[Warhammer - Chapitre 5] Aventures à Altdorf

[Gobsama]

Tancrède regarda Jill avec des yeux ronds:

"Tu es en train de m’expliquer que ton client souhaite que tu maintiennes le clergé de Sigmar à l’écart de cette affaire… et tu me demandesd’y participer….
Jusqu'à preuve du contraire je suis membre de ce clergé, par conséquent je me vois mal m’investir sur cette affaire sans vous mettre en difficulté. En revanche je suis particulièrement intrigué par ce que le clergé de Shallya souhaite cacher à celui de Sigmar."

Sur un ton soupçonneux
"J’imagine que vous savez pourquoi ils souhaitent ne pas impliquer les sigmarites dans cette affaire, mais de mon point de vue vous avancez sur une pente glissante. Les gens qui n’ont rien à se reprocher ne mettent pas les suivants de mon dieu sur la touche, mais au contraire demande leur aide. Surtout si cette affaire est grave comme tu sembles le dire… Ce qui m’amène à penser que cette affaire n’est vraiment pas claire…

Avec un ton ferme mais amical
Maintenant tu m’en as un peu trop dit, et tu me mets dans une situation impossible…
Ce qu’on attendrait de moi dans une situation pareille serait de me lever immédiatement et d’aller prévenir les membres de mon culte que le Temple de Shallya d’Altdorf souhaite agir sur une certaine affaire sans attirer l’attention du culte de Sigmar. Ce n’est pas ce que je souhaite. Je te demande donc de me dire ce qui nécessite un tel secret ce qui me permettra peut-être d’éviter de déclencher un imbroglio inter culte et au passage de vous mettre en difficulté ce qui là aussi n’est pas mon souhait…
Gérer un conflit avec ma hiérarchie est une chose… mais agir en désaccord avec mon dieu en est une autre et j’imagine que Morgan ne me contredira pas sur ce point…

[Iris]

Jouvencelle Rieuse, 19h35 - intervention de Tancrède (alias l'infâme)

Jill était... presque ... comment dire ? ... poussée à se draper dans sa dignité suite à la réaction infâme, suspicieuse et presque maître-chanteresque de Tancrède. Vile crapule de Sigmarite ! Elle lui faisait confiance pour se taire et choisir d'être ignorant (ou pas), et lui il retournait ça contre elle ! Mais ce n'était pas du tout du jeu ! C'était même vexant de se faire rouler dans la farine à ce point ! ... d'autant plus froissant quand on a un ego d'une taille respectable !...

Elle l'écouta en progressive déconfiture avec un grand : "QUOI ?!"

Elle qui prenait tant de soin à l'éviter de le mettre en porte-à-faux, il faisait du chantage au clergé de Shallya ?!... Mais quel homme était-ce donc ?... ... serait-il du genre à la traîner au bûcher si d'aventure il apprenait pour Alexia ou l'attaque des brigands de la Drakwald ?... hum... et puis cette manière de mettre son dieu au-dessus de tout, ce n'était pas très sain... Finalement, y'avait-il vraiment une différence fondamentale entre les sectateurs et les sigmarites ? ... bon, les premiers étaient des cinglés criminels... les seconds... euh... un peu moins quand même... mais tout de même... Les dieux... c'est bien joli, mais ils ne sont pas là quand même ! Alors que là, en réagissant comme il le faisait, il l'obligeait à trahir une promesse (toute fraîche et assortie de 200 CO en plus !)...

... gardant le silence avec une mine boudeuse, elle réfléchit. Aurait-elle dû ne pas du tout lui en parler ?... mais il fallait être réaliste, si Soeur Solveig se fichait de mourir, ce n'était pas trop le cas de Jill, et de toute évidence, Tancrède faisait un bouclier humain de première classe... et Kharas qui n'allait sûrement rien faire sans son meilleur copain de taverne, était également une boîte de conserve de tout premier choix... les deux étant naturellement portés à se placer avantageusement entre elle et les épées souillées de sang de mutants des sectateurs cannibales charcutiers... donc... à moins de vouloir tenter de recruter des mercenaires (fiabilité et moralité et loyauté douteuse), il fallait accepter de faire avec les défauts de ses camarades. L'un d'eux était malheureusement atteint de sigmaritisme.

