OdE - Chroniques d'Helefrt 1.1 - Le prix de la liberté
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Arrivée à Helefrt
La jeune femme Yrgwenn découvrit au détour d'un chemin un val peu élevé, le village un peu en hauteur, dos à la montagne au nord, dominant un territoire accidenté au nord et nord-est, un peu élevé à l'ouest, mais descendant progressivement vers le sud, une rivière coulant d'ailleurs depuis le val vers la Forêt des Murmures. Elle croisa d'ailleurs un ruisseau qui devait s'y jeter, de quoi remplir sa gourde en somme.
En s'approchant, la voyageuse surprit une jeune fille de treize ou quatorze ans, en robe simple, pieds nus avec pas mal de terre sur les pieds et les jambes, assise dans une petite clairière où poussaient des buissons de myrtilles (bien trop tôt pour en cueillir, mais Yrgwenn les reconnaissait sans peine). Elle était en train d'effeuiller une pâquerette, méthodiquement et consciencieusement, pétale par pétale, avec application, sursautant finalement en percevant la présence qui arrivait et rougissant d'avoir été surprise en pleine manifestation d'espoirs amoureux.
Sur le coup elle était un peu effrayée, plus ou moins selon que l'armement de la voyageuse était visible ou rangé, mais elle ne fuyait pas et finit par sortir un "Bonjour" pas très assuré.
En s'approchant, la voyageuse surprit une jeune fille de treize ou quatorze ans, en robe simple, pieds nus avec pas mal de terre sur les pieds et les jambes, assise dans une petite clairière où poussaient des buissons de myrtilles (bien trop tôt pour en cueillir, mais Yrgwenn les reconnaissait sans peine). Elle était en train d'effeuiller une pâquerette, méthodiquement et consciencieusement, pétale par pétale, avec application, sursautant finalement en percevant la présence qui arrivait et rougissant d'avoir été surprise en pleine manifestation d'espoirs amoureux.
Sur le coup elle était un peu effrayée, plus ou moins selon que l'armement de la voyageuse était visible ou rangé, mais elle ne fuyait pas et finit par sortir un "Bonjour" pas très assuré.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Yrgwenn saisit d'un coup d'œil l'état d'esprit - somme toute flagrant - de la jeune fille. Elle s'arrête calmement, et s'appuie sur son carath avant de se présenter.
- Bonjour, je me nomme Yrgwenn. Je suis varigale. N'aie crainte, j'ai un message pour l'ansaileir d'Helefrt. C'est ton village... là-bas je suppose? dit-elle en désignant le val. Peux-tu m'y mener?
Elle prend soin de ne faire aucun geste brusque. Son arc court est débandé et accroché en travers de son sac pour les longues marches, de sorte qu'aucune menace n'émane de la varigale.
- Bonjour, je me nomme Yrgwenn. Je suis varigale. N'aie crainte, j'ai un message pour l'ansaileir d'Helefrt. C'est ton village... là-bas je suppose? dit-elle en désignant le val. Peux-tu m'y mener?
Elle prend soin de ne faire aucun geste brusque. Son arc court est débandé et accroché en travers de son sac pour les longues marches, de sorte qu'aucune menace n'émane de la varigale.
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Flagrant ? ... hum... oui... pauvre Magd ! :-P
Reprenant contenance après avoir laissé sa pâquerette aussi discrètement que possible, c'est-à-dire fort visiblement sans doute du point de vue de la varigale Yrgwenn, la jeune fille se releva :
" Salut, je m'appelle Magd et je suis d'Helefrt, fille du fermier Edwin et de Macha, la fille de l'ancienne damathair. L'ansaleir Uryen doit être dans les champs avec le demorthèn Tagd et le barde Hafgan, ils sont tout le temps ensemble. Mais peut-être qu'ils vont passer ensuite chez le demorthèn, il a des ruches et fait une sorte de vin avec de miel avec... Sinon tu peux venir au village, la fille de l'ansaleir y est avec son bébé, elle s'occupe des affaires courantes quand l'ansaleir n'est pas là."
