[OdE - Chap. 1] La Forêt engloutie

Campagne des Ombres d'Esteren. MJ Iris
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Iris
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Message : # 46992Message Iris
17 août 2015, 21:12

Aeldred chercha du regard un "coin" plus loin... pour noter qu'à cet étage il y avait : la paillasse double (une surface de 4m² à tout casser), puis environ 2m² pour circuler difficilement sous une pente de toit, avec du bric-à-brac le long des murs, puis une petite porte, un couloir étroit de moins d'un mètre, donnant sans garde-fou sur un escalier raide, et une autre porte, et un grenier franchement plein, frais et potentiellement habité par des bestioles.

Autant la paillasse avec sa grosse couverture devait être rapidement chaude, autant... dormir ailleurs à cet étage allait être franchement désagréable. Pas pire que d'autres expériences déjà vécues par le chasseur, mais inconfortable certainement !
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Casaïr
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 46997Message Casaïr
18 août 2015, 11:13

Le jeune homme grimaça en s'apercevant que se ménager un espace pour lui serait un peu plus compliqué que prévu, néanmoins il tenait à ce que chacun d'eux ait droit à son intimité. Il dégagea ainsi une partie du bazar en faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger les habitants de la maison tout en construisant un "petit mur" de fortune servant de séparation entre le coin de Blodwen et le sien. Cela lui demanderait forcément un peu de temps mais au moins dormirait-il l'esprit tranquille.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.

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Arthus
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 47003Message Arthus
19 août 2015, 12:09

Une fois sous les combles, Blodwen ôta sa cape, et constata avec un certain plaisir que cette vieille compagne remplissait toujours ses fonctions après toutes ces années de voyages : le tissu épais et impérméabilisé était humide à l'extérieur mais n'avait pas percé, et ses vêtements en dessous étaient restés secs. Seules ses bottes montantes avaient été crottées, et comme elle avait pris soin de racler la majorité de la boue présente sous ses semelles avant d'entrer, elle avait au moins évité de couvrir le plancher de la maison des Damathairs de traces boueuses.

Elle ôta sa cotte de cuir, sa ceinture et ses bottes, en prenant bien garde à se que ses jambes restent dans l'ombre, puis étendit sa cape pour qu'elle sèche. Elle s'était mise à frotter ses bottes avec un chiffon pour en enlever la boue qui risquait de les détériorer en séchant lorsqu'elle avisa le petit manège d'Aeldred.

Elle comprenait bien sûr la gêne de son ami, et fut touchée par sa sollicitude, mais ne savait pas très bien comment réagir.

Le souvenirs des sentiments violents qui l'avaient animée à la rosace lorsqu'Aeldred s'était montré un peu trop prévenant, induisant involontairement qu'il la percevait comme faible, était toujours présent dans son esprit, mais sa colère avait eu le temps de se refroidir au contact de la pluie nocturne. Par ailleurs, elle comprenait que la situation était autant, si pas plus embarassante pour lui que pour elle, et elle ne souhaitait pas le mettre dans l'inconfort, d'autant plus que la réaction du jeune chasseur était tout à son honneur. Enfin, si les nécessités de ses précédents voyages l'avaient parfois conduite à dormir à proximité d'autres personnes par souci de chaleur, elle n'éprouvait pas d'attrait particulier pour cette situation, bien au contraire.

Cependant, elle ne voulait pas non plus qu'il se sacrifie pour elle : d'une part elle ne trouvait pas cela juste, et d'autre part elle préférait que leur relation d'amitié soit basée sur une franche équité et un respect mutuel plutôt que sur la gêne et les barrières de conventions sociales trop rigides.

Elle trouva donc une solution de compromis, et l'interrompit dans sa tâche en chuchotant (pour ne pas réveiller les enfants qui dormaient plus bas) :

"Tu n'as pas à te démener comme ça, la paillasse sera assez grande pour nous deux, et sans doute plus chaude et confortable que le sol dur et ta cape trempée... J'ai confiance en tes bonnes manières, mais si la proximité te gêne, nous pouvons toujours installer une partie de ce bric à brac entre nous, en attendant que nos sacs aient séché. Et si la couverture est trop petite, je peux toujours la rallonger avec ma cape, qui sera bientôt sèche."
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Casaïr
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 47004Message Casaïr
19 août 2015, 17:59

La proposition de Blodwen le fit gémir intérieurement tandis que des sons sortaient de sa bouche sans prendre la peine de former de phrase cohérente. La scène devait sûrement être comique pour tout spectateur de cet instant où Aeldred imitait parfaitement la grenouille se noyant.

