[Livre des Morts] Chap.1-Déranger les certitudes | Saison 1

[Iris]

1. L'université - Juste LOUIS

Juste, toujours à l'affût d'une occasion de se faire des contacts fit la connaissance de Gary, Albert, Emmanuelle, Carine, Sophie-Anne, qui allaient déjeuner dans un petit restaurant ouvert par un ancien forçat du Riverland, reconverti cuisinier. Il proposait des ragoût épicés servis avec des galettes, des plats à consommer avec des galettes servant de cornets, ce qui demandait une certaine dextérité ou habitude pour ne pas dégouliner de la sauce partout. Bien sûr les ingrédients sont adaptés aux légumes et viandes disponibles en Artland, mais le tout reste assez exotique, avec une décoration chargée de photographies des forêts, marais, plantations d'hévéas, peuples indigènes... aux côtés de peintures naïves (façon Douanier Rousseau), œuvres du propriétaire lui-même.

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" Leslie ? Modèle ?... Vaudrait mieux que ses parents soient pas au courant !"

Le contact passait normalement, rien d'extraordinaire, pas de coup de foudre de belles étudiantes en vue. A défaut, c'était toujours sympas de discuter musiques, cabarets à la mode, artistes, poètes... etc.

Concernant les gothiques, c'étaient des étudiants qui traînaient à l'écart, avec une mine sinistre. On disait qu'ils traînaient volontiers dans certaines boutiques, librairies notamment, où ils trouvaient des livres traitant de mystères et d'occultisme.

La suite des recherches de Juste allaient viser a priori l'identification de ces librairies et boutiques... Au bout d'un moment à courir de partout, user ses semelles et commencer à avoir très envie de s'affaler pour se reposer, le jeune homme put établir que : "Le lotus noir" était l'endroit où se vêtir dans le quartier universitaire (on y trouvait même des accessoires de type "fausses dents de vampire" !)... et côté lecture, il y avait le "Cadran d'or" (assez chic et sélect, on avait regardé Juste de travers quand il était arrivé) ; et puis "La patience de la Dame de Shalott", plus accessible, et féminin dans l'ambiance, façon "bonnes sorcières mystérieuses et bien-être"...

Juste n'est pas assez érudit, mais Walter Emsley connaissait certainement la Dame de Schalott (http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Lady_of_Shalott) et avait eu l'occasion de se rendre également au Cadran d'or.

[Iris]

3. Chez Grisham - Walter Emsley

L'investigateur se plongea dans ses recherches, minutieuses et méthodiques.


La pièce était de taille moyenne et claire, décorée dans les tons pastel. Depuis la fenêtre on voyait une petite rue avec un grand arbre et un bout de jardinet avec également des échelles en acier, fixées aux murs, permettant de joindre le toit pour l’entretient et en bas, une entrée de service de la demeure.

Sur la gauche, une petite bibliothèque, meuble élégant, puis un petit bureau faisant l’angle de la pièce, à côté de la fenêtre. Les affaires d’écoles, anciens livres comme plus récents, associés à ses études, se trouvaient dans la bibliothèque. Les plus anciens en bas, les plus récents en haut, visibles derrière les vitres, et aisément accessibles. On trouvait de la poésie romantique et des romans d’aventures, contemporain – fantastiques, avec une forte dominante de vampires et de héros tourmentés.

Une analyse du contenu des notes de l’étudiante révélait qu’elle avait progressivement décroché des cours. Elle notait moins de choses, et les dates des leçons, quand elles étaient indiquées, étaient parfois assez éloignées ; dans d’autres cas, il apparaissait que les textes ne se raccordaient pas forcément bien.

Quelques aquarelles représentant des paysages nocturnes, et des reproductions d’œuvres présentant des scènes romantiques et dramatiques (mort de la chaste héroïne, les amants qui fuient ensemble, la première rencontre au cimetière).

Sur la droite, le long du mur, d’abord une grande armoire pour les vêtements, puis une commode, de même. Les chaussures, tout en bas de l’armoire, signalaient simplement que la jeune fille marchait beaucoup, ce qui n’avait rien d’étonnant. L’état de ce qui se trouvait là était cohérent avec un usage normal, attendu d’une jeune fille bourgeoise.

