[OdE - Chap. 1] La Forêt engloutie
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Roparz et Cendres se regardèrent sans comprendre.
Les hilderins ne paraissaient pas mieux informés et quelqu'un risqua un : "C'est quoi ? Une sorte de croquemitaine local ? Drou- quoi ?"
Blodwen se retrouva soudain au centre de l'attention.
Les hilderins ne paraissaient pas mieux informés et quelqu'un risqua un : "C'est quoi ? Une sorte de croquemitaine local ? Drou- quoi ?"
Blodwen se retrouva soudain au centre de l'attention.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
"Drewlifig. Un monstre paresseux qui se fait passer pour un nénuphar et qui s'attaque aux individus isolés pour les noyer. Le commandant Hafnir m'en a parlé une fois ou deux : il a mis du temps à comprendre ce qui causait ces disparitions, et lorsque cela a été fait, il n'a pas pu mettre la main dessus. Cette créature semble particulièrement difficile à repérer. Aux dernières nouvelles, elle aurait été aperçue dans les environs de Terfynisel, mais vu les disparitions récentes dans les environs, il se peut qu'elle se soit déplacée... ...si c'est bien elle qui est la cause de ces disparitions, bien sûr. Ce qui est plausible, vu les circonstances."
Elle jeta un regard interrogateur à Uilleam et Cendres, avant de poursuivre :
"Je pensais que vous étiez au courant... Du coup, il faudrait peut-être prévenir les villageois? Afin qu'ils se méfient, et que de nouveaux incidents ne se reproduisent pas... Sans pour autant causer la panique, bien sûr. Qu'en pensez-vous?"
Elle jeta un regard interrogateur à Uilleam et Cendres, avant de poursuivre :
"Je pensais que vous étiez au courant... Du coup, il faudrait peut-être prévenir les villageois? Afin qu'ils se méfient, et que de nouveaux incidents ne se reproduisent pas... Sans pour autant causer la panique, bien sûr. Qu'en pensez-vous?"
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Réfléchissant à ce qu'il venait d'apprendre, Aeldred se tourna vers son amie.
"On aurait affaire à un genre de... feond aquatique, c'est ça ? Il suffirait de dire aux villageois qui sortent de plutôt favoriser les sorties en petit groupe et de se tenir plus éloigné le plus éloigné possible de la berge. Je ne connais pas bien la configuration du terrain dans les environs, mais ces précautions permettront peut-être de limiter les pertes humaines. Il faut juste espérer que cette créature n'est pas capable de s'aventurer sur la terre ferme."
Le jeune chasseur se sentait un peu dépassé. Chasser des renards, des sangliers, des perdrix, ça c'était son travail. Chasser un feond dont on ne savait pas grand chose, c'était une autre histoire.
"On aurait affaire à un genre de... feond aquatique, c'est ça ? Il suffirait de dire aux villageois qui sortent de plutôt favoriser les sorties en petit groupe et de se tenir plus éloigné le plus éloigné possible de la berge. Je ne connais pas bien la configuration du terrain dans les environs, mais ces précautions permettront peut-être de limiter les pertes humaines. Il faut juste espérer que cette créature n'est pas capable de s'aventurer sur la terre ferme."
Le jeune chasseur se sentait un peu dépassé. Chasser des renards, des sangliers, des perdrix, ça c'était son travail. Chasser un feond dont on ne savait pas grand chose, c'était une autre histoire.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Silence.
Un hilderin s'adressa aux Ronces : "Vous y connaissez rien en feondas ! A quoi vous servez au juste ? "
A quoi Roparz répondit aussitôt : "Tu fais mieux peut-être ? Tu veux chasser le nénuphar puant ? Ben vas-y !"
Cendres de défendre son collègue et leur travail : "On a ratissé le marais à deux, il n'y avait rien !"
La remarque de Cendres n'arrangeait pas grand-chose, elle-même étant vexée et sur la défensive. Après tout les hilderins les traitaient d'incompétents et de tire-au-flanc...
Et Uilleam, fier d'ajouter : "Nous n'abandonnerons pas la population face à une menace de cet ordre ! Nous détruirons la créature !" ... et dans le fond les autres appuyaient (au moins pour le principe et par orgueil) la supériorité des hilderins, véritables guerriers, sur ces bouseux de Ronces.
