[Livre des Morts] Chap.1-Déranger les certitudes | Saison 1

[ramb]

"Et bien je pense rentré aussi, un peu de réflexion ne fait de mal à personne."

"Oui retrouvons nous au club demain pour manger et ensuite nous partirons pour arriver la-bas à 15h cela me semble parfait."

Après toutes ces émotions, Matthew avait envie de se poser de réfléchir, de voir si il arrive à contacter champi depuis sa cave.

[Wolfen]

Je préfère rentrer et me reposer, qui sait ce qui nous attend. A demain donc, bonne nuit Matthew ! Esper tu as un trajet préféré pour le retour?"

[Amnèsya]

Si tu est fatigué tu n'es pas obligé de me raccompagner Walter, je connais bien le quartier et il te sera bien plus simple de trouver un taxi au départ d'ici que près du port vu l'heure qu'il est...
Après tu peux toujours dormir à bord. C'est un peu plus confortable qu'en navigation... Mais guerre plus pour un terrien...

Sinon, je doit pouvoir te trouver un ou deux chemin sympa, suivant que tu préfères qu'il soit efficace ou juste agréable par ce froid...

[ramb]

"Et bien bonne soirée à demain"

Matthew rentre chez lui rapidement pour tenter une petite communication avec Champi depuis sa cave.

[Amnèsya]

bonne nuit Matthew

Oups^^

[Iris]

1. Dans la rue

Dehors le temps s'était éclairci, on voyait un peu les étoiles. Un peu car les lueurs orangées du ciel venant des manufactures et usines du nord tournant 24h sur 24 empêchait de voir toutes les constellations ou la voie lactée, contrairement au ciel qu'Esper pouvait admirer en mer. Il faisait nettement plus froid et le vent était plus fort.

A l'extérieur du théâtre, les fiacres se succédaient, récupérant les clients pressés de rentrer chez eux au chaud.

Esper rentrait à pied, plongée dans ses pensées...

2. Dans la cave

Matthew Rainhorm marcha quelques minutes jusqu'à un arrêt de tramway, puis avec une correspondance, il arrivait au terminus de cette seconde ligne, et de là, plus qu'à marcher un peu pour être dans son chez lui dans la proche campagne. Il était seul à la maison, Edwin Winsen était en voyage avec Melwin Facroce et la famille de sa fiancée.

Il était tard quand Matthew prit sa lampe à huile pour descendre dans le calme de sa chère cave. Une question à Champi... prendre contact... au moins à cette heure ci et en banlieue quasi rurale c'était à peu près facile... Son esprit s'élevait dans les recoins et formes tordues et biscornues pour rejoindre les Terres crues et la Forêt des Esprits. Son âme était dans une vaste forêt tropicale, il retrouvait son mentor et guide dans un environnement onirique et grandiose (du point de vue de champignons géants)

" Discipline de la cause mycologique, Salut ! Il fait rudement froid dans ton pays ! Tu ne regrettes pas le Riverland ? "

...

[Amnèsya]

Finalement, elle rentrait seule... Et c'était probablement mieux pour tous le monde. Le Mutin était amarré dans une zone marchande du port et à cette, elle était plutôt déserte... Cela aurait probablement était la galère pour Walter de rentrer chez lui... Il aurait certainement dû marcher longtemps avant de trouver un éventuel moyen de transports... Avec ce froid ce n'était de toute façon pas vraiment conseiller... Puis Esper, n'était plus de toute manière d'une compagnie franchement agréable...
Elle avait vaguement saluer les gens puis avait enfiller son caban trop grand et était partie affronter la nuit et le froid... Mais comparer à s'affronter elle même.... C'était de la rigolade....
Elle pris un pas rapide, comme à l'aller, tant pour combattre le froid que pour se dépenser... Il était indéniable que la pièce l'avait touché bien au delà de ce qu'elle aurait pus l'admettre... Elle ne se reconnaissait pas dans les décisions sanglantes qu'elle avait pris tous au long de la pièces... Quoique certaines de certaines des siennes avait été aussi mortel... Mais c'était la mer... De toutes façon, c'était le choix que l'on fessait lorsqu'on s'embarquait pour cette vie... Elle se souviendrait toujours, et pourtant elle était petite de cet homme, ce pécheur de son village qui ne pouvant retrouver le bateau mère, avait rallié la côte à la rame, se laissant geler les doigts autours de ses rames pour pouvoir néanmoins continuer à avancer... ( histoire vrai de Howard Blackburn)... Donc elle aussi, dans sa carrière de capitaine elle avait dû prendre des décisions critiquable pour le commun des mortels... Mais, ce faisant, elle avait probablement sauver bien plus... De deux maux, elle avait choisi le moindre... Mais de là à assassiner son mari, et ses enfant, il y avait quand même tous un monde...