Maintenant tu m’en as un peu trop dit, et tu me mets dans une situation impossible…
Ce qu’on attendrait de moi dans une situation pareille serait de me lever immédiatement et d’aller prévenir les membres de mon culte que le Temple de Shallya d’Altdorf souhaite agir sur une certaine affaire sans attirer l’attention du culte de Sigmar. Ce n’est pas ce que je souhaite. Je te demande donc de me dire ce qui nécessite un tel secret ce qui me permettra peut-être d’éviter de déclencher un imbroglio inter culte et au passage de vous mettre en difficulté ce qui là aussi n’est pas mon souhait…
Gérer un conflit avec ma hiérarchie est une chose… mais agir en désaccord avec mon dieu en est une autre et j’imagine que Morgan ne me contredira pas sur ce point…

Avec une tendance à la bougonerie qui pouvait être influencée par la fréquentation quotidienne d'un nain :

" Tu exagères ! J'ai fait exprès de te prévenir que tu pouvais te retirer ! Imagine si je t'avais demandé le silence en t'en disant plus, là, j'aurais vraiment été malhonnête avec toi ! La prochaine fois qu'on me proposera 200 CO pour un boulot qui nécessite de ne pas impliquer le clergé sigmarite, j'oublierais de t'en parler, tu pourras avoir la conscience tranquille comme ça, et tu ne m'obligeras pas à rompre une promesse toute fraîche de moins de deux heures !"

On pourrait ajouter un ton grandiloquent avec des grognements et une mine de demoiselle théâtralement vexée, avec la moue ostensible.

Prenant une inspiration pour poursuivre plus sobrement :

" Il est question d'une secte qui diffuse des saucisses à la chair de mutant bien mutagène. Les victimes meurent ou deviennent des mutants. Bizarrement le clergé de Shallya, et encore, soyons honnête, uniquement notre commanditaire en vérité, souhaite éviter à ces malheureux de finir rapidement sur un bûcher alors que leur seul crime est d'avoir été empoisonner par des agents du Chaos."

" Maintenant, tu comptes dénoncer ou aider ?"

... là, il y a comme un grognement dans la voix...

Jouvencelle Rieuse, 19h45 - intervention de Morgan (qui tente de rattraper le coup ?)

"C'est sur il faut enquêter sur les docks, mais aussi il faut se montrer discret, si la population l'apprend cela déclenchera une panique monumental et des émeutes.
De plus si trop de gens se retrouve contaminé, il y aura beaucoup de mort, et de mutant.
Bref il faut agir vite."

Jill approuva. Morgan comme toujours était l'incarnation du bon sens.

[ramb]

"On se calme ici, et tout de suite."

Morgan ne s'était pas lever, n'avait pas mon la voie, il avait juste parler comme un sergent à ses hommes.

"L'affaire est actuellement sous mon seul jugement. J'ai rallier d'autre personne à la demande des membres du Culte de Shallya.
Cependant, l'affaire à été confié au temple de Véréna, et plus précisément à moi, investigateur.
Jill c'est mal exprimé, la sœur Solveig n'a rien contre Sigmar Tancrède, loin de là. Elle veut éviter le massacre.
Alors je comprend ton problème et je pose les bases de mes conditions.
Je suis responsable de l'affaire, tenu au sceau du secret par un serment.
Demander à un représentant de Véréna de mentir est comme demander à un prêtre de Sigmar de ne pas se battre pour son dieu.
C'est futile et inutile."

Morgan était sur que tout n'appréciait pas son discours.
Mais sainte Véréna il ne trahirai pas ses engagements.

"Donc, je décide actuellement que le sceau du secret sera maintenu. Afin de pouvoir enquêter en toute discrétion. Au nom de Véréna.
Si le besoin se fait sentir, je peux te confirmer Tancrède que tu sera le premier informer, et que je demanderai l'aide à ton clergé, et au miens.
Mais actuellement cette affaire ne dépassera pas cette table. J'ai prêté serment, et je me montrerai aussi têtu qu'un nain si il le faut.
De plus sans détails supplémentaire, impliqué plus de gens ne ferait que nous mener au désastre. Ce qui compte comme je l'ai dis précédemment c'est d'agir vite et discrètement."

