Eoin ne gouttait visiblement pas la situation. Sa nature d'homme, de chasseur, de voyageur ne se contentait absolument pas de cette promiscuité au milieu de ces maisons de pierres. Quand allaient ils pouvoir sortir ? Que pouvait il faire ? Comment faire taire ses être piaillant qui lui tournait autour ? Ses questions revenaient sans cesse dans sa tête.
Il décida donc de se poser dans son coin, seul, loin de l'affairement autour des jeunes femmes.
Serge quand à lui cherchait une méthode pour aider la jeune femme inconsciente. La chaleur du feu avait commencer à attaquer la fine pellicule de glace qui recouvrait son corps frêle et une flaque d'eau commençait à se former à ses pieds. Il se mit à chercher dans les cours que lui donnait sa damathair et le démothrèn qui passait leur faire quelques cours. Comment la sauvez ? Comment la réchauffer ?
Fouille des souvenirs a écrit :
Jet de Mystère démorthèrn : 6 + 6 = 12
Serge se rappela une histoire de son enfance. Eloïse, une jeune fille. Un hiver près du lac. La glace, des jeux d'enfants. Un craquement sinistre et soudain plus rien, Eloïse avait disparut. La voix de Aengir, le démorthèrn de son village qui se précipite vers lui en le bousculant. Le voir plonger dans l'eau glacé et ressortir avec le corps de la jeune fille sans vie, froide. La réchauffer, mais pas trop vite, non, pas trop vite. PAS TROP VITE ! Il fallait éviter de réchauffer trop vite pour ne pas léser les chairs soumisent à rude épreuve.
De son coté, Eléonore était affecté par la situation. Ses poumons la brûlaient, chaque respiration était difficile. La jeune fille était étendue, sans vie face à elle. Se pouvait il qu'elle soit déjà morte ? Son action, si héroïque soit elle avait elle été inutile ? Elle s'était avancée vers la jeune inconnue. Alors que tout le monde s'excitait au dessus d'elle, elle prit un instant pour se recueillir et chercher l'aide de l'unique.
Jet de miracle : 10 + 6 = 16
Eléanore crut sentir une chaleur, diffusant de tout son corps. Elle se sentait comme un phare, guidant l'âme de la malheureuse, la poussant à rester dans son corps. Personne autour ne semblait y prêter particulièrement attention.
Le reste de l'assemblé ne demeurait pas inactif pendant ce temps. Eoin qui ne s'occupait pas des blessés eut tout le temps de voir ce que chacun faisait. Un bon nombre de badauds étaient scotchés aux crasseuses fenêtres de la taverne. Le tavernier criait des ordres qui restait la plupart du temps lettres mortes. La servante se dépêchait, apportant un broc fumant et quelques verres. Soudain une tension monta dans son coeur de chasseur, comme un mauvais augure annonçant un sinistre évènement.
Crooock
Un craquement. Les hommes qui étaient aux fenêtres sursautèrent tous de concert, quelques uns reculant précipitamment de quelques pas.
CRRRRROOOOOOOOOOOOOCCCCCCCCCKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK
Un éclair, le son du verre brisé, des éclats et des égratignures. Puis le silence. Toutes les lumières avaient été soufflées par la déflagration. La pièce était baignée dans une pénombre oppressante. Chacun commencait péniblement à se relever, cherchant à comprendre ce qu'il s'était passé.
Mais hein ? a écrit :
Jet de perception :
- - Eoin : 4 + 9 = 13
- Serge : 7 + 6 = 13
- Eléonore : 4 + 4 = 8
Eléonore ne comprit pas ce qu'il s'était passé. Alors que la chaleur commençait à passer de son corps à celui de l'inconnue, un souffle l'avait plaquée au sol. Du sang, des coupures, tout le monde était allongé et le silence angoissant ne faisait qu'ajouter à l'horreur de cette scène.
Eoin et Serge eurent plus de chance. Au moment de l'éclair, ils virent les carreaux exploser, projetant des morceaux de verre dans toute la pièce. L'appel d'air ainsi crée était parvenu à souffler toutes les lumières de la salle. Une fraîche brise commençait à pénétrer dans la salle. Les dégâts ne semblaient pas si important que cela : quelques égratignures, du verre brisé mais visiblement rien de plus.