[Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

[Cialf]

Eccomar
- Vlatucia, si vraiment tu le veux, allons-y.

Vlatucia vient à peine d'échapper à leurs mains et voilà qu'elle se précipite pour y revenir... Soit. Si elle n'est pas folle, c'est qu'elle a l'ardeur des déesses. Il ne sert à rien de contrarier le destin. Je laisse Lame Rouge organiser le groupe et je songe à ce que je vais pouvoir dire à ce singulier druide .

Caleto
- Les... Les prisonniers? Enfin, ceux qui vous ont rejoints? Bien sûr, je souhaite leur parler. Je te suis.

Ca alors... Mon père est-il parmi eux? Et les parents de Vlatucia?

[Crépuscule]

Luern invita Caleto à confier ses autres armes à l'archère qui avait déjà déposé son arc sur une table à l'entrée de la bâtisse où ils se trouvaient. Il lui dit de se rassurer, qu'il pourrait les récupérer quand il désirerait repartir. Ici, il n'en avait pas besoin, les Élus protégeait le village, il n'y avait pas de danger et personne ici ne s'en prendrait à lui.

Il l'amena à l'extérieur et descendit plusieurs passerelles en bois pour rejoindre la partie basse du village avec les petites bâtisses où Vlatucia avait commencé à explorer. Il frappa à la porte d'une des premières habitations. Une femme fine aux longs cheveux bruns tressés leur ouvrit. Malgré des cernes marquées, elle était assez jolie, elle avait probablement entre 25 et 30 ans. Elle eu un regard surpris en voyant Caleto puis saluât le druide

"Bonjour Luern."
"Bonjour Lana, je te présente Caleto. Il est notre invité. Nos mœurs lui sont étrangers et il ne les comprend pas encore. Pourrais-tu partager avec lui ta propre expérience et répondre à ses questions ?"
"Oh ... euh, bien sûr ... entrez."

Alors que les deux hommes s'asseyait et que Lana leur proposait un plateau avec quelques gâteaux secs, des cris retentirent à l'extérieur. Rapidement ils entendirent crier "Au feu". Luern se dirigea vers la porte pour l'ouvrir et regarder dehors.

"Oh non! Il ne faut pas laisser le feu se propager! Lana, regroupe les femmes et les enfants du côté des rochers à l'est du village.
Caleto, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, nous allons avoir besoin de bras pour lutter contre le feu"

********

De son côté, Démétrios était fier de lui, il avait atteint avec sa fronde, avec la précision d'Artémis, l'une des vasques où brulait un brasero, qui se renversa et éjecta son brasier au pied d'une des bâtisses qui, en peu de temps, commença à être léchée par les flammes de plus en plus haute. Le feu menaçait déjà la bâtisse la plus proche quand le village commença à se mettre en œuvre pour lutter contre le feu.

Du côté de la grande bâtisse qu'il avait repéré, une fois alertés par les cris et constatant les flammes, les personnes postées là rejoignirent le centre du village, du côté des grands rochers.


*********

Alors que Lame Rouge, Eccomar, Vlatucia, Grannus, Brennus et Volcos avançaient vers le village, laissant Luern à l'arrière, ils entendirent d'abord les cris puis aperçurent une colonne de fumée au dessus des cîmes.

[Cialf]

Caleto
Ah... Ce n'est pas ce que j'attendais. Cette femme n'est pas laide, loin de là, mais elle doit être ici depuis longtemps et n'a probablement rien à voir avec les villageois capturés ces derniers jours. Peut-être pourra-t-elle quand même m'en dire plus sur leur sort.

Alors que je m'assied et que je prends le premier gâteau sec, je me souviens d'une histoire de magicienne qui offrait une drogue aux hommes pour les changer en porcs... J'hésite sur ce que je dois faire quand j'entends les cris d'alarme. Le feu! Le druide masqué me demande d'aider à le combattre.

- J'y vais. Y a-t-il une pelle ou un autre outil pour arrêter les flammes?

Difficile de croire à un hasard. Mes compagnons sont-ils à l'origine de ce feu? Non, Vlatucia ne l'aurait jamais accepté... Je vais essayer de m'approcher des autres cabanes pour voir si j'aperçois les autres captifs. Pas question de les laisser rôtir.

[Kenny]

Démétrios s'active lui aussi pour aller à la bâtisse fermée, il observe si elle est toujours gardée...Puis tente d'y entrer...


Lame rouge, de son côté, fit un geste aux autres pour avancer plus vite...surement que la porte principale était fermée...Lame rouge se présenta au vigile s'il était toujours là...

[Cialf]

Eccomar
La fumée devient plus épaisse et nous entendons des cris venir du village. Nous pressons le pas et arrivons tous ensemble devant la porte... Ce qui n'est pas forcément une bonne idée. S'ils croient à une attaque, ils vont nous cribler de flèches.