Morgan espérait être clair.

"Nous devons agir, et ensuite une fois que nous y verrons plus clair nous aviserons.
Qu'en pensez-vous? Ne le prend pas mal Tancrède. tu as eu le plus gros des détails, et c'est pour avancer que je dis ça, une fois le péril passez, nous pourrons débattre de tous ça sans gêne."

[Iris]

Effectivement l'affaire était due à Morgan, qu'il gère cela comme il le sentait était la moindre des choses... Peut-être qu'il faudrait la prochaine fois le laisser présenter le problème... hum... oui... mais il était si taciturne... attendre qu'il parle pouvait durer plus longtemps que la patience de Jill ne pouvait le tolérer... Ah, que la vie est compliquée !

Bon, la seule chose que Jill ne saisissait pas : Est-ce que Morgan suggérait à Tancrède de se mettre sur la touche s'il trouvait à redire au secret ?... Rhoo... c'était un peu gonflé... mais Jill approuvait, ne serait-ce que parce que ça la sortait d'une situation de chantage et d'inconfort moral au présent.

... Restait à savoir si Tancrède voulait ne pas se salir les mains et n'agir que quand on en saurait plus... ou s'il était assez piqué de curiosité par l'affaire de la saucisse cannibale pour mettre son mouchoir sur son dogme et son respect à sa hiérarchie... (bien sûr, Jill ignore que Tancrède est déjà un peu borderline, rapport à son récent rapport / interrogatoire)...

Là... Jill se contentait de boire une gorgée, manger une bouchée et observer Tancrède et Morgan pour savoir qui allait faire quoi, quand... et avec qui elle allait faire la tournée des vendeurs ambulants demain matin pour lister les fournisseurs (la joie de la partie fastidieuse du boulot d'enquête).

[DukeTogo]

"Mmh" grommela Kharas en relevant la tête de son assiette d'haricots aux lards.

Et d'ajouter d'une voix basse, à la tonalité grave, presque comme une menace:

"Alors, c'est à qui mieux-mieux, debout sur les étriers? Baissez d'un ton, vous allez faire peur à François Piou."

Il sortit le petit chien coincé dans la besace sous son bras, le posa à terre avec une caresse sur la tête et lui donna son assiette à nettoyer.

"M'avez l'air d'une belle bande de saucisses..."

Ses compagnons de taverne pouvaient être surpris car Kharas n'employait pas le ton volubile et ampoulé qui le caractérisait, du matin au soir, jour après jour.

[Iris]

Jill observa Kharas qui... avait adopté un chien du nom de Woffie ?...

... de quoi méditer sur le besoin de douceur et réconfort du guerrier bougon... finalement peut-être plus sensible qu'elle au fond de lui...

...

Quant à traiter les intervenants de saucisse... en l'état, elle avait tellement la nausée en pensant aux malheureux potentiellement enlevé et forcé de manger de la chair contaminée pour muter et servir de matière première aux prochaines saucisses... qu'elle ne pouvait que garder une mine assez sinistre, en écho à ce qu'elle n'imaginait que trop, espérant se tromper sur la logistique des sectateurs, tout en ne voyant pas comment ils pouvaient s'y prendre autrement...

...

[Gobsama]

Tancrède n’en croyait pas ses oreilles, sa journée n’avait pas été simple et il n’avait vraiment pas besoin d’une dispute avec Jill… mais il était particulièrement surpris et agacé par l’abysse colossal de l’ignorance de Jill en matière de religion et d’attitudes à adopter face au chaos… Me^me le plus humble des paysans savait que frayer avec les mutants était dangereux. Pas étonnant que le temple de Shallya ait voulu cacher ça même si dans ce cas très précis les suivants de Shallya étaient les seuls dont il puisse comprendre un tel comportement… Et puis la façon qu’elle avait de ramener l’argent sur le devant de la scène…l’argent était-il tout ce qui comptait pour elle…était-elle prête à faire n’importe quoi pour une coquette somme…

Il allait lui livrer le fond de sa pensée quand Morgan intervint. Il avait peu eu l’occasion d’échanger avec le suivant de Véréna, mais sa prise de parole vint à propos et désamorça le conflit lattant…
Et puis Kharas sorti Woffie ce qui termina de calmer Tancrède.

