[BC] La Dernière Guerre

[darkbaron]

Après avoir écouté la proposition de Leilith, Robert se contenta effectivement de soupirer... Ou de grogner. À dire vrai, sa réponse était plus ou moins un mélange des deux et exprimait toute sa frustration dans une telle situation. Finalement, par politesse, il décida finalement de fournir une réponse un peu plus plaisante et développée. Après tout, ce n'était pas de la faute de Leilith s'il ressentait cette impression d'impuissance. De plus, elle lui proposait son aide.

"Hmm... Désolé, mais j'ai... D'assez mauvais souvenirs en ce qui concerne la course sur les toits. Pour tout vous dire, l'expérience est assez récente car ça a eu lieu le soir où j'ai sauvé Ray des flammes. J'ai bien failli chuter et ce n'était même pas une course-poursuite comme maintenant..."

Il se gratta la tête, embarrassé, et poussa un second grognement avant d'ajouter sur un ton hésitant :

"Votre ami... Est-il suffisamment doué pour se débrouiller seul ?"

[Iris]

L'inspecteur Merlier soupirait, ça devait vouloir dire "oui" !

... Leilith était d'humeur expéditive...

... et avait donc commencé à soulever le bonhomme pour l'envoyer retrouver Calvin...

Mais il parlait ! Zut ! ... Qu'il se décide à la fin ! ...

...

Leilith en guise de réponse haussa les épaules : "Nous verrons bien."

... et entreprit d'aller examiner la pièce vu que l'Inspecteur Merlier avait en fait peur du vide et des mauvaises chutes... Et il devait la protéger ? Alors qu'il avait peur de poursuivre un suspect sur un malheureux toit ? ... Cet homme devait rapidement cesser de s'occuper des affaires surhumaines & superscientifiques, le risque ici était vraiment mince par rapport à ce qu'il serait s'ils tombaient sur un psychopathe pyromane par exemple... Et là, si Merlier restait sans rien faire, à hésiter, à craindre de se blesser, il serait plus une gêne qu'autre chose.

Tout en cherchant : "Je sais qu'on vous a imposé l'enquête, et que vous êtes obligé d'être avec nous. Cependant il me semble assez clair que vous n'en avez aucune envie et que cette histoire vous dépasse. Je pense que vous devriez laisser l'affaire aussi tôt que vous en aurez l'occasion, et reprendre le cours de votre vie. Je suis désolée que vous y ayez été mêlé malgré vous et j'espère que vous pourrez en décrocher avant d'être confronté à une situation où vous prendrez inévitablement un mauvais coup. "

... et Leilith avait une bonne idée de ce dont elle parlait : Ray avait manqué de mourir deux fois en deux jours ; elle-même avait été empoisonnée ; quant à Calvin il avait été à plusieurs reprises poignardé !... Elle admettait qu'on ne souhaite pas mourir et donc qu'en conséquence, on abandonne... c'était en tous cas mieux que d'être un poids à protéger (dire qu'il devait servir de garde du corps ! elle voyait déjà le moment où elle devrait le sauver !)

[darkbaron]

Quelque peu embarrassé par cette affaire, Robert décida d'observer un moment les lieux à la recherche d'éléments utiles. Après tout, il était tout de même le flic de l'équipe et devait agir comme tel. C'était aussi son enquête ! Il se renfrogna après avoir écouté Leilith et poussa un autre grognement marquant sa désapprobation. Non mais, pourquoi le prenait-elle ? Un lâche ? Un froussard ? Non, il ne pouvait certainement pas la laisser dire ça...

"Bon, écoutez, jeune fille ! Enfin, pas si jeune, mais passons... Je vous remercie pour votre sollicitude, mais si vous me permettez, je crois que vous me jugez un peu hâtivement. Qu'est-ce que vous savez du danger ? Qu'est-ce que vous connaissez à la guerre ? J'ai fait la guerre, j'ai vu des gens crever dans la boue et le sang, sous les balles, les bombes et les éclats d'obus. J'ai été blessé, et même décoré pour cela, mais je n'ai jamais fui un combat et je n'ai pas l'intention de commencer, pour tout vous avouer. Seulement... Bien, seulement... Aujourd'hui, ce n'est plus exactement la même chose. Vous comprenez ?

En situation de combat, je n'hésite pas : je dégaine et je tire. Pas besoin de réfléchir. Là, on parle de poursuivre un homme qui cavale sur les toits alors que ma dernière tentative a failli me gratifier d'une place dans la rubrique nécrologique. Mourir ne me fait pas peur, mais que ce soit au moins au combat, contre un adversaire palpable, et non contre le vide... J'ai toujours préféré rester sur la terre ferme. Le reste me met vraiment mal à l'aise...

