TDF - Chap 3. Famille et Devoir

[DukeTogo]

"Pourquoi ? Mes gaillards, ça vous intéresserait d'en être ? De vous lancer dans nos activités ? Vous savez quelles genre de choses on fait, au moins ?"

Duperie/Comédie 4D+1B : (1+)6+1+3+5 = 15

Les deux hommes étaient ravis de voir Gareth les rejoindre de si bonne disposition.

"Euh... ouais. La... confrérie de la liberté, ça nous dit bien.
- Ouais, c'est ça.
- Bah on sait que... vous emmerdez l'usurpateur.
- Ouais, c'est ça.
- Et que personne peut attraper vot'chef, Duncan le Rouge.
- Ouais, c'est ça.
- Et tu nous le présenterais. Comment qu'on se fait recruter, hein?
- Ouais, c'est ça..."


Edit : erreur de conjugaison

[Crépuscule]

Jolan sortit de sa bourse une poignée de pièces?

"Votre intervention nous a été bénéfique, voici pour votre courage ..." ressort quelques pièces de plus " Et ceci pour le fosseyeur ... quant à celui là ..." (montrant celui qui est vivant) "... je vous laisse voir si vous souhaiter donner sur ce pécule un peu plus pour le fossoyeur ou non."

A Aleth "Je ne crois pas qu'il y ait la moindre autorité légitime dans ce bourg, inutile de nous attarder plus longtemps."

[Iris]

Aleth avait eu son comptant de vengeance sanglante dans l'immédiat et n'éprouvait pas le besoin de voir la mise à mort du second. En revanche, laisser les choses en l'état, avec juste deux brigands de moins ne la satisfaisait pas et bien qu'elle n'eût pas l'intention de faire justice ici avec les faibles moyens dont elle disposait ... :

A Jolan : "Nous avons dépassé Bandallon hier, nous devrions atteindre prochainement Noircouronne, c'est bien cela ? "

Aux badauds : "Messieurs, j'ai cru comprendre de votre prisonnier que ce village était sous l'autorité de Villevieille qui peinait à faire régner l'ordre ici...? Du fait de la bande de ce Balafré j'imagine ? "

Sauf contradiction indiquant une erreur manifeste de raisonnement :

Au prisonnier : " Vous avez deux solutions. La corde ou le Mur. "

" Mourir ici et très vite au bout d'une corde, ou bien être d'humeur bavarde et constructive en faisant part aux autorités d'informations utiles et pertinentes relativement à la bande qui sévit par ici. Si vous acceptez cette unique chance de sauver votre vie, nous vous emmènerons comme prisonnier jusqu'à Noircouronne pour y être livré aux autorités."

Certes, ce n'était pas un marché très réjouissant pour l'homme, mais du point de vue d'Aleth épargner la vie d'un malandrin pour avoir de meilleurs moyens de lutter contre ses semblables était acceptable (surtout qu'elle ne proposait pas l'impunité). Elle était convaincue de l'aspect raisonnable et équilibré de l'offre, tant du point de vue du pouvoir que du misérable.

[Crépuscule]

Jolan acquiesça du chef. Son père et son oncle aurait de quoi être fiers, elle faisait honneur à sa maison par sa sagacité.

"Lady Castellane t'offre une vraie chance. Ta vie est en tes mains ... ou sera entre les leurs. A toi de voir."

[DukeTogo]

... je vous laisse voir si vous souhaiter donner sur ce pécule un peu plus pour le fossoyeur ou non."

"Couic! Va s'en occuper avant qu'il aille causer plus haut. 'Veux pas d'ennuis!"

Jolan confirma d'un signe de tête que Noircouronne était proche.

Les courageux badauds furent aux anges en se faisant gratifier de monnaies trébuchantes.

Comme Aleth s'adressait au mécréant rossé, les hommes différèrent son exécution.