En fait, elle aurait pu aussi préciser : "quand il est beurré avec ses deux copains" ou "quand il n'a pas envie qu'on vienne l'emmerder avec des conneries", mais la jeune fille était tout de même soucieuse de ne pas griller son village auprès d'une inconnue.
En somme la voyageuse pouvait décider si elle voulait se fatiguer à courir après les trois notables du coin possiblement parti "s'en jeter un petit", ou aller les attendre au village où il ne devait y avoir, vu la saison et le temps, rien que les petits enfants, les vieux et les jeunes mères (ou les malades, blessés, infirmes...). Bref, uniquement ceux qui n'étaient pas aptes à être utiles au reste du groupe.
" C'est quoi le message ?" demanda la jeune Magd
" D'habitude c'est le barde qui reçoit des lettres." compléta-t-elle.
" Mais en ce moment, c'est surtout Murni qui attend des lettres, c'est la fille de l'ansaleir, son amoureux c'est un varigal, mais il sait pas qu'il a eu un bébé."
" Moi j'aimerais bien devenir apprentie barde, mais depuis que Derwa est morte, Hafgan n'en a plus qu'un, Neven."
" Tu viens d'où toi ?"
" Tu as voyagé loin ?"
" ça fait longtemps que tu es varigale ?"
... oui, Yrgwenn venait de gagner (sans même avoir à poser une question) une source d'informations naturellement bavarde.
" Salut, je m'appelle Magd et je suis d'Helefrt, fille du fermier Edwin et de Macha, la fille de l'ancienne damathair. L'ansaleir Uryen doit être dans les champs avec le demorthèn Tagd et le barde Hafgan, ils sont tout le temps ensemble. Mais peut-être qu'ils vont passer ensuite chez le demorthèn, il a des ruches et fait une sorte de vin avec de miel avec... Sinon tu peux venir au village, la fille de l'ansaleir y est avec son bébé, elle s'occupe des affaires courantes quand l'ansaleir n'est pas là."
En fait, elle aurait pu aussi préciser : "quand il est beurré avec ses deux copains" ou "quand il n'a pas envie qu'on vienne l'emmerder avec des conneries", mais la jeune fille était tout de même soucieuse de ne pas griller son village auprès d'une inconnue.
En somme la voyageuse pouvait décider si elle voulait se fatiguer à courir après les trois notables du coin possiblement parti "s'en jeter un petit", ou aller les attendre au village où il ne devait y avoir, vu la saison et le temps, rien que les petits enfants, les vieux et les jeunes mères (ou les malades, blessés, infirmes...). Bref, uniquement ceux qui n'étaient pas aptes à être utiles au reste du groupe.
" C'est quoi le message ?" demanda la jeune Magd
" D'habitude c'est le barde qui reçoit des lettres." compléta-t-elle.
" Mais en ce moment, c'est surtout Murni qui attend des lettres, c'est la fille de l'ansaleir, son amoureux c'est un varigal, mais il sait pas qu'il a eu un bébé."
" Moi j'aimerais bien devenir apprentie barde, mais depuis que Derwa est morte, Hafgan n'en a plus qu'un, Neven."
" Tu viens d'où toi ?"
" Tu as voyagé loin ?"
" ça fait longtemps que tu es varigale ?"
... oui, Yrgwenn venait de gagner (sans même avoir à poser une question) une source d'informations naturellement bavarde.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Questions et réponses
- Eh bien eh bien... Yrgwenn esquissa un sourire amusé. Tant de questions! Je n'ai pas de lettres, juste des nouvelles... La varigale marqua une pose alors que son interlocutrice l'assaillait d'une nouvelle salve de questions.
- Je vais suivre ton conseil et rencontrer la fille de l'ansailéir. Marchons, je te raconterai Osta-Baille et tu me raconteras ton village.
