TDF - Chap 3. Famille et Devoir

[Maëlys]

Après une nuit où le sommeil se refusait un peu à lui, Béric se réveilla à moitié sur les nerfs mais la sensation de se remplir le ventre et de se passer un peu d'eau sur le visage lui permit de mettre de côté ces humeurs contre-productives dans la situation actuelle.
En voyant Jack Bulwer s'approcher de lui, il se demanda bien ce dont il allait parler ... et il ne fut pas déçu à vrai dire, ne désirant pas envenimer la situation dans le groupe, il se contenta de lui répondre à voix basse :

"Si ils se rapprochent, je vous laisserai prendre de l'avance pour être sûr qu'ils me tombent dessus... Et on mettra la situation au clair.
D'ici là, je compte sur ta vigilance."

Puis ce fut la reprise de la course pour retrouver la soeur de Jolan. D'une certaine façon, il avait l'impression de se retrouver plus d'une dizaine d'années plus tôt, même si le cadre demeurait différent.
Les pistes étaient encourageantes et à la mi-journée ils avaient la quasi certitude de la présence de la fille. Un soulagement en quelques sortes ... surtout qu'ils gagnaient du terrain au fur et à mesure.
Mais quand Jack se mit à parler du fait qu'ils n'étaient qu'à quelques lieux, il fut un peu pris de court, il se ressaisit en prenant le temps d'écouter les autres membres puis apposa sa marque ensuite :

"Il n'est pas question que tu ailles au milieu du combat Aleth ou ce sera ton père qui demandera ma tête. Tu resteras accompagnée dans tous les cas pour ta protection."
Ses paroles devaient sonner un peu dures mais elles trahissaient une réelle inquiétude pour la jeune femme et son regard se porta sur le garde pour bien lui faire comprendre la tâche qu'il devait assumer.

Puis revenant vers Jolan et Jack :

"Tu prendras le plus proche de ta sœur Jolan, de façon à laisser le maximum de distance entre elle et les autres. Tu n'auras qu'un seul essai alors ne te rate pas.
On va continuer à les suivre d'ici à ce qu'ils soient arrêtés puis on verra suivant le terrain comment on aborde la chose."

Et souhaitant ajouter un détail à Jack pour bien lui imprimer un élément :

"J'en veux un vivant, c'est bien clair ?"

[Iris]

"Il n'est pas question que tu ailles au milieu du combat Aleth ou ce sera ton père qui demandera ma tête. Tu resteras accompagnée dans tous les cas pour ta protection."
Ses paroles devaient sonner un peu dures mais elles trahissaient une réelle inquiétude pour la jeune femme et son regard se porta sur le garde pour bien lui faire comprendre la tâche qu'il devait assumer.

Puis revenant vers Jolan et Jack :

"Tu prendras le plus proche de ta sœur Jolan, de façon à laisser le maximum de distance entre elle et les autres. Tu n'auras qu'un seul essai alors ne te rate pas.
On va continuer à les suivre d'ici à ce qu'ils soient arrêtés puis on verra suivant le terrain comment on aborde la chose."

Et souhaitant ajouter un détail à Jack pour bien lui imprimer un élément :

"J'en veux un vivant, c'est bien clair ?"

Mise sur la touche, Aleth n'eut pas le temps de placer un mot, sous peine de couper la parole aux combattants, mais finit quand même par trouver un créneau pour répondre :

" Si je dois rester à l'arrière à garder les chevaux, je n'ai pas besoin en plus d'un garde-du-corps. Qui pourrait bien surgir dans le noir pour s'en prendre à moi ? Le géant ? Mais dans ce cas, au vu des événements chez les Hastwyck, un homme seul aurait du mal à m'en protéger, ce qui ferait que je ne devrais de toute façon mon salut qu'à la fuite ; ensuite, il aurait bien plus intérêt à vous tomber dessus qu'à me tuer ; enfin, ces gens m'ont l'air de trouver d'avantage du genre à considérer le viol comme une bonne manière de finir un combat, et je ne me sentirais vraiment menacée que si vous étiez défaits."