L'homme était perdu, désemparé et effrayé. Il avait bien écouté tout ce qui lui avait été dit en conséquence de quoi il se laissa tomber à genou et supplia qu'on l'épargne. Il ne voulait ni être pendu ni tué dans une impasse.

"Le mur, madame. M'ssire, je vous en prie!"

Empathie Aleth : 5+2+5 = 12 - Jolan : 4+4+2(+2) = 10.

En voyant la mine du pauvre bougre, Aleth compris que celui-ci avait aussi peur du Balafré et des représailles qu'il devait pratiquer que d'être tué. Il ne servirait à rien d'insister davantage... à moins de le torturer.

(En marge de vos jets de convaincre, j'ai fait un jet passif de convaincre/intimider pour le Balafré d'où le paragraphe ci-dessus)

[Iris]

Aleth était mécontente du peu de disposition de l'homme à parler, mais songea aussi qu'il était temps de repartir :

" Attachez-le je vous prie, que nous l'emmenions à Noircouronne."

Assez perdu de temps dans cet endroit. En chemin, Aleth réfléchissait. Convaincre le prisonnier de parler n'allait pas être facile. Il avait peur de mourir, peur des représailles de ses comparses... Elle pouvait se laver les mains du problème en le remettant aux autorités de Noircouronne, qui ne seraient sans doute pas tendre avec lui (doux euphémisme). Y'avait-il moyen de contourner le problème ? Ou du moins d'aboutir à un résultat convenable avec une casse acceptable ? ...

L'heure devait être écoulée et il fallait repartir (sans compter que les autres allaient peut-être s'inquiéter de ne pas les voir revenir).

[darkbaron]

Gareth sourit. Il avait toutes les informations dont il avait besoin : le nom de la bande et celui de son chef. C'était déjà bien en soi...

Il fallait continuer ce petit jeu un petit moment pour essayer de leur tirer davantage les vers du nez.

"Bien ouais, les gars, que je pourrais vous y faire entrer ! Mais bon, vous avez les tripes bien accrochées ? Vous pourriez faire ce qu'on fait ?

Le Duncan, c'est pas un idiot... Il veut s'assurer que ses recrues ne fuient pas ou ne tournent pas de l’œil pour un rien !"

[DukeTogo]

Gareth menait les deux hommes par le bout du nez. De fil en aiguille, il compris que ces deux hommes ne savaient pas grand chose. Pour beaucoup, la confrérie tenait du fantasme populaire mais l'un d'eux connaissait un type qui avait un connu un type...

Il n'y avait pas grand chose à tirer d'eux en dehors de risquer qu'ils comprennent que Gareth n'était pas des leurs.
En résumé, la confrérie de la liberté était opposé à Robert qu'ils appelaient l'Usurpateur. Leur chef Duncan le Rouge tenait à ce que la confrérie se comporte de façon honorable, ne maltraitant jamais les nobles qu'ils kidnappaient contre rançon.

[darkbaron]

Gareth joua le jeu un moment et acheva le plus naturellement du monde :

"Bon, les gars, je veux bien vous présenter pour voir si le chef veut bien de vous ! Rendez-vous à la tombée de la nuit sur les quais, d'accord ?"

Il attendit juste leur réponse et sortit ensuite, coupant court à la conversation.

[Maëlys]

A bord de l'Intrépide, Béric ne cessait de regarder le soleil avancer sa course dans l'horizon. Cela commençait à faire long, il faut reprendre la mer sous peu ...

Laissant porter son regard sur les berges, il vit les deux gardes non loin, qui avaient mené leur mission et qui désormais se reposaient un peu avant le départ. Les interpellant, il leur dit en désignant le premier :

"Prends ma relève, je vais me dégourdir les jambes et voir où ils en sont ... Cela commence à faire longtemps."

Puis désignant à son tour le second :

"Viens avec moi."

Avant de partir du navire, il glissa à Romaric :

"Garde bien l'oeil ouvert, si besoin appelle on ne sera pas loin."