser, c'était un excellent bretteur. Cela l'aida à tenir malgré toutes ces tentations, toutes ces envies qui pressaient son esprit et son corps. D'ailleurs, il se retourna courtoisement avec un sourire pour montrer que ce n'était pas contre elle. Et, surtout, il avait noté la possibilité qu'elle avait évoqué, de voir son visage à nu.

"Je vous en prie, cela vous rend follement élégante.
Je pense que la baronne pourrait concevoir quelque jalousie, et j'aimerais vous faire visiter un peu notre cité que je connais comme ma poche. Selon que vous souhaitiez ne pas être remarquée, ou l'inverse, j'ai deux adresses : nous pouvons aller chez Messere Fransesco, qui a une taverne qui ne paye pas de mine de l'extérieur mais où se déroulent rencontres discrètes et négociations dans l'ombre, ou la Gondole Doré, plus visible, plus tape-à-l’œil, mais où on ne peut entrer qu'une fois recommandé par un habitué.
Par chance, je connais les deux patrons, nous pourrons donc y aller sans difficulté et avoir ce que nous désirons.
A vous de décider, ma Dame."

[Ellis]

Leona sourit de son tacte, et fini rapidement d'étaler l'huile délicate et odorante. Carmine entendi le bruit d'une petite malle que l'on ouvrait et où l'on piochait quelques affaires.

"Vu que vous connaissez si bien cette cité, je vous laisserais choisir le lieu. Les deux m'attirent à leur manière, et dans les deux cas je suis sur que cela sera parfait. Mais il est vrai que dans un lieu discret nous serions plus tranquil pour parler non? D'un autre coté je suis curieuse de voir à quoi peut ressembler un endroit apellé "la gondole dorée" ca doit etre impressionant et tres noble. Mais peut etre que je me trompe donc vu que les deux me plaise je vous laisse me faire la surprise."

Pendant que Leona parlait, Carmine l'entendait bouger avec grace, et le bruit de l'étoffe qui glissait sur sa peau faisait un bruit de fond sensuel et excitant en meme temps, l'imagination est tres fertile dans ces cas la.

"Voila je suis prete."

Carmine se retourna pour découvrir une sublime robe de soirée faites de voiles superposés qui ne laissaient entrevoir en rien la belle danseuse mis a part ses courbes somptueuses. La robe ocre, blanche et argenté faisait resortir le teint de Leona et surtout Carmine ne put s'empecher de remarquer les differents endroits discrets qui laissaient entrevoir quelques parties du corps de la danseuse. Son odeur, la couleur de sa robe, elle savait comment s'habiller pour etre désirable. Elle sourit puis fit un pas vers lui pour lui signaler qu'elle le suivait.

"j'ai tant de questions a vous poser... ce que votre frere m'a dit et ce que vous m'avez dit en arrivant n'a fait qu'attiser ma curiositée. Et j'ai hate de pouvoir répondre a vos questions si vous en avez."

Meme sa démarche était sensuel provocante et pourtant fine et gracieuse.

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine eut un sourire, et ne put s'empêcher de dire, d'une voix douce et presque timide :

"Vous êtes sublime... en fait, tout vous va à ravir."

Puis il rouvrit la porte, laissant la jeune femme passer en premier, comme l'exigeait la galanterie, remettant son béret avec soin une fois dehors. Puis il la dirigea vers la taverne discrète dont il avait parlé. Il connaissait bien Fransesco, et le trajet permettait de traverser les canaux en gondole, ce qui était très romantique. Il remarqua :

"Je ne sais ce que vous a dit Adolfo, mais je serais ravi de pouvoir vous en dire davantage."

Après une dizaine de minutes sur l'eau calme, ils étaient arrivés dans un quartier calme, tranquille. Carmine descendit, tendant la main pour aider Leona à descendre. Il la conduisit dans quelques ruelles avant d'arriver à l'entrée. En effet, à l'extérieur, elle ressemblait à une taverne absolument quelconque. Mais une fois entrés, l'ambiance était douce, feutrée, avec de nombreuses alcôves confortables et discrètes, pouvant se fermer par des rideaux, avec une table et des banquettes. Les murs étaient propres, les tables aussi, et on sentait malgré la sobriété du lieu une certaine opulence.
Avec l'aisance de l'habitude, Carmine salua le tenancier, un quinquagénaire à la pointe de la mode, puis alla s'installer dans une alcôve libre, après avoir commandé du vin pour lui et ce que Léona désirait.

"Voulez-vous que nous tirions le rideau ?"

Une fois que les boissons furent servies, et après avoir tiré le rideaux si elle le souhaitait, Carmine posa son béret sur la table.

"Je vous en prie, honneur aux dames."

[Ellis]

Leona commanda un coktail fruité et léger.
"quite a etre ici autant fermer les rideaux pour etre plus dans l'intimité."