Pas de combat, mais un mépris affiché à l'égard des Ronces qui ravalaient les insultes qui leur venaient à l'esprit.
" Et bien démerdez-vous avec ça et la sorcière alors !" conclut Cendres exaspérée, en allant récupérer son paquetage pour quitter la rosace.
Un hilderin s'adressa aux Ronces : "Vous y connaissez rien en feondas ! A quoi vous servez au juste ? "
A quoi Roparz répondit aussitôt : "Tu fais mieux peut-être ? Tu veux chasser le nénuphar puant ? Ben vas-y !"
Cendres de défendre son collègue et leur travail : "On a ratissé le marais à deux, il n'y avait rien !"
La remarque de Cendres n'arrangeait pas grand-chose, elle-même étant vexée et sur la défensive. Après tout les hilderins les traitaient d'incompétents et de tire-au-flanc...
Et Uilleam, fier d'ajouter : "Nous n'abandonnerons pas la population face à une menace de cet ordre ! Nous détruirons la créature !" ... et dans le fond les autres appuyaient (au moins pour le principe et par orgueil) la supériorité des hilderins, véritables guerriers, sur ces bouseux de Ronces.
Pas de combat, mais un mépris affiché à l'égard des Ronces qui ravalaient les insultes qui leur venaient à l'esprit.
" Et bien démerdez-vous avec ça et la sorcière alors !" conclut Cendres exaspérée, en allant récupérer son paquetage pour quitter la rosace.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Devant ce spectacle consternant, Blodwen ne put s'empêcher de faire le rapprochement avec les enfants côtoyés quelques minutes plus tôt dans la maison des Damathairs. Une comparaison rendue d'autant plus édifiante qu'elle mettait en scène, d'un côté une bande d'enfants n'ayant pour la plupart pas atteint leur deuxième cercle... et de l'autre côté de solides baroudeurs ainsi que la fine fleur de la chevalerie royale. Le plus désespérant, dans tout ça, c'est que la comparaison était favorable aux enfants...
Blodwen garda ces tristes pensées pour elle, mais tenta néanmoins de ramener un peu de raison dans cet échange.
"Messires, un peu de sérieux! On se croirait dans une taverne, alors que des villageois ont disparu, et que d'autres sont peut-être en danger!
Et au lieu de réfléchir à la manière de remplir votre devoir de protection, vous ne songez qu'à vous disputer! Est-ce là une attitude digne des ordres Hilderins et Ronces? Est-ce sur ce triste exemple que doivent compter les habitants de ce bourg pour assurer leur sécurité? "
Elle braqua un regard glacial sur le plaisantin qui avait déclenché la dispute, avant de poursuivre :
"Vous, qui critiquez le travail de vos prédécesseurs, il me semble que vous étiez aussi ignorant qu'eux sur l'existence du Drewlifig avant que je ne vous en parle..."
Elle se tourna ensuite vers Uilleam :
"Par ailleurs, vous laissez sous-entendre que l'ordre Ronce abandonne la population face à son destin... Mais n'est-ce pas votre mandat royal qui les a déchargés de cette obligation, transmettant cette responsabilité sur vos épaules? Et qu'avez-vous fait jusqu'à présent pour préserver les villageois de cette menace? Il ne me semble pas vous avoir vus, hier soir, lorsqu'Aeldred et moi-même sommes descendus aux marais pour aider Dame Cendres et Roparz dans leurs recherches..."
Puis, s'adressant à tous :
"Enfin, il me semble qu'il y a eu dans cette affaire un vrai problème de communication. Si les informations avaient été transmises de Terfinysel à Swelbecky, certains malheurs auraient peut-être pu être évités, et les recherches pour retrouver les disparus plus avancées à l'heure actuelle.
Il est clair qu'un travail à ce niveau-là ne serait pas très compliqué, et surtout serait profitable à tout le monde.
Mais comment voulez-vous y parvenir si vous vous invectivez constamment?"
Finalement, elle conclut :
"De telles situations pourraient se reproduire à l'avenir : une menace qui frappe un village pourrait se déplacer vers le village voisin.
