[PN] Chap 1.0 Un Espadon sous le soleil.

[Maëlys]

Manuel avait rapidement observé la situation. Elle n'avait rien de glorieuse pour eux, ils se retrouvaient dos à la lune, sans connaître la position exacte de leurs assaillants.
Se déplaçant dans le fiacre jusqu'à la porte opposée aux tirs, il passa derrière Camille et sortit, se tenant à demi-accroupi sur le marche pied pour ne pas risque de se faire faucher par une balle.

Tournant la tête vers les autres occupants du fiacre, il dit d'une voix sèche qui devait sûrement avoir l'habitude d'être obéie :

"Restez contre le sol !"

Puis se tournant vers le français qui semblait être le seul à réagir :

"Il faut les emmener derrière le muret là-bas, ils seront en sécurité et on pourra aviser là-bas !"

[Asdel]

Gui regarda l'homme qui venait de parler. C'était bien beau donner des ordres, mais cet homme n'était pas son chef. Et puis, courir vers le muret risquait d’entraîner une nouvelle fusillade. Or cette fois-ci ils seraient à découverts. Mais c'était la seule personne qui faisait quelque chose de sensé aujourd'hui. Il répondit, sa voix d'habitude gouailleuse tendue, tout comme son être:

"J'veux bien M'sire...Allez-y, j'vous couvre!"

Tout en disant cela, dans sa cervelle, il se demandait qu'est-ce qu'un pauvre pistolet pourrait bien faire vu les détonations qui avaient eu lieu avant. Un seul contre beaucoup de panaches de fumées, la donne était plutôt mauvaise. Il priait intérieurement, comme à son habitude, marmonnant rapidement un "Salve" entre ses dents. La partie s'annonçait chaude.

[Maëlys]

Regardant un des membres d'équipage de l'Espadon qui lui répondit, Manuel ne sut pas un instant trop quoi dire. Il aurait préféré que tous se déplacent en même temps pour se mettre à couvert d'une seule traite et ainsi éviter le risque de se faire tirer comme des lapins au deuxième passage.
Il attendit ainsi la réponse de celui qui, il lui semblait avoir entendu, se nommait Camille avant de prendre une décision vu que chacun hésitait dans tous les sens.

Car chaque seconde perdue à hésiter était une occasion de plus de permettre à l'ennemi, car il ne pouvait s'agir d'autre chose, de recharger leurs fusils.

[Amnèsya]

Désolé déformation professionnelle... Globalement, quand je suis présent, mon silence vaut accord tacite pour continuer l'action... typiquement, j'attendais que vous postiez, je n'avais pas franchement de raison de t’empêcher de faire ce que tu voulais, Moderagio. Au pire, même si j'essayerai que cela ne se reproduise pas, fait un petit rappel dans le HRP... Pour moi, javais répondu sur les couvertures possibles

"Mon capitaine, il faut nous mettre à l'abri ! Vite !"

"Restez contre le sol !"

"Il faut les emmener derrière le muret là-bas, ils seront en sécurité et on pourra aviser là-bas !"

Clichy n'avait rien de mieux a proposé, aussi voyant que Camille s'occupait de sa petite fille il s'occupa de sa femme, qu'il aida à descendre avant de se retourner vers Lothar et Gwenaëlle passablement troublé... Peut-être que deux fois dans la même journée c'était un peu trop pour la jeune femme...
La Bretagne commençait à devenir vraiment dangereuse... Mais était-ce après elle qu'on en avait?...

En tout cas, en bon capitaine Clichy ne quitterait le fiacre que le dernier...

Une nouvelle salve fut tirée... Les vitres du fiacre explosèrent couvrant les fauteuils qu'esquilles acérés... Mais par bonheur personne ne fut touché (Test de chance pour Clichy, Lothar et Gwenaëlle : 2,3,5)
D'autres balles sifflèrent dehors, mais à l'abri derrière le muret ou allongé dans les broussailles personnes ne fut touché... La petite fille terrorisée par les bruits des détonations se cramponnait à Camille...
Mais cette fois ci, ils était prêts (Test de Vigilance Gui 9 échec, Mathèse 3 réussite)... Mathèse compta distinctement les tirs, les lueurs de l'allumage avaient trahis leur position...

Il cria "Au moins 6 tirs distincts en contre bas du sentier à une soixantaine de mètre..."
Ce qui expliqué la faible précision des tirs... Outre l'obscurité, ils étaient trop loin...

Maelys, Dark faite moi signe si vous avez besoin de moi pour vous créer le post sur Brest si vous avez envie/le temps de le jouer.

[moderagio]

Dans un espagnol approximatif mais visiblement forgé par l'habitude, Camille répondit rapidement à Manuel en sortant:

"Pas le temps de discuter, Diestro. Le devoir m'appelle."