"Tu sais, finit-il par dire après un âpre combat avec lui-même, tu es l'une des rares personnes qui me donnent envie de faire des efforts de courtoisie et de gentillesse et... enfin..."

Pourquoi disait-il ça ? Il avait soudainement envie de rétrécir jusqu'à la taille d'une souris et d'aller se cacher loin, très loin. Finalement, il se glissa sous la couverture, tout penaud et en dissimulant son visage qui le brûlait tellement il se sentait honteux. Se cachant la tête sous la couverture, il lâcha un "bonne nuit !" avant de tourner le dos à Blodwen et de se rouler en boule.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 47040Message Arthus
25 août 2015, 14:09

Pendant quelques instants, la réaction d'Aeldred désarçonna Blodwen : elle ne s'était pas attendue à ça.

Elle avait d'abord cru déceler une gêne chez son ami, née de la situation quelque peu inédite dans laquelle ils se trouvaient, mais la dernière déclaration d'Aeldred semblait indiquer quelque chose de beaucoup plus profond que cela...

Son passé de varigale, puis de guérisseuse indépendante l'avait peu préparée à ce genre de situation : les rapports qu'elle avait connus étaient pour la plupart simples, francs et directs. Elle n'avait eu que peu, voire aucune occasion de développer des relations plus complexes que celles de la camaraderie ou de la famille... et à la réflexion, elle ne souhaitait pas vraiment en avoir.

Elle voyait bien que le jeune homme commençait à voir en elle plus qu'une amie, transposant peut-être sur elle les sentiments ambigus qu'il avait nourris à l'égard de Rhea... Et elle estimait que ce n'était bon pour personne.

Il risquait de s'enfermer dans des sentiments illusoires, confondant amour et amitié, voire admiration et reconnaissance avec la première personne du sexe opposé qui lui offrirait la considération qui lui avait si souvent été refusée. Et si cette personne était de surcroît plus agée que lui, il aurait probablement tendance à vouloir projeter sur elle les liens familiaux dont la mort de sa mère l'avait privé.

A bien y réfléchir, c'était probablement l'explication du sentiment ambigu qu'Aeldred nourissait à l'égard de Rhéa, et qu'il lui avait décrit lors de leur premier voyage ensemble. Il croyait aimer la jeune femme d'amour, ne parvenant pas à se décider s'il voyait en elle une soeur ou une amante, alors que ce qu'il aimait en réalité, c'est l'attention qu'elle lui portait. Ou, plus exactement, le respect qu'il lisait dans ses yeux. Cet espoir de reconnaissance et de normalité, qu'il recherchait dans le regard des autres alors qu'il aurait dû le trouver en lui-même.

Au fond, il n'était probablement pas amoureux de Rhea, et il en allait sans doute de même pour elle. Il avait beaucoup d'affection, et certainement une bonne dose d'admiration, mais pour pouvoir aimer véritablement, il faudrait d'abord qu'il s'aime lui-même.

Quant à Blodwen, elle voulait avant tout voir en lui un ami, franc et sincère, et non un amant, un petit frère ou un fils.

Elle réfléchit encore quelques secondes, puis décida qu'il vaudrait mieux lui parler tout de suite. Ce ne serait pas facile, mais attendre rendrait les choses encore plus difficiles, et ne rendraient service à personne. Mieux valait crever l'abcès au plus tôt, pour éviter qu'il ne s'infecte.

Elle s'assit dans le lit à côté de lui, et murmura :

"Aeldred... je ne sais pas très bien comment dire ces choses, et j'espère que tu me pardonneras si je suis maladroite.

Je... je préfère être franche avec toi, car c'est ainsi que se comportent les amis... enfin je crois.

