OdE - Chap. 8.1 - Masques et déséquilibre

[Avrock]

L'idéal serait pour Garn de tout faire dans la soirée, mais cela va dépendre de beaucoup d'éléments: a-t-il le temps de faire part de son plan au Chevalier Pandross après en avoir déjà expliqué les détails a Kevan a la fin de leur discussion ? Quelle heure se ferait alors pour rencontrer Lyrielle ? Serait-il déjà trop tard pour la rencontrer ?

[Iris]

Il n'est jamais trop tard pour une rencontre informelle... Le dîner n'est d'ailleurs pas encore passé... même s'il est imminent.

Donc si Garn est prompt à s'organiser il peut agir durant la nuit...

[Avrock]

Ré pour le plan:

• finir la discussion avec Kevan avant le repas.
• repas et interactions sociales: que laisse transparaître le Temple et le Chevalier Nodlaig? Garn ne les approcheras pas, mais ne fuira pas si quelqu'un l'aborde.
• après le repas, discussion avec Pandross pour lui expliquer son plan.
• essayer de rencontrer Lyrielle, de préférence dans un endroit discret mais pas trop non-plus, par exemple les ballades des jardins dans les endroits éclairé, histoire d’être vu mais toujours en mouvement pour éviter (ou tout du moins rendre plus difficile) d'éventuelle tentative d'espionnage. Si l'accord de la barde est donné, ils s’assiéront sur l'un des bancs pour passé a la suite (bien entendu, pas de contact physique). Mais cela sera décrit plus tard...

[Val]

Le chevalier Pandross, de son côté, est sans doute aller tâter le terrain pour :

1) repérer si le chevalier Nodlaig a déjà propagé le fait que Garn est un ex-sigire
2) si ce n'est pas le cas, glaner des bruits de couloirs pour voir ce qui se dit sur lui, ou sur cette affaire
3) trouver le chevalier Nodlaig

Si jamais Pandross arrive à parler à Nodlaig :

"Messire Nodlaig,

Je suis venu vous quérir pour vous parler d'un détail troublant. Vous comprendrez, vu la situation concernant Garn Faernor, que je ne l'ai pas mentionné en sa présence. Il me semble vous avoir entendu parler de sorcellerie lorsque nous examinions le corps. Dans la discussion que vous avez tenu par la suite avec Garn Faernor, j'ai cru comprendre que vous accordiez peu de crédit à ces histoires de pouvoirs surnaturels, en tout cas c'est ce que vous avez avancé lorsqu'ils vous a parlé de la prétendu "menace obscure" qu'il ressentait. Dans cette situation, je n'ai pas voulu vous embarrasser devant messire Faernor, car je n'ai pas à avoir une position dans votre altercation. Cependant, ce détail m’a inquiété car dans le passé, j'ai moi-même été témoin d'obscurs évènements. Je voulais savoir si cette phrase que vous avez laissé échapper avait une chance d'avoir un fond de vérité, et dans ce cas qu'est ce qui vous a fait penser à cela, ou si vous avez juste cru bon de dire cela sur le ton de la plaisanterie, pardonnez-moi si je vous vexe."


4) Zoner jusqu'à rencontrer Garn ^^

[Iris]

Désolée pour le retard, un mélange de fatigue, oubli et de découragement face à la quantité de choses à avancer. Donc je vous donne au moins le minimum vital pour vous dépanner. N'hésitez pas à me relancer HRP si vous avez l'impression que je suis dans le brouillard et vous oublie

Avant le diner


1. Garn & Kevan. Kevan incita Garn à la prudence, lui rappelant que si par hasard, Lyrielle était bien l'assassin... on pouvait craindre que soit à l'oeuvre une puissance comparable à celle des reliques et qui était très dangereuse... elle avait tout de même coûté la vie à un sigire entraîné et expérimenté !


2. Chevalier Nodlaig & Chevalier Pandross. Le Chevalier Nodlaig n'avait eu que peu de temps pour agir. Pour l'instant, d'après ce que Pandross avait pu apprendre, il était auprès de sa délégation qui était sans doute en réunion au sommet. Le chevalier, quoi qu'on pût penser de lui, était l'agent d'une faction et n'agissait pas sans l'aval de celle-ci pour des affaires importantes.