Le tout est de savoir si, en tant que responsables de la sécurité de ces communautés, vous êtes prêts à faire passer vos égos avant votre devoir. Si, au nom de votre fierté, vous êtes prêts à refuser de connaître la présence d'un ennemi avant qu'il ne frappe, et vous laisser ainsi bêtement surprendre. Si vous êtes prêts à vous battre seuls alors que vous auriez pu compter sur un soutien.
Sachant que ce genre d'erreur n'aura pas pour seul prix votre honneur, mais des vies humaines. Les vôtres, et celles de ceux qui comptent sur vous."
Après un court silence après sa tirade, elle maugréa :
"Et puis, si des gens se blessent bêtement, cela me fera du travail inutile. Et j'ai horreur de ça.
Et en parlant de ça, il nous faut toujours prévenir les villageois. Pour éviter les disparitions stupides.
Je trouverais plus intelligent et valorisant pour tout le monde que nous allions le faire en commun, Ronces et Hilderins parlant d'une même voix... Mais si vous préférez, je peux m'en charger seule, éventuellement avec Aeldred... Je ne suis cependant pas certaine que votre image en sorte grandie."
Blodwen garda ces tristes pensées pour elle, mais tenta néanmoins de ramener un peu de raison dans cet échange.
"Messires, un peu de sérieux! On se croirait dans une taverne, alors que des villageois ont disparu, et que d'autres sont peut-être en danger!
Et au lieu de réfléchir à la manière de remplir votre devoir de protection, vous ne songez qu'à vous disputer! Est-ce là une attitude digne des ordres Hilderins et Ronces? Est-ce sur ce triste exemple que doivent compter les habitants de ce bourg pour assurer leur sécurité? "
Elle braqua un regard glacial sur le plaisantin qui avait déclenché la dispute, avant de poursuivre :
"Vous, qui critiquez le travail de vos prédécesseurs, il me semble que vous étiez aussi ignorant qu'eux sur l'existence du Drewlifig avant que je ne vous en parle..."
Elle se tourna ensuite vers Uilleam :
"Par ailleurs, vous laissez sous-entendre que l'ordre Ronce abandonne la population face à son destin... Mais n'est-ce pas votre mandat royal qui les a déchargés de cette obligation, transmettant cette responsabilité sur vos épaules? Et qu'avez-vous fait jusqu'à présent pour préserver les villageois de cette menace? Il ne me semble pas vous avoir vus, hier soir, lorsqu'Aeldred et moi-même sommes descendus aux marais pour aider Dame Cendres et Roparz dans leurs recherches..."
Puis, s'adressant à tous :
"Enfin, il me semble qu'il y a eu dans cette affaire un vrai problème de communication. Si les informations avaient été transmises de Terfinysel à Swelbecky, certains malheurs auraient peut-être pu être évités, et les recherches pour retrouver les disparus plus avancées à l'heure actuelle.
Il est clair qu'un travail à ce niveau-là ne serait pas très compliqué, et surtout serait profitable à tout le monde.
Mais comment voulez-vous y parvenir si vous vous invectivez constamment?"
Finalement, elle conclut :
"De telles situations pourraient se reproduire à l'avenir : une menace qui frappe un village pourrait se déplacer vers le village voisin.
Le tout est de savoir si, en tant que responsables de la sécurité de ces communautés, vous êtes prêts à faire passer vos égos avant votre devoir. Si, au nom de votre fierté, vous êtes prêts à refuser de connaître la présence d'un ennemi avant qu'il ne frappe, et vous laisser ainsi bêtement surprendre. Si vous êtes prêts à vous battre seuls alors que vous auriez pu compter sur un soutien.
Sachant que ce genre d'erreur n'aura pas pour seul prix votre honneur, mais des vies humaines. Les vôtres, et celles de ceux qui comptent sur vous."
Après un court silence après sa tirade, elle maugréa :
"Et puis, si des gens se blessent bêtement, cela me fera du travail inutile. Et j'ai horreur de ça.
Et en parlant de ça, il nous faut toujours prévenir les villageois. Pour éviter les disparitions stupides.
Je trouverais plus intelligent et valorisant pour tout le monde que nous allions le faire en commun, Ronces et Hilderins parlant d'une même voix... Mais si vous préférez, je peux m'en charger seule, éventuellement avec Aeldred... Je ne suis cependant pas certaine que votre image en sorte grandie."