Bon c'est vrai... Son mari était mort naturellement, elle n'avait donc pas eu à l'assassiner... Mais est ce que le fait qu'il se soit sacrifié pour elle compté?... Et elle n'avait pas d'enfants, pour l'instant en tous cas, ce qui lui simplifiait encore la situation... C'était effectivement une qualité qu'elle avait appris et qu'on lui reconnaissait : Elle savait ne pas se mettre dans la merde... Enfin sur la fin de sa vie en tout cas... Elle avait beau essayer de comprendre, elle n'arrivait pas vraiment à entendre la raison qui avait poussé Médée à tuer ses fils, et la manière dont la scène avait été joué par Lauréliane, la rendrait encore plus percutante et plus préoccupante... A quoi bon s'en prendre à ses êtres innocents, probablement inconscient du mal qu'il faisait à leur mère... Serait-elle capable de ne pas voir son mari et sa responsabilité à travers le visage de cet enfant?... Certes elle avait décidé qu'elle vivrait pour eux deux, qu'elle serait heureuse pour eux deux, qu'elle continuerait à marcher sur le chemin qu'il avait commencé à tracer ensemble... Mais serait-elle capable d'aller jusqu'au bout... Après tout certainement, lorsqu'on sait être heureux à deux, on sait l'être à trois...

Ses chaussures battaient le pavés, rapidement, sans y pensé et malgré des chausses pas forcement des plus adapté à l'exercice, elle progressait vite, ne prêtant pas grande attention à autre choses que le crachin qui avait fini par trouver le chemin de sa peau, ayant mal boutonné le haut de son col...
Bientôt, elle put entendre le concert familier des drisses qui raisonnait sur les mats... elle était bientôt arrivé dans ce qui était devenu son antre... Le Mutin se dandinnait tranquillement au grès du petit ressac qui parvenait jusqu'au môle ou il était amarée, fesant chantée ces dernières... Preuve que dehors la mer ne s'était pas encore calmée. Plutôt que de tirer comme une folle sur les bouts, pour ramener le fier navire contre le quai, elle s'assis tranquillement sur le bord de la jeté et commença lentement à transférer son poids sur la corde... Bientôt elle fut suspendu au dessus de l'eau en équilibre précaire entre la corde et le muret de pierre... c'était tendu, mais cette technique permettait de créer un fort bras de levier sur les attaches du bateau, et bientôt les trentes tonnes se mirent en mouvement et vinrent frôler la terre. A ce moment Esper monta gracieusement à bord... Elle était chez elle... Mais pour encore combien de temps elle allait pouvoir continuer ainsi... Bientôt elle ne pourrait plus se permettre de faire toutes ses acrobaties pour renter chez elle...
Mais pour l'instant, déjà elle avait déverrouillé le capot de pont et chercher à tâtons dans la descente, la lampe à gaz qui devait éclairer le carré... Lorsque la lumière fut elle raviva le poêle... car il fait vraiment froid. Elle en profita pour se débarbouiller...
Au moment ou elle allait se mettrre au lit dans sa cabine, elle réalisa qu'elle n'avait pas sommeil... Et que ce qu'elle désirer c'était d'aller profiter de cette mer qui s'appeler... Elle consulat ses instruments... Le baromètre, le thermomètre, tout indiqué un temps stabilisé... Elle ne prennait pas trop de risque à sortir seule avec son grand bébé...Dehors, il y avait certes une forte mer mais il y avait assez de vent pour pouvoir établir le tapecul et les foc. Il devrait pas attre un record de vitesse mais cela devrait suffire pour le caller et l'ébrouer. Et ses voiles était de taille suffisamment réduites pour être manipuler par la jeune femme. Elle ressortie de sa bannette et pendant que la chaudière chauffait, elle s'équipa chaudement pour affronter le froid de la mer.. Sans aucune comparaison avec celui de la terre qu'elle venait de traverser.

Il était tard. Une petite voie retentie dans sa tête pour lui dire que définitivement, elle ne savait pas ce qu'elle voulait et qu'il avait eu bien du courage de la supporter... Elle avait passé l'après midi à dormi, avait failli s'endormir pendant le spectacle et maintenant, elle se retrouvait à alimenter la chaudière en charbon pour faire monter la pression et démarrer l'âme auxiliaire du Mutin... A cette petite voix, elle n'eut que son mépris a afficher... C'était pas maintenant qu'elle allait changer, elle en avait toujours fait qu'à sa tête... et si elle avait dormi pendant la journée, c'est probablement qu'elle n'avait rien eu d'autre à faire... Justement pour être prête au moment opportun...
Cependant la raison de cette acharnement nocturne était un peu plus profond... En fait c'était la première fois depuis la tragédie qu'elle voyait la mer comme un lieu accueillant et potentiellement ressourçant pour essayer d'organiser ses pensées... Bientôt le manomètre indiqua une pression suffisante.