Et, quoi que vous disiez, cette enquête est aussi mon enquête. Ces hommes représentent une menace pour les honnêtes gens. Le problème, c'est que je ne pense pas être de taille pour le poursuivre sur les toits... Puis je ne peux pas tirer car ce serait trop risqué. C'est tout."

Le pauvre flic commençait à se demander si elle n'avait pas franchement envie de se débarrasser de lui...

[Iris]

Tiens, encore un qui lui expliquait qu'elle n'était faite pour le danger, qu'elle n'y connaissait rien, qu'elle ne pouvait pas etc. Songeuse une seconde, Leilith se demanda si ce n'était pas un trait des hommes, à force de lire des romans dans lesquels les femmes sont des créatures fragiles qui s'évanouissent parce qu'elles portent un corset trop serré, ils en sont venus à imaginer que ce devait être la norme. Malheureusement, c'était peine perdue que d'argumenter sur ce terrain. Il évoquait la Grande Guerre (assurément horrible, mais abstraite pour quelqu'un qui est sorti de 10 000 ans - au minimum - d'emprisonnement).

Il voulait arrêter les Requins du Ciel car c'étaient des criminels. Et peut-être qu'il avait le syndrome "Vieux tigre"... mourir au combat pour avoir une mort glorieuse ? ... On voyait pas mal ça dans les romans aussi...

" J'entends que vous restez pour arrêter les Requins du Ciel. "

" Avez-vous bien conscience que la suite consiste à probablement affronter le Baron Rouge, un agent de Mabuse, et potentiellement nous infiltrer dans leurs vaisseaux, en ne comptant sur aucun appui du CID si cela devait se produire ? "

" ... avant de nous rendre sur Mars pour lutter contre une menace ancienne capable de dévaster des planètes entières ? "

" Quand je parle d'abandon, c'est pour tout ce qui est relatif à la suite de la mise hors d'état de nuire des Requins du Ciel. Vous devriez agir hors la loi, dans un cadre au mieux atypique."

... en somme la motivation consistant à faire son devoir était peut-être utile à court terme, mais elle ne suffirait pas pour avoir envie de suivre le groupe par la suite... L'homme était un policier qui ne voulait plus prendre des risques comme dans sa jeunesse. Alors l'imaginer courir après ce qu'il croyait possiblement être des chimères...

[darkbaron]

Bon, cette femme avait une façon de lui parler qui ne lui plaisait vraiment pas. C'était comme... Comme si elle parlait à un gamin à ses yeux. Attention, Robert, si tu essaies d'affronter les méchants, tu peux te faire très mal ! Et viens donc par là, que je te mouche ! Tu as le nez morveux, petit sacripant... Oui, c'était vraiment comme ça qu'il le vétéran ressentait. Était-ce donc ainsi que l'on pensait quand on avait plusieurs millénaires derrière soi ? Tous ceux qui nous entouraient n'étaient-ils donc que de simples marmots ? Robert se demandait s'il allait un jour être en mesure de comprendre une femme aussi ancienne...

Pourtant, là, elle savait comment lui parler. Là, quand elle parlait de combat et d'assaut, elle employait un vocabulaire familier qui lui faisait franchement plaisir. Affronter un ennemi, ça, il comprenait très bien... D'ailleurs, le nom de l'un de ces ennemis attira quelque peu son attention et le fit réagir.

"Baron Rouge ? Comme le célèbre pilote allemand de la Grande Guerre ? Enfin... Il n'est pas mort ? Bon sang que je déteste tous ces "chevaliers du ciel", avec leur soi-disant code de l'honneur et leurs pirouettes dans les airs... La guerre, ce n'est pas ça ! La guerre, ce n'est pas une démonstration de ses talents pour épater la galerie. Ces gars-là ne faisaient pas la guerre, ils s'amusaient à un jeu macabre, puis se vantaient de leurs exploits pendant qu'on crevait sur terre !"

Il prit quelque secondes pour se calmer et ajouta avec assurance :

"Ne pense pas me faire peur en me parlant de combat ! S'il y a un ennemi à abattre, désigne-moi la cible et je le ferai. Tu verras de quoi je suis vraiment capable dans ce genre de situation ! Je suis un guerrier-né. Je n'ai pas seulement un beau fusil. J'ai aussi d'autre chose en Afrique..."