Pandross finit par trouver Nodlaig peu avant le dîner :

"Messire Nodlaig,

Je suis venu vous quérir pour vous parler d'un détail troublant. Vous comprendrez, vu la situation concernant Garn Faernor, que je ne l'ai pas mentionné en sa présence. Il me semble vous avoir entendu parler de sorcellerie lorsque nous examinions le corps. Dans la discussion que vous avez tenu par la suite avec Garn Faernor, j'ai cru comprendre que vous accordiez peu de crédit à ces histoires de pouvoirs surnaturels, en tout cas c'est ce que vous avez avancé lorsqu'ils vous a parlé de la prétendu "menace obscure" qu'il ressentait. Dans cette situation, je n'ai pas voulu vous embarrasser devant messire Faernor, car je n'ai pas à avoir une position dans votre altercation. Cependant, ce détail m’a inquiété car dans le passé, j'ai moi-même été témoin d'obscurs évènements. Je voulais savoir si cette phrase que vous avez laissé échapper avait une chance d'avoir un fond de vérité, et dans ce cas qu'est ce qui vous a fait penser à cela, ou si vous avez juste cru bon de dire cela sur le ton de la plaisanterie, pardonnez-moi si je vous vexe."

Après un instant à prendre en considération le discours de son interlocuteur, répondant courtoisement, mais un peu la tête ailleurs, sans doute encore en train de réfléchir aux débats qu'il y avait eu avec les siens :

" Pour faire court, j'ai tendance à distinguer la sorcellerie, qui existe concrètement dans notre monde, et des menaces invisibles qui rongeraient le coeur et l'âme. Personne ne peut nier quand un sorcier brûle vive sa victime, mais que penser de sombres affaires de rêves et de voix que seuls certains entendraient ? Je n'aime pas les périls invisibles dont l'existence ne paraît prouvée que par le témoignage de ceux qui veulent les affronter, il y a un conflit d'intérêt. Ce serait la même chose avec un médecin qui inventerait une maladie pour mieux la guérir... et vous facturer bien sûr un traitement coûteux de son invention et qu'il est le seul à pouvoir administrer."

D'un côté un surnaturel "prouvable", de l'autre un surnaturel qui échappait à un observateur qui réclamerait des preuves pour évaluer son existence et sa dangerosité. Au fond, le Chevalier Nodlaig était plutôt un rationnel. Il croyait qu'un sorcier pouvait être le meurtrier, mais était sceptique sur les affirmations de la Garde des Ombres, qui surgissait de nulle part, avec des soutiens politisé, et comme mission de sauver le monde. Cela pouvait être vrai, mais en l'état des données disponibles, cela pouvait aussi être une hystérie collective !

" Rassurez-vous Chevalier Nodlaig, je ne me vexe pas pour si peu."

Cela semblait vrai, l'homme avait d'autres chats à fouetter, les considérations sur le surnaturel n'étaient pas son problème principal, il se souciait de politique et d'espionnage, le reste n'était pas vraiment son rayon.


Diner

Le repas était calme, pour ne pas dire morose. Des musiciens avaient été conviés pour animer la soirée, et ils fournissaient un prétexte parfait pour ne pas avoir à trop parler.

...

A la sortie de table, le Chevalier Pandross n'eut aucune peine à retrouver Garn, d'autant plus que ce dernier le cherchait également pour lui faire part de son plan, à savoir :

essayer de rencontrer Lyrielle, de préférence dans un endroit discret mais pas trop non-plus, par exemple les ballades des jardins dans les endroits éclairé, histoire d’être vu mais toujours en mouvement pour éviter (ou tout du moins rendre plus difficile) d'éventuelle tentative d'espionnage. Si l'accord de la barde est donné, ils s’assiéront sur l'un des bancs pour passé a la suite (bien entendu, pas de contact physique).

[Val]

Lyrielle des atours ?

Pandross ne savait plus quoi dire.

Votre idée me semble bien farfelue, mon bon ami ! J'ai du mal à croire qu'elle puisse être l'auteure d'un tel crime... Et vous dites que messire Harlton est arrivé tout seul à cette conclusion ? J'ai déjà remarqué que votre ami de la fameuse "Garde des ombres" avait quelques propensions à voir des évènements mystiques partout, mais là, "ressentir" quelque chose d'étrange à la proximité d'une femme comme Lyrielle ! Enfin...

Pandross marqua une pause.

Et pourtant... j'ai envie de le croire. De toute façon nous n'avons pas de pistes sérieuses, et je veux bien me fier à l'instinct d'un homme qui m'inspire un profond respect. Mais soyons prudents.

Pandross se remémorait les paroles du chevalier Nodlaig.

J'espère qu'il n'y a pas d'histoire de sorcellerie là-dessous... Jespère aussi que vous savez ce que vous faites, et que vous avez confiance en Harlton. Se tromper pourrait être catastrophique. Enfin pour vous, cela ne changerait pas grand-chose, vu votre situation... Mais j'ai une réputation à défendre, vous le savez. Je ne peux aller insulter outrancièrement la plus célèbre et la plus respectée des bardes de mon pays en la traitant de sorcière.