Reprenant contenance il se tourna vers Morgan et lui répondit sur un ton calme et posé.

"Loin de moi l’idée de gêner la progression d’une affaire placée sous la tutelle du culte de Véréna…
La situation semble grave et je vous propose bien évidemment mon aide si vous en voulez.
Concernant sœur Solveig je comprends qu’elle agit en accord avec sa divinité qui place la préservation de la vie au-dessus de toutes choses, même si je n’approuve pas. Dans certains cas, la miséricorde consiste à abréger les souffrances de ceux pour qui vivre est un supplice…
Cependant ce problème est secondaire à coté du risque de contamination encouru par les citoyens d’Altdorf. Comment avez-vous su qu’il s’agissait de saucisses faites à base de chaire de mutant ?"

Sans rien ajouter , il glissa son assiette vide à coté de celle du nain pour permettre Woffi (François Piou ?)de la saucer tout en souriant du coin des lèvres à l’injure fort à propos du nain en songeant qu’il devenait de plus en plus réceptif à l’humour nain…

[Iris]

Vu la tête que tirait Tancrède quand elle lui avait répondu, Jill avait vaguement l'impression que ce n'était pas demain la veille qu'ils reprendraient leurs discussions amicales comme à Delberz. Il lui revint une pensée mélancolique qui lui était déjà venue en arrivant à Altdorf. La sensation d'inévitable solitude. Tancrède avait perdu un frère, il avait encore une famille à chérir. Jill pouvait considérer comme appartenant au passé pratiquement toutes les personnes qui avaient été proches d'elle. Sa famille l'avait abandonnée, puis était morte. Son maître était mort (héroïquement). Karl, cet idiot aux plan inrattable était mort. Tout Winsen était rayé de la carte, tout comme les villages environnant. Pieter et Magde étaient en vie, mais elle n'était pas prête de les revoir, et si cela devait arriver, sans doute n'auraient-ils plus grand-chose à se dire tant le temps et la distance les auraient changé. Sigurd était mort. ... Au présent, la seule personne qui savait à peu près quelque chose de son passé était Morgan... qui avait trouvé la foi... Bon, au moins Véréna était une déesse que Jill trouvait correcte, raisonnable.

Du point de vue de quelqu'un qui ne voit aucune relation humaine durer et qui s'attend à être constamment abandonnée, l'argent est effectivement un repère appréciable, un moyen de ne plus avoir faim et froid. ... Donc... oui, Jill avait l'air de trouver ces questions importantes, et 200 CO, c'était vraiment une somme sérieuse. Les pauvres gens potentiellement actuellement prisonniers étaient également pris au sérieux, et constituaient une motivation également, mais Jill ne comptait pas s'étendre en sentimentalisme. Instruite et éduquée par un homme, Albéric, très peu porté sur le sentiment et la sensibilité exprimée ; grandissant dans un village de pécores peu raffinés ; et ayant commencé à découvrir le monde après une guerre où tout le monde ayant perdu des proches, presque tout le monde avait l'air de se fiche des morts des autres... Jill partait du principe que les autres se fichaient majoritairement sans doute de la souffrance, ou simplement du fait que l'idée des malheureux prisonniers puisse la choquer. En plus, s'étendre dessus ne réglant rien, il n'y avait vraiment aucune raison d'en parler.

A présent Morgan et Tancrède s'étaient mis d'accord, elle terminait son assiette et se demandait si elle devait répondre.

A priori non. Déjà Morgan pouvait ne pas être tout à fait ravi de la manière dont elle avait présenté les choses, il pouvait préférer faire sa synthèse par lui-même.

... et Jill garda donc le silence pour laisser l'investigateur vérénéen faire le point à Tancrède...

Vaguement plongée dans ses pensées sur le caractère éphémère des sentiments et des relations humaines, elle écoutait les autres, laissait courir son regard sur les personnes présentes dans l'auberge, distraitement... N'y avait-il pas quelque chose qu'elle voulait encore faire ce soir ?... Ah oui, questionner l'aubergiste sur les circuits de la nourriture en ville... et puis jeter un oeil en bibliothèque au Collège Céleste sur l'histoire de la construction d'Altdorf, pour se faire une idée de la disposition des quartiers et de l'épaisseur du millefeuille souterrain... Ensuite une bonne nuit de sommeil et se préparer à une fastidieuse matinée à identifier les fournisseurs de saucisses...