Elle sourit et se placa bien en face de Carmine avec grace plongeant ses yeux clair dans ceux du condottiere. en quelques instants son parfum emplit l'alcove.

"Votre frere ne tari pas d'éloge sur vous et votre famille. Mais votre réputation de séducteur et de collectionneur de conquetes vous précède"

Elle eu un petit sourir un peu génée et cacha son doux visage derriere le verre où elle trampa ses lèvres, puis le reposa.

"C'est un peu pour cela que j'ai été tres surprise par votre discours tout à l'heure. Mais vos yeux reflètent une vrai sincérité, et j'en ai été tres touchée. Je ne connais pas bien toutes les rivalités entre les familles, mais deja plus d'une personne m'ont dit que ,de ne pas choisir un camp, serait dangereux pour mon avenir. Personellement je préfèrerais ne pas trop m'impliquer dans toute ses histoires mais d'un autre coté ma curiositée me pousse à en savoir plus. Je ne sais pas trop par où commencer. Je pense que pour vous connaitre, il me faudra en savoir plus sur ceux qui vous entoure, et pour vous je suis prete a m'impliquer un peu plus que je ne voulais le faire à l'origine. De plus je..."

Elle eu un moment de gène

"je suis une séductrice de part mon métier... mais je ne fais qu'éveiller les désirs je n'ai pas vraiment l'habitude de les assouvirs, sauf quand j'en ai envie."

Elle bu une petite gorgée de plus et rougit légèrement.

"vous avez su me toucher et j'ai peur de ce qui peux se passer si j'acceptais vos avances... serais je délaissée d'ici quelques semaines pour une autre?... ou bien serais je enfermée dans une cage dorée d'où je ne pourais sortir sans etre en danger?..."

Ses yeux étaient étranges et plein de sentiments diférent et oposés, mélancolique ou apeurré, voir meme "amoureuse"? Carmine avait du mal a tous les décrypter.

"j'ai tant de questions qui se bousculent a mes lèvres et dans ma tête que je ne sais pas par où commencer... "

Elle murmura décontenancée comme si, pour la premiere fois depuis que Carmine la cotoyait, elle ne savait plus où elle en était:

"Voila que je me répète a présent"

Puis, comme pour faire oublier son manque d'assurance, elle trempa ses lèvres dans son verre et ses yeux reprirent de l'assurance et son sourire reaparut sur ses douces lèvres.

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine l'écouta avec la plus grande attention. Ce qu'elle disait, avouait, était intéressant, et même important pour mieux le comprendre. Une fois qu'elle eut fini, il sourit et prit quelques secondes pour réfléchir à ses réponses.

"Rassurez-vous, je ne compte pas vous délaisser. Justement, cette habitude de séducteur, d'homme à femmes, me permet de vous l'affirmer, et croyez-moi je ne suis pas homme à cacher la vérité, tout déplaisante qu'elle puisse être : jamais personne ne m'a ainsi touché, ne m'a autant donné envie de, hé bien... partager sa vie. Et jamais je ne vous enfermerais, cela ne vous sied pas. Je suis, enfin passe pour, un condottiere, c'est à dire un capitaine mercenaire. S'il le faut, je rassemblerais mes hommes et je vous accompagnerais... Ou je laisse la Compagnie du Loup où elle est, puisque ce sont des troupes de mon frère, et je vous suis, où que vous alliez. J'ai des talents de négociateur, et je connais quelques bottes, pouvant ainsi vous protéger, gagner un peu d'argent et m'assurer que personne ne vous roule.
Car il est vrai qu'ici... Oui, il faut choisir un camp. Je pense que pour le moment, vous ne craignez rien, peut-être encore un jour ou deux, mais pas plus. En fait, les Medici et les Agati se haïssent pour une raison maintenant inconnue, on ne sait même plus qui a commencé pour être exact. Mais dans cette oligarchie - ne croyez pas ceux qui disent que Clemente est une république - ce sont nos deux familles qui contrôlent tout. Et se battent pour en avoir juste un petit plus... Alors qu'il serait tellement plus simple de s'entendre, pour le bien de tous les citoyens."

Il soupira. Ce discours, c'est ce qu'il pensait du fond du cœur, décidant de jouer la totale sincérité avec Leona.

"Par extension, il faut rapidement choisir un camp, sous peine d'être pris pour un ennemi par les deux. C'est tout de même plus simple quand on fait partie d'une de ces familles que quand on est un simple citoyen, avouons-le. Ou même un visiteur. En fait, on n'est jamais vraiment, pleinement en sécurité dans cette ville."

Mais le sourire revint sur son visage, alors qu'il buvait une gorgée.