Après une aussi longue tirade à démontrer qu'elle n'avait aucun besoin du garde, il fallait reprendre son souffle pour placer une dernière pique :

" De toutes façon, Père est quelqu'un de raisonnable, il vous condamnerait au Mur plutôt qu'à la mort."

[Maëlys]

Voyant qu'Aleth ne comptait pas être mise sur la touche, Béric coupa court :

"Le jour où votre vie sera aussi peu importante que la mienne, vous y irez. D'ici là, vous ferez ce que je dis."

Néanmoins, après la dernière pique de la fille Castellane, le visage de Béric s'assombrit.
Après avoir réglé la situation, il reprit donc avec Jolan, Jack ainsi que le garde :

"On aura l'avantage de les surprendre si on ralentit le rythme avant de leur tomber dessus, pour ne pas se faire repérer. Ils auront sûrement allumé un feu, on les verra de plus loin, tu pourras mieux viser Jolan et en plus ils seront aveuglés par leur feu.
Tu as la suie avec toi Jack ? Il faudra en mettre sur les armes et les pièces métalliques.
Pour le reste, l'essentiel sera de mettre en sécurité Alyse en sécurité le plus rapidement possible, on verra le reste une fois qu'on sera en vue de leur camp, le terrain jouera pour beaucoup."

Se tournant ensuite vers Théobald, le garde :

"Hier soir, Jack a vu quelques hommes rôder près du camp, deux normalement. Tu resteras à une dizaine de mètres derrière nous et garde les yeux ouverts. Si ils surgissent, tu te rapproches de nous et tu nous appelles, clair ?"

Allez, je nomme le garde Théobald, marre de l'appeler "le garde"

[Iris]

" Dis-donc Béric, tu pècherais pas par excès d'optimisme ? Le genre, on y va avec des fleurs autour de la garde de nos épées, les gars tombent comme des mouches, sauf un qui se rend et on peut même escorter la d'moi'zelle hors du combat au milieu de l'action ? "

" Les types sont des guerriers, Y vont pas retenir leurs coups. Ilsferont tout pour s'en sortir. Si on déconne, la dernière chose que tu verras, c'est l'un deux te pisser dessus alors que tu t'vides de tes entrailles."

" On a tout juste l'avantage du nombre : on peut pas s'amuser à faire dans la demi-mesure."

" Aleth est pas trop bête, elle se cachera à l'arrière et attendra qu'on l'appelle pour sortir de son trou."

" Theo, tu as l'habitude de filer le train aux filles, si une ouverture se présente, tu aideras la gamine. Juste si c'est possible. "

" La priorité est de neutraliser les combattants. Ils n'hésitent pas à frapper de revers et poignarder un homme qui a été blessé par un autre adversaire. Ce sont des vicieux. Ils combattent sans honneur. Si on l'oublie, on est mort."

Après une seconde : "La suie ? Non bien sûr que non, je l'ai perdue en chemin alors que j'avais proposé d'en prendre et qu'j'ai dû la ramasser chez les Hastwyck. Suis vraiment trop con."

[Maëlys]

Ecoutant les paroles de Jack, qui avait le don de l'énerver par moment ... Béric regarda vers Aleth.
Pourquoi est-ce qu'elle était là... si elle était capable de se défendre par elle-même, elle ne serait pas un poids mais là, il ne pouvait pas tout sécuriser à la fois.

Bien qu'il n'y mette pas la forme et qu'il soit infect, Jack avait raison, ils n'étaient pas assez.
Piqué au vif, il voulut lui répondre au sujet de cette nuit, qu'il aurait dû prévenir et qu'ils n'auraient pas à s'occuper d'un deuxième problème ainsi... Mais il regarda le groupe et se rendit compte que se braquer ne débloquerai jamais la situation.