Enfin le lit, était à l’angle. Il était orné de voilures évoquant légèrement un baldaquin. Allongé sur le lit, on voyait par la fenêtre, la cime de l’arbre dehors. La coiffeuse faisait l’angle suivant, pendant du bureau, ces deux meubles flanquant la fenêtre.

Les effets personnels étaient toujours là. Quand elle était partie, ce n’était pas en emmenant ses affaires.

En menant des recherches minutieuses dans le meuble servant de bureau, il était possible de finir par mettre la main sur un cahier. Il ne s’agissait pas à proprement parler d’un journal intime, mais d’un cahier de divination datant de quelques mois déjà pour la première mention. Les questions ne mentionnaient jamais précisément de noms, les personnes étant désignées par des sortes de code. Outre le cahier de divination se trouvait également des ouvrages : un « Traité de divination », généraliste ; un manuel de « Talismans et protections » ; un ouvrage sur « Le lien indéfectible », l’amour par delà la mort en lien avec les expériences de médium notamment.


... inévitablement, après tout ce temps passé à chercher... la matinée touchait à son terme...

... et la fameuse inspectrice entra pour trouver Walter Emsley allongé, avec un début d'appétit qui lui donnait une idée de l'heure... (et bien sûr, Walter peut porter ses lunettes munies de loupes... histoire de donner une première très bonne impression sur les amateurs et les détectives privés... )

[Wolfen]

Walter pris note de ce qu'il trouvait, laissant les éléments en place pour ne pas entraver l'enquête parallèle, il pris bien soin à noter ce qu'il voyait des œuvres de la jeune fille, peut être une base réelle... Par contre, il ne laissa pas le cahier, si son interlocutrice ne s'avérait pas "sympathique" alors certaines informations pourraient s'avérer omises... Il avait quelques éléments de réponse pour avancer, cela lui convenait bien...

Couché sur lit, contemplant la pièce sous cet autre point de vue, il observa la personne qui venait de rentrer. Avec cette fonction de loupe la dame se retrouvait tout déformée. Il l'observa quelques secondes, puis se redressa pour se lever et aller la saluer tout en relevant les lunettes. Lui tendant la main :

"Walter Emsley, ravi de vous rencontrer madame Meadley."

[Iris]

Chez Grisham

Tu envisageais de claquer éventuellement de la Volonté pour réussir les jets de fouille... en gros, si le perso prend son temps :

• il peut avoir un bonus de Concentration (tu as un Niveau 4, donc +4 à chaque fois que tu peux te poser et agir avec méthode)
• pas besoin de jet de Température (donc de variation de -10 à +10), tu es à zéro quand tu prends ton temps normalement ; et si tu mènes une action excessivement soignée, tu es d'office à +10, donc au max possible... ce qui signifie en fait, qu'il y a des cas où on peut se passer de jet et voir directement si ça passe ou pas
• vu que tu utilises ton raisonnement, le jet de recherche se ferait sur l'Astuce (Déduction, logique, analyse... ) où tu as 0 de bonus, mais un esprit pénétrant (+4) qui me paraît applicable
• ta base de recherche en général est l'Observation (actuellement à 5)

BILAN : Astuce (0) + Esprit pénétrant (4) + Observation (5) + Concentré (4) + Prenant son temps normalement (0) = 13

La cachette était à 15, donc il a fallu bien persévéré pour la trouver et te creuser un peu la cervelle... Tu dépensais par principe 2D6 par action, ... 2D6 (8)... donc réussite avec dépense de 8 en Volonté, et en retour regain de 2D6(3) pour la satisfaction d'avoir mis la main sur un cahier intéressant. Tu passes donc à 103% de Volonté... tout va bien

L'inspecteur Meadley entra plus avant dans la pièce, d'un pas mesuré et considérant l'homme qui se relevait en semblant le jauger et se demander si elle allait avoir des ennuis ou pas à cause de lui.