Tout en prononçant ces paroles légères, la gorge d'Yrgwenn se serra. Elle ne pensait pas qu'elle dut délivrer à Murni, la fille de l'ansailéir, la triste nouvelle de la mort de "son" varigal aussi promptement. Elle avait jusqu'à présent réussi à se tenir éloignée des sentiments douloureux que cela lui évoquait. Le visage de Cern, son propre défunt mari, l'effleura fugitivement. Elle respira une bouffée de printemps et se concentra sur le babillage de la jeune fille.
Elles allèrent bon train même si Magd s'arrêtait de temps à autres pour s'étonner de ce qu'elle apprenait d'Osta-Baille ou pour raconter d'un air blasé des anecdotes amusantes. Chemin faisant, elles arrivèrent à portée de voix des paysans qui travaillaient aux champs.
- Je vais suivre ton conseil et rencontrer la fille de l'ansailéir. Marchons, je te raconterai Osta-Baille et tu me raconteras ton village.
Tout en prononçant ces paroles légères, la gorge d'Yrgwenn se serra. Elle ne pensait pas qu'elle dut délivrer à Murni, la fille de l'ansailéir, la triste nouvelle de la mort de "son" varigal aussi promptement. Elle avait jusqu'à présent réussi à se tenir éloignée des sentiments douloureux que cela lui évoquait. Le visage de Cern, son propre défunt mari, l'effleura fugitivement. Elle respira une bouffée de printemps et se concentra sur le babillage de la jeune fille.
Elles allèrent bon train même si Magd s'arrêtait de temps à autres pour s'étonner de ce qu'elle apprenait d'Osta-Baille ou pour raconter d'un air blasé des anecdotes amusantes. Chemin faisant, elles arrivèrent à portée de voix des paysans qui travaillaient aux champs.
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Arrivée de varigale
Magd conduisit la varigale Yrgwenn à un sentier qui rejoignait un chemin carrossable menant au village, laissant les champs labourés et semés ou en cours de l'être, sur leur gauche, montagne sur la droite avec des falaises accidentées ponctuellement envahies d'herbes. Un groupe de villageois était occupé aux semailles, trois autres faisaient une pause en buvant à une outre de peau de chèvre, remarquant la présence d'une étrangère qui cheminait avec une fille du village.
Un homme gravit la butte jusqu'au chemin : "Holà ! On a de la visite Magd ?"
Sur quoi l'interpelée répondit aussitôt : "C'est la varigale Yrgwenn qui vient d'OstaBaille qui a des nouvelles pour Murni."
Bon, pas sûr qu'Yrgwenn vînt réellement de la grande et célèbre cité d'OstaBailles, mais pour Magd ça faisait tout un, forcément, l'étrangère avait parlé d'OstaBailles, donc forcément elle en venait. Une logique imparable !
L'homme dut calculer deux et deux : varigal + Murni = aïe. Il eut une expression interrogative, mais cessa de scruter la figure d'Yrgwenn quand un adolescent l'interpela : "Papa, qu'est-ce que c'est ?" / "C'est rien, une varigale qui passe au village, j'arrive." Avant de saluer de la tête la femme et la laisser se rendre au village.
La varigale pouvait déjà noter que les varigaux passaient régulièrement par ici en dépit du côté isolé du village, ne serait-ce que pour les lettres du barde Hafgan et pour Murni la fille de l'Ansaleir.
...
Le village était partiellement entouré de falaise, de murs de pierres et de bois, avec un portail actuellement grand ouvert, une surveillance laxiste laissée au bon soin de "tout le monde" puisque "tout le monde" était plus ou moins "dehors". Les rues et places du village étaient parcourues de volailles variées (poules, oies, canards) qui traînaient tout particulièrement près d'un étang à proximité de la demeure de la damathair d'où parvenaient des échos de jeux et discussions. Les vieux trop âgés pour se rendre aux champs étaient assis au soleil à de petits travaux, la Damathair parlait un peu avec eux, et celle que la jeune fille Magd désigna comme la fille de l'Ansaleir Murni était assise sur un banc en pierre, vue sur la vallée, par dessus le mur de pierre (village en terrain en pente avec des terrasses de constructions et escaliers), un panier aménagé en couffin à côté d'elle.