Nota ; J'ai aucune idée de comment fonctionne un moteur à vapeur et de son temps de mise en œuvre... Donc si je dis des bêtise sorry

A l'abri du port, le vent était faible, la manœuvre d'appareillage allait en être facilité... Car toute seule, manœuvrer un si grand navire nécessité une grande connaissance, une grande habileté mais néanmoins quelques conditions favorables car elle ne pouvait être partout en même temps...
Elle passa ses gants râpeux et commença par larguer les amarres pour ne conserver que les deux des extrémités. Afin de facilité la manœuvre elle détendit celle de l'avant et au contraire repris celle de l'arrière afin que le bateau ne soit plus parallèle au quai. Puis elle largua définitivement celle de l'avant et mis la marche avant... Le tourbillon de la puissante hélice propulsa une gerbe contre le quai... Retenu par l'arrière, le Mutin vira plus rapidement, elle lacha enfin la dernière attache qui la retenait au monde de la terre... et les jouant adroitement sur les mous des palans de barre, elle s'engagea dans le chenal direction la haute mer...

Contrairement à Esper, finalement, moi j'irais bien me coucher... Je continue demain sa balade en mer.. ou pas d'ailleurs si vous voulez enchainez

[ramb]

"salut à toi, non je ne regrette pas ton pays, enfin seulement quand il fait froid, mais ce n'est pas tout le temps."

Matthew se sentait toujours bien avec Champy, pas comme avec ces champignons arrogants, qui vivait au Riverland, au moins le patron du Riverland, malgré son humour pourrie, est de bon conseil.

"J'ai aujourd'hui vu une femme d'une présence peu commune"

Matthew décrit ce qu'il à vu, et surtout, laisse l’accès à ses souvenirs à Champy afin qu'il se fasse une idée.

"Je n'ai pas souvent rencontré quelqu'un de si influent, de si présent, un esprit est-il impliqué d'après toi? ou bien est-elle juste très puissante.
Dans ta toute puissante sagesse, as-tu rencontré de tel personne?" Pour faire plaisir à champy un peu de brosse à reluire XD

[Iris]

Dans la cave et dans les Terres Crues


Champi accueillit son valeureux disciple artlandais dans son petit vallon douillet près d'un ruisseau, dans la pénombre, loin de la lumière ardente. Si on levait les yeux, on devinait très loin en hauteur, des branches gigantesques, feuillages et lianes, nombreux chant d'oiseaux et brumes au doux parfum d'humus comme l'aiment les champignons.

Prenant le temps de visionner les images et commentant un peu : "Tiens, il n'y a que des pierres partout ? Presque pas d'arbre ?... " ... il finit par répondre à la question :

" Pour moi elle a une odeur de mort. Elle doit être liée au contraire de nos belles Terres Crues... Ce peut-être les Limbes, les plans infernaux ou simplement le monde spectral. Elle a du pouvoir, tout comme ton ami avec la main artificielle... Lui aussi est lié à des profondeurs ténébreuses... mais il semble moins tourmenté peut-être..."

" Ce que j'aurais à dire... Il est certain qu'elle n'est attachée à aucun Grand Esprit sauvage, comme toi ou le serviteur de son ocelot... il est amusant celui-là à croire qu'il est une extension de son extension... "

" Comme je ne voyage pas... hum... hihihhi... c'est que j'ai bien un pied, mais il est un peu enraciné... hohohohoh... et puis nous autres Grands Esprits Sauvages sommes vraiment attachés aux Terres Crues... Bon, je peux t'assurer qu'aucune personne ayant une telle vibration n'est jamais venue me voir..."

" Je ne t'aide pas vraiment, hein ?... Pour moi, cette femme, et ton ami à la main morte, ils sont tous les deux des sources d'ennuis, parce que si nettement liés avec les puissances obscures. C'est dangereux, très dangereux de frayer avec des gens comme ça. Ils attirent les ténèbres, et les ténèbres sont en eux, parfois à les dévorer de l'intérieur. Si tu veux être tranquille, il faudrait éviter de trop chercher, de trop gratter la surface. "

[ramb]

"Peuvent-ils être sauvé? ou faudra-t'il faire comme au Riverland? J'aimerai éviter si possible."

Matthew garde bien distinctement à l'esprit le souvenir de cette nuit.

"Je surveillerai Walter, mais pour elle je ne sais, il faudra que je vois aussi."

"Merci pour ton aide, déjà de savoir m'aide beaucoup pour l'avenir."