En saisissant la jeune fille dans ses bras pour la transporter plus rapidement, Camille regretta que le capitaine n'ait pas une fille plus âgée... Quoique, faire des avances à la fille du capitaine n'aurait pas été le choix de carrière le plus sage.

"J'espère que vous excuserez mes manières, Ma Demoiselle"

Camille enjambait rapidement le chemin, se dirigeant pour trouver de quoi dissimuler la jeune fille. Végétation, rocaille, renfoncement, tout était bon si on pouvait s'allonger en dissimulant sa présence.

"Il faut les emmener derrière le muret là-bas, ils seront en sécurité et on pourra aviser là-bas !"

La voix de l'espagnol le guida. Là-bas, il avait enfin repéré le muret qu'on lui indiquait ! Un jour peut-être, il devrait apprendre à être plus attentif ou à moins forcer sur la boisson pour garder tout ses esprits...

Il fonça au plus vite dans sa direction. Il serait temps rapidement de penser à une contre-attaque ensuite. Une embuscade, si elle était bien faite, ne leur laisserait pas de possibilité de fuite.

"Gracias, amigo !"

[Maëlys]

Faut voir avec Darky si on l'ouvre de nouveau en effet... On le fera par nous-même si c'est nécessaire, cela va dépendre la disponibilité de Darky.

En l'espace de quelques secondes, la décision fut prise et c'est comme un seul homme que les occupants du fiacre gagnèrent l'abri sommaire du muret. Enfin quasiment tout le monde, ce n'est qu'une fois arrivé là-bas que le Diestro remarqua que trois personnes étaient restés dans le fiacre : Gwenaelle, le médecin et le capitaine.

Se doutant que les choses n'évolueraient pas d'elles-même, il profita du temps de rechargement des six opposants au loin pour y retourner et les rapatrier à l'abri avant que cela ne canarde de nouveau.

Une fois sur place, il força Lothar et Gwenaelle à sortir du fiacre pour courir se mettre à l'abri :

"Allez ! Bougez, vous aurez pas autant de chance si vous restez encore là ! "

[Amnèsya]

Je test vous me dirai si vous aimez ou pas. (de toute façon là je ne peux pas faire mieux) Je vous donne les événements et vous laisse broder dessus...

Dans le fiacre
Manuel a ordonné à Lothar et Gwenaëlle de sortir, Camille a mis la jeune fille dehors, les autres couvrent N'Serengui essaye de maîtriser les chevaux
Manuel test de français : échec critique;
Lothar test d'anglais : réussite mais pas suffisante pour compenser l’échec critique.
Gwenaëlle : réussi critique.

Manuel, dans la précipitation avait utilisé un mélange de français et d'argot espagnol sur un ton inquisteur qui avait destabilisé Lothar. Un instant, ce dernier cru qu'il lui fallait descendre par la porte exposé au tir... Gwenaëlle n'avait pas comprit ce qu'avait dit Manuel, mais il était clair pour elle que l'allemand et l'espagnol ne s'était pas compris...
Ils perdirent de précieuse seconde...

N'Serengui : Echec pour les deux test pour maitriser les chevaux...

Affolés par la seconde salve, les chevaux se remettent à partir au galop.

Chance pour être projeté à dehors :
Réussite pour Gwen, Manuel, echec pour Lothar, Réussite critique pour Clichy, celui-ci entraine Lothar avant de sauter...
Semi échec pour N serengui... Il se fait mal en tombant, et s'assomme...

(Petit délire perso)...
Pendant que les non combattants se mettent à l'abri une dizaine personnes sombres et patibulaire sorte du bois...
http://www.youtube.com/watch?v=EAwWPadFsOA

Malthèse en abat un d'un tir bien placé (6 dégat dans les bras), les tir suivants et ceux de Gui sont moins ajusté, il en mettent cependant un autre hors combat (1 blessure sérieuse à la jambe gauches 2 légères jambe droite et bras droit)...
Le combat à l’épée est sanglant les adversaires sont coriaces (J'ai eu relativement de la chance pour leur jet, beaucoup beaucoup moins pour les bretteurs)... Clichy et Malthèse, Camille tienne tête à deux adversaires chacun tandis que , Gui et Manuel faisait face à un seul ennemi... (J'ai été obligé d'adopté cette disposition sinon je tuais le bretteur).. D'une estocade en plein coeur, Camille en tue un directement, avant de lui même se prendre un très mauvais coup dans le torse... Manuel, eu à la fois bien moins de chance et bien plus, moins car son adversaire se montra à la hauteur de la science du bretteurs aussi le combat dura long temps mais il s'en sorti qu'avec de multiple blessure lègere... Il finit par trépané brutalement le son adversaire (6 dégat en un coup) et alla porté secours à Camille...
Gui loin d'être aussi doué pour la chose martial que les autres s'en sorti honorablement... Peut être la force du désespoir... il eut aussi la chance de trancher la mains de son opposant...
Clichy fut impériale, ses deux rapière ne laissant aucune chance à ses ennemis...