" Bonjour M. Emsley. "

Un temps de silence. Walter Emsley avait de la chance : sans être un as des relations sociales, il se trouvait que son allure excentrique devait avoir eu un impact inattendu et suffisamment fort pour quelque peu étonner la femme et lui donner un brin plus de peine à porter un masque impassible. Malgré cela, il n'y avait pas beaucoup d'informations à tirer. Elle était apparemment plutôt raisonnable et pragmatique, assez bourgeoise... On pouvait l'imaginer hors de son métier comme une gentille grand-mère comme il y en a tant. Elle semblait avoir eu un début de journée déplaisant, ce qui ne la mettait pas spontanément dans de bonnes conditions. A côté de cela, Walter Emsley mêlait l'excentricité (qu'elle n'appréciait pas forcément) avec un certain standing et prestance de leader naturel... Le résultat était une tendance à une neutralité prudente, presque fermée... Elle attendait la suite pour se faire une idée...

" J'ai été avisée que M. Grisham tenait à ce que vous meniez des investigations privées en parallèle des nôtres... Enfin, elles nous précèdent, puisque vous avez été contacté hier déjà."

Pour la policière, on pouvait imaginer le désagrément d'être dépêchée en dehors de son domaine de compétence principal, à savoir le crime organisé, et de découvrir que si l'épouse avait tout fait pour qu'elle fût là, l'époux en revanche avait mobilisé un privé. Que penser de la situation ?... Elle lançait quelques éléments, attendait de voir comment réagissait Walter Emsley pour se faire une idée sur l'homme.

" J'imagine que vous avez eu tout le loisir de trouver tout ce qui pouvait l'être dans cette pièce."

Sous entendu "depuis le temps que vous y êtes".... Là, elle l'observait avec un soin tout particulier. Peut-être que depuis le temps, elle avait eu plus d'une fois l'occasion de constater que des "privés" (ah les amateurs) avaient compliqué les choses en prétendant traiter seuls des preuves de la première importante... Walter lui dirait-il ?... Mentirait-il ? ... Et elle, verrait-elle le cas échéant qu'il la trompait ? ... Et que ferait -elle ? ..

...

[Crépuscule]

1. L'université - Juste LOUIS

Concernant les gothiques, c'étaient des étudiants qui traînaient à l'écart, avec une mine sinistre. On disait qu'ils traînaient volontiers dans certaines boutiques, librairies notamment, où ils trouvaient des livres traitant de mystères et d'occultisme.

La suite des recherches de Juste allaient viser a priori l'identification de ces librairies et boutiques... Au bout d'un moment à courir de partout, user ses semelles et commencer à avoir très envie de s'affaler pour se reposer, le jeune homme put établir que : "Le lotus noir" était l'endroit où se vêtir dans le quartier universitaire (on y trouvait même des accessoires de type "fausses dents de vampire" !)... et côté lecture, il y avait le "Cadran d'or" (assez chic et sélect, on avait regardé Juste de travers quand il était arrivé) ; et puis "La patience de la Dame de Shalott", plus accessible, et féminin dans l'ambiance, façon "bonnes sorcières mystérieuses et bien-être"...

Côté "Lotus Noir", après une première visite de repérage et quelques questions anodines, probablement sans éléments primordiaux supplémentaires (peut être a-t-il néanmoins vu un groupe de jeune gothique de type étudiant ? Dans ce cas il fera une tentative de filature (j'ai pas encore le look pour l'approche, faut que je me renseigne sur les notes de frais dans mon nouveau boulot ) ), Juste rentrera (plus ou moins tard) au club.

Il partegera ses dernières informations, à savoir que Leslie fréquentait un groupe d'étudiants gothiques, qu'elle n'avait pas une présence assidue aux cours et qu'ils avaient quelques adresses de lieux où ils pourraient être croisés.

Il se proposera de tenter une infiltration dans ce milieu pour en apprendre plus, et suggéra qu'il pourrait être intéressant côté librairie de voir s'il y a dans les registres de prêt le nom de Leslie pour avoir les dernières dates de son éventuel passage et peut être avoir quelques informations supplémentaires de la part des libraires.