Pandross soupira.

Que proposez-vous ? Vous pensez qu'une confrontation directe est la meilleure des options ? Nous pouvons toujours aller lui demander ce qu'elle connaissait de la victime. Il doit bien y avoir un mobile à ce meurtre.

[Avrock]

Garn donne les détails nécessaires au Chevalier Pandross:
Chevalier Pandross, j'ai entièrement confiance en Sir Harlton et cela est réciproque. Je comprends que vous ayez une réputation a défendre mais l'aide que je vous demande ne sera pas de participer a la discussion: une simple balade dans les jardins ce soir sera amplement suffisant. L'idée est que vous puissiez intervenir ou prévenir la garde si quelque chose tourne mal. De plus, si je devais rejoindre mon mentor auprès de l'Unique, Messire Harlton et vous même connaissez mes agissements et vous pourrez, j'en suis sur, lever le voile sur cette affaire.

De mon coté, je compte aborder la question avec Lyrielle des Atours d'une manière plus douce qu'une confrontation. Mon idée est de dire qu'elle n'est peut être même pas au courant de ce qu'elle est ou a. Elle est peut être possédée et n'est pas le moins du monde une sorcière. Pour faire le lien avec ce que présentait Sir Harlton pendant les négociations, nous supposons qu'elle possède une pierre maudite, une fausse relique comme le dirait le Temple.
Discuter avec elle me permettrait de lever le voile sur ce qu'elle a ou est. Ensuite nous pourrons aviser.

Avez vous des suggestions vis a vis de ce plan?

[Val]

Pas la moindre. Allons-y, je resterai à portée immédiate de vous. Et si quelqu'un me pose des questions, je lui répondrai que je vous surveille étroitement. Après tout, vous êtes le suspect principal dans cette histoire, et moi l'un des enquêteurs officiels.

[Iris]

Les deux hommes discutèrent avant le dîner pour s'organiser.

Le ciel commençait à s'assombrir et les engoulevents volaient en nombre, chassant dans le crépuscule.

L'ambiance était sinistre et même la musique jouée au repas prenait des airs de requiem, ne pouvait décemment chercher à être joyeuse alors qu'un homme avait été sauvagement assassiné.


...

Garn n'eut aucun mal à solliciter une entrevue avec Lyrielle des Atours.


... et maintenant ?... Pandross et Val, ensemble... comment présentaient-ils les choses ? où ?...

[Avrock]

Comme Garn l'avait planifié, il se promene dans les jardins en compagnie de Lyrielle des Atours afin d'en apprendre d'avantage. Toujours habillé de noirs, ses épées aux baudriers comme l'autorise son rang.

Ma Dame, j'ai sollicité une entrevue avec vous dans le cadre de l'enquete du meutre du Commandeur Earn Melian.
Ma premiere question n'est qu'une formalité : où êtiez vous et que faisiez vous le soir du meurtre? Je vous crois innoscente, aussi cette question n'est comme je l'ai dit qu'une formalité.

Le jeune homme sait que la barde est rompue a l'art de la communication, aussi percevoir quelque chose dans sa réponse releve du miracle, mais Garn se concentre et fait de son mieux...

Comme vous le savez, le corps du maitre Sigire a été retrouvé au bas des remparts, portant sur lui des marques de griffes d'une taille colossale. Certains de mes co-enquéteurs pensent a une arme d'une facture étrange, ou peut être même un maitre épéiste, de mon côté je privilégie une piste surnaturelle.
En votre qualité de barde et ayant beaucoup voyagé, avez vous déjà eut affaire a des élèments dépassant la compréhension humaine ?
Garn patiente quelques secondes... Si aucune réponse ne vient, il continue :
Pardonnez ma curiosité. Cette dernière questions n'avait pas vraiment sa place dans notre discussion.

Je privilégie donc cette piste métaphysique car je crois que personne ne serait assez stupide pour commettre un acte comme celui-ci durant des négociations si tendues. Quel est d'ailleurs votre avis sur la question ?

Un peu plus tard, passant prés d'un banc, Garn saisit l'opportunité de pousser sa chance.
Ma Dame, puis-je vous demander une faveur ? Dit comme cela ma proposition est complétement stupide et n'a rien a voir avec le sujet que nous abordions à l'instant; j'ai quelques dons et j'aimerais vous en faire le cadeau pour avoir accepté cette entrevue. Si vous êtes intéressée, prenons places sur ce banc et donnez mois votre main.

En fonction de la réaction de Lyrielle, Garn agit selon son plan ou continue la discussion.