[DukeTogo]

"
Après une seconde : "La suie ? Non bien sûr que non, je l'ai perdue en chemin alors que j'avais proposé d'en prendre et qu'j'ai dû la ramasser chez les Hastwyck. Suis vraiment trop con."

Aleth avait levé les ciel sur sa non-présumé bêtise. Quand à la dernière phrase... Elle n'augurait rien de bon dans l'humour des autres frères jurés si celui-ci était le plus drôle. Et puis, la lady senti que Jack Bulwer faisait aussi l'andouille pour dédramatiser l'imminence de ce qui allait suivre. Elle se contenta de hocher la tête avec calme pour signifier au maitre d'armes qu'elle ne ferait rien d'inconsidéré et passa la main sans rien dire sur le bras de Jolan pour lui rappeler sa présence et lui exprimer que bien n'étant pas à sa place, elle comprenait combien la situation pouvait être difficile.

Jack Ingéniosité 15, Pistage 20,
Discretion : Jack 20, Jolan 9, Béric 8, Théobald 11, Aleth 8

A la faveur d'un croissant de lune, on retrouva à quel endroit les hommes avait quitté la route.
Après quelques pas dans la forêt, Jack somma Jolan de ne pas avancer davantage, assurant qu'il ferait moins de bruit tout seul pour faire une reconnaissance.
Il revint une demi-heure plus tard et confirma qu'il était tous là. Pour ce qui était du plan de les attaquer pendant leur sommeil, il était un peu embarrassé et pour cause : il avait espionné les trois hommes qui buvaient plus qu'ils ne mangeaient et qui se demandaient à voix haute s'il devaient vraiment ramener la petite intacte à Port-Réal.

Je me permet d'extrapoler pour qu'on avance, si vous auriez fait autrement, dites le en HRP.

Jolan et Béric furent vert de rage après un moment d'effarement, tandis qu'Aleth et Théobald devinrent blanc comme neige. Aleth se ressaisit vite et sentit le trouble chez le garde de sa maison qui commençait à craindre les hommes en question, eux égards à leur degré de malveillance, et l'enjoignit à être brave tout en l'assurant de sa pleine confiance en ses moyens.

Très compétent, Jack déclara qu'il faudrait approcher les hommes par tel coté, car la brise pouvait charrier leur odeur. Le problème n'était pas les hommes mais leur trois chevaux.
Béric et Jolan acquiescèrent, sachant tout deux, que les chevaux pouvait à l'odorat faire la différence entre le familier et l'inconnu.

La configuration du campement des hommes était la suivante : ils étaient au milieu des arbres, autour d'un feu, chacun assis entre la source de chaleur et leurs chevaux attachés. Quand à la position d'Alyse, elle n'était pas figée puisqu'ils la faisaient aller de l'un de l'autre, riant copieusement de sa peur légitime.

Dans le sens dans lequel le groupe arriverait, leurs premières cibles seraient deux des hommes, leur tournant le dos. Pour Jolan l'archer, il faudrait improviser sur place car à moins que les hommes ne se déplacent, leurs chevaux leur donnait un couvert relatif. En résumé, une ligne droite et dégagée de tir n'était pas assurée.

Fini de palabrer, le groupe avança selon le plan établi tandis Aleth resta seule avec les chevaux au milieu de la foret...

Profitant de l'obscurité limitant la vision, Jack et Théobald réussirent à approcher à moins de dix mètres des hommes. Malheureusement, les positions des montures gênaient le tir de Jolan qui dut s'approcher davantage pour pouvoir viser celui qui chahutait Alyse.

"Allez, arrêtes de débattre!
- Files-y un dragon d'or !" Emma, elle vend la virginité de sa Rosie à ce prix là, riait un autre.

Jolan trouva enfin une ouverture, tendit son arc, se concentra et sentit un branche craquer sous son pied.