A l'attention de Morgan :

" Je vais discuter avec l'aubergiste au sujet des circuits de la viande en ville."

Et de laisser ses compagnons pour se faire expliquer comment fonctionnait le circuit producteur - grossiste - transformation des produits - revendeur. Il s'agit juste d'y voir plus clair sur le fonctionnement normal pour avoir des chances de mieux comprendre s'ils découvrent un truc qui cloche, et l'identifier comme tel.

[Maëlys]

Après une journée passée à errer dans la ville afin de savoir qui était la personne qui avait mis à prix la tête de Lorenz, Romen rentra finalement à l'auberge en s'assurant que d'ici peu les choses changeraient et que sa vie s'en trouverait sûrement bouleversée.
A vrai dire ça, c'était l'objectif qu'il s'était fixé le matin en partant dans les quartiers, mais au fur et à mesure de la journée, il se rendit compte qu'au final ses pensées se tournaient plutôt vers la probable discussion avec Tancrède. Lui dévoiler la vérité risquait de bouleverser tant de choses, et le connaissait-il suffisamment pour lui donner le moyen de venger son frère ? Il était tout aussi possible de ne révéler qu'une partie mais d'une façon ou d'une autre il savait très bien qu'à un moment donné cela lui retomberait dessus avec toutes les conséquences que cela induirait.

Dans tous les cas, le soir il retrouva l'auberge qui avait été investie une fois de plus par les compagnons de Delberz, ainsi que ce Morgan, disciple de Véréna. Et en entendant les paroles de Jill, il aurait clairement préféré être à un autre endroit à ce moment-là. C'était quasiment à en croire que partout où elle passait une corruption la suivait ou la précédait de quelques jours.
L'appétit coupé, il repoussa son assiette contenant encore quelques maigres morceaux de viande puis ferma les yeux un instant en prenant conscience de la décision qu'il allait prendre. Il savait désormais que seul, il ne pourrait aller tellement plus loin. Lorenz était accompagné de son côté et seul il ne pouvait rivaliser à un homme avec quelques un de ses hommes.

"J'ai comme l'impression que les ennuis vous suivent toujours à la trace, à moins que vous les cherchiez dans chaque ville où vous arrivez. Dans tous les cas, j'ai toujours réussi à retrouver Lorenz et pour l'heure je me rends compte que je ne peux plus tellement continuer seul, arrivé dans une ville d'une telle ampleur les pistes divergent et je ne peux pas tout suivre seul sous peine de perdre des semaines voir des mois. Tancrède m'a proposé son aide dans cette histoire mais je ne laisserai pas mon celle-ci passer devant un sujet tel que le vôtre...
Si ce que tu dis est vrai, Altdorf va au devant d'un désastre... Je n'imagine même pas si des dizaines voir des centaines de personnes comme celles de l'auberge à la Capuche émergent dans la ville en même temps, pire encore si ils font parti de la population. Si j'ai réussi à le retrouver jusque là, je pourrais bien continuer ça par la suite, d'autant plus qu'il aurait prévu de s'installer dans la région d'Altdorf."

"Si vous voulez donc bien de moi, je souhaiterais mettre mon épée à votre service.
Aussi fine soit-elle" rajouta-t-il à l'adresse du nain

Puis en se tournant vers Tancrède :

"Des fois, des intérêts supérieurs se présentent. On pourra reprendre notre discussion plus tard si tu veux."

Il n'en disait pas grand chose, mais il faut avouer qu'il n'appréciait clairement pas la façon dont Jill présentait les choses. Pas seulement sur le point de la menace qui risquait d'éclater en ville mais aussi vis à vis de Tancrède..

[Iris]

Jill en train de quitter la table s'interrompit pour écouter Romen... et repartir sans un mot.

Suivant suggestion de DukeTogo, contenu passé sous silence pour laisser les PJ éventuellement observateurs avoir des informations