[Livre des Morts] Chap.1-Déranger les certitudes | Saison 1

[ramb]

"La vie réserve souvent des surprises, j'ai rejoint l'expédition pour gagner assez d'argent pour ouvrir mon propre cabinet,
Je vais ouvrir un dispensaire au final. Pour aider tout le monde.
Je soignerais les gens riche pour utiliser l'argent qu'ils me donneront pour soigner les gens dans le besoin."

Un peu avare d'explication et énigmatique :
"J'ai acquis dans se voyage des plantes, des connaissances inimaginable pour moi auparavant.
Maintenant je peux évoluer comme il me plait."

"Mais développe un peu ça m'intéresse."

[Amnèsya]

Esper, autant par habitude que par nécessité, n'aimait pas vraiment parler du passé. C'était le passé et rien parmi les regrets, les remords, les si et les là... ne pouvait le changer...Des erreurs elle en avait commise bien souvent... Certaines en connaissance de cause, d'autres non... Mais dans cette expédition, elle n'en avait commise aucune... En tous cas, aucune qui ne mérite le devoir de mémoire... Et pour un marin, la mémoire c'est la vie... En règle générale, les erreurs sur la mer tu pouvais, peut-être, en faire une... Mais deux fois la même... C'est mort assurée... Alors bien que se demandant où voulait en arriver Matthew, elle sirota son café... Mais la tasse était vide... Ne voulant pas que l'excès de caféine eu des conséquence, elle se contenta de se servir de cet excellent confit d'oignons.

" Il ne m'est guère aisé de vous donner plus de détails. Enfin des vrais détails... Après tant d'année seul les souvenirs demeurent... Et ils sont rarement le reflet des évènements et de la vérité. Pour autant que je me souvienne, j'avais à cette époque une vingtaine d'année, peut-être un plus... En fait, j'avais fini d'apprendre mon métier... La mer avait fini par devenir mon amie... Après la différence c'est la chance et la prudence qui vient avec l'âge... Lorsqu'on comprends qu'on est pas immortelle, et qu'on souhaite pas vraiment mourir noyée, après une vaine lutte avec les éléments... Elle sourit...

Pourtant, en ces temps là, ce n'était vraiment pas le genre de penser qui pouvais ne serait-ce qu'esquisser mon esprit... Je croyais sincèrement que l'on pouvait vivre tous égaux, libre sans loi, autre que celle que devait s'imposé pour survivre... un peu comme sur un navire, où tous on donne le meilleur de nous même juste pour survivre... Bref, j'avais des utopies d'une jeune fille des Kells, qui avait refusé qu'on lui impose la manière dont elle devait pensé et qui sincèrement croyait bien faire... et avoir raison...

Alors, sur les mers, avec quelques uns, on utilisait notre liberté pour servir notre combat... Par des moyens plus où moins légaux... et malheureusement, dans tous combat, l'argent reste le nerf de la guerre... Alors lorsqu'un jour dans une taverne, par le plus grand des hasards, on a rencontré un jeune scientifique qui était prêt à payer rubis sur l'ongle du moment qu'on l'emmenait dans le Zéphir, on a sauté sur l'occasion. Honnêtement pour le prix qu'il proposait, on serait allé jusqu'en enfer... Mais là on l'aurai volé... Alors que le Zéphir, c'était pas la porte d'à côté mais bon... On avait vu bien pire... D'autant qu'on avait pu préparer confortablement l'expédition... Et comme toujours, lorsque tu as prévu l'imprévisible, il ne se passa pas grand chose pendant le voyage... Enfin pendant le voyage maritime... Juste deux ou trois coup de tabac... Mais rien d'exceptionnel, rien d'insurmontable avec une bonne goélette et un bon équipage...

Malheuresement, à terre cela ne se passa pas aussi bien... Je ne sais pas si un jour j'ai su ce que tu cherchais Walter mais je dois avouer que ma mémoire est floue sur ce point... Tous ce que je sais c'est que tu n'as pas trouvé ce que tu cherchais... Mais de mon point de vue, organiser une tel expédition à tous juste 25 ans , et en revenir vivant sans avoir a déploré un seul mort, c'était déjà en soit un exploit...
Je crois bien que c'est ce que j'avais essayé de te faire comprendre sur le chemin du retour... Depuis, nous somme resté ami... Quelques années après, j'allais payé le prix de mes utopies..."