[Wolfen]

" J'ai été avisée que M. Grisham tenait à ce que vous meniez des investigations privées en parallèle des nôtres... Enfin, elles nous précèdent, puisque vous avez été contacté hier déjà."

Elle savait pour hier ?? Bien...
"Il ne m'a été demander d’enquêter qu'aujourd'hui, je n'ai donc pas énormément d'avance, j'ai juste moins de contraintes administratives..."

" J'imagine que vous avez eu tout le loisir de trouver tout ce qui pouvait l'être dans cette pièce."

"Du moins tout ce que je pouvais trouver, rien ne dit que je n'ai pas manqué quelque chose, même si j'y ai passé toute la matinée... Le plus simple reste encore que je vous dise ce que j'ai trouvé pour vous éviter de perdre du temps, même si je ne doute pas que vous aller passer cette pièce au peigne fin pour vous assurer que je n'ai rien omis"

"Leslie n'a pas préméditée une fugue, ou alors elle l'a fait sans rien emporter de sa chambre. Ses vêtements et ses affaires de toilette sont là. Ses notes de cours montrent qu'elle décroché petit à petit, ses notes sont plus généralistes et vu les dates elle devait même en sécher pas mal."

"D'après ce que je sais elle avait un petit ami, et ses peintures autant personnelles que les reproductions tendent à le justifier. On ressent dans ses lectures une dominante romantique avec un penchant pour le fantastique."

"Je pensais trouver un journal intime mais j'ai trouvé mieux, ce cahier de divination et les ouvrages que j'ai laissé dans la cachette du bureau. Je sais j'avais gardé le livre, mais je voulais savoir à qui j'ai affaire avant d'en parler... Je n'ai pas fait le tour des questions posées, mais d'après les livres on est encore dans l'amour, je ne doute pas des questions que je vais trouver. Je veux bien vous le laisser mais laissez moi le temps de le copier avant..."

"De ce que j'ai put constater, Leslie est imprégnée par la structure environnementale des ses parents, pour autant elle reste émotionnellement agitée, pas méchante mais son amour récent est certainement lié, elle brise petit à petit la coquille qui l'entoure."

"Je n'ai pas encore été voir l'extérieur, il y a moyen d'accéder au toit de là bas je veux voir si quelqu'un y est passé..."

"Bon à vous maintenant, nous savons vous comme moi que cette affaire n'est pas votre créneau habituel, comment en êtes vous arrivés là ?"

[Iris]

L'inspecteur Meadley eut un vague soupir au rapport des premières investigations de Walter Emsley. Pas forcément sur le locuteur, ça pouvait porter sur le contenu. Si elle travaillait habituellement sur le crime organisé, se retrouver avec une fugue suite à séduction, ne risquait pas trop de l'enthousiasmer.

Je veux bien vous le laisser mais laissez moi le temps de le copier avant..."

" Je n'ai aucune objection à cela. De fait, je ne peux pas tirer grand-chose d'un cahier de... divination... en dehors des noms évoqués et des préoccupations de la disparue. Si cette preuve vous paraît utile, je suis disposée à faire faire un relevé par nos services et vous la laisser à disposition... A charge pour vous de nous signaler si par hasard vous découvriez une piste exploitable avec ce matériau ... peu orthodoxe."

Walter faisait un effort pour arrondir les angles et la relation avec la police, la police voulait bien faire de même... il y avait un petit côté échange de politesse "mais je vous en prie, après vous... mais je n'en ferais rien..." ... L'inspectrice Meadley était courtoise, mais ne se départait pas pour si peu de sa prudente réserve.

"Bon à vous maintenant, nous savons vous comme moi que cette affaire n'est pas votre créneau habituel, comment en êtes vous arrivés là ?"

" Je pense que vous vous en doutez. Des personnes inquiètes ont préféré s'assurer de l'expérience dans l'absolu de l'enquêteur."