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Blodwen démarra son discours alors que les gens continuaient à maugréer et se parler, et que les Ronces étaient sur le départ. Elle eut beaucoup de mal à capter malgré tout de l'attention (probable qu'on ne l'avait pas écouté tout le long et que seuls ses derniers mots avaient été entendus)Encart technique a écrit :Eloquence via Relation pour capter l'attention de gens fort peu disposés à se poser pour écouter ... autant dire que le jet est de difficulté copieuse
Relation (3) + Raison (après tout ça vise plutôt à calmer, 3) + D10 (10, chanceuse !) = 16
Roparz n'était pas accessible au langage de la raison, et Cendres ne valait pas beaucoup mieux, franchement vexée. Quant aux Hilderins, ils étaient convaincus de pouvoir faire mieux (sans avoir forcément pris le temps d'y réfléchir, c'était une question de principe). L'agressivité larvée qui était perceptible depuis le début se faisait clairement jour.Blodwen a écrit :"...Et en parlant de ça, il nous faut toujours prévenir les villageois. Pour éviter les disparitions stupides.
Je trouverais plus intelligent et valorisant pour tout le monde que nous allions le faire en commun, Ronces et Hilderins parlant d'une même voix... Mais si vous préférez que je m'en charge seule, et que les villageois puissent se dire que les Ronces et les Hilderins sont tellement occupés à se disputer que c'est la guérisseuse qui doit faire leur travail à leur place..."
Cendres lâcha : "On va passer devant chez l'ansaileir de toute façon."
Quant à Uilleam : "La forteresse sera bien tenue. Terfynisel recevra de nos nouvelles, vous n'avez rien à craindre. "
La situation était un peu moins explosive, mais ce n'était pas apaisé pour autant.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
La tension était telle qu'Aeldred dut se faire violence pour ne pas fuir à toutes jambes. Même si le discours de Blodwen était impressionnant -en tout cas pour lui il l'était-, cela avait ressemblé à un coup d'épée dans l'eau.
Il se dirigea vers Cendres pour tenter de lui parler :
"Loin de moi l'idée de vous importuner d'avantage, mais vous serait-il possible de m'indiquer l'endroit que vous avez fouillé avec Roparz ? Je sais que je n'ai pas votre connaissance du terrain ici mais peut-être qu'un regard neuf permettra de découvrir quelque chose. Je sais bien que vous n'avez plus rien à faire ici, et que les tensions actuelles ne vous donne aucunement envie de rester, aussi je ne vous demanderai pas de m'accompagner, juste de m'indiquer la direction et le temps nécessaire pour y aller. Je vous en serais reconnaissant."
Le jeune chasseur avait pesé ses mots et parlé avec autant de respect qu'il était possible. Qu'on les vire d'ici ne niait pas leur statut de chevaliers, en tout cas pas à ses yeux. Il espérait juste ne pas se faire jeter comme un malpropre pour avoir osé demander quelque chose.
Il se dirigea vers Cendres pour tenter de lui parler :
"Loin de moi l'idée de vous importuner d'avantage, mais vous serait-il possible de m'indiquer l'endroit que vous avez fouillé avec Roparz ? Je sais que je n'ai pas votre connaissance du terrain ici mais peut-être qu'un regard neuf permettra de découvrir quelque chose. Je sais bien que vous n'avez plus rien à faire ici, et que les tensions actuelles ne vous donne aucunement envie de rester, aussi je ne vous demanderai pas de m'accompagner, juste de m'indiquer la direction et le temps nécessaire pour y aller. Je vous en serais reconnaissant."
Le jeune chasseur avait pesé ses mots et parlé avec autant de respect qu'il était possible. Qu'on les vire d'ici ne niait pas leur statut de chevaliers, en tout cas pas à ses yeux. Il espérait juste ne pas se faire jeter comme un malpropre pour avoir osé demander quelque chose.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Roparz grogna, Cendres souffla bruyamment : " Arrête de m'parler comme à une grande dame ou à un hilderin. J'suis quelqu'un de normal, tu peux me parler normalement."