[ramb]

"intéressant."

Matthew n’insista pas plus.

"Actuellement je travail aussi sur la recherche de nouveau médicament à base de champignon que j'ai ramené du Riverland"

Matthew ne rentra pas trop dans les détails, tout simplement parce qu'il commençait juste et tâtonnait encore.

"Et sinon qu'allons nous voir exactement ensuite, je n'ai pas beaucoup de détails."

[Amnèsya]

" Je n'ai pas beaucoup de détail à te donner... On vas voir un certain Grisham... De mémoire c'est un riche notable de la ville qui a fait fortune dans l'exploitation minière. Sa femme était banquière et femme d'affaires. Selon Walter, il a été très laconique sur les motivations de la rencontre. Probablement lié aux club ou à ses recherches mais sans précisions.
Personnellement, je ne les connais pas".

[Iris]

ENTREE : pâté de foie de volaille, toast, confis d'oignon au vinaigre de vin rouge, salade coupée
PLAT : goulasch de mouton accompagné de ses petits knödels savoureux (= sort de gnocchi plus fondants)
DESSERT : Apfelstrudel accompagné de crème artlandaise glacée (= crème anglaise très fraîche, donc presque une glace) et de crème fraîche fouettée

Walter Emsley était perdu dans ses pensées. Il avait été soudainement happé dans ses souvenirs, ceux qui l'avaient amené à devenir la proie de l'ombre. Quelque chose qui cherchait à le ronger et l'entraîner dans les profondeurs... une tentation, un appel sourd, celui d'une bête qui ne laisserait pas partir celui qu'elle avait commencé à dévorer, une entité qui s'obstinait et l'usait, patiemment...

Esper et Matthew qui n'étaient pas aux prises avec des visions de temps hors du temps et de lieux hors de l'espace, dînaient et conversaient.


Quelques heures plus tard, la fine équipe était prête à se rendre chez Grisham pour en savoir plus sur le problème qui l'occupait.

Je vous laisse discuter ou ce que vous voulez et une petite chance pour Wolfen d'en placer une avant qu'on avance ...

Walter sortira bien évidemment opportunément de ses rêveries tourmentées quand le Joueur sera de nouveau dispo

[Crépuscule]

Remontant le trottoir dans les ombres de la rue menant au quai des voyageurs, une silhouette vive se dirigeait vers l'adresse recemment obtenue.
Sa démarche dégageait une certaine grâce naturelle, l'individu semblait svelte, même sous cette veste offrant la protection nécessaire contre la fraîcheur et l'humidité des nuits automnales artlandaises. A la lueur d'un lampadaire, on put distinguer que le noctambule portait un bonnet et une écharpe et gardait les mains dans ses poches.

Arrivé devant le mur le séparant du manoir prospecté, il observa un instant la particularité de la double entrée que le lieu présentait.

La grande porte offrait au visiteur un prestigieux, classique et inévitable heurtoir ... l'autre porte en revanche était inhabituelle, pas tellement par son aspect, mais par sa simple présence. Pourquoi donc avoir une seconde porte si près de l'entrée principale alors que visiblement, elle donnait de la même manière sur la cour ...

Le jeune visiteur s'approcha de cette dernière, curieux de comprendre sa raison d'être. Il ne savait pas grand chose de ceux qu'il cherchait, mais ce qui l'amenait pouvait l'inciter à croire qu'avec ces gens là, il fallait se méfier des apparences ... ne pas enfoncer les portes ouvertes ... même si en l'occurence, celles là étaient fermées, l'une comme l'autre.

[Iris]

Après un bon moment à se casser la tête devant l'étrange mécanisme, Louis finit par avoir une intuition heureuse et parvint à l'ouvrir.

Peu après, il entrait dans un environnement feutré et luxueux qui dépassait largement le cadre de vie de sa tante, par sa beauté et sa modernité tout à la fois. On sentait que l'accent était mis sur une élégance non dénuées d'apports d'inventions diverses, discrètes et facilitant la vie.