Un homme gravit la butte jusqu'au chemin : "Holà ! On a de la visite Magd ?"
Sur quoi l'interpelée répondit aussitôt : "C'est la varigale Yrgwenn qui vient d'OstaBaille qui a des nouvelles pour Murni."
Bon, pas sûr qu'Yrgwenn vînt réellement de la grande et célèbre cité d'OstaBailles, mais pour Magd ça faisait tout un, forcément, l'étrangère avait parlé d'OstaBailles, donc forcément elle en venait. Une logique imparable !
L'homme dut calculer deux et deux : varigal + Murni = aïe. Il eut une expression interrogative, mais cessa de scruter la figure d'Yrgwenn quand un adolescent l'interpela : "Papa, qu'est-ce que c'est ?" / "C'est rien, une varigale qui passe au village, j'arrive." Avant de saluer de la tête la femme et la laisser se rendre au village.
La varigale pouvait déjà noter que les varigaux passaient régulièrement par ici en dépit du côté isolé du village, ne serait-ce que pour les lettres du barde Hafgan et pour Murni la fille de l'Ansaleir.
...
Le village était partiellement entouré de falaise, de murs de pierres et de bois, avec un portail actuellement grand ouvert, une surveillance laxiste laissée au bon soin de "tout le monde" puisque "tout le monde" était plus ou moins "dehors". Les rues et places du village étaient parcourues de volailles variées (poules, oies, canards) qui traînaient tout particulièrement près d'un étang à proximité de la demeure de la damathair d'où parvenaient des échos de jeux et discussions. Les vieux trop âgés pour se rendre aux champs étaient assis au soleil à de petits travaux, la Damathair parlait un peu avec eux, et celle que la jeune fille Magd désigna comme la fille de l'Ansaleir Murni était assise sur un banc en pierre, vue sur la vallée, par dessus le mur de pierre (village en terrain en pente avec des terrasses de constructions et escaliers), un panier aménagé en couffin à côté d'elle.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Garn se tait un instant, puis reprend la discussion une pointe de soulagement dans la voix. *Après tout, ce n'est qu'une discussion, je ne devrait pas m'inquiéter pour si peu...
- Je comprends que tu ne veuilles pas en parler, après tout je ne suis qu'un étranger de passage au village... Mais je pense pouvoir t'aider, j'ai moi même vécu un drame, il y a quelques années déjà.
Le sigire change alors de sujet, pensant qu'un sujet aussi lourd n'est peut être pas une bonne chose pour entamer une relation avec Neven. Il essaie alors de prendre un ton et un sujet un peu plus léger :
- Avec une voix et un talent comme le tien, je suppose que tu es barde. As-tu déjà voyagé en dehors d'Helefrt ?
- Je comprends que tu ne veuilles pas en parler, après tout je ne suis qu'un étranger de passage au village... Mais je pense pouvoir t'aider, j'ai moi même vécu un drame, il y a quelques années déjà.
Le sigire change alors de sujet, pensant qu'un sujet aussi lourd n'est peut être pas une bonne chose pour entamer une relation avec Neven. Il essaie alors de prendre un ton et un sujet un peu plus léger :
- Avec une voix et un talent comme le tien, je suppose que tu es barde. As-tu déjà voyagé en dehors d'Helefrt ?
><((((°>
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Nelvéa regardait , un peu perdu dans ses pensées, l'émanation du printemps... Les paquerettes qui naissaient furtivement , les champs à labourer , les herbes médicinales qui étaient d'une si grande utilité pour le village... Mince les herbes ! Nelvéa se ressaisit , elle avait encore de la cueillette à faire et il n'était pas bon de se laisser distraire, tout le monde devait y mettre du sien. Cependant il était tellement agréable de respirer un air moins sec que celui de l'Hiver , regarder la nature se deverser sur le village. Magd qui ,courrait , chantait , connaissait ses premieres amourettes. Elle l'avait souvent surprise discretement entrain de d'effeuiller les paquerettes , d'ailleurs elle l'entendait souvent finir sur : beaucoup ou passionement. Nelvéa avait beaucoup d'affection pour la petite , elle s'y retrouvait quelques années en arrière pleine de vie. De temps en temps elle jetais des petits regards furtifs sur Finn , elle écoutait toute ses nouvelles inventions mais en prenant garde de ne jamais lui donner de crédit. Sa soeur , Adriane , ne pouvait vraiment pas l'apprecier et il lui était impossible de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Elle trouvait à la magience une sorte d'évolution du confort de vie mais cependant elle reconnaissait que l'utilisation de ces machines abimaient la terre , et ne respectait pas la nature.