[Iris]

Leilith n'avait apparemment pas trouvé grand-chose... Si elle avait récupéré un agenda ou assimilable, elle le prenait et continuait à avancer... Chambre du suspect ? ... Ou peut-être les toilettes ?... Il paraît que des gens cachaient les choses les plus invraisemblables dans leur chasse d'eau... mais celui-là s'attendait à fuir, il avait donc dû retirer le plus précieux... non ?...

Apparemment Merlier voulait se battre... Guerrier-Né ? ... peu avant il disait que depuis la Grande Guerre ce n'était plus pareil ?.. Pas très claire toute cette histoire...

" Le Baron Rouge ?... Mais enfin, j'en ai parlé durant mon rapport à l'Agent Guillaume, vous étiez là ! "

Et de se demander s'il avait seulement écouté ! ...

" Il s'appelle Hans von Richthofen, il est le fils de Manfred von Richthofen. Il a entre 20 et 30 ans il me semble... "

Changeant de sujet :

" Je me demande comment ce M. Messonnier a pu craindre une visite... Y'aurait-il des dissensions au sein de son groupe ? ... Etait-il prêt à partir ?..."

Et de chercher des valises ou assimilable en plus de tout ce qui aurait l'air intéressant...

[Amnèsya]

Question métajeu
- Est ce que Camille a déjà affronter les cranes? est ce qu'elle sait si son pouvoir fonctionne contre eux?
- Vu qu'elle est télépathe, elle peut avoir accès à l'esprit des hommes en face? Elle peut leur prendre un plan du zeppelins? Idem elle peut savoir combien de personne arrivent et combien sont dans les parages et qui n'ont pas entendu l'alerte?
- Idem, elle peut aller cherché l'info d'où est Lapinou dans l'esprit du baron ?
A partir de tout cela, elle peut faire une synthèse et guider Thalos?

Si oui c'est ce qu'elle fait... Et tu pourra t'amuser à la torturer de vision en retour ^^

Ensuite, je connais pas la puissance de Thalos (et sans savoir combien de personne arrivent en face) mais dans son esprit de petite fille, se battre contre des adultes n'est pas une bonne idées, donc sauf si clairement le robot est trop grand, la coursive parait être une bonne solution, elle annulerait l'avantage du nombre.

S'ils sont séparés, Camille essayera de retrouver son lapinou et mettra en œuvre le sabotage du zeppelins... Thalos devrait survivre, et elle avec son lapin aussi
Voila la liste de ce qui se passe dans la tête de Camille.

Elle n'obtint pas de réponse. Elle se prépara à remonter ses manches... Elle ferait tous ce qu'elle pourrait pour ne pas retourner dans la cage de verre, et pour retrouver son compagnon.

[Obsidian]

Le vent s’engouffrait dans le grand appartement luxueux, balayant la scène désolée du salon retourné de violentes bourrasques fraîches et matinales.

Alors que Calvin Reese s’était rué héroïquement sur les toits parisiens à la poursuite de l’hypothétique Messonier, les paroles désobligeantes fusaient entre la princesse à la chevelure d’argent et le policier à la moustache fournie.

Tout à leur chamaillerie inopportune, les deux surhommes exploraient les vestiges de cet ancien lieu de bon gout. Les meubles étaient retournés, la porcelaine fracassée, les livres déchirés… Rien ne permettait d’imaginer l’ancienne disposition du mobilier. Ne trouvant aucune piste intéressante, ils se dirigèrent naturellement vers l’aile droite de la demeure de l’ancien logisticien, ponctuant leur avancée des craquements de verre brisé jonchant le sol.

Merlier : Sensibilité (2) + Policier (5) + 654(2) = 22
Leilith : Sensibilité (4) + Aventurière (1) + 441(2) = 14

Leilith : " Je me demande comment ce M. Messonnier a pu craindre une visite... Y'aurait-il des dissensions au sein de son groupe ? ... Etait-il prêt à partir ?..."

Arrivant vers le couloir d’accès menant au bureau et à la chambre du suspect, Robert Merlier stoppa net la princesse dans son commentaire en levant une main d’arrêt typique du pantomime militaire.

Robert : « Qu’est ce que ce drôle de bruit ? »

D’une grande urne, ornementant un petit buffet style louis XV situé au fond du couloir, se dégagea alors rapidement une étrange et lourde fumée blanchâtre.

Ils ne purent qu’échanger un regard incrédule avant de se jeter simultanément vers une éventuelle protection salvatrice et être rattrapés par un nuage de flammes prédateur.