Avant d'avoir eu le loisir de trop toucher les objets ou de vraiment s'étonner de ce que la porte se refermât derrière lui, le jeune homme fut accueilli par un majordome qui était indiscutablement doté d'une certaine présence et le jaugeait d'un oeil critique et scrutateur.

" Qui dois-je annoncer ?"

Puis Juste fut conduit à une coquette salle à manger où s'installaient trois convives.

" Vous restez pour déjeuner je présume ?"

Et en peu de temps le nouveau venu vit qu'on lui préparait une place pour se restaurer. Il fut pendant ce temps accueilli par un homme de belle prestance (http://www.pinterest.com/jblepidi/artla ... er-emsley/), dont une main était remplacée par une prothèse articulée de haute technologie. Son hôte se présenta :

" Walter Emsley. Bienvenue à vous. Je dois dire que nous avons rarement l'honneur d'accueillir des jeunes gens de votre âge, mais laissez-moi vous présenter des amis et membres du club : le Capitaine Esper Vivian Meeren, et le Dr. Matthew Rainhorm."

" Je vous en prie, prenez place... et expliquez-nous ce qui vous amène..."

...

[Crépuscule]

" Qui dois-je annoncer ?"

"Euh .. Juste Louis"

Juste ne s'attendait pas à un tel accueil, et encore moins à être invité à se joindre à cette Lady et ces Gentlemen.
Farfelus, extravagants ou géniaux ... il ne savait pas encore comment les définir.

"Je vous en prie, prenez place... et expliquez-nous ce qui vous amène..."

"J'ai entendu dire que vous vous consacriez parfois votre temps à lever des mystères, à faire la lumière sur des affaires louches.
Je suis venu dans l'espoir de ... comment dire ... pouvoir obtenir votre soutien et l'aide de votre expérience sur une histoire qui prend trop d'ampleur pour que je continue seul.

Bon, c'est pas mon genre de faire dans le blabla, j'vais aller droit au but et vous raconter ça.

Il y a quelques temps, j'ai assisté le nouvel ami de ma tante, enquêteur à ses heures perdues, pour faire la lumière sur les fautifs d'une mauvaise blague qui a eu lieu à l'université au cours d'une conférence à laquelle nous avions assisté.

Un des gars avaient pris la place du corps qui devait servir à une autopsie et ils ont fait leur blague en pleine conférence avec une mise en scène théâtrale.
Le doyen voulait connaître les coupable. J'ai proposé de me faire passer pour un étudiant pour en apprendre plus, et de fil en aiguille, avec l'aide d'autres étudiants, on a finit par savoir qui avait fait la blague, sans obtenir néanmoins directement leur aveu.

C'était deux étudiant travaillant à la morgue de l'université, qui aiment les défis extrêmes.

Mais bon l'enquête à mal tourné ... un des étudiants qui m'aidait à fait du zèle ... bref ça à finit chez les képis.

Il y a peu, l'un des deux blagueurs a été retrouvé mort, l'autre a disparu et est suspecté. J'ai pas résisté à chercher à en savoir plus.
J'ai appris que lui et son pote baignaient dans une affaire de trafic de cadavre ... je pense que leur commanditaire n'a pas apprécié qu'on s'intéresse à eux suite à leur mauvaise blague à l'université.

J'aimerais découvrir ce qui se cache derrière cette histoire, et je me suis dit que vous pourriez peut être m'apporter votre expertise ..."

Le jeune homme était assez expressif, mimant une partie de ses paroles avec les mains, changeant d'intonation en fonction de ce qu'il racontait, pour amener son 'public' dans l'action.

Il était vêtu de vêtements de bonne facture, mais ne les portaient pas dans les règles de l'art, pas tiré à quatres épingles sans être vraiment débraillé, il était néanmoins élégant et non dénué de charisme. Il dégageait même un certain magnétisme, attirant le regard, la sympathie voir l'attirance. Son visage de jeune homme plus vraiment adolescent, pas vraiment adulte, aux traits agréables, n'était en effet pas désagréable.

Un oeil averti pouvait distingué de petits mouvement à l'intérieur de sa veste.