"Avec moi, votre métier a pleinement réussi. J'espère que je saurais, si cela vous sied, susciter votre envie. De toutes façons, je suis décidé à n'être qu'à vous, peu importe ma réputation, ce que j'aurais pu promettre avant. Je ne puis désormais espérer être avec une autre. Mais je vous en prie, commencez par une question, n'importe laquelle. Je préfère vous découvrir au fil de la conversation que de vous poser des questions qui pourraient être, malencontreusement, gênantes."

[Ellis]

Leona sembla quelque peu rassurée mais elle semblait tout de même garder certaines choses à l'esprit qui la rendait soucieuse. Elle réfléchit un long moment qui sembla etre une éternité pour Carmine.

"Bien je ne sais pas trop par où commencer, entre, vous parler de moi ou vous poser des questions sur vous... Et si vous me disiez depuis quand vous et votre frère alliez dans ce genre de soirée. Vous faites cela souvent?.. pour ... non rien. "

Elle sourit timidement et laissa à Carmine le soin de répondre à sa question en buvant doucement une gorgée de son coktail, ne quittant pas son interlocuteur des yeux.

[Eoin Mac Aoidh]

"Oui, en fait, je n'aime pas vraiment ma famille, pour être honnête. Ils sont trop dans... le superficiel, la politique. C'est pour cela que je suis devenu quelque peu indépendant, en sortant souvent dans ces soirées et fêtes, et Adolfo m'accompagne souvent ; cela fait plaisir à père et fait - faisait - plaisir à Adolfo.
Ainsi, cela me permet, hé bien... d'exister. En fait, de par ma position dans la famille, j'ai quatre frères et trois sœurs aînés, je me suis toujours senti un peu délaissé. Ce doit être pour cela que j'ai aussi longtemps arpenté ces soirées, afin d'exister par moi-même, pour moi-même, unique, et non comme un Medici de plus.

Par exemple, demain soir, nous devons - c'est un ordre de père - être au bal du baron d'Aquino. Si vous n'y dansez pas, peut-être accepteriez-vous de m'accompagner ? Sinon... j'espérais vous escorter personnellement, j'ai peur de vous savoir sous la protection d'autres, je dois avouer. Parce qu'avec vous... Eh bien, je me sens unique, plus que jamais."

Carmine rougit sous cet aveu, qu'il cacha en baissant la tête et buvant une petite gorgée, plus en trempant ses lèvres en fait. Il avait plus révélé en quelques instants qu'à toutes les femmes qu'il avait connu...

[Ellis]

Une profonde hésitation traversait l'esprit de Leona qui rendit ses yeux encore plus intenses et sans fond qu'à l'accoutumée. Elle semblait surprise, perdue et... et elle rougissait comme jamais Carmine ne l'avait vue jusqu'à maintenant. Leona resta bouche bé un instant comme prise au dépourvu.

"Je heuu... je ne sais que dire... je dois dire que je ne savais pas qu'il y'avait une fête demain soir, j'en suis presque attristée de ne pas y avoir été invitée. Mais.. pour l'heure heuu... pardonnez mon hésitation je suis.. touchée."

Ayant du mal à trouver ses mots la danseuse semblait totalement perdue ses yeux étaient vagues et on pourrait presque croire qu'elle était au bord des larmes.

"votre proposition me va droit au coeur mais ... cela serait comme me précipiter dans la lutte clementine que de m'y rendre à vos côtés. D'un autre côté je ne peux pas cacher que j'en serais touchée et que j'aimerais pouvoir dire oui sans hésiter."

Ses paroles étaient tremblotantes et à son accent vacillant on sentait que ses mots venaient du plus profond de son coeur, perçant une carapace protectrice. Essayant de changer de sujet, Les yeux vert pur de Leona s'arrétairent sur le couvre chef de Carmine et repris d'un ton plus sur d'elle:

"Et sinon... vous portez toujours votre berret?"

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine tenta de rester impassible, mais il rougit aussi de gêner ainsi la jeune femme. Il saisit donc aussi l'occasion de changer de sujet.

"Presque, oui, mais j'en ai plusieurs ; si vous voulez, je vous le donne. Mais ainsi, il me suffirait de ne pas le porter et on ne me reconnaîtrait sûrement plus !"

Et, dans un geste lent et tendre, il avança sa main pour saisir celle de la jeune femme. En effet, aller à la réception à son bras serait pour Léona la plus sûre façon d'afficher un camp. Plus sérieusement, il déclara :

"Si vous craignez les répercussions, vous n'aurez qu'à venir habiter au Palazur ; vous aurez votre propre chambre, et nous nous débrouillerons pour ramener vos affaires là. Comme ça, vous pourrez accepter sans crainte ni arrière-pensée.
Mais je ne veux vous forcer. Sahcez juste que je préfèrerais passer une soirée avec vous que d'aller à des milliers de réceptions."