- Vlatucia, peux-tu retrouver le passage par où tu étais entrée au village?

Si les captifs essaient de s'évader en masse, Caleto pourra les guider de ce côté: quelques guerriers bien armés et une bonne archère peuvent les aider à s'en sortir. Mais j'attends de voir ce que décide Lame Rouge. Je crains qu'il ne soit trop tard pour parlementer.

[Kenny]

Lame rouge était pressé par le temps, il fit un signe de tête à Eccomar pour lui signifier sa bonne idée, et de sa voix ferme et autoritaire : "Nous te suivons Vlatucia."

[Crépuscule]

A l'extrémité ouest du vilage, Démétrios ne repéra plus de gardes près de la grande bâtisse.

En bas, les portes étaient verrouillées, la poutre bloquant la grande porte était trop lourde pour lui et il après une première tentative ratée pour les forcer, se rendit compte qu'il allait falloir un peu plus de temps pour y parvenir. Ayant repéré une ouverture au niveau du balcon, il grimpa à l'échelle et alla voir. De là, il eut un spectacle déplaisant.

Le bâtiment était un grand espace ouvert, et en bas, dans la paille, parqués comme des bêtes dans la pénombre puante des lieux, plusieurs dizaines de personnes entassées. Elles semblaient pour la plupart affaibli et pas vraiment dans un état normal, un peu comme certaines personnes abusant des bienfaits de la vigne, même si, en connaisseur, Démétrios savait qu'ils n'étaient pas saoul, c'était autre chose.


****

Lame Rouge et ses hommes, guidés par Vlatucia, avait dévié de la route pour tenter d'entrer à pied par les rochers à l'extrémité est du village. Vlatucia ne remarqua pas de vigie sur les rochers ou dans les arbres. En contrebas des rochers, ils virent une dizaine de femmes et quelques enfants qui se rassemblaient là pour se mettre à l'abri du feu.

****

Entre les deux, Luern mena Caleto au puit qui se trouvait caché au coeur des rochers. Plusieurs archères au visage déformé et quelques autres femmes qui paraissaient moins marquées, voir pas du tout pour certaines, était déjà là à s'activer à puiser de l'eau. Par la force des choses, Caleto fut intégré à la chaîne qui se formait pour transporter l'eau jusqu'aux flammes.

[Kenny]

Démétrios pensa "Maudits fous de dieux ! ils ont pensé à tout !".
Il tente à tout hasard de descendre pour essayer de les libérer, peut être que certains sont encore assez lucide pour marcher et comprendre qu'il faut s'enfuir.

S'il voit une personne à l’œil un peu plus vif : "Que vous ont-ils donné ? Vous pouvez marcher ? il faut nous enfuir et vite !"

[Crépuscule]

De là où était Démétrios, il était situé à plus de 3 mètres du sol, s'il saute, en plus des risques, il lui sera difficile de remonter.
Néanmoins, il y avait une code là haut, probablement pour descendre des paniers aux prisonniers.

Un petit regroupement de 6 personnes semblait en meilleure forme et avoir l'esprit plus clair que la plupart. Deux adultes, un homme et une femme, ainsi que 4 garçon, le plus vieux, une quizaine de printemps, semblait blessé, le plus vieux des trois autres n'avait pas plus de 8 ans. Le père se nommait Cavaros, un fermier vivant le long de Taran, à l'ouest du refuge de Mutta. Il n'était là que depuis deux nuits.

"Nous ne mangeons pas ce qu'ils nous donnent, nous avons vu que les autres n'étaient pas dans un état normal, j'en connais plusieurs et ils sont bizarres.
Oui, nous pouvons sortir, mais dehors, ils sont nombreux et bien organisés, nous ne sommes pas assez nombreux en état de se battre pour lutter contre eux."

Le jeune blessé ainsi que son cadet se levèrent, comme pour être plus grand et dire en coeur "On peut se battre."

Déjà, dans le reste de la foule, des personnes s'étaient approchés, bien que plus faibles, plusieurs voix signalèrent que tous n'étaient pas encore esclaves des Elus du Grand Chêne.

[Cialf]

Eccomar
- Je ne vois pas Démétrios, ni Caleto. Si nous voulons entrer, c'est le moment: il n'y a que des femmes et des enfants désarmés. Ne leur faisons pas de mal, il est peut-être encore possible d'éviter une tuerie.

CaletoJe suis mal placé pour m'enfuir, je suis au milieu du groupe. Il vaut mieux faire mon travail de pompier, repérer quelles maisons sont vides et lesquelles peuvent contenir des captifs. Quand les archères ne feront plus attention à moi, je pourrai peut-être en maîtriser une et lui prendre son arc.