Tu es quelqu'un de bien, c'est pourquoi je veux voir en toi un ami, et j'espère qu'il en va de même pour toi à mon égard. Un ami, avec lequel partager respect, confiance et sincérité.

Pas un amant. Et encore moins un petit frère ou un fils.

Ces deux dernières choses, je ne peux pas te les apporter. Et si j'essayais de le faire, nous en souffririons tous les deux."


Blodwen prit une longue inspiration, avant de continuer :

"Je pense que le mieux à faire, c'est que tu oublies que je suis une femme, et que je suis ton aînée. Vois en moi la personne à laquelle tu accordes ta confiance, celle sur laquelle tu peux compter dans la joie comme dans les coups durs, et tu me rendras heureuse. Je te rendrai la réciproque, et toi aussi tu seras heureux, enfin je l'espère.

Le plus beau cadeau que tu m'aies fait aujourd'hui, c'était de me faire confiance sur le chemin. Tu as probablement vu que la descente de cet escalier était difficile, mais tu m'as laissé faire, sans me juger. J'ai fait pareil pour toi quand Roparz t'a pris à partie : je t'ai laissé gérer ça à ta manière, parce que j'ai confiance en toi. Bien sûr, je t'aurais aidé si tu l'avais demandé, mais tu ne l'as pas fait. Tu as agi en homme, et je te respecte pour ça. J'attends simplement que tu fasses la même chose pour moi. C'est ainsi qu'agissent les amis."


Elle resta un moment silencieuse, ne sachant plus quoi ajouter. Finalement, elle décida de ne rien dire de plus, et murmura :

"Bonne nuit Aeldred..."

Et elle compléta, si bas qu'Aeldred ne l'entendit probablement pas :

"J'espère que tu ne m'en veux pas..."

Et elle s'allongea sur la paillasse, complétant la couverture avec sa cape, comme elle l'avait annoncé. Pendant un long moment, elle fixa la poutre du plafond dans l'obscurité, l'esprit partagé entre le soulagement d'avoir abordé ce sujet avec sincérité, et la crainte d'avoir irrémédiablement détruit leur relation. Et avec l'espoir que leur amitié en sortirait grandie, et plus pure.
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Message : # 47083Message Iris
06 sept. 2015, 20:55

Aeldred ne répondit rien à ce que Blodwen lui dit. Impossible de savoir ce qu'il en pensait à présent dans le noir.

...

Un nouveau jour se levait et la demeure des dàmàthairs bruissait déjà d'une grande animation. Malgré les "chut" invitant des enfants à parler moins fort pour laisser les autres dormir, il y avait du mouvement et les jeunes maîtrisaient mal le volume sonore qu'ils émettaient (ou bien ils s'en fichaient un peu). L'odeur d'une bouillie de céréale au lait montait les étages et arriva jusque sous les combles. Avec autant de monde à nourrir, c'était plat unique, chacun nettoyant son bol et sa cuillère attitré. Quant à la toilette : un baquet d'eau tiède. Il servait à plusieurs personnes à la suite. Une vague toile tirée devant un fourneau permettait de se laver au chaud, mais pour l'intimité, c'était peine perdue. Des enfants couraient d'ailleurs nus ou presque en riant, montant haut dans les aigus, avant d'être rattrapés par une dàmàthair et de se voir rapidement pourvu de quelques pièces de vêtements. Une fois que le baquet d'eau était trop sale, son contenu était jeté, et on remplaçait par de l'eau chaude nouvellement chauffée. Tout l'art pour les plus délicats était donc de calculer quand se laver avec ce système très lent. Dans le même ordre d'idée, trouver une place pour manger assis relevait de la gageure. Quant à petit-déjeuner tranquille... il valait mieux ne pas compter dessus.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 47089Message Casaïr
07 sept. 2015, 10:03

Le fait d'avoir vécu avec une dàmàthair était pour le coup une aubaine pour Aeldred. Il avait en effet souvent aidé Rhea même lorsqu'il eut finit son service d'ost, il en avait retiré une patience envers les enfants qu'il n'avait pas forcément avec les adultes qui l'ignoraient de toutes les façons. Il mangea rapidement son petit déjeuner debout dans un coin (surtout pour éviter de se faire heurter par un gamin qui ne ferait pas attention, et renverser son bol sur le peu de vêtements qui lui restait jusqu'au retour dans ses pénates) avant de laver ses couverts, esquiva quelques enfants qui couraient à toute allure avant de se diriger vers l'une des dàmàthairs.