[Amnèsya]

Comme à son habitude, Esper, s'était endormie... Déjà la nuit avait été plus que courte mais c'était une tradition maritime : Le marin se distingue par son aptitude à pratiquer la sieste à toute heure, en tous lieux, par tous les temps. Car ce qui est pris n'est plus à prendre.

néanmoins, elle sortie bien vite de sa torpeur pour regarder le nouveau venu...

- mais laissez-moi vous présenter des amis et membres du club : le Capitaine Esper Vivian Meeren, et le Dr. Matthew Rainhorm."

"- Enchantée, Capitaine du Mutin, mais ici vous pouvez simplement m'appeler Esper... Et je vous félicite pour avoir résolue cette énigme... Heureusement que j'ai bénéficié d'un passe droit sinon je serais encore dehors..."

C'était une femme entre deux âges, de long cheveux roux qui lui tombait sur le visage et masquer péniblement les marques tribales qu'elle avait sur la joue... Indéniablement elle aurait pu être jolie, mais idéalement ce matin... comme tous les autres, elle n'avait pas vraiment pris le soin de s'arranger... Elle avait passé la nuit en mers, et quelques cernes accusait son manque de sommeil... Elle portait que des vêtements noir.

Elle écouta le jeune Juste.... La manière dont il parlait de ses activités, de sa rencontre avec les képis... la fit sourire intérieurement... Cela lui rappeler les bonnes années avant le Riverland... a la différence qu'elle ne s'était pas retrouver à la marée chaussée avant de ne pas pouvoir en ressortir libre pendant longtemps... Peut être qu'elle pourrait lui en apprendre s'il le désirée... Son œil habitué avait évidemment remarqué l'étrange manège de son veston... Mais bon chacun avait ses secrets... et si juste ne voulais pas les dévoiler, elle lui montrait comment mieux les cacher...

Cela l'amusait et en ce moment tous ce qui pouvait l'empêcher de penser l'intéressé...

"Pour ma part je ne sais pas trop quoi dire... l'histoire est intéressante... mais en avez vous appris d'avantage? ... de toute Façon Walher, il me semble que nous somme attendus..."
Dans ses yeux, Juste put lire que s'il avait quelque chose de plus à dire, c'était le moment...

[Iris]

Walter Emsley écouta avec attention le jeune homme... il y avait matière à s'interroger sur son âge... Bon, il était dégourdi, mais tout de même...

" Quel âge avez-vous ? "

En fait, à partir de 16 ans certains artlandais travaillant déjà ou étant globalement autonomes, se faisaient émanciper. C'était un détail, mais c'était tout de même mieux d'avoir affaire dans le club à des personnes qui n'auraient pas... une tante par exemple... qui débarquerait en se plaignant qu'on entrainait son cher neveu dans des situations invraisemblables.

Juste de son côté avait vaguement entendu parler de l'émancipation, mais ayant surtout pris les devants dans les faits, peut-être que ces détails avec la paperasse ne lui semblaient pas très importants.

" Une mauvaise farce qui a révélé un trafic de cadavre ? ... A quoi servaient-ils ? Alimenter les autopsies de la faculté de médecine apparemment... Mais est-ce tout ?... et les corps venaient-ils tous des cimetières ou doit-on craindre qu'ils aient pu servir à faire disparaître au vu et au su de tout le monde des victimes de crimes ? "...

...

" J'ai rendez-vous aujourd'hui dans l'après-midi avec un ami qui a une affaire à me soumettre. Il ne sera pas évident de gérer les deux de front... mais il est sans doute possible de nous organiser..."

Emsley se tourna vers Esper et Matthew Rainhorm pour avoir leur opinion... Juste pouvait également attaquer son entrée qui était servie, savourer et méditer sur les analyses de son hôte.


... quelqu'un qui le suivait... un trafic de cadavre ayant visiblement des implications criminelles, et l'affaire de Grisham... beaucoup de choses s'accumulaient en peu de temps...

Si on considère que j'ai inséré l'arrivée de Juste au déjeuner, et que le RDV chez les Grisham est aux heures normales de visite (15h-18h), tout va bien pour le timing...