Merlier : Prestesse (4) + militaire (3) +412(1) = 14
Leilith : Prestesse (3) + aventurière (1) + 656(2) = 21

Robert n’eut que le temps de se jeter vers le balcon, Leilith de s’abriter derrière une épaisse table de Marbre retournée sur le plancher...

Puis le cataclysme ravagea l’appartement dans une déflagration tragique… Le brasier et les débris volants meurtriers s’abattirent alors sur les deux enquêteurs…

Prestesse (4+4) + criminel (4) + 555(1) = 27

Calvin, après un saut de quelques mètres, s’était lancé à la poursuite du fuyard des airs. Il courait rapidement sur le faite de la toiture de l’immeuble situé en contrebas. Sa cible, un homme de stature moyenne vêtu d’un costume gris des plus chics, tentait vainement de distancer le surhomme d’une course malhabile et peu assurée.

Après une dizaine de mètres, il était déjà sur lui et le plaqua d’une magnifique charge à la célérité folle. Les deux hommes dégringolèrent le long de la pente du toit et atterrirent lourdement sur une terrasse située en contrebas, non sans fracasser plusieurs pots de fleurs à leur impact.

Le pourvoyeur, poussiéreux et quelque peu contusionné, était sur l’homme, à califourchon, le maîtrisant totalement. L’homme en gris leva les mains pour protéger son visage.

« Je… Je me rends !!! Pitié, je vous dirais tout ce que vous voulez savoir et où est l’argent… »

A peine avait il fini sa phrase, qu’un fracas monstrueux et un vent brûlant fouetta leurs visages. En un instant, dans une pluie solide et funeste, toute une multitude de décombres tombèrent en une averse bruyante autour d’eux.

Calvin leva les yeux. Le dernier étage de l’immeuble de Messonier venait entièrement d’exploser. Le balcon, qu’il avait l’instant d’avant enjambé, n’existait plus. Un trou béant dans la façade de l’immeuble révélait à présent un logis entièrement dévasté où seules les flammes régnaient. Déjà l’incendie se propageait aux étages inférieurs…

Sur le toit, face à lui, un corps encore fumant et incandescent venait de s’écraser lourdement…

Merlier : Ténacité (4) / Dom : 10 donc 7B
Leilith : Ténacité (2) / Dom : 8 donc 7B

Vous n'êtes pas morts mais quand même tous les deux à -3D6... Heureusement que Robert a réussi son jet de perception

[Iris]

Tout était allé très vite... esquiver, mais cela s'avérait insuffisant ! ... la puissance de cette explosion dépassait tout ce qu'elle avait pu imaginer !

... douleur intense... Première chose à faire : se soigner, vite...

Normalement je repasse à -1D6 "seulement" et 3B.

L'incendie... Filer d'ici rapidement... se mettre dans un coin qui n'était pas trop embrasé...

... Soigner Merlier, pour qu'il puisse au moins se déplacer... Puis user de télékinésie pour le transporter à l'abri sur un toit en face...

A ce stade, soit voir s'il était possible d'user sur elle-même de télékinésie pour se déplacer, soit, fonction des dégâts et options disponibles... se faire un tapis volant, une table volante...

... également un problème : il y a potentiellement d'autres personnes à l'intérieur ! ... Ôter ses chaussures, voir si l'entrée était accessible et donc s'il était possible de rejoindre l'escalier et vérifier si des gens avaient besoin d'aide...

Eventuellement : utiliser la table en marbre avec télékinésie pour avoir un rempart contre les flammes par exemple.

[Obsidian]

La situation est la suivante :

Le vestibule donne sur le salon qui lui même permet de desservir une cuisine et un couloir allant vers deux chambres et un bureau.

La cuisine est du côté du balcon. Les chambres et le bureau de celui du palier et de la cage d'escalier. Cette dernière qui était collé au mur de séparation du couloir où se trouvait la bombe doit d'ailleurs être en feu.

Leilith est dans le coin du salon se trouvant le plus près de la porte d'entrée. L'explosion a ravagé les chambres et le bureau. Le sol s'est effondré sur lui même à cet endroit.

Tous les accès ont explosés sous la puissance de la déflagration. L'audition est donc très limité pour un certain temps. Bien entendu, la fumée et les flammes sont irrésistiblement attiré par l'appel d'air créé par l'ancienne terrasse. Cela créé un véritable mur de feu.

De multiples foyer sont allumés et un grand brasier provient des chambres. La température commence à monter et la fumée à se répandre.

Le nombre de tour de survie sera fonction des actions effectuées...

Plus clair ?