Nelvéa regarda de loin arriver ce qui lui semblait être une Varigale , elle semblait paisible cependant dans sa posture on semblait voir que les nouvelles qu'elle devait annoncer n'était pas trés gaies non plus. Le meilleur moyen de savoir était d'aller voir ce qui se tramait. La curiosité....
Nelvéa regarda de loin arriver ce qui lui semblait être une Varigale , elle semblait paisible cependant dans sa posture on semblait voir que les nouvelles qu'elle devait annoncer n'était pas trés gaies non plus. Le meilleur moyen de savoir était d'aller voir ce qui se tramait. La curiosité....
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Eh bien, vous allez pouvoir faire connaissance aussi
Nelvéa, 16 ans et vraiment très belle, ionnthen, fille du démorthèn Tagd et soeur de l'autre ionnthèn, Adriane, pouvait voir une étrangère, une varigale qui n'était jamais venue au village à sa connaissance. La jeune fille allait devoir un peu presser le pas pour entendre la conversation entre la nouvelle arrivante et Murni, la fille de l'ansaleir. Celle-ci avait eu un fils d'un varigal et attendait son retour avec une espérance mêlée de résignation.
Voilà, elle arrivait à proximité, alors ? Qu'allait dire la nouvelle venue ? Murni se leva et alla à sa rencontre, se présentant en tant que "Murni, fille de l'ansaleir", calme et maîtresse d'elle-même comme souvent. " Que nous vaut la visite d'une varigale ?" demanda-t-elle après une introduction de Magd.
...
Pendant ce temps, Finn le magientiste, d'une constitution délicate, aidait un peu les jeunes gardiens de mouton, assis sur un rocher, dessinant le paysage, enveloppé dans son grand manteau d'un bleu intense et profond. Il n'avait pas la moindre idée des tendres émois qu'il suscitait chez la seconde ionnthen, et d'ailleurs, restait prudemment à distance des filles du demorthèn Tagd, ce dernier ayant tendance à tolérer avec peine l'étranger qui faisait de son mieux pour ne pas attirer l'attention sur lui. Il avait même pratiquement renoncé à toute extraction de flux, se contentant de prendre des notes, d'observer des plantes et des insectes, étudier des échantillons de terre, et faire de très belles aquarelles. De fait, il avait pu voir que quelqu'un arrivait au village par le chemin du bas. Il avait cependant aussi discerné avec sa longue vue des gens qui cheminaient plus en hauteur sur un sentier difficile. Venaient-ils à Helefrt ?
Voilà, elle arrivait à proximité, alors ? Qu'allait dire la nouvelle venue ? Murni se leva et alla à sa rencontre, se présentant en tant que "Murni, fille de l'ansaleir", calme et maîtresse d'elle-même comme souvent. " Que nous vaut la visite d'une varigale ?" demanda-t-elle après une introduction de Magd.
...
Pendant ce temps, Finn le magientiste, d'une constitution délicate, aidait un peu les jeunes gardiens de mouton, assis sur un rocher, dessinant le paysage, enveloppé dans son grand manteau d'un bleu intense et profond. Il n'avait pas la moindre idée des tendres émois qu'il suscitait chez la seconde ionnthen, et d'ailleurs, restait prudemment à distance des filles du demorthèn Tagd, ce dernier ayant tendance à tolérer avec peine l'étranger qui faisait de son mieux pour ne pas attirer l'attention sur lui. Il avait même pratiquement renoncé à toute extraction de flux, se contentant de prendre des notes, d'observer des plantes et des insectes, étudier des échantillons de terre, et faire de très belles aquarelles. De fait, il avait pu voir que quelqu'un arrivait au village par le chemin du bas. Il avait cependant aussi discerné avec sa longue vue des gens qui cheminaient plus en hauteur sur un sentier difficile. Venaient-ils à Helefrt ?