Surpris par une si farouche opposition, et n'étant certainement pas disposé à laisser leur peau pour de l'argent, les bandits restants et ceux qui le pouvait encore commencèrent à fuir...

Etat des pertes :
Camille une blessure grave au torse;
Manuel : 3 blessure lègère Bras gauche 2 case, Jambe gauche 1 case torse 1
Gui OK
Chichy Ok
Malthèse : Multiple blessures légère Etat sérieux
N'Serengui : assommé mais sain et sauf.
Lothar et Gwen : Ok
Fiacre: Visible au loin dans la colline.


Qu'allez faire nos braves héros?

[Maëlys]

Tout s'était déroulé si vite...
Pris dans une certaine forme de panique car il n'appréciait guerre se retrouver attaqué dans le noir, Manuel avait répondu trop vite, mélangeant sa langue natale avec ce maudit français toujours si dur... Au lieu qu'ils le suivent rapidement, ils étaient restés bloqués jusqu'à ce qu'une détonation retentisse et que le fiacre se mette en branle, partant à fond de train. Il n'évita la chute qu'à peu de choses près, ce qui ne fut pas le cas de tout le monde.

Dans tous les cas, à peine avait-il eu le temps de se relever que le groupe s'approchait déjà, armes au clair, se séparant déjà pour submerger le groupe.
Il se plaça face à l'homme qui marchait vers lui d'un pas déterminé et bloqua sa place pour que l'oeuvre de la Destreza face place, mais juste avant d'engager le fer Gui se rapprocha de lui, ce qui déstabilisa le Basque.

Le combat s'engagea brutalement, il avait beau user de la Destreza avec brio, l'homme en face de lui n'était pas un sang-bleu et maniait avec finesse sa lame. Les estocades étaient parées de quarte ou de tiers dans des gestes efficaces sans fioriture.
Plusieurs fois, il sentit la morsure de l'acier dans ses chairs avant de détecter une faille dans la défense adverse, parant en quarte puis modifiant sa garde dans le même mouvement pour passer en prime, il s'engouffra dans les armes et porta une estocade dans la tête même de son adversaire qui s'effondra l'instant d'après...

Puis ce fut la fin du combat, après s'être débarrassé, non sans mal, de son adversaire il porta secours au Français afin de le débarrasser de son second adversaire qui une fois qu'il fut entré dans la danse ne mit que quelques secondes à s'embrocher sur une des deux lames...


Portant un regard vers l'espace de ses compagnons, il se rendit compte qu'il n'était pas le plus à plaindre, d'autres portaient des stigmates bien plus grave que lui. D'un seul mot, il conseilla aux autres de récupérer le fiacre s'il se calmait puis, s'assurant auparavant qu'aucun ennemi était encore debout, il chercha parmi les assaillants un qui était en vie pour lui poser quelques questions.

[Amnèsya]

Manuel regarda rapidement autour de lui... Il était quand même dans un sale état pour envisager lui même une poursuite avec un espoir favorable de réussite...
Sur la dizaine d'assaillant, la moitié était en train ou avait pris la fuite.
Sur ceux restant, 3 était mort. Celui abatu par Malthèse et ceux qu'avait affronté Camille et Manuel... Restait celui qui avait été vaincu par Gui la main pendante qui nécessitait une prise en charge médicale rapide pour éviter de rencontrer l'Ankou et un de ceux que Clichy avait combattu qui s'enfuyait mais qui restait relativement proche.
(Tactique 4, 7 un succès, Les armes à feu d'N'Serengui n'ont pas été utilisées.)
(Vigilance 2, 6 2 succès : Manuel n'est pas sûr mais il lui semble encore voir par moment des reflets mais peut être est-ce des lucioles?)

[Avrock]

Tout avait été confus, Lothar avait failli sortir du mauvais coté. Maudit soit cet espagnol qui ne sais pas parler français... Heureusement le capitaine le tira dans la bonne direction.

Derrière leur muret et bien que cela ne soit qu'une bien maigre défense, l'allemand tire sa dague au clair. Les choses passent, et rien n'indique qu'il aura besoin de se défendre. Dieu soit loué, il s'en tire bien pour l'instant. Maintenant il ne reste plus qu'a faire preuve de ses talents. Il doit bien y avoir parmi eux quelques blessés.
Lothar regarde alors brièvement au de la du muret, essayant de juger la situation. L'escarmouche est elle terminée? Y-a-t'il des blessés? Gravement?