Pour ceux qui connaissent les légendes artlandaises a écrit :Traditionnellement on dit de l'Ankou qu'il est le premier mort de l'année et a pour ce temps la charge de chercher les âmes des morts. En réalité, il peut y avoir des Ankou pour bien plus de régions, de territoires, pour chaque grand massacre, pour chaque choc mortel. Il recevait une faux et la mission de guider ses semblables. Selon la personnalité de celui qui recevait le poste, certains blessés graves ou malades pouvaient être précipités dans la mort ou épargnés. Le Pr. Dobbs était un scientifique pessimiste, âgés, au cœur fragile. Quand il avait péri, il était devenu l'Ankou et avait façonné inconsciemment ce monde en fonction de sa psyché.
L'Ankou était une tradition artlandaise de guide des morts. Ceux qui avaient étudié les mystères savaient qu'on mentionnait aussi des Ankou dans d'autres pays, mais pas systématiquement : la "fonction" de guide vers l'Au-delà était parfois attribuée à d'autres entités. Au Yamato on évoquait plutôt les "shinigami", des sortes de dieux de la mort qui luttaient contre les démons, s'assurant que les âmes aillent là où elles étaient attendues.
Alfred, le plus matérialiste des personnes présentes, connaissait au mieux de nom l'Ankou, mais ne s'était pas préoccupé de lui ou d'eux jusqu'ici.
Le citoyen artlandais est habituellement matérialiste, c'est-à-dire ne croyant pas en l'Au-delà, ou bien porté sur le paranormal : l'âme était une énergie qui se dissolvait ou allait quelque part... Les connaissances des présents sur les courants philosophiques et spirites n'étaient pas très étendues. Camille avait peut-être un peu lu dessus car les passionnés de l'Atlantide cherchaient souvent des médiums capables d'entrer en contact avec d'anciens membres de cette civilisation.
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Demain, les survivants allaient préparer leur départ hors de l'hôpital... et peut-être se séparer pour ne plus jamais se revoir ?...