"Hein?" fut le seul mot en réaction qui montait depuis le campement.

Jack et Théobald avait également entendu. Le garde de nuit donna signal à Théobald d'attaquer.
La flèche fut décochée et les bruits de précipitation était le départ qu'attendait Béric pour rentrer dans l'affrontement.

[DukeTogo]

Initiative : Jack 15, Jolan 11, Théobald 10, Beric 9
J'inclus à votre round de surprise une action de mouvement supplémentaire, ce qui permet de parcourir 8m au lieu de 4m et de porter une attaque

Le frère juré rua dans le campement et attaqua un des deux hommes avec son épée courte :

4D+1B : 14 vs Def. 4 (surpris) : 2 rang de critique, dégats x3 = 9. Les hommes portent des armures de mailles noires, ils soustraient 4 au dégats soit -5 points de santé.

La charge de Jack fit legerement bouger les chevaux ce dont profita Jolan.

4D (arc long) (-1D pénombre au lieu de -2D) : 12 vs Def 4 (surpris) : 1 rang de critique. dégats x 2 = 12. Propriétés perforante 1. L'armure ne soustrait que 3 reste 9. L'homme subit 1 blessure (à la jambe, déplacement réduit).

Théobald chargea à son tour sur l'adversaire de Jack, portant un coup de taille à l'épée longue.

3D+1B : 15. Dégats x3 : 9. (-4=5). L'homme prend également une blessure et est à -5 point de santé

.

Béric chargea à son tour et pourrait sous peu attaquer les ennemis.

[DukeTogo]

C'est à Jack de commencer l'initiative, ensuite, c'est à moi avant Jolan

PS : le combat est furieux et on manque de lumière, il y'a un feu avec des braises, pas un feu de camp de scout.
Merci de ne pas me demander tout les détails de la physionomie du terrain, on ne visite pas un appartement témoin.
On entend Alyse crier, mais elle n'est pas immobile, etc.
Le troisième homme est à quelques pas, de l'autre coté du feu

[Maëlys]

Dès qu'il entendit la branche craquer, Béric manqua de jurer dans sa barbe... Rien ne pouvait bien fonctionner, à croire qu'ils étaient maudits !

Voyant ses compagnons charger, il suivit à son tour l'assaut, se rappelant d'une certaine façon un passé lointain. En chargeant, il s'occupera du troisième homme, de façon à le mettre à terre le plus vite possible et pouvoir revenir assister les autres.

Charge, pas d'utilisation de profils particuliers.. Donc attaque normale.
PS : ils ont une armure, mais ont-ils un bouclier ? Juste pour savoir.

[Crépuscule]

Jolan se fia au plan établi, et tandis qu'il attendait le retour de Jack, il savait qu'il serait bientôt temps que Justice ... fasse son travail ... il serrait le poing sur la garde de son épée.

Jack revint, les choses s'accéléraient, et plus une seconde à perdre. Jolan se fit force de ne pas se laisser envahir par la haine que ces hommes lui insufflaient, il fallait qu'il reste concentré, attentif, efficace ... se ruer comme un forcené pourrait faire échouer leur tentative de sauvetage après tout le chemin qu'ils avaient parcourus.

Les événements se succédaient, les chevaux, l'angle de tir, le craquement, la flèche filant dans l'air, ses compagnons arrivant au contact. Un regard vers Alyse ... l'envie soudaine de foncer droit sur elle ... non, rester concentré, le mouvement des chevaux trop proche du combat était trop incertain pour tenter un autre tir sans perdre de temps, et difficile à repérer Alyse. Il dégaina et s'avança vers l'arrière du campement, contournant un cheval qui le masquera et couvrira ses bruits de pas par l'agitation de ses sabots, ainsi il comptait déboucher par un côté, avec un peu de chance, prêt d'Alyse, peut être entre elle et les autres ...