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
-
- Petite graine
- Messages : 18
- Inscription : 23 mars 2011, 18:34
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Le visage de Neven se ferme quelques instants, puis il se rouvre. "Très peu ... A quelques occasions seulement, pour acheter des instruments neufs ou pour accompagner mon maître en ville par exemple." réponds t'il d'une voix calme.
"Et toi ? Vu que tu voyage beaucoup, tu a du voir beaucoup de paysage, non ?" demande t'il souriant à Garn.
"Et toi ? Vu que tu voyage beaucoup, tu a du voir beaucoup de paysage, non ?" demande t'il souriant à Garn.
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
En s'approchant, Nelvéa put voir la nouvelle venue dire quelque chose à Magd, qui s'éloigna quelque peu, en baissant la tête.
Yrgwenn se tourna vers Magd et dit d'un ton grave : "Ne t'inquiète pas, nous aurons encore le temps de discuter avant mon départ mais maintenant, j'ai à parler à Murni".
La jeune fille comprit que la varigale lui demandait de les laisser seule et se tint un peu plus loin.
Yrgwenn s'approcha de Murni doucement : "Je suis Yrgwenn, varigale, et je suis ici à la demande de Meddrun". Elle n'arrivait pas à soutenir le regard de Murni. Il fut d'abord chargé d'espoir mais se brisa aussitôt devant la mine désolée d'Yrgwenn. La varigale marqua une pause puis continua : "La fièvre..." commença-t-elle un peu maladroitement... "Il m'a demandé de vous donner ceci." Elle sorti de sa bourse un galet gris légèrement bleuté. Meddrun ne lui avait donné aucune précision mais elle imaginait sans peine ce qu'il pouvait représenter. C'était sans doute un de ces objets d'amoureux, que l'on s'offre étant jeune en se promettant de s'aimer pour toujours. "Je suis désolée", ajouta Yrgwenn. "Meddrun aurait aimé le garder plus longtemps, il est parti paisiblement en pensant à vous et à l'enfant".
Les derniers mots avaient été particulièrement pénibles à prononcer et Yrgwenn déglutit péniblement tant sa gorge s'était nouée. Décidément, ce genre de messages ne faisait que raviver ses propres souvenirs, même après cinq années.
Yrgwenn se tourna vers Magd et dit d'un ton grave : "Ne t'inquiète pas, nous aurons encore le temps de discuter avant mon départ mais maintenant, j'ai à parler à Murni".
La jeune fille comprit que la varigale lui demandait de les laisser seule et se tint un peu plus loin.
Yrgwenn s'approcha de Murni doucement : "Je suis Yrgwenn, varigale, et je suis ici à la demande de Meddrun". Elle n'arrivait pas à soutenir le regard de Murni. Il fut d'abord chargé d'espoir mais se brisa aussitôt devant la mine désolée d'Yrgwenn. La varigale marqua une pause puis continua : "La fièvre..." commença-t-elle un peu maladroitement... "Il m'a demandé de vous donner ceci." Elle sorti de sa bourse un galet gris légèrement bleuté. Meddrun ne lui avait donné aucune précision mais elle imaginait sans peine ce qu'il pouvait représenter. C'était sans doute un de ces objets d'amoureux, que l'on s'offre étant jeune en se promettant de s'aimer pour toujours. "Je suis désolée", ajouta Yrgwenn. "Meddrun aurait aimé le garder plus longtemps, il est parti paisiblement en pensant à vous et à l'enfant".
Les derniers mots avaient été particulièrement pénibles à prononcer et Yrgwenn déglutit péniblement tant sa gorge s'était nouée. Décidément, ce genre de messages ne faisait que raviver ses propres souvenirs, même après cinq années.