La mention "dans l'absolu" sonnait un peu bizarrement et n'avait de sens que si on l'opposait à l'expérience dans un domaine en particulier, donc... faire appel à une personne expérimentée certes, mais en la sortant de sa spécialité dans l'espoir qu'elle serait ici aussi efficace. Walter était invité à traduire par lui-même le sous-entendu du propos. Cela dit, elle ne semblait pas se lamenter ou craindre d'échouer. Si on pouvait imaginer (imaginer et non lire dans le langage corporel qui restait très calme) que cette situation ne lui plaisait pas, elle ferait son travail sérieusement et comptait le réussir au mieux.

[Wolfen]

" Je n'ai aucune objection à cela. De fait, je ne peux pas tirer grand-chose d'un cahier de... divination... en dehors des noms évoqués et des préoccupations de la disparue. Si cette preuve vous paraît utile, je suis disposée à faire faire un relevé par nos services et vous la laisser à disposition... A charge pour vous de nous signaler si par hasard vous découvriez une piste exploitable avec ce matériau ... peu orthodoxe."

"Il n'y a pas de noms dedans, la donnée est cryptée, mais si vos services peuvent me le dupliquer d'ici à après demain je vous transmettrai tout ce que j'y trouverai. Mon équipe travaille déjà sur d'autres fronts de manière à couvrir un large spectre de recherches dès le début. Je pense déjà avoir des éléments demain... Peut être pourrions donc nous revoir demain midi pour échanger sur ce que nous aurions trouvé ?"

" Je pense que vous vous en doutez. Des personnes inquiètes ont préféré s'assurer de l'expérience dans l'absolu de l'enquêteur."

"Hummm..."
Walter ne dit rien mais n'en pensait pas moins pour autant, pourquoi mettre quelqu'un de très compétent dans un autre domaine sur une suspicion de fugue ? Si cela avait fait 48 ou 72h ça pouvait s'imaginer, mais là elle n'était juste pas rentrée de la nuit...

"Vous venez avec moi voir cet accès au toit ou vous voulez prendre plus de temps ici ?"
En gros vous me faites confiance ?

[Iris]

"Il n'y a pas de noms dedans, la donnée est cryptée, mais si vos services peuvent me le dupliquer d'ici à après demain je vous transmettrai tout ce que j'y trouverai. Mon équipe travaille déjà sur d'autres fronts de manière à couvrir un large spectre de recherches dès le début. Je pense déjà avoir des éléments demain... Peut être pourrions donc nous revoir demain midi pour échanger sur ce que nous aurions trouvé ?"

Elle deux secondes pour répondre : "Pourquoi pas. Il y a un restaurant, "Le furet", à côté du commissariat central. Sauf incident, j'y serais. "

" Comment procéder pour vous joindre ? "

"Hummm..."
Walter ne dit rien mais n'en pensait pas moins pour autant, pourquoi mettre quelqu'un de très compétent dans un autre domaine sur une suspicion de fugue ? Si cela avait fait 48 ou 72h ça pouvait s'imaginer, mais là elle n'était juste pas rentrée de la nuit...

Deux options : soit l'affaire cachait quelque chose, soit Mme Grisham avait un agenda et un réseau des plus efficaces pour être capable de mobiliser rapidement un enquêteur connu pour une peccadille.

"Vous venez avec moi voir cet accès au toit ou vous voulez prendre plus de temps ici ?"

" Je vais transmettre le cahier pour copie. Ne perdons pas de temps. Vous me ferez part de vos découvertes."

... disant cela d'un ton qui n'accélérait pas pour autant... Donc... peut-être laissait-elle le bénéficie du doute à Walter Emsley... En tous cas, même si ce n'était pas le grand amour, au moins une relation constructive semblait-elle raisonnablement envisageable.

[Wolfen]

Walter remis une carte de visite à l'inspectrice, sur cette dernière était notée entre autre l'adresse du club. Ainsi elle avait des éléments de plus pour construire son avis sur Walter...
"Demain au Furet, très bien, j'y serai pour midi, sur ce je vais regarder ces accès, bonne journée à vous."

Walter descendit pour aller voir ces accès, il cherchait d'éventuels indices sur un passage très ressent pour accéder au toit.