" On a fouillé tout ce qu'on a pu, y'a pas vraiment de mystère. On a pris un bateau au débarcadère ; on a d'mandé aux pêcheurs de regarder ; on a vérifié qu'y trouvaient rien ; on a zigzagué... En gros, on a fait la rive et ensuite on s'est enfoncé plus loin, par là où on est arrivé hier soir."
Et fataliste : "Si c'est un feond qui bouge, il peut très bien nager sous la surface et on verra rien. Le premier disparu, il était plutôt parti vers la gauche, vu de l'embarcadère, mais le pêcheur d'en bas, là, il était à droite ; et la barque du premier, elle venait du coin où on est revenu hier soir, donc bien à gauche, au fond, s'tu veux. "
Avant de conclure blasée : "Vas te rendre compte qu'un nénuphar ou un lys d'eau vient d'apparaître alors qu'il n'y était pas avant !..."
" On a fouillé tout ce qu'on a pu, y'a pas vraiment de mystère. On a pris un bateau au débarcadère ; on a d'mandé aux pêcheurs de regarder ; on a vérifié qu'y trouvaient rien ; on a zigzagué... En gros, on a fait la rive et ensuite on s'est enfoncé plus loin, par là où on est arrivé hier soir."
Et fataliste : "Si c'est un feond qui bouge, il peut très bien nager sous la surface et on verra rien. Le premier disparu, il était plutôt parti vers la gauche, vu de l'embarcadère, mais le pêcheur d'en bas, là, il était à droite ; et la barque du premier, elle venait du coin où on est revenu hier soir, donc bien à gauche, au fond, s'tu veux. "
Avant de conclure blasée : "Vas te rendre compte qu'un nénuphar ou un lys d'eau vient d'apparaître alors qu'il n'y était pas avant !..."
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Ignorant la remarque sur le fait de lui parler normalement ou non, Arldred remercia chaleureusement Cendres. Réfléchissant à la suite, il finit par prendre une décision.
"Blodwen, vu que tu sais mieux parler à ces gens, je te laisse te charger de la communication. Pour ma part, je vais voir au dernier endroit fouillé par Cendres et Roparz. Peut-être verrais-je quelque chose qui leur aura échappé. Et ne t'inquiète pas, ajoute-t-il en levant une main, je serai très prudent."
Ramassant ses affaires, Aeldred sorti rapidement afin d'éviter que son amie ne cherche à le convaincre de rester. Il ne savait pas ce qu'il trouverait, mais se sentait le plus à même de s'en sortir sans trop de casse. Il savait plus ou moins à quoi s'en tenir au sujet de la créature et n'avait de toutes façons aucunement l'intention d'engager le combat s'il la rencontrait.
L'autre raison pour laquelle il avait besoin de sortir seul était, eh bien, il n'était pas sûr d'être encore complètement à l'aise avec d'autres personnes. Il n'avait plus été aussi longtemps avec autant de monde depuis ses treize ans, quand le conseil du village l'avait finalement confié à Rhea. Se retrouver seul avec la nature, tenter de la comprendre, voilà qui lui convenait, plus que de tenter la même opération avec ses contemporains.
"Blodwen, vu que tu sais mieux parler à ces gens, je te laisse te charger de la communication. Pour ma part, je vais voir au dernier endroit fouillé par Cendres et Roparz. Peut-être verrais-je quelque chose qui leur aura échappé. Et ne t'inquiète pas, ajoute-t-il en levant une main, je serai très prudent."
Ramassant ses affaires, Aeldred sorti rapidement afin d'éviter que son amie ne cherche à le convaincre de rester. Il ne savait pas ce qu'il trouverait, mais se sentait le plus à même de s'en sortir sans trop de casse. Il savait plus ou moins à quoi s'en tenir au sujet de la créature et n'avait de toutes façons aucunement l'intention d'engager le combat s'il la rencontrait.
L'autre raison pour laquelle il avait besoin de sortir seul était, eh bien, il n'était pas sûr d'être encore complètement à l'aise avec d'autres personnes. Il n'avait plus été aussi longtemps avec autant de monde depuis ses treize ans, quand le conseil du village l'avait finalement confié à Rhea. Se retrouver seul avec la nature, tenter de la comprendre, voilà qui lui convenait, plus que de tenter la même opération avec ses contemporains.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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