"J'ai encore un peu de temps avant de partir, annonça-t-il en souriant, souhaitez-vous que je vous aide à préparer les enfants avant que vous ne démarriez l'instruction ? J'aimerai vous remercier pour votre hospitalité de cette nuit"
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Message : # 47090Message Iris
07 sept. 2015, 10:17

Les dàmàthairs ne crachaient pas sur l'aide, et sitôt qu'il fut établi qu'il avait un verni d'expérience auprès de Rhea de Swelbecky, Aeldred se retrouva avec une demi-heure de travail dans l'ambiance chaleureuse mais chaotique de l'établissement. Des enfants de 3 à 9 ans, qui prenaient plaisir à être turbulents, et jouaient avec leurs camarades dès tôt le matin.

Dehors il pleuvait encore, mais moins dru.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite

Message : # 47145Message Arthus
14 sept. 2015, 21:14

Blodwen se leva relativement tôt, assez en tout cas pour participer à la préparation du petit déjeuner. Une fois cela fait, elle profita d'un instant d'accalmie pour se laver, tout en dissimulant tant bien que mal la vilaine cicatrice qui lui barrait la jambe.

Elle mangea calmement, l'esprit un peu ailleurs, espérant encore que sa sincérité de cette nuit n'avait pas creusé un fossé entre elle et son ami. Elle le laissa ensuite préparer les enfants avec les Damathairs, n'ayant que peu d'expérience dans ce domaine. De son côté, elle en profita pour vérifier que les enfants étaient en bonne santé, et s'occupa d'une petite fille qui avait commencé à tousser. Prudence étant mère de sûreté, elle prépara une infusion à la fillette, qu'elle agrémenta d'une goutte de miel pour le goût, ainsi que pour ses effets apaisants.

Une fois que tout le monde eu fini sa tâche, Blodwen proposa à Aeldred de rejoindre la rosace pour voir s'ils pourraient s'y rendre utiles, et à défaut pour proposer à Cendres et Roparz de cheminer ensemble vers Swelbecky.

En prenant congé, Blodwen remercia chaleureusement Gillean et les Damathairs, dit au-revoir aux enfants, et rappela qu'ils ne devaient pas hésiter à faire appel à elle pour tout problème d'ordre médical.
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Message : # 47146Message Iris
14 sept. 2015, 21:42

Aeldred et Blodwen se dirigèrent vers la rosace, marchant sur un chemin boueux. Un cabris aurait pu sauter d'un bout de roche apparent à un autre pour éviter d'avoir de la gadoue accrochée à ses bottes, mais tous les autres en étaient réduits à constater la nature argileuse du sol. La pluie était fine, et une nappe de brouillard recouvrait le marais qu'on ne voyait pas. Il semblait qu'on dominait un grand lac brumeux, tout en ayant un ciel gris et bas au-dessus de la tête. Pour un peu on se serait cru pris entre deux cieux.

Du côté de la rosace, les guides découvrirent Roparz qui préparait son paquetage, et les hilderins qui commençaient à s'installer et visiter. On leur apprit bien vite que Cendres et Uilleam étaient descendus au marais. La Ronce faisait visiter sommairement et présentait les principaux pêcheurs qui enseigneraient aux hilderins la géographie locale. Ils étaient descendus depuis un moment et ne devraient plus tarder. D'ailleurs ils revenaient...

... avec une mine sombre...

Les deux se regardèrent un instant pour savoir qui parlerait en premier. Uilleam hésita, Cendres prit une inspiration pour se lancer, mais Uilleam se décida, sur quoi Cendres fit quelques pas pour rejoindre Roparz : "Le pêcheur Willarm a disparu. Rien n'indique que ce soit volontaire. Cela fait deux disparitions dans le marais en peu de temps. On peut craindre la présence d'un feond remarquablement discret."
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